Rapport
La bande de Gaza et trois dossiers
complexes
attendent le gouvernement de
réconciliation !
CPI
Photo :
CPI
Vendredi 29 septembre 2017
Gaza – CPI
Cela fait un moment
que le mouvement du Hamas a suspendu la
commission administrative
gouvernementale, dans la bande de Gaza.
C’est un pas important pour dégeler
l’affaire de la réconciliation, un pas
reçu avec beaucoup de bienveillance de
la part des factions et des institutions
palestiniennes. Cependant, l’autorité de
Ramallah, son président Mahmoud Abbas et
son équipe n’ont fait que donner des
promesses, beaucoup de promesses, sans
en appliquer une seule. La bande de Gaza
vit une situation d’attente et beaucoup
de dossiers attendent aussi le
gouvernement palestinien et attendent
d’être résolus.
Quelques pas
préalables
Les trois analystes
politiques Naji Charab, Talal Okel et
Mohammed Abou Jiyab sont d’accord sur le
fait qu’avant d’ouvrir ce dossier, il
faut croire absolument que la
réconciliation est un choix stratégique
basé sur le partenariat, expriment-ils
séparément au correspondant de notre
Centre Palestinien d’Information.
Charab insiste sur
la prédisposition des mouvements du
Fatah et du Hamas à faire des
concessions pour le compte de la
réconciliation, surtout en ce qui
concerne les convictions politiques. Ces
concessions pourraient donner des idées
créatives pour la résolution de tous les
dossiers.
Pour sa part, Okel
pense qu’il faut trouver des solutions
pour tous les obstacles, avant d’ouvrir
un dossier ; cela pourrait rendre facile
la résolution de toute affaire, aussi
difficile soit-elle.
De son côté, Abou
Jiyab croit fermement que pour qu’il y
ait une solution, il faudrait que le
gouvernement assume ses devoirs
pratiques, sans aucune hésitation.
Les dossiers
complexes
Les fonctionnaires,
la sécurité et les finances sont les
dossiers les plus complexes d’entre tous
les dossiers de la réconciliation,
s’accordent à dire les trois analystes.
Avec longue
haleine, ces dossiers des
fonctionnaires, de la sécurité et des
finances pourront être résolus, confirme
Charab ; il faut que tous les partis
adoptent une méthodologie
professionnelle et sérieuse pour
commencer le travail.
La suspension des
sanctions prises contre la bande de Gaza
pourraient aussi ouvrir la voie vers une
solution pour les grands dossiers.
Il faudrait mieux
tout d’abord commencer par trouver des
solutions pour les dossiers de la santé
et de l’éducation, ces deux ministères
étant les moins altérés par la division.
Il faudrait mieux aller des dossiers
faciles aux dossiers complexes
graduellement, dit finalement l’analyste
Abou Jiyab.
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