Rapport
La cuisine et ses recettes : un autre
espace de conflit
CPI
Photo: CPI
Dimanche 5 juillet 2015
Bruxelles – CPI
Le conflit palestinien avec
l’occupation sioniste s’étend vers la
cuisine, les recettes, les rayons des
magasins du monde entier.
En fait, les occupants sionistes
prétendent que la Palestine est à eux.
Même les recettes palestiniennes, ils
les présentent au monde comme les leurs,
comme étant israéliennes.
Les livres de cuisine palestinienne
essaient de prendre leur place dans les
bibliothèques étrangères, remarque
Hossam Chaker, expert des affaires
européennes ; la propagande sioniste
travaille pour présenter les recettes
palestiniennes comme israéliennes.
Ainsi, cette propagande parle d’une
cuisine sioniste pour servir
l’occupation sioniste, culturellement
parlant, au mépris de la Palestine, de
son peuple, de sa culture. Les livres de
cuisine palestinienne confirment
l’appartenance et l’identité
palestiniennes.
Parmi les livres palestiniens se
trouve "La cuisine de Gaza, un voyage
alimentaire palestinien" écrit par Lyala
Al-Haddad et Maghi Chimit, édité aux
Etats-Unis en 2012. Il y a aussi le
nouveau livre "Olive, citron et thym"
écrit par Riwaya Bachara, une
Palestinienne gérante d’un restaurant de
bonne réputation de New York.
Puis il y a des livres parlant de la
cuisine moyen-orientale, sans mentionner
la cuisine palestinienne et d’autres
livres qui parlent des recettes
palestiniennes et israéliennes pour
donner l’impression que les deux
communautés vivent en paix et sans aucun
conflit.
Le confit des recettes de cuisine
dépasse les livres pour aller remplir
les blogs et les pages des réseaux
sociaux.
Le houmous
Le plat du houmous, fait
principalement de pois chiches, est un
exemple de ce conflit culturel. Ce plat
de houmous, selon l’expert Hossam Chaker,
« connaît désormais une popularité
croissante partout dans le monde ».
Ce conflit culturel comporte deux
problèmes.
Premièrement, l’identité d’un plat
palestinien donné est falsifiée au
profit de l’occupation sioniste.
Deuxièmement, l’économie de
l’occupation sioniste tire profit de la
commercialisation de ce plat-là.
A titre d’exemple, Sabra, une
entreprise en relation étroite avec
l’occupation sioniste, commercialise le
houmous aux Etats-Unis. Les étudiants de
certaines universités américaines s’en
sont rendu compte et commencent à
boycotter ce houmous.
Le plat de houmous prend de
l’importance sur le front du conflit de
l’identité culturelle, jusqu’à devenir
le sujet et le titre d’un film
documentaire australien : « Faites le
houmous, pas la guerre », produit par
Trevor Ghraham, durant cette année en
cours.
A l’instar de l’orange de Jaffa, la
propagande de l’occupation sioniste
profite du plat du houmous, en
l’introduisant dans ses films pour le
présenter comme un plat israélien,
négligeant l’existence de la Palestine,
son peuple et son histoire, toute
l’histoire au profit de la colonisation
nouvelle.
Les
rapports du CPI
Les
opinions du CPI
Les dernières mises à jour
|