Opinion
Comprendre la crise économique et financière
Robert Bibeau
Vendredi 14 janvier 2011
On raconte qu’un battement
d’aile de papillon aurait des effets sur l’ensemble de la
planète. Si c’est vrai, chacun d’entre nous devrait percevoir
les effets de la confrontation titanesque à laquelle se livrent
le nouvel impérialisme chinois et l’empire américain déclinant.
Où en est cette confrontation ? Quel avenir pour les peuples du
monde ? Comment comprendre la crise économique à travers ce
conflit ? C’est l’objet de cet essai en trois parties
intitulées :
La grogne populaire,
La crise économique et financière
et La guerre contre l’Iran.
3. La guerre contre l'Iran
3. 1
Pourquoi l’Iran ?
Quand George
W. Bush a envahi l’Irak, ce n’était pas seulement l’Irak qu’il
visait… Quand George W. Bush a agressé l’Afghanistan, ce n’était
pas seulement l’Afghanistan qu’il visait… Quand un président
américain attaquera l’Iran, ce ne sera pas seulement l’Iran
qu’il visera, ce sera surtout le Détroit d’Ormuz. Pour entraver
le commerce du pétrole dans le Golfe persique, il faut pouvoir
fermer le Détroit d’Ormuz à toute navigation. Les stratèges
américains en sont venus à la conclusion qu’il leur fallait
attaquer l’Iran qui, occupant les côtes Nord et Est du détroit,
possède la capacité militaire de fermer le détroit, en laissant
croire que les États-Unis s’y opposent (19).
Les États-Unis
se préoccupent très peu des ogives nucléaires pakistanaises
pourtant grandement menacées par l’instabilité de ce
gouvernement moribond. Les États-Unis ne se sont pas préoccupés
du nucléaire iranien quand le Shah était au pouvoir à Téhéran et
qu’il avait placé le pétrole iranien sous contrôle américain.
Les États-Unis se sont préoccupés du nucléaire iranien quand
l’Iran a réuni, il y a quelques années, une dizaine de pays
exportateurs de pétrole et de gaz ainsi que quelques clients,
dont la Chine et quelques pays membres de l’Organisation de
Coopération de Shanghai et qu’elle leur a proposé de transiger
les hydrocarbures en se servant d’un panier de devises duquel
serait exclu le dollar de plus en plus problématique.
Tel que
souligné précédemment, le jour où les pays exportateurs de
pétrole abandonneront le dollar comme devise pour leur commerce
marquera la fin de la suprématie du dollar et la fin de
l’hégémonie financière des États-Unis d’Amérique. Barak Obama
l’a réaffirmé devant le Congrès américain à l’occasion du
premier anniversaire de son intronisation « Je ne laisserai pas
les États-Unis devenir la seconde puissance mondiale ».
Voilà pourquoi la
superpuissance déclinante se préoccupe tellement de l’Iran et ce
pour quoi elle a lancé son Pitbull israélien sur la piste du
nucléaire iranien. Les États-Unis possèdent quelques milliers
d’ogives nucléaires de nouvelle génération extrêmement
performantes et destructrices. La première bombe iranienne, de
première génération, fait bien rire les stratèges du Pentagone.
Jamais on ne les entendra rire cependant; il faut un prétexte
sérieux pour fermer le Golfe persique à la navigation
internationale.
3.2 Rétablir l’hégémonie du
dollar
Nous faisons l’hypothèse que l’attaque contre
l’Iran visera essentiellement à fournir le prétexte pour qu’en
représailles ce pays ferme le Détroit d’Ormuz à la circulation
pétrolière internationale privant instantanément le monde de la
moitié de ses approvisionnements en hydrocarbures. Imaginons un
instant la crise économique qui s’ensuivra. Hausse drastique du
prix du pétrole, renchérissement des marchandises, inflation,
déclin des capacités chinoises de production (la Chine tenue à
dessein dépendante du pétrole du Golfe persique), hausse de la
valeur de la monnaie refuge (le dollar) et baisse de la valeur
des monnaies des pays concurrents devenus incapables de faire
fonctionner leurs usines ou de livrer leurs marchandises.
Ceux qui auront songé à
utiliser un panier de devises pour les échanges pétroliers
devront se raviser. Les « majors » américaines contrôlant la
plupart des autres gisements de pétrole sur terre (sauf au
Venezuela) approvisionneront les « bons » et sanctionneront les
« méchants »… « Vous êtes avec nous ou contre nous, disait
Georges W. ». Soulignons que les États-Unis s’approvisionnent
en pétrole dans le Golfe du Mexique, en Alaska, au Venezuela et
au Canada (sables bitumineux de l’Alberta), et qu’ils ne sont
pas du tout dépendants du pétrole du Moyen-Orient.
Il est fort probable que ce remède drastique
pour rétablir la crédibilité du dollar et la puissance
financière américaine ne sera utilisé qu’en dernier recours car
les conséquences seront énormes pour l’économie mondiale ainsi
que pour l’économie des alliés de Washington (Europe et Japon).
Dans la vie, les impérialistes ne se préoccupent que de leurs
profits, pas de ceux de leurs amis.
Tous les préparatifs de guerre des différents
pays du pourtour du Golfe persique ne visent que cet objectif.
Les Américains viennent de vendre pour 125 milliards d’armements
aux pays du Golfe (excluant l’Iran évidemment) en prévision de
cette attaque.
3.3 L’agression
Certes on ne peut prédire avec certitude la
date exacte de l’attaque, mais dans la mesure où Barak Obama a
prévu pour 2014 le retrait des troupes de l’OTAN d’Afghanistan,
on peut penser que l’assaut aura lieu entre 2011 et 2014,
possiblement en 2013 l’année suivant son hypothétique
réélection. Si Barak Obama n’était pas réélu, on peut penser que
le président républicain qui le remplacera ne sera que plus
pressé de déclencher l’agression. L’assaut sera essentiellement
aérien. Suite aux expériences irakienne et afghane, l’Amérique
sait qu’elle ne peut occuper un pays trois fois plus étendu que
l’Irak et trois fois plus peuplé que l’Afghanistan. Il est donc
hors de question de s’emparer et de contrôler directement les
puits de pétrole iraniens. L’armée américaine peut détruire ce
pays du haut des airs, mais elle ne peut le contrôler ni
l’administrer si elle ne l’occupe pas militairement.
La « révolution verte » ayant tourné court,
il est maintenant évident que les politiciens amateurs qui
aspiraient à s’emparer du pouvoir en Iran, à la faveur d’une
élection truquée, ne font pas le poids devant la confrérie des
mollahs. Le gouvernement d’Ahmadinejad sera ébranlé mais pas
renversé. Ce ne serait pas utile de toute façon. Au contraire,
comment justifier le minage du Détroit d’Ormuz avec un
gouvernement coopérant installé à Téhéran ?
Les militaires israéliens hystériques
continueront de trépigner à Tel-Aviv, ils ne seront pourtant pas
autorisés à attaquer, histoire de ne pas froisser la
susceptibilité des princes arabes qui, tout en demeurant alliés
des Américains, subiront tous les inconvénients de leur tactique
militaire (arrêt temporaire de leurs exportations). L’armée
israélienne aura pour mission d’attaquer le Hamas à Gaza et le
Hezbollah au Sud Liban; ils s’y préparent déjà. Les troupes
israéliennes parviendront à détruire les infrastructures et à
assassiner des milliers de civils libanais et gazaouis, mais ils
ne parviendront pas à éradiquer le Hamas et encore moins le
Hezbollah qui pourrait bien infliger un troisième revers
consécutif à l’armée sioniste (20).
L’Irak retombera dans la guerre civile sous
la poussée des milices chiites sous influence iranienne. Mais
les États-Unis se seront déjà dégagés de ce guêpier. Par contre,
la réussite de cette tactique nécessite que la crise afghane
soit déjà réglée.
3.4 L’Afghanistan
et le Pakistan
Dans un article paru en juin 2010, je
soulignais le fait qu’une escadre américaine composée du
porte-avions Truman et d’une douzaine de navires d’escorte dont
un lanceur de missiles israélien avaient traversé le Canal de
Suez en direction de la Mer rouge, ce qui ne signifiait
nullement qu’une attaque contre l’Iran était imminente (21). En
effet cette escadre allait alors renforcer la ligne d’attaque
contre les talibans repliés dans les « zones tribales » au
nord-ouest du Pakistan (22).
Pendant ce mois de juin 2010 les services
militaires israéliens furent particulièrement agités. Ils firent
courir le bruit, via le Sunday Times de Londres, d’un accord de
l’Arabie Saoudite pour un usage offensif de son espace aérien en
prévision d’une attaque aérienne imminente. Après le démenti
saoudien, comme de raison les rumeurs émanant de l’État-major
israélien se tournèrent vers la base américaine de Diego Garcia
qui effectivement fut mise à contribution, non pas pour attaquer
l’Iran comme nous le savons maintenant, mais pour intensifier
l’agression contre le Nord du Pakistan, sanctuaire des forces de
la résistance afghane. Cette intensification de l’agression bat
son plein présentement et chaque jour les drones américains
guidés par satellite depuis les États-Unis s’abattent du haut
des airs sur la population du Pakistan et de l’Afghanistan (23).
Ce ne serait pas une surprise d’apprendre que le porte-avions
Truman n’est jamais entré dans le Golfe persique et qu’il s’est
sagement amarré en mer d’Oman à l’entrée du Golfe. En effet, ses
avions, ses missiles et ses drones peuvent ainsi attaquer les
talibans sans survoler l’espace aérien iranien.
À tour de rôle les généraux de l’OTAN l’ont
admis : ils ne gagneront jamais leur guerre afghane, pas plus
que les Russes n’ont gagné la leur. Alors pourquoi cette
intensification des bombardements et bientôt ces 30 000 soldats
américains supplémentaires dans une guerre perdue d’avance ? Les
Américains n’occupent pas ce pays des plus pauvres de la
planète pour s’emparer de ses richesses naturelles (mis à part
le pavot); ce n’est pas non plus pour y chasser la centaine de
survivants d’Al Qaida que le Pentagone sait avoir décimés depuis
longtemps; ce n’est pas non plus pour enfoncer les principes de
la démocratie en mettant du plomb dans la cervelle des Afghans.
Alors pourquoi toutes ces dépenses pour massacrer un peuple
pauvre, analphabète, jouissant de l’espérance de vie parmi les
plus courtes de la planète (45 ans) ? Notre hypothèse, c’est
qu’ils se préparent en vue d’espionner et d’agresser les
principaux protagonistes de l’Organisation de coopération de
Shanghai (Chine, Russie).
À cette fin, ils ont besoin des talibans
« modérés », ceux qui acceptent de négocier, qui seront
contraints d’accepter l’établissement dans leur pays de quelques
bases militaires secrètes de l’OTAN. Quand les résistants
afghans « modérés » auront accepté ces conditions,
le pauvre Karzaï, s’il est toujours vivant, leur sera abandonné.
Mais la partie n’est pas jouée pour autant, car les talibans
sont en position de force et ne sont pas disposés à négocier. Il
y a encore fort à faire pour les armées de l’OTAN pour les
forcer à négocier (24). Grâce à ces bases militaires à partir du
territoire afghan, des commandos américains pourront mener des
raids secrets vers l’Ouzbékistan, le Turkménistan et vers le
Kazakhstan afin de dynamiter les oléoducs que la Chine a déjà
fait construire en prévision de cette guerre afin de maintenir
ses approvisionnements en gaz et en pétrole russe, kazak et
iranien. Il n’est pas question que la Chine obtienne par voie
terrestre ce qui lui aura été refusé par la mer.
Il ne sera même plus utile d’exhiber
l’épouvantail de l’oppression de la femme iranienne (« Jamais
sans ma fille »), irakienne, pakistanaise ou afghane (« retirer
cette burqa que je ne saurais voir ») à moins que certaines ONG
féministes estiment qu’elles peuvent collecter quelques deniers
supplémentaires avant de plier bagage devant la colère populaire
des mères amères. Ce qu’elles attendent, ces femmes afghanes,
pakistanaises, irakiennes et iraniennes, ce n’est pas l’aumône
de ces ONG, ou qu’elles reconstruisent ce que les armées
détruisent, mais que chacune d’entre elles retourne dans son
pays d’origine arrêter le bras séculier de leur gouvernement.
Il est vrai que
l’Alliance de Shanghai
a refusé la demande d’adhésion iranienne afin de ne pas se
retrouver en situation d’avoir à défendre l’Iran lors de
l’attaque américaine. Le bloc
asiatique
n’est pas encore préparé à engager le conflit ultime avec le
bloc transatlantique.
Ceux qui doutent de l’alliance entre Pékin,
Moscou et Téhéran, suite à l’annulation par la Russie de la
livraison du système antimissile S-300 à l’Iran, découvriront,
le jour de l’attaque, que l’Iran possède des systèmes S-300 ou
l’équivalent. Wikileaks nous a appris que la Russie avait troqué
les systèmes S-300 destinés à l’Iran contre l’accès à la
technologie des drones américano-israéliens. Cependant, la
Russie n’a jamais déclaré qu’elle n’aiderait pas l’Iran à se
défendre.
3.5 La suite
Qu’adviendra-t-il suite à ce « désastre » iranien ? Des milliers
de morts civils en Iran, à Gaza, au Liban, des pays ravagés,
détruits en partie mais pas domptés pour autant. On peut penser
que les capacités d’exploitation et de raffinage de l’Iran
seront réduites à néant pour quelque temps. Le dollar sera
réévalué et il aura repris momentanément la première place comme
devise de réserve, les autres monnaies auront été dévaluées et
les devises du monde entier seront retournées enrichir les
financiers de Wall Street. Les populations qui auront fait les
frais de cette guerre de rapine, de ce conflit du pétrole et de
cette crise économique prendront quelques années à s’en relever.
Dans la mesure
où les capacités économiques et industrielles de la
superpuissance chinoise et de son allié russe n’auront pas été
affectées durablement, rien ne sera joué pour autant. L’axe
Pékin-Moscou-Téhéran se sera raffermi et le
bloc asiatique – Alliance de coopération de
Shanghai –
sera prêt à
affronter à nouveau le bloc
transatlantique dans une ronde subséquente pour le partage des
ressources naturelles et des marchés mondiaux.
Les
propriétaires des moyens de production (usines, transports,
ressources naturelles, services), les banquiers et les
financiers, les spéculateurs et les tondeurs de coupons
richissimes ne peuvent plus accepter aujourd’hui ce qu’ils ont
dû concéder hier. La situation économique et politique n’est
plus la même, l’empire est en déclin et l’ennemi impérialiste
étranger est à l’intérieur de la cité. Branle-bas de combat. La
guerre des monnaies annonce la guerre des blocs, et les peuples
du monde feront les frais de cette guerre interimpérialiste à
moins que les sautes « d’humeur » populaires, les combats sur le
front économiques pour la défense du pouvoir d’achat ne se
transforment en révolte politique consciente. L’impérialisme,
c’est la guerre, disait un homme célèbre. La résistance est la
seule protection du peuple, disait un autre.
(1) « Les grands journalistes sont souvent
issus des mêmes écoles élitistes que de nombreux chefs de
gouvernement. Ces journalistes considèrent que leur premier
devoir n’est pas nécessairement de surveiller le pouvoir en
place. Nombre d’entre eux se considèrent plutôt comme des
intellectuels préférant analyser les événements et influencer
les lecteurs plutôt que rapporter des faits", souligne
l'ambassade américaine à Paris dans le document confidentiel,
daté de janvier 2007. (…) " Tous les médias
français sont plus régulés et soumis à des pressions politiques
et économiques que leurs homologues américains ». Source
Wikileaks.
(2) Gilles Bonafi. Crise
systémique : l’heure de vérité approche. 10.12.2010.
http://www.oulala.net/Portail/spip.php?article4851
(3) Mecanopolis. La
disparition des États-Unis en tant que superpuissance mondiale.
12.12.2010. http://www.centpapiers.com/la-disparition-des-etats-unis-en-tant-que-superpuissance-mondiale/52049
(4) Laurent L. Jacque.
Guerre des monnaies, mythes et réalités. 1.12.2010. http://www.monde-diplomatique.fr/2010/12/JACQUE/19920
(5) Barry Grey. La Réserve
fédérale américaine attise une guerre monétaire mondiale.
10.11.2010. http://www.wsws.org/francais/News/2010/nov2010/mone-n10.shtml
(6) Mecanopolis. La
disparition des États-Unis en tant que superpuissance mondiale.
12.12.2010. http://www.centpapiers.com/la-disparition-des-etats-unis-en-tant-que-superpuissance-mondiale/52049
(7) Gilles Bonafi. Crise
systémique : l’heure de vérité approche. 10.12.2010. http://www.oulala.net/Portail/spip.php?article4851
(8)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Accords_de_Bretton_Woods
(9) Paul Craig Roberts.
Le déclin de l’empire américain : la Chine et la
Russie larguent le dollar US. 7.12.2010.
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=22308
(10) La balance commerciale des biens et
services reflète la différence entre les exportations de biens
et services et les importations de biens et services, exprimée
en pourcentage du PIB. Une balance positive indique que les
exportations dépassent en valeur les importations (excédent
commercial). Une balance négative indique au contraire que les
importations dépassent en valeur les exportations (déficit
commercial). La statistique met en relation ce solde avec la
taille de l'activité économique (PIB).
http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMTendanceStatPays?langue=fr&codePays=USA&codeStat=NE.RSB.GNFS.CD&codeStat2=x
Les
États-Unis ont accusé un déficit budgétaire record de 1.409
milliards de dollars pour l'ensemble de l'exercice 2008-2009,
clos fin septembre. Le déficit équivaut ainsi à 9,9% du PIB
américain, un niveau inédit depuis 1945, écrit le CBO dans son
analyse mensuelle sur le budget. Cela reste moins que prévu,
selon l'estimation du Bureau du budget du Congrès (CBO) publiée
mercredi. Cette estimation doit encore être confirmée par le
département du Trésor, qui publiera les chiffres officiels pour
l'année 2008-2009. La Maison Blanche et le CBO avaient indiqué
fin août qu'ils
attendaient un déficit fédéral de 1.580 milliards de dollars
pour l'ensemble de l'année budgétaire passée.
http://www.20minutes.fr/article/557461/Economie-Deficit-budgetaire-americain-record.php
(11) Jean-Claude Paye. Attaque contre
l’euro et démantèlement de l’Union Européenne. 6.7.2010.
http://www.voltairenet.org/article166199.html
(12) Marc Fiorentino. Les contribuables
européens vont payer des dizaines de milliards d’euros pour
recapitaliser la Banque Centrale Européenne. 14.12.2010.
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article111629
(13) Jean-Claude Paye.
Attaque contre l’euro et démantèlement de l’Union Européenne.
6.7.2010.
http://www.voltairenet.org/article166199.html
(14) Jacques Adda. Les leçons de la
déflation japonaise. 1.12.2008. http://www.alternatives-economiques.fr/les-lecons-de-la-deflation-japonaise_fr_art_801_40862.html
(15) AFP. Chine : boom du commerce
extérieur avant des discussions avec Washington. 11.12.2010.
http://www.inversalis-productions.eu/blog/2010/12/chine-boom-du-commerce-exterieur-avant-des-discussions-avec-washington/
(16) AFP. Chine :
boom du commerce extérieur avant des discussions avec Washington.
11.12.2010.
http://www.inversalis-productions.eu/blog/2010/12/chine-boom-du-commerce-exterieur-avant-des-discussions-avec-washington/
(17) Radio-Canada.
Le Canada parmi les plus endettés. 17.11.2010. http://finances.ca.msn.com/actualites/rc-article.aspx?cp-documentid=26411090
(18) L.D. Pyramide de Ponzi.
21.2.2009.
http://www.pause.pquebec.com/sujet/pyramide-de-ponzi.htm
(19) Wikipedia. Cartes de l’Iran.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Iran
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Iran_topo-fr.jpg
(20) Al-Manar TV. On nous
a offert d’acheter les documents de l’enquête internationale !
15.12.2010.
http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=166129&language=fr
(21) Robert Bibeau. Une
attaque imminente contre le Pakistan et l’Afghanistan.
24.06.2010.
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=19887
(22) Wikipedia.
Cartes du Pakistan.
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9gions_tribales_%28Pakistan%29
(23) Marc Lemaire. Revue
de presse sur le Pakistan. 20.12.2010. http://www.robertbibeau.ca/palestine/pakistan.doc
(24) Le Monde. Des
experts internationaux appellent Obama à négocier avec les
talibans. 11.12.2010. http://www.lemonde.fr/depeches/2010/12/11/des-experts-internationaux-appellent-obama-a-negocier-avec-les-talibans_3210_60_44031772.html
Robert Bibeau gère le site
Samidoun
à Montréal.
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