Rapport
Pendant le mois béni de Ramadan :
le travail nocturne connaît son apogée
CPI
Photo :
CPI
Vendredi 16 juin 2017
Gaza – CPI
Allaa Miftah, 40 ans, travaille dans la
construction. Actuellement, il est
occupé par la construction d’un bâtiment
résidentiel. Pendant le mois béni de
Ramadan, il travaille le soir, plutôt la
nuit, après les Tarawih, des prières non
obligatoires spéciales du mois sacré de
Ramadan. Il essaie de réaliser un
maximum de son travail avant l’aube,
avant que la chaleur n’attaque, afin
d’éviter la soif et la fatigue, durant
la période de jeûne, une très longue
journée sans manger, ni boire, ni fumer.
Tout le monde sait que le travail dans
la construction est difficile, surtout
dans la saison estivale, une saison de
grande chaleur. Le contremaître demande
à ses ouvriers d’aller vite, de finir le
travail avant l’arrivée de l’aube, pour
être tranquille durant toute la journée
suivante, un arrangement qui est du goût
de tout le monde.
Le travail nocturne
Les ouvriers
profitent du temps agréable de la nuit,
sous la lumière des projecteurs.
L’ouvrier Mohammed
Hamade, 28 ans, est content :
« Je me sens bien
quand je travaille la nuit, surtout
durant le mois béni de Ramadan. Nous
travaillons très activement et
produisons beaucoup mieux que pendant la
journée. »
Son collègue Yahya,
22 ans, est tellement content qu’il
souhaite que le travail nocturne
continue après le mois de Ramadan,
surtout durant la dure saison estivale.
Travail rapide
Le contremaître
Allaa Miftah parle au correspondant de
notre Centre Palestinien d’Information
du travail nocturne de ses ouvriers
pendant le mois de Ramadan :
« Nous ne voulons
pas épuiser l’ouvrier : jeûne et fatigue
! En tout cas, durant la journée, ils ne
pourraient travailler comme il faut,
pratiquant le jeûne. Nous avons préféré
le travail nocturne, afin de finir notre
mission rapidement et de meilleure
façon. »
La plupart des
ouvriers de la bande de Gaza travaillent
la nuit, lorsqu’il fait très chaud,
surtout pendant le mois de Ramadan, afin
d’éviter la fatigue et la soif. Le
travail nocturne pendant le temps chaud
commence à devenir une habitude dans la
bande de Gaza.
La journée au repos
L’ouvrier Djihad
Ajouz, 30 ans, passe sa journée à
dormir, à se reposer, à prize. Mais de
l’arrivée du soir, dès qu’il rompe le
jeûne, il court à son travail.
Le jeune Ajouz se
voit désolé de ne pas pouvoir accomplir
la prière de Tarawih. C’est une prière
optionnelle, dit-il : « Je dois finir le
travail, car la nuit est courte »,
souligne-t-il finalement.
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