Poème - En direct de Gaza
Nous aimons la vie
Ziad Medoukh
Vendredi 23 octobre 2015
Ô soldats occupants,
Ô colons agresseurs,
Ô sanguinaires
apatrides,
Vous qui vous avez
occupé notre pays,
Volé notre terre
Et humilié notre
peuple
Par des orgies de
punitions collectives,
Par des agressions et
des crimes quotidiens
Partez!
Vous qui êtes
élevés dans la haine et la violence,
Vous tuez de
sang froid nos gosses lanceurs de
cailloux,
Vous brûlez sans foi
ni loi nos bébés dans leurs lits,
Vous attaquez
brutalement nos lieux saints,
Vous encerclez nos
villages et nos champs,
Vous détruisez nos
maisons et vous arrachez nos
arbres
Mais votre sentiment
de domination n’est qu’illusion.
Plus qu’une pierre
dans la main de nos enfants,
Vous craignez le
sourire de nos martyrs.
La beauté de leur cœur
Vous met à genoux
Ainsi que le cri de
leur souffrance,
Le cri de leur révolte
et de leur dignité.
Vous aurez beau
déployer toutes vos mesures
Et vos forces obscures
Sachez que toutes vos
armes, à vous les génocidaires,
Ne nous rendront pas
moins déterminés.
Vous ne savez pas que
la résistance est palestinienne,
Que cette résistance
ne peut que vaincre
Parce qu’elle est
noble,
Vous ne savez
pas que nous ne renoncerons pas
Et continuerons
de nous battre,
Jusqu'au dernier
souffle,
Vous ne savez pas
que notre cause
Est une cause pour
chaque révolutionnaire,
Un symbole
d'émancipation pour tous les peuples.
Vous, les passants
parmi nous ,
Vous, les racistes
extrémistes,
Vous, les méprisants
du droit international,
Arrêtez de jouer les
victimes
Avec vos représailles
sanglantes,
Vos exactions et vos
meurtres.
Prenez tout et partez.
Prenez nos sables ,
nos pierres , les flots de notre sang
et vos mauvais
souvenirs,
Dégagez!
Il est temps que vous
partiez.
Assez de violence,
assez de sang.
Sortez de notre terre,
de notre mer.
Quittez nos villes et
nos vergers.
Nos racines, c’est
ici.
Nous partirons pas.
Laissez-nous notre
présent et notre avenir
Et allez-vous en!
Vous ne savez pas
Combien nous adorons
la liberté,
Combien nous aimons la
vie,
Combien nous luttons
pour elle,
Pour une vie digne.
C'est à nous de vivre
comme nous le voulons
Dans l’espérance d’une
paix réelle,
Pas une paix sous
occupation,
Ni une paix sous
colonisation,
Mais une paix dans la
justice.
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