Rapport
« L’assassinat calme » de Faqha,
l’occupant ne l’avoue pas,
mais les preuves sont évidentes !
CPI
Photo du
CPI
Vendredi 7 avril 2017
An-Nassira – CPI
Quatre balles sorties d’un silencieux et
un assassinat sans bruit. Les occupants
sionistes voudraient donner l’impression
qu’ils ne voudraient pas perturber
l’étape actuelle d’accalmie. Ils
considèrent cette opération comme une «
réalisation calme ». Tous les
commentaires des médias israéliens
jouent la même musique.
C’est comme
l’assassinat du capitaine tunisien le
martyr Mohammed az-Zawari que les
occupants sionistes ont effectué
l’assassinat du chef palestinien Mazen
Faqha, vendredi 24 mars 2017. C’est une
étape sécuritaire nouvelle et très
complexe.
Précaution
Les médias hébreux
n’ont pas rapporté de reconnaissance
officielle de l’opération d’assassinat
silencieux et ont traité l’opération
avec beaucoup de précaution, remarque
l’analyste politique de notre Centre
Palestinien d’Information qui a jeté un
œil observateur sur ces médias.
Le journal hébreu
Yediot Ahronot a écrit, le samedi après
l’assassinat :
« Mazen Faqha, qui
avait été éloigné vers la bande de Gaza,
a été un superviseur d’une opération
(contre l’occupation) avant qu’il tombe
en captivité. Et même après sa
libération en 2011, il a continué à
diriger depuis la bande de Gaza des
cellules militaires en Cisjordanie. » «
En fait, Faqha n’a pas laissé le sentier
de la résistance une seule seconde »,
ajoute le journal.
Et l’envoyé
militaire de la radio de Richit s’est
demandé : « Il y a eu l’assassinat de
Mazen Faqha, un grand planificateur
d’opérations menées contre les juifs en
Cisjordanie, et quoi après ? »
Et l’envoyé
militaire de la radio de l’armée de
l’occupation croit :
« L’assassinat de
Faqha est un incident très embarrassant
pour le mouvement du Hamas. L’incident
aura certainement des conséquences ;
certainement, il y aura des escalades. »
Pour sa part, le
site israélien Walla dit qu’il ne sait
pas qui est derrière l’opération
d’assassinat exécuté avec un pistolet
silencieux.
De son côté, le
journal hébreu Maariv a souligné que
l’assassinat de Faqha à Gaza ressemble
beaucoup à la liquidation d’az-Zawari en
Tunisie.
La préparation de
l’assassinat
Et le journal
hébreu Haaretz a écrit que les services
israéliens de renseignements sont
arrivés à une conclusion évidente que le
Hamas avait pu reconstruire son bras
armé en Cisjordanie. Ce bras est dirigé
par ces captifs libérés et qui avaient
passés des dizaines d’années dans les
prisons sionistes.
Le journal rapporte
de la famille de Mazen comment un
officier des renseignements israéliens
l’avait contacté et menacé s’il
n’arrêtait pas ses activités. Un signe
fort laissant penser que les Israéliens
sont derrière ce meurtre.
Et le chef
d’état-major israélien avait annoncé que
Gaza s’était transformé en une
excellente cible pour les renseignements
israéliens.
Crime sans trace
L’entité sioniste
ne reconnaît pas l’opération
d’assassinat pour garder le calme
régnant. Elle a cependant a mis de
l’huile sur le feu. Elle ne l’a pas
reconnue, mais la campagne médiatique
menée contre les ex-prisonniers, surtout
contre Faqha, sont les preuves évidentes
que c’est "Israël" qui a commis
l’assassinat. Les traces du Mossad sont
là, difficiles à nier.
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