Rapport
Le captif Mo’tassim, proie de
l’occupation,
des maladies et de la négligence
médicale
CPI
Photo :
CPI
Lundi 8 mai 2017
Tulkarem – CPI
Mme Om ‘Ahed Radad est morte
d’inquiétude, en suivant les bribes de
nouvelles venant des prisons de
l’occupation sioniste, des nouvelles de
son fils Mo’tassim qui y est interné
depuis neuf ans, des nouvelles de son
fils souffrant d’un cancer de l’estomac
depuis huit ans.
La maladie est de plus en plus
prononcée. Elle le dévore de telle sorte
qu’il ne peut plus avaler ses
médicaments. La négligence médicale y
est pour quelque chose. Le problème,
c’est qu’un autre cancer commence a
montré le bout de son nez dans son
corps.
Deuxième cancer
‘Ahed Radad est le
frère du captif malade Mo’tassim. Il dit
que son frère avait, il y a deux
semaines, si mal au ventre et à la gorge
qu’il ne pouvait pas dormir. L’examen
médical a montré qu’il a un fort manque
en fer. La radio a aussi découvert un
corps étrange dans son ventre.
La qualité de son
sang sème un grand doute sur la
possibilité d’un nouveau cancer qui
attaquerait ce liquide vital, selon les
indications.
Il est au stade
final de sa maladie, on attend les
résultats des examens, ajoute son frère.
La maladie lui attaque la gorge et il ne
peut rien avaler, ni nourriture, ni
cachets. Et il ne connaît plus le
sommeil.
Visites interdites
Dans cette
atmosphère de grande inquiétude, les
occupants sionistes interdisent à tout
le monde de lui rendre visite, même sa
mère, une mère qui approche les
soixante-dix ans.
Sa mère Mme Om ‘Ahed
souligne au correspondant de notre
Centre Palestinien d’Information que
depuis deux ans, les occupants sionistes
refusent de lui accorder une
autorisation de visite, tout comme aux
sœurs et frères du captif malade.
Elle confirme que
les occupants sionistes avaient pris la
décision d’assassiner son fils Mo’tassim,
à petit feu. Ils le privent de tout, de
tout soin, de toute visite.
La négligence
médicale
Amro, le deuxième
frère de notre captif, dit que
l’occupation soigne la maladie du captif
Mo’tassim par la négligence médicale. Sa
famille appelle à le transférer vers un
hôpital civil pour recevoir le soin
nécessaire.
En 2010, le captif
Mo’tassim avait besoin d’une opération
chirurgicale, mais jusqu’à nos jours, il
attend cette opération !
Les occupants lui
donnent des médicaments, trente cachets
par jour en moyenne, des cachets qui ne
font qu’aggraver sa maladie et lui en
causer d’autres au niveau du cœur, de la
poitrine, des os, des nerfs.
Une patience
de montagne
« J’ai un moral
d’acier, Dieu merci », écrit Mo’tassim à
sa famille, via son avocat, malgré son
état, ses maladies, ses souffrances.
A noter que le
captif Mo’tassim Radad est originaire du
village de Saïda, au nord de la ville de
Tulkarem. Il a été détenu en 2006 et a
été condamné à vingt ans de réclusion.
Depuis deux ans, il est interné à
l’hôpital de la prison d’ar-Ramla.
Finalement, sa
famille appelle les institutions
officielles et officieuses, la
présidence de l’autorité de Ramallah, le
ministère des captifs, la Croix-Rouge,
les institutions des droits de l’homme,
les établissements médiatiques et ceux
de la société civiles, à constituer un
vrai front pour pratiquer toutes les
pressions possibles sur les occupants
sionistes afin qu’ils permettent à une
équipe médicale de visiter le captif
malade et d’améliorer les conditions de
sa détention, à le libérer pour son état
de santé tant dangereux.
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