Rapport
Le cauchemar de la colonie de Yatsahar
continue
à hanter le sud de Naplouse !
CPI
Photo :
CPI
Jeudi 14 décembre 2017
Naplouse – CPI
Une longue série
cauchemardesque, c’est ce que représente
la colonie de Yatsahar pour tout le sud
du département de Naplouse et ses
habitants. Dès le premier épisode, dès
la première pierre d’inauguration, la
colonie de Yatsahar, installée sur le
sommet de la montagne de Suleyman al-Farici,
dévore les terrains du village d’Assira
et des villages avoisinants. C’est une
série qui continue depuis plus de
vingt-quatre ans. Les habitants du
village d’Assira al-Qabliya, au sud de
la ville de Naplouse, souffrent de la
rue de Yatsahar qui mène à la colonie du
même nom. C’est une source de problèmes,
une source de tout danger, une source
d’agressions de la part des colons.
Les habitants du
village d’Assira al-Qabliya sont au
nombre d’environ trois mille personnes,
mais trois quarts d’entre eux habitent à
l’extérieur, selon les données du
conseil municipal.
Agressions
incessantes
Hafid Saleh,
président du conseil municipal du
village d’Assira al-Qabliya, pense que
le but des agressions des colons à
répétition sera d’empêcher les
Palestiniens d’emprunter ladite rue.
Cependant, ils n’en ont pas d’autre.
En fait, cette rue
de Yatsahar est témoin de nombreuses
agressions, chaque semaine, des
agressions de colons contre les
habitants des villages du sud de la
ville de Naplouse. Parmi les dizaines de
colonies installées abusivement en
Cisjordanie, Yatsahar est la plus
féroce, souligne Saleh au correspondant
de notre Centre Palestinien
d’Information.
Le destin de son
village est accolé à celui de la colonie
de Yatsahar, installée en 1983 sur ledit
sommet, installée essentiellement sur
les terrains du village d’Assira al-Qabliya.
Elle s’est
installée sur six villages : Assira al-Qabliya,
Orif, Madma, Hawareh, Aynbous, Borin.
Les villages perdent leurs terrains.
Leurs maisons souffrent d’agressions
féroces des colons.
La mainmise
coloniale
Pour sa part, le
fermier Abdallah Makhlouf attire
l’attention sur ces terrains ; plus de
cinquante hectares de terrains riches en
oliviers sont désormais isolés par les
murs des colonies, sous la mainmise des
colons. Les habitants ne peuvent aller
cueillir les fruits de leurs terres et
leurs efforts.
Makhlouf souligne à
notre correspondant qu’un point
militaire de l’occupation sioniste ne
fait qu’encourager les agressions des
colons.
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