Rapport
La belle et délicieuse mangue de Gaza
en
production et importation abondante
CPI
Photo :
CPI
Vendredi 8 septembre 2017
Gaza – CPI
La mangue est un
fruit qui occupe un rang important parmi
les fruits estivaux de la bande de Gaza.
Dans la bande de Gaza, on trouve la
mangue, cette année, en quantités
abondantes, la mangue locale et la
mangue importée. La bande de Gaza ne
produit que 8% de ses besoins, environ
365 tonnes annuellement. 92% viennent
d’"Israël", selon les statistiques du
ministère de l’agriculture de la bande
de Gaza.
En plus des
manguiers laissés dans la zone libérée
de Nitsarim, les fermiers palestiniens
ont pu planter des dizaines d’hectares
en mangues et en produire des sortes
nouvelles, ce qui a poussé sa quantité
dans les marchés de la bande de Gaza
vers le haut.
Production limitée
La saison de la
récolte de la mangue, dans la bande de
Gaza, commence à la mi-juillet de chaque
année et se poursuit pendant trois mois
seulement.
Mohammed an-Naqa,
directeur du bureau du jardinage du
ministère de l’agriculture, confirme que
la ferme de Nitsarim reste la meilleure
de toute la Bande, étant un peu loin de
la mer et en raison de la qualité de sa
terre.
Les terrains
agricoles de la bande de Gaza
représentent environ 40 hectares,
ajoute-t-il à notre Centre Palestinien
d’Information, et les deux tiers donnent
vraiment des fruits.
La mangue est le
fruit d’un arbre tropical, elle vit sous
une température élevée et a besoin d’eau
douce. Le manguier n’aime pas être près
de la mer pour sa vapeur et son sel.
La ferme Sanabol
L’entreprise
Sanabol possède les fermes de mangues
installées dans la zone de Nitsarim, au
sud de la ville de Gaza.
Mohammed Joha, un
responsable de l’entreprise, confirme
l’abondance de la production de cette
année. En moyenne, chaque manguier
produit entre 70 et 100 kilogrammes. Le
prix pourrait varier entre 5 et 8
shekels, selon les quantités offertes
dans les marchés.
Le plaisir des
difficultés
La chaleur est
étouffante, l’atmosphère est dure, mais
le jeune fermier Mohammed Hassan, 24
ans, chante en continuant la cueillette
de la mangue. Aussi dure que soit la
vie, celle-ci est d’autant plus belle ;
c’est sa philosophie de vie.
Le correspondant de
notre Centre Palestinien d’Information
l’a rencontré, ainsi que l’ouvrier
Ibrahim Abou Awid, 21 ans. Ce dernier
s’essuie le front et dit qu’il y
travaille dès six heures du matin,
laissant à la maison son diplôme de
comptabilité, le marché de l’emploi
oblige.
La culture de la
mangue fait partie de la culture sociale
de la bande de Gaza. En dépit de la
situation économique très difficile de
la bande de Gaza, du chômage, de la
pauvreté, les gens consacrent une partie
importante de leurs ressources limitées
pour en acheter, pour son goût et sa
forme attirante, bien que son prix soit
un peu cher.
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