Rapport
Une colère populaire palestinienne
contre la pensée extrémiste !
CPI
Photo :
CPI
Lundi 28 août 2017
Gaza – CPI
Deux jeunes
radicalisés ont mené un attentat
suicide, dans une force palestinienne
gardienne des frontières, à Rafah : un
acte sans précédent. Le suicidaire a
trouvé la mort et l’autre a été blessé.
Un officier chef des brigades d’al-Qassam
est tombé en martyre, plusieurs membres
d’al-Qassam ont également été blessés. Cet incident est
étranger de la société palestinienne. Il
suscite une forte vague de colère chez
le peuple palestinien, à tous les
niveaux. Beaucoup appellent à frapper
d’une main de fer sur ces extrémistes, à
les tuer, à les déraciner.
Pour leur part, les
brigades d’al-Qassam, bras armé du
mouvement islamique du Hamas, a annoncé
la tombée en martyre du chef Nidal
al-Jaafari, 28 ans. Al-Jaafari était un
garde-frontière, face à aux occupants
sionistes. Cette attaque vient à
l’encontre du peuple palestinien et de
ses pensées modérées et sa détermination
à résister contre l’occupation. De tels
gens ne veulent que tourner l’attention
du vrai djihad, le djihad contre les
occupants sionistes.
Les brigades d’al-Qassam
confirment dans un communiqué qu’elles
font tout pour défendre la terre et le
peuple palestiniens, pour défendre la
résistance de toutes menaces, pour faire
face au terrorisme, un corps étranger à
la résistance.
Des dizaines de
communications sur les réseaux sociaux
appellent à poursuivre un tel terrorisme
et à le déraciner, avant qu’il ne se
répande dans la société.
L’analyste Ibrahim
al-Madhoune a commenté l’incident et dit
que ces pensées sont importées et
poussées par des services étrangers de
renseignements. La société palestinienne
ne met pas au monde de telles idées
extrémistes.
La sagesse contre
l’extrémisme
Au milieu de toute
cette colère, des voix appellent à la
sagesse, à traiter l’affaire avec
prudence.
Bien que l’affaire
soit très dangereuse et malgré la tombée
en martyre d’un officier, l’expert en
sécurité Ibrahim Habib appelle le niveau
politique de la bande de Gaza à ne pas
se précipiter, à ne pas prendre des
décisions causant l’ouverture d’un
nouveau front avec ces éléments
pervertis.
Habib appelle à
chercher les causes réelles de
l’existence de telles pensées
extrémistes, à la traiter avec sagesse.
La traiter avec trop de violence
pourrait créer plus de violence et de
radicalisme.
Une vision
optimiste
En dépit de tout
cela, le chercheur Sami Akila pense que
l’incident de Rafah pourrait avoir un
point positif. Il contredit les dires
égyptiens qui accusent la résistance
dans la bande de Gaza d’entacher la
sécurité égyptienne.
« En tout cas, nous
avons le même sang, nous et les
Egyptiens. Notre problème est le même,
notre ennemi est le même aussi »,
résume-t-il enfin.
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