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Bayrou.fr

Jean-Marie Cavada : François Bayrou représente la voie nouvelle

François Bayrou, candidat à l élection présidentielle 2007

26 février 2007

Jean-Marie Cavada a défendu la démarche de rassemblement des compétences de François Bayrou. Le député européen a estimé que seul une union nationale permettra de redresser le pays. Le député européen a souligné que François Bayrou était le seul candidat à avoir présenté un programme qui tient compte du poids de la dette publique.

Jean-Marie Cavada a présenté François Bayrou comme "la voie nouvelle". Le candidat à l’élection présidentielle veut changer un système d’alternance droite-gauche qui a échoué. Le député européen a expliqué que pour y parvenir, le centre doit s’ouvrir aux républicains modérés du centre droit et aux sociaux-démocrates du centre gauche. François Bayrou est prêt à faire une union nationale et à aller chercher des gens compétents à gauche, à droite et dans la société civile (industriels, scientifiques, grands commis de l’Etat…). Jean-Marie Cavada a rappelé que le général De Gaulle l’avait fait en 1958. François Bayrou est favorable au scrutin proportionnel afin que tous les courants politiques soient représentés au Parlement : Jean-Marie Cavada a par exemple jugé anormal que le Front national n’ait pas de députés. Il souhaite que le débat ait lieu à l’Assemblée nationale et non dans la rue. Il s’est également prononcé pour un renforcement des pouvoirs du Parlement. Mais il réfute l’idée selon laquelle "la voie nouvelle" proposée par François Bayrou représenterait un retour à la IVe République comme l’a affirmé Nicolas Sarkozy. Jean-Marie Cavada a fait remarquer que l’instabilité institutionnelle tenait au fait que le gouvernement était nommé et défait par le Parlement. Or dans notre Constitution, ce sont les Français via le suffrage universel qui choisissent la majorité.

Jean-Marie Cavada a affirmé qu’il ne croyait pas au chiffrage des programmes de Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal : il considère en particulier que la trentaine de milliards d’euros de dépenses nouvelles avancée par la candidate socialiste ne cadre pas avec le catalogue de promesses annoncé. Le député européen a expliqué que François Bayrou avait au contraire choisi de faire peu de promesses, qu’elles avaient été soigneusement étudiées et qu’elles étaient toutes financées par des économies d’un montant équivalent. Jean-Marie Cavada a insisté sur la situation alarmante de notre pays : 1160 milliards d’euros de dettes plus 500 à 600 milliards pour le redressement des régimes sociaux. "Nous sommes en voie de régression énorme" a prévenu le député européen, "on emprunte aujourd’hui à cinquante ans !". Il y a, selon lui, une sur-administration de la fonction publique : concrètement, il y a trop de gens dans les bureaux et pas assez sur le terrain, et notamment dans les écoles et les hôpitaux… Jean-Marie Cavada a prévenu que toutes les grandes réformes - Etat, retraites - se feraient par voie de référendum.

Interrogé sur la relance du projet européen, Jean-Marie Cavada s’est prononcé pour un gouvernement a minima de l’Europe : cela suppose de revoter sur un traité constitutionnel qui sera un outil de décision. Il a indiqué que sa formation restait européenne et qu’elle avait intégré les motifs qui ont conduit au "non" lors du référendum du 29 mai. "Le moment est venu de faire de l’Europe, un rempart contre la mondialisation" a expliqué Jean-Marie Cavada. Le député européen a estimé qu’il fallait que l’Union soit une puissance de négociation face aux Etats-Unis ou au continent asiatique. A l’intérieur des frontières de l’Europe, il souhaite qu’il y ait une harmonisation de nos politiques économiques, monétaires… et fiscales pour éviter les délocalisations. Jean-Marie Cavada est aussi favorable à une politique commune en matière d’immigration, d’énergie et de défense.

Jean-Marie Cavada a constaté qu’il y avait "une repolitisation formidable et très positive de ce pays". Il s’est notamment aperçu que les jeunes viennent de plus en plus nombreux dans les meetings de François Bayrou. Il s’attendait donc à ce que les émissions politiques parlent des sujets de fond comme les intérêts sociaux et le déficit. Il a ainsi déploré que l’émission de TF1, J’ai une question à vous poser, "ne respecte pas les vrais électeurs que sont les Français". Jean-Marie Cavada considère en effet que cette émission ne leur donne pas réellement la parole. Les Français ne peuvent pas engager "un dialogue durable" avec le candidat. Au fond, ces émissions devraient, selon lui, servir à savoir si celui qui se présente a la carrure ou pas d’un chef d’Etat. A l’élection présidentielle, "il s’agit de se prononcer sur l’évolution d’un homme et pas celle d’un parti". Jean-Marie Cavada a, en outre, estimé que François Bayrou, invité ce soir de l’émission, aurait dû bénéficier du même temps de parole que Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal. Enfin, il a déploré la suspension d’Alain Duhamel qui avait dit il y a plusieurs mois qu’il allait voter Bayrou tout en critiquant sa politique européenne : "Je mets la conscience professionnelle au-delà des convictions politiques. Je ne comprends pas ce moralisme public qui fait de l’eau tiède".

RMC Infos

 


Source : Bayrou.fr
http://www.bayrou.fr/...


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