Centre
Palestinien
d'Information
Opinion de l'autre camp
L'alliance mondiale supervisée par le Hamas contre nous
Ben Dor Yamini
Photo CPI
Jeudi 14 janvier 2010
Petit à petit, une alliance
anti-Israël se forme dans le monde comportant la gauche
israélienne antisémite. Le monde libre perd petit à petit son
immunité. L’union d’étudiants de la faculté d’économie de
Londres avait récemment proposé au vote une décision de jumelage
avec l’Université Islamique de Gaza. Elle a obtenu une majorité
confortable.
A savoir que l’Université
Islamique est le siège idéologique du Hamas. Dr. Younes Al-Asttal,
membre du parlement palestinien, représentant le Hamas, occupe
le poste de doyen de la faculté de la Charia et de président de
la commission de la fatwa. Il dit que l’extermination des Juifs
n’est qu’une question de temps, que Rome sera occupée par les
Musulmans et qu’il faut maîtriser les deux continents
américains.
Dans la même semaine où les
étudiants anglais ont adopté l’Université Islamique, Al-Asttal,
le responsable le plus haut de l’université, déclare que le
Hamas fait partie de l’alliance qui réinstallera le califat
mondial. Les étudiants de Londres ont voté pour lui. Ainsi, vous
devez vous rendre compte que le monde libre perd son immunité.
C’est le premier stade de cette folle alliance. Les autres
stades viendront certainement.
C’est un long périple dont
le circuit a débuté à plusieurs points de l’Europe. Les points
commencent en Grande-Bretagne pour s’orienter vers l’Egypte, en
passant par la Turquie et d’autres encore. Et cette fois, ils
ont voulu faire passer les aides envoyées dans la Bande, via
l’Egypte. En tête de cette campagne, George Galloway, membre du
parlement britannique. Celui-ci considère le terme de la gauche
radicale plus petit pour ses mesures, aujourd’hui qu’il déclare
une solidarité sans faille avec le djihad.
Et maintenant, il a l’Egypte
dans le collimateur. Il est arrivé au Caire, avec des centaines
d’activistes de paix. Et là, ils ont goûté le bras fort de la
police égyptienne. La campagne est arrivée à Al-Arich où les
anges de mauvaise intention, venant de la Turquie dont quatre
parlementaires, se joignent à elle.
Les Egyptiens, à leur tour,
ont essayé de jouer leur jeu. Mais eux ont voulu des spectacles.
Il y a alors eu une anarchie, des morts et des blessés. Pour une
fois, "Israël" n’était pas sous la lumière. Le siège et le
blocus sont cette fois collés au le nom de l’Egypte.
Le ministre turc des
affaires étrangères est entré sur la ligne pour défendre les
membres de son parlement. En effet, la Turquie se rapproche de
l’axe de Galloway appuyant le Hamas. Ce n’est pas l’axe du mal,
mais l’alliance de la folie.
Au fond, leur tendance est
correcte : la bande de Gaza peut, mais aussi doit, être ouverte
du côté égyptien, et seulement de ce côté.
"Israël" doit couper
totalement le cordon ombilical avec la Bande : électricité, eau,
argent, services de santé. L’Egypte restera l’issue naturelle.
Et quand cela se réalisera, la solidarité internationale avec la
Bande prendra d’elle-même fin. Nous savons que le monde libre
soutient la main forte lorsqu’il s’agit d’Arabes qui traitent
leurs fous.
Et c’est le cas de l’Egypte
qui traite le Hamas. Il est vrai qu’ils auront une forte
nostalgie de l’époque israélienne, mais ce sera trop tard. Le
monde soutiendra seulement l’Egypte. C’est un chemin qu’"Israël"
a dû choisir dès le départ.
Probablement, il n’est pas
encore trop tard, qui sait ? Nous continuerons à traiter avec la
folle alliance. Le professeur Ritchard Falk, un Juif américain,
chercheur pour le compte du conseil des droits de l’homme des
Nations Unies, de son haut siège, s’en va à dire qu’"Israël" est
une entité nazie. Il adopte la même idiologie nazie, en ce qui
concerne les Juifs, adoptée par le Hamas.
Falk fait partie de ceux qui
croient en la théorie du complot, pour ce qui est des explosions
des Etats-Unis. La question est : comment une telle personne
peut arriver en même temps à l’alliance folle et à une fonction
tant élevé des Nations Unies ? Nous avons dit qu’il y a quelque
chose de louche dans le système immunitaire du monde libre, et
nous continuerons à le dire.
Cette semaine, Falk nous
sort une nouvelle campagne souhaitant boycotter "Israël" et
fournir de l’aumône au Hamas. Il est solidaire avec les
sympathisants du Hamas qui ont atteint Al-Arich. De plus, il
n’est pas le seul. Il y a aussi le musicien Roger Wotriz qui a
de son côté envoyé un message de solidarité. Alors, ce n’est pas
"Israël" toute seule qui est en danger, mais également tout le
monde libre. Le danger réside dans le fait que le cancer de la
folie se répande.
Tous les caractères,
attribués aux Juifs par le monde antisémite, se trouvent
maintenant chez les dirigeants de l’Etat d’"Israël" : tromperie,
tricherie, assassinat d’enfants, amour de l’argent.
D’ordinaire, ce sont des
propos dits par le Hamas et par la branche antisémite de gauche
et de droite. Pourtant, il y a peu de jours, ces propos viennent
cette fois de la bouche de Norit Bilit-Al-Hanan, dans une
manifestation de la gauche, dans la célébration de la première
commémoration de la guerre israélienne menée contre Gaza. Ainsi,
l’alliance de la folie est arrivée au centre de Tel-Aviv.
Il y a un an de cela, j’ai
soutenu le droit de protestation. Il y a une gauche qui appelle
à paix et asperge "Israël" avec ses critiques. Une gauche
légitime. Il y a cependant une gauche que se transforme en un
mouvement antisémite et constitue une honte pour toute la
gauche.
Cela arrive parce que
l’antisémitisme prend forme de la même façon que chez Bilit-Al-Hanan,
la mère dont le fils avait été tué dans opération armée. Elle a
donc décidé d’être solidaire avec les tueurs et de devenir un
porte-parole légitime au nom de la gauche.
Si on ne marque pas une
distance avec elle, on mérite alors ce qui se passe. En effet,
Bilit-Al-Hanan a obtenu le prix Sakharov de l’Union Européenne.
Elle enseigne à la faculté d’éducation de l’Université
Hébraïque. Elle obtiendra aussi très certainement le prix
d’"Israël".
Le ministère de l’éducation
tente d’attribuer un chapitre à ceux qui ont été placés sous la
guillotine, cette tentative a fait couler beaucoup d’encre. Le
journal Haaretz avance la thèse selon laquelle l’affaire s’agit
de sacrer la mort, et c’est un cahier qui compare le terrorisme
juif à la violence palestinienne.
Pourquoi adresserions-nous
nos critiques aux Palestiniens qui sacrent leurs martyrs ? Un
article du même journal dit que nous réagissons de la même
façon. Les combattants du peule sont, nous disent les
intellectuels, des combattants pour la liberté.
Cela n’est pas exact. Les
groupes résidentiels juifs (les colonies israéliennes installées
sur les territoires palestiniens) se sont montrés contre le
terrorisme. Ils se sont retenus. Cela est le principe. Mais il y
a eu une exception au moment de la révolte arabe de 1938 où le
mouvement Al-Aytsel a frappé les innocents. Il mérite toute
condamnation. Et le groupe résidentiel juif l’avait fait.
Article paru dans le journal hébreu Maariv, le 9 janvier
2010
Traduit par le CPI
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