Rapport
La belle nature du Jourdain
gâchée par les mesures de l’occupation
CPI
Photo du
CPI
Mardi 28 février 2017
Palestine – CPI
La vallée du Jourdain est connue pour sa
belle nature, sa faune et sa flore des
plus belles. Et le printemps se prépare
à y venir, après le départ de l’hiver,
pour vivre ses meilleurs jours. Les
occupants sionistes gâchent cependant
aux citoyens leur saison préférée.
Beaucoup de Palestiniens viennent
visiter le nord d’al-Aghwar (Jourdain),
ces jours, surtout les zones d’Aïn al-Baydaa,
al-Maleh, as-Sakout et Bardla. Ils y
viennent pour profiter du beau temps et
de la belle nature. Mais cette beauté
est gâchée par ces dizaines de colons,
qui profitent de belles marées, épaulés
par les soldats de l'occupation
sioniste, tandis que les visiteurs
palestiniens ne trouvent pas une place
où mettre les pieds.
Dans
la zone d’Ayoun al-Maleh, on remarque un
tapis vert couvrant les montagnes, leurs
flans et les vallées. Malheureusement,
cette nature verte est gâchée par la
sécheresse de ses sources d’eau, au sud
de la vallée, sécheresse causée par les
colons sionistes qui avaient siphonné
toute l’eau souterraine.
L’autre jour, on a vu quelques soldats
sionistes jouer dans une petite marrée,
encerclant cependant des dizaines de
familles palestiniennes dans un petit
coin.
On a
vu aussi une autre scène où des colons
et des soldats sionistes provoquaient un
groupe de jeunes palestiniens venant de
Ramallah visiter la région.
Et
cette année, la route vers Bardla et
vers Aïn al-Baydaa est couverte par un
formidable tapis vert.
Aymen
al-Misri, directeur du site « Le temps
de la Palestine », souligne que la
vallée du Jourdain a cette année reçu un
bon taux de pluie, contrairement aux
autres régions de la Cisjordanie.
A
noter aussi que la liberté des
Palestiniens et des visiteurs, autres
que les colons, se heurte aux barrages
militaires sionistes dont le barrage
d’al-Hamra et de Tayasir, et elle se
heurte aussi aux colonies et aux points
d’observation.
La zone
d’as-Sakout
Vers
les frontières jordaniennes se trouve
as-Sakout, une zone des plus
importantes, avec une superficie de plus
de cinq cents hectares, avec sa terre
très fertile, avec sa source d’eau
abondante. Mais l’arrivée dans cette
zone est perturbée par beaucoup de
mesures politiques et sécuritaires. Ces
mesures déchirent la terre palestinienne
et l’isolent de ses voisins.
Puis
les agriculteurs palestiniens d’al-Aghwar
du nord souffrent des colons sionistes
et leurs agressions. Les colons les
empêchent de travailler leur terre. Des
dizaines d’engins ont été confisqués.
L’agriculteur Mohammed Abou Mottai’ dit
enfin que tout visiteur de cette zone
remarque l’étendue des mesures de
l’occupation sioniste pratiquées par les
autorités de l’occupation pour
l’étouffer et entraver la liberté de
circulation de ses visiteurs.
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