Rapport du CPI
La colonisation,
un cancer qui change les
caractéristiques historiques de la ville
d'Al-Quds
CPI
Photo: CPI
Jeudi 5 juillet 2012
Al-Quds occupée – CPI
La sainte ville d’Al-Quds
connaît une colonisation accélérée sur
tous les niveaux, démographique,
religieux, culturel, entre autres. Tout
est bon pour les occupants sionistes
pour effacer tout ce qui est arabe et
musulman dans la ville sainte,
complètement. C’est un plan diabolique
appliqué par le gouvernement de
l’occupation et sa mairie installée dans
la ville.
Les projets coloniaux
et le nettoyage ethnique vont bon train
dans la ville occupée d’Al-Quds sous
l’égide directe du gouvernement de
l’occupation israélienne, à haut niveau.
Ces projets ont pour but de baisser le
nombre d’habitants arabes originaires de
la ville à moins de 12% et d’augmenter
celui des juifs amenés d’ailleurs à plus
de 88%.
Les noms des rues
palestiniennes
Dans la ville d'Al-Quds,
les projets sionistes sont nombreux et
différents, mais leur objectif reste
identique : effacer son identité arabe
et lui en donner une juive ! Les efforts
donnés dans cette voie ne cessent de
s’accélérer. Récemment, la municipalité
sioniste de la ville a même osé changer
les noms de certains chemins et ruelles
de l’ancien bourg de la ville sainte, en
échange de noms qui donnent un aspect
talmudique, une étape sur la route de la
falsification du patrimoine et de
l’histoire aussi bien islamiques et que
chrétiens.
A titre d’exemple, le
mausolée d’un érudit musulman du
quartier de Cheikh Jarrah Bassem est
désormais appelé "La tombe du saint
Shimon" par les occupants sionistes. Et
dans la zone de Bab Al-Jadid, des
écriteaux ont été suspendus sur les murs
des maisons déclarant que la rue
s’appelle désormais "Couvent de Bacillus".
De plus, plusieurs églises byzantines et
romaines, plusieurs patrimoines arabes
ont été ensevelis par les opérations de
fouilles menées par les occupants
sionistes dans la ville sainte.
Les noms de portes et
de quartiers ont aussi été changés. La
plus célèbre porte d’Al-Asbat a pris le
nom du général sioniste Mordokhay.
Chasser les
familles
Les familles
palestiniennes, habitantes et
originaires de la ville d'Al-Quds,
souffrent de plus en plus des
interminables agressions menées contre
elles dans le dessein de vider la ville
de son aspect arabe. Les plans sionistes
visent surtout les hommes, les femmes,
les familles, en les harcelant dans
leurs maisons, leurs lieux de travail,
leurs rues, leurs souks.
D’une façon ou d’une
autre, la municipalité sioniste de la
ville d'Al-Quds fait que les maisons
palestiniennes de la ville sont
considérées comme sans permis de
construction, hors de toute régulation.
Puis les quartiers arabes sont étouffés
par des colonies et des projets
coloniaux. C’est le cas des quartiers de
Ras Al-Amoud, As-Sawana, Cheikh Jarah et
Wadi Al-Joz. Puis les services
d’entretien sont négligés. Les
infrastructures ne sont jamais
renouvelées ni améliorées, tout à fait à
l’encontre de ce qui se passe dans la
partie occidentale de la ville occupée
d’Al-Quds.
Dès l’entrée dans les
rues secondaires des quartiers arabes,
on remarque facilement qu’elles n’ont
pas été touchées depuis leur occupation
en 1967. Les rues ne sont pas les seules
qui souffrent. La politique de
dégradation touche tous les domaines de
la vie : circulation, éducation, santé…
Et les lourdes taxes viennent écraser
définitivement les familles
palestiniennes.
Le Palestinien Ramzi
Mahmoud habite le village de Salwan. Il
exprime le désarroi des habitants de la
ville : « Le plus souvent, ma famille et
moi n’arrivons pas à dormir à cause du
bruit des fouilles qui ne cessent pas,
surtout autour de la mosquée d’Al-Aqsa
». Le monde s’occupe de ce qui se passe
dans certains pays arabes ; "Israël"
profite de cette absence pour accélérer
ses projets coloniaux, pour judaïser la
ville sainte, pour imposer une nouvelle
réalité sur le terrain, sa réalité à
elle.
Enfin, il appelle à
sauver la ville d'Al-Quds : Al-Quds
reste la responsabilité de tout un
chacun, de tous les partis, de toutes
les organisations. C’est la
responsabilité de tous de protéger le
patrimoine mondial de l’homme.
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