Déclaration de l'ACTUS/prpe sur la situation en Côte d'Ivoire
Pourquoi le France veut-elle abattre le
président insoumis,
Laurent Gbagbo
Laurent Gbagbo
Mardi 4 janvier 2011
L’ACTUS/prpe suit avec une attention particulière l’évolution
de la situation politique en Côte-d’Ivoire depuis le coup d’état
avorté de l’impérialisme français en 2002 contre le Président
Laurent Gbagbo.
L’échec du putsch d’alors était dû au soutien massif,
populaire et notamment à celui des jeunes patriotes dirigés par
Charles Blé Goudé, qui ont bravé les troupes françaises basées
dans le pays.
La partition de facto du pays en deux : le Nord sous contrôle
des putschistes et le Sud sous administration légitime et légale
du Président Laurent Gbagbo.
Dix années plus tard, la rancœur tenace de l’impérialisme
international et français en particulier, est revenue à la
charge afin d’imposer à la présidence de Côte-d’Ivoire, leur
poulain, en l’occurrence Monsieur Alassane Dramane Ouattara
(surnommé ADO par ses partisans) après le deuxième tour de
l’élection présidentielle du 28 novembre 2008.
Si les prétendus démocrates en occident et si les membres de
l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) étaient
impartiaux et soucieux d’instaurer une véritable démocratie en
Côte d’Ivoire, alors comment expliquer leurs criminelles
accointances avec les putschistes du Nord depuis septembre 2002
en refusant de les désarmer avant les élections ? Dans ces
conditions surréalistes, comment pourrait-on avoir une ombre de
doute que les élections dans la partie septentrionale du pays
serait opaque, falsifiée et irrégulière ?
Cette connivence de la France et de l’Onuci avec les
putschistes du nord, préparerait déjà l’opinion internationale à
ce coup d’état « démocratique et institutionnel » de la
Commission Electorale Indépendante (CEI) qui voudrait imposer
illégalement et illégitimement ADO, Président de la République
de Côte d’Ivoire.
Pourquoi les Africains doivent-ils continuer à être humiliés
en acceptant les coups d’états permanents de l’impérialisme
français, la Françafrique 50 ans après les indépendances
nominales ? Force n’est-il pas de constater que les criminels
dictateurs à l’instar du tyran Déby au Tchad, soutenus par la
France sont imposés aux peuples ?
Ces despotes du pré carré français d’Afrique sont au pouvoir
depuis au moins 20 ans pour chacun d’eux, par la volonté
impériale de la France. En revanche, elle vilipende les
dirigeants ou candidats africains insoumis ou progressistes,
soutenus par les peuples.
La nouvelle stratégie de l’hexagone consisterait à appeler en
renfort l’ONU afin de procéder au sacre de leur valet, ADO.
C’est le cas de la Côte-d’Ivoire ces derniers jours où le
cynisme, et la forfaiture du droit de la force de l’impérialisme
prime sur la force du droit national et international. 50 ans
après les indépendances africaines, le néocolonialisme français
n’a pas perdu de sa vigueur d’antan. Il a repris le haut du
pavé.
Ce qui se passe en Côte-d’Ivoire est inédit, injuste,
humiliant, déshonorant et criminel pour toute l’Afrique. Cela
devrait interpeller tous les patriotes africains car quelles que
soient nos divergences confessionnelles, politiques et
idéologiques avec le régime du Président Laurent Gbagbo, il
serait de notre devoir de combattre l’inacceptable et cette
pensée unique que l’impérialisme occidental, au nom de l’esprit
de la suprématie coloniale occidentale, voudrait imposer sa
volonté au détriment des peuples de notre continent.
C’est dans cette optique de résistance de solidarité et de
lutte pour les Etats-Unis d’Afrique indépendants, que notre
Parti, ACTUS/prpe adresse sa solidarité militante et
anti-impérialiste au Président Laurent Gbagbo et au peuple frère
ivoirien. Nous tenons ici, à lui exprimer par ailleurs, nos
félicitations pour sa réélection à la magistrature suprême du
pays.
L’insoumis au néocolonialisme français, Laurent Gbagbo,
fondateur du Front Patriotique Ivoirien (FPI) et membre de
l’international socialiste a un passé militant bien empli. Il
fut l’opposant emblématique à l’ancien président Félix
Houphouët-Boigny, un chantre de la Françafrique. Ce qui lui a
valu des séjours en prison de mars 1971 à janvier 1973 puis en
1992. C’est aussi un intellectuel, Docteur en histoire de
l’université de Paris1, Sorbonne, il était professeur
d’histoire, directeur et chercheur à l’Institut d’histoire,
d’art et d’archéologie africaine (IHAAA) d’Abidjan.
Le président Laurent Gbagbo est un patriote africain qui a au
moins le mérite de résister au coup d’État militaire permanent
de l’impérialisme français qui voudrait à tout prix imposer
leurs hommes de la cuvée françafricaine, Henri Konan Bédié et
Alassane Dramane Ouattara (ADO). Est-il besoin de rappeler le
refus du Président Laurent Gbagbo de participer à la célébration
du 50e anniversaire des
indépendances africaines le 14 juillet dernier sur les champs
Elysées aux cotés du Président Sarkozy ? Ce geste symbolique est
lourd de signification et force l’admiration des patriotes
africains à l’égard de l’insoumis Laurent Gbagbo. Cette gifle à
la Françafrique vient s’ajouter aux autres actes d’indépendance,
manifestés par le Président ivoirien, accroissant ainsi l’ire de
l’ancienne puissance coloniale qui jure de se venger de ce
Leader nègre récalcitrant en le « normalisant » ou à défaut le
raccourcir.
Parmi ces actes d’insoumission, celui qui déclencha la guerre
de la Françafrique contre le président légitime Laurent Gbagbo,
fut l’ouverture du pays à la Chine populaire. En effet, la
tentative échouée du coup d’état de septembre 2002, fomentée par
les putschistes des Forces Nouvelles (FN) de Guillaume Soro, a
eu lieu au lendemain de la décision du Gouvernement de
l’insoumis président Laurent Gbagbo, de remettre en cause les
énormes intérêts économiques français en Côte d’Ivoire dont
particulièrement ceux du groupe Bolloré, un ami du président
Sarkozy. Les marchés attribués exclusivement auparavant de gré à
gré aux entreprises hexagonales doivent dès lors être soumis à
la libre concurrence des entreprises de la république populaire
de Chine, qui connaissent une expansion fulgurante sur le
continent africain ces dernières années.
Au nom de la liberté d’entreprendre, au nom de la libre
concurrence du marché, au nom du néo-libéralisme ou du
capitalisme…dont les puissances impérialistes se font le
chantre, il est paradoxal de constater que ces dernières vont en
guerre contre les entreprises chinoises qui gagnent les marchés
internationaux régis par les lois capitalistes. La décision du
gouvernement de Laurent Gbagbo de lancer les appels d’offres
concurrentiels pour que le meilleur gagne mais aussi en
défendant en partie les intérêts de la République de Côte
d’Ivoire, est un crime de lèse majesté pour l’impérialisme
français.
Le complot impérialiste international contre le Président
Laurent Gbagbo programmé et exécuté par la France et l’Onuci
s’était traduit par l’adhésion à cette croisade des autres
puissances impérialistes les USA et l’Union Européenne (UE), dès
son l’introduction du projet de sanctions contre le président
légitime Laurent Gbagbo au Conseil de sécurité le 3 décembre
dernier. Tandis que d’autres pays comme la Russie, le Brésil, la
Chine, le Mexique sont retissants à cette alliance anti-Gbangbo.
Selon le Ministre ivoirien des Affaires étrangères Placide
Djédjé « C’est la France qui est derrière ce projet de
résolution contre le gouvernent légitime du président Gbagbo »
et de dénoncer « des fortes pressions exercées par la France sur
les États africains » afin de s’aligner sur la position de
l’hexagone. Cela démontre la dépendance des états africains à la
puissance coloniale et notamment la vassalisation de nos
dirigeants.
Depuis le vendredi 3 décembre 2010, il a fallu une semaine au
Conseil de sécurité de l’ONU pour adopter un texte consensuel
sur l’élection ivoirienne. En effet, la Russie, s’appuyant sur
la résolution S/RES/1765 du Conseil de sécurité des Nations-Unis
du 16 juillet 2007 réaffirmant, en son préambule, « Son ferme
attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance… de
la Côte d’Ivoire », La Russie déclare « l’Onu outrepasse sa
mission en se substituant à la décision du Conseil
constitutionnel ivoirien désignant Laurent Gbagbo présidant… ».
Le texte commun du Conseil de sécurité adopté invite le
président Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir et le menaçant de
sanctions ciblées s’il ne reconnaissait pas son rival Ouattara.
Dans une lettre adressée au Président Laurent Gbagbo, le
président américain Barack Obama « dit clairement que s’il fait
le mauvais choix, (…) nous envisagerons d’éventuelles sanctions
contre lui et d’autres, si besoin est », a déclaré le
porte-parole du département d’Etat Philip Crowley. [Afp du 9
décembre 2010].
Le président américain a déclaré lors de sa visite au Ghana
en 2009 que « l’Afrique n’a pas besoin d’Hommes forts, mais
d’institutions solides ». En s’alignant sur la position
revancharde anti-Gbagbo de la France, il affaibli les
institutions ivoiriennes en déniant l’existence du Conseil
constitutionnel, instance suprême juridictionnelle de la Côte
d’Ivoire, qui a proclamé Président de la république de Côte
d’Ivoire l’insoumis Laurent Gbagbo.
Ceux qui espéraient voir la politique impérialiste des USA
s’adoucir avec l’élection d’un noir, doivent déchanter.
« L’impérialisme stade suprême du capitalisme » selon Lénine,
reste tenace quelle que soit la couleur, la religion ou la
nationalité de l’individu qui partage cette idéologie. Au
demeurant, il conviendrait de souligner que dans les pays
capitalistes, ce sont les multinationales qui sponsorisent les
élections présidentielles des candidats et l’accession à la
magistrature suprême de leurs hommes.
Le lobby militaro-pétrolier a propulsé M. Georges Bush à la
présidence des USA. Ce qui a pour conséquence l’occupation de
l’Irak et sa destruction, le tout accompagné du pillage
systématique de ses immenses ressources pétrolières.
L’anti-impérialisme est la plate forme minimale qui devrait
guider tout activiste africain, car appliqué, il serait une
contribution de tous ceux qui militent pour une Afrique
progressiste, anti-impérialiste, unie et indépendante.
L’infantilisation permanente de notre continent par
l’occident qui s’arroge le « Droit divin » de décider de nos
institutions, de notre organisation politique, militaire,
économique, culturelle… est insupportable. La crédulité de cette
minorité d’Africains qui soutient les positions politiques de
l’impérialisme est injustifiable voire une traîtrise pour
l’avenir de notre continent.
Les gesticulations occidentales autour du prétendu respect du
verdict des urnes (victoire d’ADO), leurs menaces contre le vrai
vainqueur Laurent Gbagbo, cacheraient en réalité les visées à
court, moyen et long terme pour défendre uniquement les intérêts
des multinationales capitalistes.
La défense des dictateurs et leur maintien par la force au
pouvoir par l’impérialisme ne donnent-ils pas suffisamment
matière à réfléchir ?
Pour notre parti, ACTUS/prpe, le sacre du tyran Déby grâce
aux nombreuses interventions militaires de l’impérialisme
français contre les Forces de résistance depuis 20 ans, nous
permet d’affirmer avec forte certitude le contraire de tout
altruisme. Nous ne croyons plus aux leçons et discours lyriques
sur la défense de la démocratie, des droits de l’homme que nous
abreuvent les dirigeants politiques occidentaux. L’exemple du
Tchad témoigne si besoin est, de l’hypocrisie, du déni de
démocratie, de l’humiliation et du mépris total dont le peuple
est victime. Le despote Déby est responsable de la mort de plus
de 31 000 tchadiens selon les rapports des associations des
droits de l’homme. Le 3 février 2008, il liquida physiquement le
Dr Ibni Oumar Mahamat Saleh,
Leader de la CPDC, une coalition des partis politiques de
l’opposition civile et démocratique. Ces crimes contre
l’humanité n’ont soulevé à ce jour aucune compension de la
France et du président Sarkozy qui se mobilisent pour « sauver »
la démocratie en Côte d’Ivoire.
La démocratie à géométrie variable de l’occident est une
imposture contre les peuples africains. Elle épouse les contours
fluctuants des seuls intérêts capitalistes, en sacrant
présidents à vie de nos États, les dictateurs que l’Elysée a
créés, soutient et maintient par la force des armes des troupes
françaises basées sur le continent.
L’impérialisme français use de tous les moyens et subterfuges
afin d’imposer son valet ADO, président de la Côte d’Ivoire au
détriment du vrai vainqueur, l’insoumis, Laurent Gbagbo. Quelle
serait la réaction du peuple français si les USA, l’Allemagne et
l’ONU, s’immisçaient dans les dernières élections
présidentielles françaises et imposaient par la force madame
Ségolène Royal à la présidence de la république alors que
Sarkozy était victorieux ?
Monsieur Alassane Dramane Ouattara fut un ancien Vice
président du FMI. Cette institution internationale est dominée
par l’impérialisme capitaliste. Elle est à l’origine des mesures
anti-sociales et criminelles, imposées aux peuples africains
sous le vocable de programme d’ajustement structurel (PAS). Ce
plan impose aux États des coupes sombres principalement dans les
budgets sociaux des États (santé, éducation, agriculture, arrêt
de subventions des produits alimentaires de première
nécessité…), privatisation des secteurs clés de l’économie
nationale (énergie, eau, transport,…) entraînant des millions de
victimes. Compte tenu de ces crimes contre l’humanité du FMI, il
est évident que les peuples ivoirien et africain ne sauraient
apporter leur soutien à une haute personnalité de cette
institution internationale et de surcroît actrice de ces mesures
criminelles.
Monsieur Alassane Ouattara, fut l’artisan des privatisations
des entreprises nationales lorsqu’il était premier ministre du
Président Houphouët Boigny. Ce bradage de l’économie nationale
aux capitalistes occidentaux, mérite une récompense de la part
des bénéficiaires. C’est ainsi que nous assistons ces derniers
jours à un branle bas de combat et à une mobilisation générale
du front impérialiste des pays du Nord, animé par la France
contre le président Laurent Gbagbo afin d’imposer Monsieur ADO,
président de la République de Côte d’Ivoire.
Les violations manifestes des règles démocratiques et de
bonnes conduites (souscrites par les deux candidats à la
présidentielle) ont été observées chez Monsieur Alassane Dramane
Ouattara. Fort du soutien et du plan des impérialistes, ce
dernier avait déjà pris langue avec la presse internationale en
clamant bruyamment sa victoire avec un score fantaisiste de
54,1% contre 45,9% au Président sortant Laurent Gbagbo. Cette
annonce illégale fut faite avant même que la Commission
électorale indépendante (CEI) ne proclame officiellement les
résultats provisoires. Monsieur Alassane Dramane Ouattara
s’était autoproclamé Président de la République de Côte d’Ivoire
le 3 décembre 2010.
Avec délectation et partialité ahurissante, une certaine
presse française a relayé en boucle ce mensonge qu’elle voudrait
transformer en vérité et force de loi à l’opinion ivoirienne et
internationale.
La loi électorale de la Côte d’Ivoire du 3 mars 2008, stipule
dans son alinéa 2 que la CEI a un délai impératif de 3 jours
pour informer le Président du Conseil constitutionnel, le
représentant du Secrétaire Général de l’ONU, le représentant du
Facilitateur… Alors que ce délai fut largement dépassé, le
Président de la CEI, Monsieur Youssouf Bagayogo a tenu tout de
même à proclamer président monsieur Alassane Dramane Ouattara en
répétant mécaniquement les chiffres déjà martelés par ce
dernier.
L’instance suprême des institutions ivoiriennes, en
l’occurrence le Conseil constitutionnel, la seule habilitée à
infirmer ou confirmer tous les résultats des votes, prend une
décision capitale face à ce carnaval pour la fausse victoire
d’ADO à l’hôtel du golfe. Par la voix de son Président, le
Professeur Paul Yao N’Dré a annulé les votes dans sept
départements du Nord, sous contrôle des ex-rebelles depuis 2002
et où le scrutin avait été frauduleux [AFP du 3 novembre 2010].
En effet, les nombreux témoignages des électeurs dans les
régions septentrionales confirment la justesse de cette décision
du Conseil constitutionnel : « À la télévision ivoirienne, des
reportages donnaient la parole depuis le mardi 30 novembre à des
électeurs de Laurent Gbagbo agressés et séquestrés dans le nord
du pays le jour du vote. Au chevet d’un blessé, Charles Blé
Goudé, un des proches de Laurent Gbagbo, expliquait à l’antenne
que dans « mon village (du centre-ouest, NDLR), ceux qui ont
voté Ouattara sont toujours en vie ». Le Secrétaire Général du
FPI (Parti du Président Laurent Gbagbo), Monsieur Pascal Affi
N’Guessan, enfonça le clou avec un brin d’humour caustique à
propos de ce hold up électoral de Monsieur Alassane Dramane
Ouattara : « Donne-t-on son diplôme à un élève dont on a les
preuves qu’il a fraudé ? » [La croix du 03 novembre 2010]
Ce hold-up organisé par monsieur Ouattara dans le nord en
terrorisant les partisans du président Laurent Gbagbo, a été
confirmé par le fait que dans les régions favorables au candidat
Laurent Gbagbo, son rival a pu battre campagne en toute quiétude
et que ses partisans ont librement voté.
L’article 63 de la constitution de la république ivoirienne
stipule : « Le résultat définitif de l’élection du président de
la république est proclamé, après examen des réclamations
éventuelles, par le Conseil constitutionnel et publié selon la
procédure d’urgence ».
Le président du Conseil constitutionnel, le Professeur de
Droit public, Monsieur Paul Yao N’Dré, a par conséquent invalidé
les résultats fantaisistes proclamés par le candidat Ouattara.
Après annulation des votes frauduleux des sept départements du
Nord, le président du Conseil constitutionnel proclame dans la
foulée la réélection à la présidence de la république de Côte
d’Ivoire du Candidat Laurent Gbagbo avec 51,45% des suffrages,
contre 48,55% à son rival ADO, le 3 décembre 2010.
Le peuple qui retenait son souffle depuis 3 jours, est en
liesse tandis que les impérialistes et leur valet ADO font grise
mine. La France a mis en alerte maximale ses réseaux afin de
constituer un front international anti-Gbagbo. Le conseil de
sécurité des Nations unies est saisi afin d’évincer le président
légitime et légal, l’insoumis Laurent Gbagbo.
Les ennemis et rentiers de la guerre impérialiste de rapine
en Côte d’Ivoire, vocifèrent en dénonçant la proximité du
Président du Conseil constitutionnel le Pr
Paul Yao N’Dré avec le Président de la Côte d’Ivoire, Laurent
Gbagbo. Pourtant, ce dernier fut démocratiquement élu malgré les
arsenaux colossaux : crimes, finances, corruptions, diplomatie,
pressions, menaces,… déployés par son rival Ouattara.
Au demeurant, rappelons qu’en France, tous les présidents du
Conseil Constitutionnel sont nommés par les présidents de la 5e
république. En effet, Messieurs Robert Badinter et Roland Dumas
socialistes et proches du Président Mitterrand, furent nommés
par ce dernier respectivement du 5 mars 1986 au 5 mars 1995 et
du 8 mars 1995 au 1er mars
2000, Monsieur Pierre Mazeaud fut nommé par le Président Chirac
du 9 mars 2004 au 3 mars 2007 et enfin Monsieur Jean-Louis Debré
nommé le 5 mars 2007 jusqu’en 2016 par le Président Sarkozy.
La constitution ivoirienne comme celle de la plupart des
anciennes colonies françaises, sont une copie de la constitution
de la 5e république française.
Alors, pourquoi il n’y a jamais eu contestations ou recours des
décisions prises par le Conseil constitutionnel en France ? Le
peuple français accepterait-il que les USA, l’Allemagne et
l’ONU, s’immiscent dans les affaires intérieures françaises en
invalidant les décisions de leur Conseil constitutionnel ?
Accepterait-il que la souveraineté de la France soit violée par
des pays étrangers ?
Les réponses seraient incontestablement NON ! Alors, pourquoi
ne reconnaît-on pas au peuple ivoirien le droit de choisir
librement son président par une décision du Conseil
constitutionnel de leur État indépendant et souverain ? Les
Africains seraient-ils des hommes immatures pour décider de leur
destin sans ingérences et autres diktats des puissances
coloniales et de l’impérialisme occidental ?
Ce mépris des peuples africains par les impérialistes qui
voudraient tout régenter car le Noir serait un sous-homme, est
un déni de démocratie, voire une certaine condescendance
occidentale, avec en filigrane du racisme primaire dans le
subconscient collectif. Cela est intolérable !
Le Conseil constitutionnel ivoirien aux yeux du droit de la
France est illégitime et illégal. Pourquoi le peuple ivoirien
souverain devrait-il accepter ce verdict et ultimatum du
président Sarkozy qui fut le premier à féliciter et à
reconnaître le hold-up électoral de monsieur ADO, autoproclamé
président de la Côte d’Ivoire ?
La précipitation mécanique et déconcertante, sans retenue
aucune, avec laquelle la France a félicité et a reconnu la
fausse victoire concoctée dans les officines de la Françafrique,
corrobore les visées de revanches de l’ancienne puissance
coloniale contre le refus de soumission et la résistance du
Président Laurent Gbagbo depuis près d’une décennie. Nous avons
le devoir militant de ne pas laisser le président Laurent Gbagbo
et ses camarades de la majorité présidentielle (LMP) seuls au
front contre la France et ses alliés impérialistes.
Un complot impérialiste international visant à déstabiliser
la Côte d’Ivoire dirigée par le président insoumis Laurent
Gbagbo se confirmerait. En effet, depuis le coup d’État de
septembre 2002 qui a consacré la division du pays en deux
entités différentes (Nord et Sud) sous l’œil bienveillant des
troupes françaises de l’opération Licorne forte de 900 hommes,
le plan s’accélère comme l’atteste la reconnaissance du
président autoproclamé ADO par la France, l’ONU, le FMI, suivie
en cascade par les USA, la Grande Bretagne et l’UE [AFP du 2
décembre 2010, Europe1 du 4 décembre 2010].
Le président Sarkozy à l’instar de son prédécesseur Chirac,
est décidé à œuvrer pour l’éviction du pouvoir du président
légal et légitime Laurent Gbagbo. C’est ainsi que lors de sa
déclaration au premier jour de sa visite en Inde, il a réitéré
son appel au Président Laurent Gbagbo à « respecter la volonté
du peuple » et a réitérer plus tard son injonction déguisée au
président Laurent Gbagbo dans sa conférence de presse toujours
en Inde le 6 décembre en ces termes : « Je lui ai tenu le
langage suivant : c’est à lui de choisir le rôle qu’il veut
tenir dans l’Histoire. Il a organisé ces élections, elles se
sont bien déroulées, aucune contestation n’est possible il doit
maintenant laisser le pouvoir au président-élu, Alassane
Ouattara »
Ce mépris des dirigeants africains insoumis est inacceptable
alors que leurs alliés dictateurs sont maintenus des décennies à
la tête de nos États. Le peuple français tolérerait-il une telle
ingérence d’un président africain, asiatique ou latino-américain
dans les affaires de l’hexagone ? Le président Sarkozy aurait-il
oublié que le Conseil constitutionnel ivoirien à l’instar de
celui de la France est la plus haute juridiction du pays ? et
que, de plus, après sa décision aucun recours n’est possible ?
La Commission Electorale Indépendante(CEI) n’est qu’une
simple structure administrative circonstancielle, chargée de
gérer ponctuellement le déroulement des élections. Elle ne peut
se prévaloir d’une quelconque primauté ou suprématie
hiérarchique sur le Conseil constitutionnel, instance
juridictionnelle suprême et pérenne.
La CEI a proclamé des résultats frauduleux activement
soutenus et relayés par le front impérialiste qui voudrait en
découdre avec le président Laurent Gbagbo. La CEI a octroyé la
victoire à la Pyrrhus au candidat ADO dans l’espoir d’usurper le
légitime et légal fauteuil présidentiel du candidat Laurent
Gbagbo. Cependant, la décision du Conseil constitutionnel
d’invalider ces résultats et proclamant simultanément la
victoire du candidat Gbagbo fait force de loi. Elle est
exécutoire.
Toute disposition contraire à la décision du Conseil
constitutionnel ivoirien est par conséquent illégale, illégitime
et de nul effet. Les autorités légitimes de la Côte d’Ivoire ont
le droit de faire respecter la loi par tous les moyens à ADO et
sa bande qui sont d’intelligence avec les ennemis du pays, les
puissances impérialistes.
ADO et ses sponsors impérialistes sont dans l’illégalité
absolue en foulant au pied les règles élémentaires démocratiques
des institutions de la République de Côte d’Ivoire. Cela est un
délit gravissime ! Les lois de la République doivent être
appliquées impitoyablement dans leur plénitude à l’encontre des
contrevenants.
Un tel acte fort fera jurisprudence. Il servira de leçon aux
valets de l’impérialisme et leurs maîtres. Les africains
n’accepteront jamais le pacte colonial et donneront la riposte
adéquate à toute tentative de recolonisation de notre continent.
Un autre cas de multiples violations dont le camp ADO s’était
rendu coupable et excelle, c’est que les pseudos-résultats de la
CEI ont été annoncés par son président Youssouf Bakayoko en
présence d’invités triés sur le volet : les Ambassadeurs de
France et des USA, de Young Jin Choi représentant du Secrétaire
Général de l’ONU, du représentant spécial du facilitateur du
Burkina Faso, les medias français. La presse nationale et les
représentants de la majorité présidentielle de l’insoumis Gbagbo
furent exclus.
De plus, ces résultats ne sont pas issus d’un consensus entre
les membres de la CEI comme le prévoit le règlement de cette
institution administrative. Cette annonce illégale et à la
sauvette a eu lieu non pas au siège de la CEI comme il se doit,
mais à l’hôtel du golf qui est aussi le QG de la campagne
électorale du candidat Ouattara.
L’élection à la magistrature suprême devrait-elle être avilie
et dépouillée de son caractère solennel par des usurpateurs à la
solde des impérialistes ? Le peuple ivoirien et africain
méritent plus de considération qu’un tel minable et ridicule
spectacle offert gratuitement et à satiété à l’opinion
internationale. Cela jette l’opprobre sur leurs auteurs mais
malheureusement humilie par ricochet l’Afrique dans son
ensemble. Les impérialistes occidentaux ont réussi leur coup en
ridiculisant l’Africain et d’avoir infantilisé Ouattara et sa
bande.
Les preuves incontestables des fraudes massives organisées
par le candidat ADO avec la complicité de la France et l’Onuci,
ont été rapportées par certains observateurs et témoignages.
Cependant, les médias occidentaux partenaires de cette croisade
anti Gbagbo ont fait systématiquement obstruction. La France en
la personne du Président Sarkozy s’est transformée en « VRP du
Candidat Ouattara sur le marché politique international ».
Afin d’étayer ces fraudes, nous citerons six (6) faits réels
qui ne sont qu’une infime partie des preuves de hold-up
électoraux massifs organisés par Ouattara et ses acolytes :
1- Contrairement à la complicité des
observateurs de l’Onuci, qui sont aveugles et aphones face aux
agissements frauduleux et criminels du groupe Ouattara, le Chef
des experts électoraux africains, Monsieur Jean-Marie Ngondjiban
Gangté a livré à la presse ivoirienne et internationale les
conclusions de sa mission qui sont sans appel. C’est ainsi que
nous avons appris que les élections ne répondaient pas aux
normes des critères généralement admis pour les élections
libres, transparentes et équitables. Des irrégularités majeures
ont été relevées dans les villes de Korogo, Bouaké, Ségala,
Tortia, Karango. Ce sont les vols des urnes, les refus du camp
ADO d’accepter la présence des observateurs de la majorité
présidentielle lors des dépouillements des urnes…
Ces constats accablants établis par une mission
d’observateurs africains, n’ont jamais été relayés par une
certaine presse bourgeoise partiale, normalisée et qui participe
à la campagne du hold-up électoral planifié en faveur d’ADO par
l’impérialisme international et la France en particulier.
Dans ce même registre de mépris racial envers l’Afrique et
les noirs, un journaliste français renchérit à propos des
Observateurs africains en des termes irrespectueux :
« Observateurs sortis d’on ne sait où ». Et, pourtant, le groupe
des experts électoraux africains est mandaté par l’Union
Africaine et agrée par la CEI ivoirienne.
Le racisme contre les africains est solidement ancré dans
certains esprits occidentaux Le hold-up électoral impérialiste
planifié devrait être exécuté avec succès quelle que soit la
forme qu’il revêtira, comme en témoigne les déclarations de
M. Young Jin Choi, représentant spécial du Secrétaire Général de
l’ONU en Côte d’Ivoire : « Même si toutes les plaintes du camp
présidentiel étaient prises en compte, les résultats ne
changeraient pas et le candidat Ouattara resterait le vainqueur
de l’élection », a affirmé le responsable de l’ONU dans une
intervention par vidéo conférence devant le Conseil de sécurité
de l’ONU. [Atlas Info du 07.12..2010].
Les seuls commentaires les plus répandus dans les médias
occidentaux au service de Ouattara et son groupe d’usurpateurs
du pouvoir, demeurent la diabolisation de la majorité
présidentielle et en particulier du président Gbagbo qualifié de
dictateur. Ces mensonges grotesques ne sont que l’arbre qui
cache la forêt. En effet, comment expliquer que l’opinion
internationale et ces pays du nord qui se proclament démocrates
puissent soutenir les putschistes de septembre 2002 contre le
président démocratiquement élu Laurent Gbagbo ?
Les impérialistes et l’Onuci ont refusé de désarmer les
rebelles de la zone septentrionale avant les élections tout en
exigeant leurs organisations. Ce plan d’imposer ADO président
est ici un peu plus limpide car organiser les élections avec le
fusil braqué sur la tempe de l’électeur du président Laurent
Gbagbo est un crime organisé.
Le mépris du Noir est une fois de plus affirmé. En occident,
personne n’aurait accepté de voter dans ces conditions mais pour
les nègres d’Afrique c’est normal et acceptable aux yeux des
impérialistes.
Le soutien inconditionnel de la France et de l’Onuci aux
putschistes ivoiriens contre le président Laurent Gbagbo, est
confirmé par un fin connaisseur de l’Afrique, M. Philippe
Evanno, chercheur à la Sorbonne, directeur de l’Institut de
Prospective Africaine. Il a notamment été formé par Jacques
Foccart et a collaboré avec lui jusqu’au décès de ce dernier.
Invité de Yannick Urrien mercredi 8 décembre dans le magazine de
8h10, il déclara : « L’ONU a été incapable de respecter ses
engagements et d’assurer le désarmement des forces de la
rébellion au nord. L’élection a eu lieu sous le contrôle des
forces armées de la rébellion. Ce sont des seigneurs de la
guerre, qui détournent les taxes et les impôts à leur profit,
qui ont pris le contrôle du diamant et de différents minerais et
contrôlent une partie du commerce du cacao. Cette rébellion au
nord est une organisation politique, économique et militaire et
elle est restée en place alors que différentes résolutions de
l’ONU et différents accords internationaux prévoyaient que
l’élection ne pourrait pas avoir lieu tant que le désarmement ne
serait pas effectif »
http://www.kernews.fr/index.php?opt…
menaces-en-cote-divoire—les-explications-de-philippe-evanno&catid=40:politique-eteconomie&
Itemid=59
Cette déclaration montre que les capitalistes occidentaux
organisent un nouveau plan afin d’accroitre le pillage des
ressources naturelles de la Côte d’Ivoire en installant au
pouvoir sur l’ensemble du pays ces seigneurs de la guerre
dirigés par le tandem Ouattara-Soro qui contrôlent le nord du
pays. Cette mafia organisée contre l’Afrique est révoltante et
devrait être combattue énergiquement par tous les moyens. Le
soutien des patriotes et progressistes africains à celui que les
impérialistes vilipendent, l’insoumis Gbagbo, est un devoir
militant. Il serait contradictoire de se retrouver dans le même
camp que celui des partisans de l’asservissement de l’Afrique.
2- Dans la Vallée de Bandama le Candidat
Ouattara a totalisé en réalité 149 598 voix. Cependant, la CEI
régionale a communiqué à la CEI centrale 244 471 voix, soit une
augmentation frauduleuse de 94.873 voix supplémentaires (Cf.
tableau ci-dessous). [Cf.
http://www.ivoiredignite.com/index.php ]
3- L’ancien premier ministre du Togo et Chef
de la Mission d’Observation Electorale de l’Union Africaine
(UA), Joseph Kokou Koffigoh, dans la lecture du rapport de sa
mission du 30 novembre 2010 a signalé entre autres les anomalies
dûment constatées en ces termes : « Le climat relativement lourd
aux alentours des lieux de vote[…] des actes de violence graves
notamment des pertes en vies humaines, des atteintes à
l’intégrité physique, des séquestrations, des intimidations, des
tentatives d’enlèvement et de dégradation du matériel électoral.
Autant d’éléments qui devraient faire l’objet d’une appréciation
minutieuse de la part des organes compétents afin de déterminer
leur impact sur le scrutin »
La Mission d’observateurs de l’Union Européenne régentée par
la France et l’Onuci en la personne du représentant du
Secrétaire Général de l’ONU Ban Ki Moon, l’inconditionnel de
Ouattara, M. Choi Young Jin, n’ont pas constaté ces actes
gravissimes, organisés dans la zone du nord contrôlée par les
putschistes d’ADO.
4- L’ampleur de la fraude et la
participation active des impérialistes en faveur de leur poulain
ADO a écœuré nombre d’ivoiriens qui habitent pourtant dans le
Nord contrôlé par les putschistes de 2002. À ce sujet, un
habitant de la ville de Bouaké Monsieur M D qui se réclame de
rebelle écrit :
« d’importantes sommes d’argent, soit plus de 6 milliards de
Francs CFA auraient été utilisés pour acheter les voix à raison
de 20 000 Francs CFA par électeur. Les cadres de l’ONU et le
personnel auraient engrangés plus 10 milliards de Francs CFA de
corruption afin de proclamer Ouattara vainqueur et président de
la république.
« Comment les militants de Gbagbo ont été brutalisés, obligé
à voter avec une arme sur la tempe ou battu jusqu’à mort ?
« Savez-vous qu’il y a eu bourrage d’urne au profit du
candidat Ouattara, reconnu par des soldats de l’ONU et des
observateurs internationaux ?
« Avez-vous le témoignage des observateurs des ONG africaines
qui ont eux-mêmes subit et dénoncé les exactions des rebelles ?
« Gbagbo a gagné au même titre que Bush lors de son premier
mandat V’lan….
« Savez-vous que les observateurs de l’UE sont restés dans
les beaux quartiers d’Abidjan ?
« L’élection de Sarkozy ou Obama a-t-elle été proclamée dans
son QG ou dans un Hôtel de la place au devant des médias
étrangers autres que nationaux en prenant de force tout seul le
président de la commission électorale indépendante ?
« Je vous rappelle que la commission électorale indépendante,
suite à des accords politique, est à 90% de l’opposition. Ils
sont plus préoccupés par leurs intérêts partisans que de
s’occuper de la neutralité de leur mission.
« Le conseil constitutionnel, seul habilité à déclarer un
candidat vainqueur ou non, au lieu de médias étrangers ou de
présidents d’autre Etats.
« Les médias français et les hommes politiques savent quels
intérêts ils recherchent en diffusant de telles informations
infondées. Il serait sage d’aller à la source que de répéter ces
grossiers mensonges de dénigrement »
5- Dans sa Conférence de presse au QG de la
majorité présidentielle sur la situation en Côte-d’Ivoire, son
porte-parole Monsieur Pascal Affi N’Guessan déclara : « Dans les
zones Centre Nord et Ouest (CNO), sous contrôle des Forces
Nouvelles, les conditions d’une élection libre, juste et
transparente n’étaient pas réunies. En effet, en violation de
l’Accord Politique de Ouagadougou et du Code électoral, les
Forces Armées des Forces Nouvelles, qui étaient pourtant
présumées encasernées et désarmées, ont semé la terreur et la
désolation contre des populations cibles. Ainsi, les agents
électoraux et les représentants de LMP dans les bureaux de vote
ont été chassés, les empêchant d’exercer leur mission. Des
militants et sympathisants de LMP ont été sauvagement battus à
sang, humiliés et séquestrés. Le pronostic vital est même en jeu
pour certains et leur état nécessite donc une évacuation urgente
vers des établissements sanitaires spécialisés à Abidjan. A
l’heure actuelle , des dizaines de proches de La Majorité
Présidentielle demeurent encore otages des Forces Armées des
Forces Nouvelles à Bouaké, Korhogo, Man , Zuénoula , Odiénné,
Ferké, Boundiali » [Cf.
http://cote-ivoire.com/1185/politiq… dinvoire ]
Les deux premiers témoignages poignants précédents en
l’occurrence celui d’un rebelle ivoirien et d’un résident
étranger dans le pays, parmi tant d’autres, illustrent
incontestablement le coup d’État électoral « France-onusien »
contre le Président Laurent Gbagbo et le peuple ivoirien. En
effet, on ne pourrait accuser ces hommes ulcérés par l’ampleur
du hold-up électoral, d’être des partisans du Président Laurent
Gbagbo.
L’acte posé par le rebelle ivoirien du nord a le mérite de
prouver qu’une certaine conscience patriotique et nationaliste
existe dans la zone du Nord. Ces patriotes du nord menacés par
les partisans d’ADO et certainement pris en otage,
n’accepteraient pas ce plan impérialiste qui viserait à
recoloniser ce riche pays et de surcroît dans le lequel des
gisements colossaux de pétrole seraient bientôt extraits.
Il serait plus rentables pour les multinationales
capitalistes d’avoir durant cette période de boum pétrolier un
de leurs valets à la présidence du pays. ADO leur assurera le
pillage sans se sourciller des millions de barils de brut qui
seront extorqués au peuple ivoirien. Le Président Laurent Gbagbo
qui refuse d’être un vassal, mérite par conséquent d’être
éliminé par tous les moyens avant que le brut ne coule à flot.
La malédiction pétrolière et la boulimie des impérialistes
pour l’or noir, continuent d’exterminer les peuples africains.
C’est le cas du Tchad avec le despote Déby imposé et soutenu
militairement par la France depuis 20 ans et dont les
assassinats sont estimés à plus de 31 000 morts selon les
associations des droits de l’Homme.
La mobilisation occidentale sur le thème du respect de la
démocratie en couronnant frauduleusement Ouattara, n’a rien à
voir avec les intérêts du peuple ivoirien. L’odeur du pétrole a
inhibé chez les impérialistes leur sens de la défense de la
démocratie. Il serait plutôt honnête pour eux de dire
« proclamons Ouattara président de la côte d’Ivoire pour
garantir démocratiquement le pillage du pétrole » au lieu de
« Laurent Gbagbo doit respecter la volonté du peuple exprimé par
la CEI ». La vraie volonté du peuple est pourtant celle exprimée
par le Conseil constitutionnel.
Dans un important article du 3 décembre 2010 du site
abidjan.net, une analyse mathématique des résultats du deuxième
tour de l’élection présidentielle, intitulé « Youssouf Bakayoko
dévoile une fraude de 500 000 votants fictifs dans les zones
CNO », relève l’ampleur les fraudes massives du candidat
Ouattara.
Ce hold-up électoral que voudrait couvrir la France et
l’Onuci ne peuvent résister à l’épreuve des faits réels
ci-dessous. Nous vous suggérons de lire l’intégralité de
l’article via le liens ci-dessous. Vous serez édifiez à plus
d’un titre :
6- « Puisque plusieurs preuves
d’irrégularités, exactions et tricheries témoignent d’un vote
non démocratique dans les zones CNO, nous sommes en droit de
penser qu’il y a eu fraude massif de plus de 500 000 voix, ce
qui pourrait s’interpréter aussi que les zones CNO hors région
vallée du Bandama ont votés deux fois le même jour, dans les
mêmes urnes !!!!
Catastrophe démocratique ! A qui profite cette fraude à
grande échelle ? La réponse à cette question est immédiate :
Alassane Ouattara, si l’on se réfère au déroulement des
événements ces derniers jours.
Quel serait donc le vrai score d’Alassane Ouattara sur la
même base des données de Youssouf BAKAYOKO ? Il nous suffit pour
cela de retirer les 9,35% votants sur les voix d’Alassane
Ouattara. On obtient le tableau ci-après :
Total Inscrits : 5 784 490
GBAGBO LAURENT : 2 107 055, soit 52,04%
ALASSANE OUATTARA : 1 942 088, soit 47,96%
Total : 4 049 143, soit 100%
Taux Participation : 70,00%
Ecart de voix dues au bourrage des urnes en zone CNO : 541 076
Conclusion 2 : LAURENT GBAGBO est le réel vainqueur de
ces élections, sur la base des données communiquées par Youssouf
BAKAYOKO ».
[Source : abidjan.net du 3 décembre 10 Site :
http://news.abidjan.net/h/382051.html ]
Les Africains sont mâtures et ne sauraient accepter
indéfiniment ces humiliations permanentes, qui malheureusement
sont portées par les collaborateurs de l’impérialisme. Des faits
similaires des collabos ont eu lieu en France lors de
l’occupation nazie. Ces derniers ont contribué à la domination
de l’hexagone par les Nazis. En Afrique ces collabos renforcent
la domination néocoloniale de la France et garantissent le
pillage des ressources naturelles des États. En contre-partie,
les dictateurs ou plus exactement les « délégués généraux de la
Françafrique » sont assurés de conserver le pouvoir pendant
plusieurs décennies.
Dans un souci de ramener la paix en Côte d’Ivoire, l’insoumis
Laurent Gbagbo a tendu la main aux putschistes d’hier, accepté
d’organiser l’élection présidentielle dans ces conditions
effroyables et enfin nommé de surcroît Monsieur Guillaume Soro
le Chef des putschistes au poste de premier ministre.
Aujourd’hui, nous constatons avec amertume que le complot
impérialiste planifié depuis de nombreuses années contre le
peuple ivoirien a atteint son objectif : ADO du Rassemblement
Des Républicains (RDR) et Guillaume Soro, son bras armé des
Forces nouvelles (FN), sont respectivement Président
autoproclamé par la CEI, et premier ministre. Ce cas inédit de
la nouvelle stratégie de l’impérialisme afin d’éliminer
« démocratiquement » les patriotes africains fera jurisprudence
si ce test réussi. Cela est insupportable !
La mauvaise volonté de la France et de l’Onuci, s’était
manifestée depuis l’éclatement du coup d’État avorté du RDR de
Ouattara et de son bras armé les Forces nouvelles de Guillaume
Soro contre le président Laurent Gbagbo.
La zone du nord contrôlée par les putschistes est
sanctuarisée par la France et de l’Onuci qui refusent de
désarmer les rebelles avant le scrutin présidentiel. Ces deniers
se sont par ailleurs, renforcés militairement en prévision de ce
hold-up électoral du 28 novembre 2010, planifié de longues dates
par la Françafrique et l’Onuci.
Le président Laurent Gbagbo a toujours manifesté sa
prédisposition et sa bonne volonté à ramener la paix en
Côte-d’Ivoire. À cet effet, jamais un homme d’État africain n’a
accepté de faire autant de concessions voire humiliantes comme
l’a fait le dirigeant insoumis à la Françafrique.
Le Président Laurent Gbagbo a toléré l’existence d’une
Commission Electorale Indépendante (CEI) dont la composition
n’est guère en sa faveur. En effet, sur les 32 membres, 27
appartiennent aux partis de l’opposition et notamment au
Rassemblement des Houphouetistes pour la Démocratie et la Paix
(RHDP), un conglomérat insipide de partis caractérisés par une
alliance contre nature mais qui soutient le candidat Ouattara.
Les 5 autres membres appartiennent à la majorité présidentielle
de Laurent Gbagbo. De plus, sur les 4 Vices-présidents de cette
institution, un seul appartient à la majorité présidentielle.
Enfin, il conviendrait aussi de souligner que la CEI, appendice
du RDR du Candidat Ouattara, a pour président Youssouf Bagayoko,
un autre élément du RHDP et proche de Ouattara.
Au niveau du Conseil constitutionnel, une copie conforme de
celui de la France, ses 13 membres sont désignés par le
président de la république et de l’assemblée nationale. Leurs
décisions sont sans recours comme en France, qui refuse pourtant
de reconnaître ce droit au peuple ivoirien. De plus, il
n’appartient pas aux présidents Sarkozy et Obama, ni à aucun
autre dirigeant, aussi puissant soit-il, de contester une
décision de la plus haute juridiction de la république de Côte
d’Ivoire. Ces ingérences flagrantes de la France et des autres
impérialistes sont intolérables et révoltantes.
Au demeurant, il serait utile de rappeler que l’ancien
président, Henri Konan Bédié était l’initiateur de la notion
d’« ivoirité » lors de la campagne présidentielle de 1995, afin
d’exclure de la course à la présidence monsieur Ouattara. Par
quelle volte-face celui à qui il contestait la nationalité
ivoirienne et l’a contraint à l’exil, serait-il devenu
aujourd’hui à ses yeux un président légitime de la Côte
d’Ivoire ?
Inversement, c’est l’insoumis Laurent Gbagbo, qui, sous sa
présidence, avait tout mis en œuvre pour le retour d’exil de
Ouattara. Ce dernier non seulement a fait preuve d’une
ingratitude déconcertante, mais s’est allié aux impérialistes
pour abattre son « sauveur ». Rappelons qu’en 1992, l’opposant
d’alors Laurent Gbagbo fut emprisonné. Le président Félix
Houphouët Boigny a ordonné au premier Ouattara de signer le
décret de son arrestation.
Les véritables concepteurs et exécuteurs du drame ivoirien,
est la nébuleuse Françafrique de Chirac à Sarkozy à laquelle
vient s’ajouter leur alliée qui est l’ONU, laquelle est dominée
par les puissances impérialistes occidentales, notamment les
USA.
La nouvelle stratégie impérialiste expérimentée en Côte
d’Ivoire consiste à nier l’existence des États africains et
leurs institutions. Nous devons refuser que nos dirigeants
soient préalablement et officiellement « certifiés » par les
observateurs de l’ONU avant d’être investis présidents. Les
peuples français, anglais, allemands, étatsuniens…
accepteraient-ils que leurs présidents et leurs institutions
soient imposés par des organisations internationales ou un État
tiers aussi puissant ne fut-il ?
La souveraineté fondamentale d’un État, est l‘existence de
ses institutions et surtout leur respect et application.
L’impérialisme à travers l’exemple ivoirien dénie aux États
africains le droit d’exister car la décision du Conseil
constitutionnel d’investir président le Candidat Laurent Gbagbo,
est balayée d’un revers de la main par l’impérialisme français
soutenu par l’ONU en autoproclamant président leur poulain
Ouattara.
Au lendemain de cette décision française, les chefs d’État de
la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest
(CEDEAO) réunis à Abuja avaient apporté mécaniquement leur
soutien à Alassane Ouattara, demandant à Laurent Gbagbo de
quitter le pouvoir sans délai. De plus, l’organisation
panafricaine a annoncé la suspension de la Côte d’Ivoire de
toutes ses instances. [BBC Afrique des 7et 9 décembre 2010].
Il est regrettable que certaines institutions panafricaines
Union Africaine (UA), et la CEDEAO, soient infiltrées par
certaines personnalités qui appartiendraient à la nébuleuse
mouvance de la Françafrique. Ces dernières auraient pesé de tout
leur poids afin d’aligner ces organisations panafricaines
derrière les positions des impérialistes (France-Usa). Ces
comportements néfastes de certains dirigeants africains ont été
à l’origine du retard que nous connaissons dans la réalisation
des Etats-Unis d’Afrique (EUA).
Le mutisme observé par certains dirigeants africains face au
lynchage médiatique et aux menaces contre l’insoumis Laurent
Gbagbo par l’impérialisme occidental, est condamnable.
De ce qui précède, il est incontestable que l’Afrique
continue d’être sous domination intégrale de l’impérialisme
occidental capitaliste qui régente son existence. En effet,
nombre de nos dirigeants, qui sont par ailleurs imposés par les
puissances du nord font l’objet des pressions et menaces
permanentes pour qu’ils appliquent les résolutions de leurs
maîtres.
Les impérialistes occidentaux sont solidaires entre eux afin
d’abattre un patriote africain, l’insoumis Laurent Gbagbo.
Pourquoi ne ferions-nous pas autant afin de défendre un des
nôtres ? Et, de régler nos problèmes internes sans ingérences
des anciennes puissances colonisatrices ?
La dignité et l’honneur de l’Afrique sont une fois de plus
bafoués par cet alignement systématique sur la volonté
occidentale et surtout l’exécution d’une décision contraire à
nos intérêts et à notre avenir.
Dans sa déclaration à la presse du 4 décembre, le président
autoproclamé ADO a ajouté un vocabulaire nouveau dans les
annales des élections africaines : « la certification de sa
victoire par l’ONU ». Comment pourrait-on s’enorgueillir d’être
investi président d’un État souverain par les puissances
étrangères impérialistes capitalistes, et ce contre la volonté
du peuple qu’il aspire gouverner ? N’avoue-t-il pas de facto que
sa légitimité lui est octroyée par les puissances étrangères et
non par le peuple ivoirien ?
Il est de notoriété publique que les seuls intérêts de ces
capitalistes, demeurent l’exploitation des pays africains en
favorisant les hold-up électoraux en faveur de leurs poulains ou
en maintenant les dictateurs défenseurs des pillages de nos
ressources, tel est le cas du despote Déby au Tchad.
La certification dont se vante le candidat Ouattara serait
plutôt une insulte des impérialistes à l’encontre des Africains
qui seraient selon eux des handicapés qui devraient être placés
sous tutelle onusienne. Au rythme de ce mépris croissant des
impérialistes envers l’Afrique, ces derniers procéderaient
bientôt à notre humiliation politique jamais égalée : ils
désigneraient préalablement par « certification » de l’ONU les
hommes politiques à leur convenance, puis les résultats des
votes seraient eux aussi sanctionnés par une autre
« certification made in ONU ». Aucun peuple au monde ne saurait
accepter un tel mépris, ramenant l’africain au stade animal
qu’il faudrait apprivoiser. Une « certification » des
personnalités africaines pourrait être assimilée à un label
décerné à un objet, une plante ou un animal. On voit dans cette
notion de « certification », un haut degré de mauvaise
considération de l’Africain par l’impérialisme occidental. Il
serait indécent de se glorifier face à cette injure qui
infantilise davantage le continent noir.
La jubilation de Monsieur Ouattara de s’autoproclamer
président de Côte d’Ivoire est un aveu public et incontestable
qui confirme son appartenance au camp impérialiste exploiteur
des peuples africains. À l’opposé, la campagne guerrière
déclenchée par les puissances impérialistes contre le président
légal légitime Laurent Gbagbo, proclamé par la décision du
Conseil constitutionnel ivoirien, témoigne si besoin est, que ce
patriote africain serait préjudiciable à leurs intérêts mais
bénéfiques à ceux des ivoiriens. Il serait par conséquent
suicidaire pour notre continent de voir certains de nos
compatriotes se retrouver consciemment, inconsciemment ou par
mercantilisme politique dans le même camp que celui de nos
oppresseurs et leurs valets locaux, responsables de la situation
dramatique que vivent les masses populaires africaines.
Dans cette lutte politique contre les multiples ramifications
françafricaines et impérialistes, notre engagement dans le camp
des patriotes africains progressistes ou anti-impérialistes qui
sont vilipendés par les impérialistes, doit être sans ambigüité.
Quelles que soient nos divergences politiques, ethniques,
religieuses, notre devoir militant est de lutter aux côtés des
peuples opprimés et de leurs dirigeants désignés à la vindicte
de la communauté internationale par les impérialistes.
Le cas récent du président du Zimbabwe, un autre insoumis,
M. Robert Mugabé, donne matière à réfléchir. En effet, sa
courageuse décision de nationaliser les terres fertiles d’une
poignée de 4000 fermiers blancs, vestiges de la colonisation
britannique, a déclenché une campagne haineuse sans précédant
des occidentaux contre sa personne et un blocus économique du
pays. De plus, leur laquais M. Morgan Tsvangirai, est
massivement soutenu par l’occident jusqu’à faire de lui premier
ministre. Cette situation ressemblerait étrangement à celle de
la Côte-d’Ivoire. Cependant, nous souhaitons que le peuple
ivoirien derrière le président Gbagbo mette en échec un tel
projet suicidaire pour le pays.
Tous les dictateurs qui essaiment le pré-carré français
d’Afrique à l’instar du despote Déby au Tchad, n’ont jamais été
victimes de croisades guerrières comme le sont ou l’étaient les
insoumis incarnés par : Laurent Gbagbo, Robert Mougabé, Thomas
Sankara, Marien Ngouabi, Sékou Touré, Amilcar Cabral, Agostino
Neto, Samora Machel , Kwame Nkrumah, Gamal Abdel Nasser, Patrice
Emery Lumumba, Ruben Um Nyobe, Chris Hani, Patrice Lumumba,
Félix Roland Moumié, Mouammar Kadhafi, Ernest Ouandié, Eduardo
Mondlane, Oliver Tambo, Cheick Anta Diop, Houari Boumediene,
Mongo Beti,… Certains d’entre eux furent lâchement assassinés
par l’impérialisme français parmi lesquels Thomas Sankara, et
Marien Ngouabi qui demeurent des héros et modèles pour les
peuples d’Afrique.
Nous avons le devoir militant révolutionnaire et panafricain
de soutenir la lutte anti-impérialiste du président Laurent
Gbagbo et du peuple frère de Côte d’Ivoire afin qu’un nouveau
crime crapuleux et planifié de la Françafrique ne vienne faucher
ce dernier en plein combat de libération nationale.
La France continuera à justifier sa position anti-Gbagbo par
l’argument du respect de la « volonté du peuple ivoirien » en
défendant le hold-up électoral de Ouattara. Elle a réussi
provisoirement à rallier à sa croisade les pays alliés
impérialistes et en « exerçant de fortes pressions sur les États
africains » Cette mobilisation sans précédant de l’Elysée en
faveur de Ouattara, prouve la « menace » que présenterait pour
les intérêts de la France la victoire de du candidat Gbagbo mais
aussi et surtout que cela risquerait d’inspirer d’autres Hommes
politiques du pré-carré qui voudraient s’affranchir de cette
encombrante tutelle françafricaine.
Dans cette sous région d’Afrique occidentale, l’avènement de
la révolution populaire et démocratique au Burkina Faso dans les
années 80 sous la direction du charismatique Capitaine Thomas
Sankara, a donné des insomnies aux régimes inféodés à la
Françafrique dont celui du président Félix Houphouët-Boigny de
la Côte d’Ivoire.
Le Capitaine Thomas Sankara acquiert une audience
panafricaine, toute la jeunesse du continent lui voue une
admiration sans borne. Selon les organisations de la mouvance
Sankariste, l’impérialisme, français craignait une dangereuse
contamination révolutionnaire dans son pré-carré. Il aurait été
ainsi complice de l’assassinat de ce héros africain, le 15
octobre 1987, en passant par le président Félix Houphouët-Boigny
et son proche compagnon, le Capitaine Blaise Compaoré, actuel
Chef d’état du Burkina Faso.
Dans le même registre des assassinats impérialistes des
dirigeants insoumis africains, citons le rôle néfaste et la
complicité des casques bleus de l’ONU au Congo. C’était sous
leur déploiement que fut assassiné Lumumba. La présence de
l’Onuci, appuyée par les troupes françaises de l’opération
Licorne basée dans le pays est un danger réel pour la
souveraineté, la sécurité du pays et la vie du président Gbagbo.
En effet, l’agression des troupes françaises contre le peuple
ivoirien en novembre 2004, s’était traduite par le bombardement
des avions des Forces aériennes ivoiriennes par des mirages de
l’armée française, détruisant deux avions de type Soukhoï et les
hélicoptères MI-24 de fabrication soviétique. Ces mêmes Forces
françaises avaient tiré sur les jeunes manifestants ivoiriens
contre cette agression, faisant plusieurs morts et blessés. Une
armée d’occupation coloniale est un véritable danger pour la
souveraineté du pays. Le Général de Gaulle n’avait-il pas fermé
en 1966 les nombreuses bases militaires étatsuniennes dans
l’hexagone ?
Au Tchad, notre Parti, ACTUS/prpe exige depuis de nombreuses
années la fermeture inconditionnelle des bases militaires
françaises dans le pays car ses multiples interventions aux
côtés de l’armée du dictateur Déby contre les Forces de
résistance nationale, ont empêché la chute tant implorée du
tyran par notre peuple. Il est indéniable de constater la
dangerosité de la présence des troupes coloniales françaises
d’occupation sur le sol africain.
L’objectif premier des puissances impérialistes est de
continuer à piller exponentiellement nos ressources naturelles,
en imposant les dictateurs ou Présidents Génétiquement Modifiés
(PGM) aux masses populaires.
Les capitalistes suivraient ainsi la traçabilité de leurs
pillages et le degré de soumission de leurs petites créatures
qu’ils n’hésiteraient pas à évincer en cas de faible
rentabilité, c’est-à-dire baisse des ressources pillées.
Désormais, les puissances impérialistes exporteront des
Elections Génétiquement Modifiées (EGM) car selon les
déclarations de M. Jacques Chirac, ancien Président français en
1990 à Abidjan : « L’Afrique n’est pas mûre pour la démocratie »
ou celle de son successeur Nicolas Sarkozy dans son discours à
Dakar en juillet 2007 : « l’homme africain n’est pas assez entré
dans l’histoire ». Ces propos humiliants et méprisants reflètent
exactement le profond sentiment des impérialistes occidentaux à
l’encontre des populations noires et du continent africain.
Ce sentiment de considérer les Africains comme des
sous-hommes voire des animaux, a conduit à l’implication de la
France et sa complicité dans le génocide au Rwanda.
L’Association survie écrit à ce sujet : « Le Génocide des Tutsi
au Rwanda a fait entre 800 000 et 1000 000 de victimes, hommes,
femmes, et enfants, massacrés dans des conditions atroces, sous
prétexte d’être Tutsi ou pour s’être opposés à cette
extermination (…) Ce génocide a duré 3 mois du 7 avril au
juillet 1994
Sources : Association Survie et Commission d’Enquête
Citoyenne(CEC), Site :
http://survie.org/IMG/pdf_4_pages_R…
et
http://cec.rwanda.free.fr/index.html
La croisade internationale dirigée par la France contre le
président légal et légitime de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo,
vise à le mettre au banc de la communauté internationale. Le
soutien des puissances impérialistes au gouvernement illégal et
illégitime de Ouattara dans le même pays risquerait de
déclencher un second génocide. En effet, à l’instar du Rwanda où
la France dispose d’environ d’environ 1000 militaires et une
base dans le pays, les ingrédients d’une telle explosion serait
grande.
L’opinion africaine se souvient encore de la terrifiante
phrase prêtée au président Mitterrand à propos du génocide
rwandais : « Dans ces pays-là, un génocide n’est pas trop
important » [Courrier International du 9 avril 2004].
A Bruxelles, les ministres des Affaires étrangères de l’UE
réunis en conseil, ont arrêté une série de sanctions contre la
Côte d’Ivoire. Fort du soutien impérialiste, le candidat
malheureux Ouattara et le RHDP appellent leurs partisans à
occuper les bâtiments gouvernementaux, la télévision d’État, le
siège du gouvernement [Bbc Afrique et Reuters du 13 décembre
2010].
Cette provocation ne serait-elle pas le détonateur d’une
intervention militaire directe de la France sous couvert de
l’Onu ? Les patriotes africains ont le devoir d’empêcher un tel
génocide impérialiste par procuration via le tandem
Ouattara-Soro qui ne mérite nullement notre soutien. Nous devons
être aux côtés de la légalité et de la légitimité
institutionnelle, incarnée par le président Gbagbo.
Les impérialistes pérorent leur victoire après la publication
de la résolution du Conseil de sécurité sur la Côte d’Ivoire qui
reconnait le président Ouattara et menaçant l’insoumis Laurent
Gbagbo. À ce sujet, il conviendrait de souligner que la notion
de « Communauté internationale » si chère aux puissances
occidentales est une mascarade pour justifier l’indéfendable et
l’injustice caractérisée afin d’imposer Ouattara à la présidence
du pays. En effet, sur les 192 États membres de l’ONU, seuls 5
sont membres permanents du conseil de sécurité. Ils disposant du
droit de véto et imposent leur volonté aux 187 autres. Cette
anomalie historique est anti-démocratique car la majorité des
pays est inexistante dans la prise des décisions, qui parfois
les concernent directement. Parmi ces 5 membres permanents du
Conseil de sécurité, la France et les USA qui en font partie,
sont à la pointe ces derniers jours de la croisade anti-Gbagbo.
La notion de « Communauté internationale » sous-entend en
réalité « La dictature des puissances occidentales sur le reste
du monde et en particulier sur les pays d’Afrique ». En
conclusion, le gouvernement légitime et légal du président
Laurent Gbagbo ne saurait être seul et avoir contre lui tous les
autres pays. Les réserves exprimées par la Russie, la Chine
populaire et les autres membres non permanents du Conseil de
sécurité au projet de résolution sur la Côte d’Ivoire, a retardé
son adoption en l’état par le Conseil de sécurité de l’ONU.
De nombreux exemples de la prétendue « défense de la
démocratie », martelée par la France, sont battus en brèche par
son soutien permanant, inconditionnel et multiforme apporté à de
nombreuses élections frauduleuses en Afrique, qu’elle qualifie
de « démocratiques ».
La mission d’observateurs des électeurs européens (MOE) a
relevé de nombreuses irrégularités (intimidations des électeurs,
interventions des Forces gouvernementales dans les QG des partis
de l’opposition, fraudes massives, achats des voix…) lors des
élections présidentielles de mars 2010 au Togo, consacrant la
victoire (hold-up) de Faure Gnangsibé.
Les mêmes constats ont été faits lors des élections
présidentielles au Gabon en 2009, au Burkina en novembre 2010,
au Congo Brazzaville en 2009, au Tchad en 2005, en Centrafrique
en 2005… mais la France est demeurée aphone, aveugle et ne
s’était guère manifestée pour invalider les résultats records
généralement dès le premier tour. Les Candidats malheureux de
l’opposition qui furent non « Certifiés ou labellisés
Françafrique » par l’ancienne puissance coloniale ont été
spoliés de leurs victoires réelles.
Revenons au Tchad où, depuis 20 ans, le dictateur
Général-président Déby qui n’a jamais remporté démocratiquement
aucune élection présidentielle, est paradoxalement vainqueur
grâce aux fraudes aux hold-up massifs, assassinats des citoyens
de l’opposition, bourrages des urnes, achats des voix,
incarcérations des candidats de l’opposition…
Les rapports des observateurs électoraux et des associations
des droits de l’homme ont fait mention de ces faits gravissimes.
Par exemple aux élections de 1995 et de 2001, les candidats de
l’opposition respectivement le Général Kamougué et le Député
Yorongar avaient remporté 53% et 61 % selon les estimations
directes des urnes [sondages sortis des urnes]. Cependant, le
dictateur Déby grâce aux fraudes massives, s’était autoproclamé
président.
Le député Yorongar, quant à lui, a reçu des menaces du
despote Déby, retranché avec des chars dans la banlieue de la
capitale et envisagerait de marcher sur la ville si le député
était proclamé vainqueur. Après cet ultimatum, il fut incarcéré
et torturé. Où était la France, pays défenseur des droits de
l’homme ? Pourquoi a-telle été aphone et aveugle face à ces
faits gravissimes ?
L’hypocrisie permanente de la défense de la démocratie en
Afrique dont les différents gouvernements français se targuent,
ne continuera pas à résister aux confrontations des faits réels.
Cette imposture politique montre que la Françafrique soutient et
impose aux peuples ses valets en couvrant l’abomination dans son
pré-carré d’Afrique. L’Elysée n’a jamais mis en cause ces
pseudos-élections présidentielles au Tchad. De plus, la France,
un pays démocratique, apporte son appui militaire, diplomatique
et financier au dictateur Déby. Ce qui permet au despote
d’assurer sa longévité au trône.
La mobilisation générale du camp impérialiste par le
président Sarkozy contre le président Laurent Gbagbo en faveur
du valet Ouattara, procède de la même logique : celle d’écarter
les candidats qui risqueraient de porter préjudices ou qui ne
garantiraient pas suffisamment ses intérêts.
La France a aussi expérimenté dans son pré-carré une nouvelle
forme de « démocratie familiale » ou de « démocratie
dynastique » qui a permis d’imposer aux peuples grâce à un
habillage pseudo-démocratique, les fils des anciens présidents
demeurés loyaux à la puissance coloniale. C’est ainsi que M.Ali
Bongo et Faure Gnangsibé ont pu succéder respectivement à leurs
pères Omar Bongo et Eyadema Gnangsibé. Ces mascarades de votes
ont été avalisées d’abord par la France, suivis systématiquement
par les autres puissances impérialistes.
Les dirigeants africains membres de la Françafrique sont
assurés d’être élus présidents à vie grâce aux hold-up
électoraux, achats des voix, assassinats… sous l’œil
bienveillant de ceux-là-même qui ont déclaré « wanted » le
président Laurent Gagbo qui a pourtant remporté démocratiquement
la présidentielle du 28 novembre 2010 avec 51.45% contre 48,55%
à son rival Ouattara, résultats proclamés par le Conseil
constitutionnel le 3 décembre dernier.
L’incontestable victoire du président Laurent Gbagbo est
irréversible. La constitution ivoirienne est écrite, appliquée
et respectée par et pour les ivoiriens, qui ont le droit suprême
de défendre leurs institutions.
Il conviendrait ici de rendre un vibrant hommage aux Forces
Armées de Côte d’Ivoire (FACI), les autres Forces de défense et
de sécurité (Gendarmerie, Police, Douanes…) qui sont demeurées
loyalistes au régime légitime et légal du président Laurent
Gbagbo et au gouvernement du premier ministre le Professeur
d’économie à l’université d’Abidjan, M.Aké N’Gbo.
Dès l’annonce de la victoire du Président Laurent Gbagbo par
le Conseil constitutionnel, toute la hiérarchie militaire est
venue au palais présidentiel féliciter le vainqueur. Elle a fait
allégeance. Au nom des FACI, le Chef d’état-major des Armées, le
général de corps d’armée Philippe Magou a prêté serment de
fidélité au président Laurent Gbagbo en affirmant que l’armée se
tenait à sa disposition.
Au cours de la cérémonie de présentation du drapeau au
nouveau ministre de la défense M. Alain Dogou par son
prédécesseur, Michel Amani N’Guessan, Le nouveau patron des
armées a déclaré : « Votre devoir est de défendre la
Constitution ivoirienne », Cette importante cérémonie a eu lieu
en présence de tous les chefs militaires dont le général de
corps d’armée, Chef d’état-major, Philippe Magou, le général de
corps d’armée, Commandant supérieur de la gendarmerie Tiapé
Kassaraté… »
[Source :
http://news.abidjan.net/article/?n=… 08/12 ]
Pendant ce temps, le gouvernement illégal, illégitime et
virtuel du duo Ouattara-Soro que tentent péniblement d’imposer
la France et les autres puissances impérialistes, reste
barricadé dans l’hôtel du Golf et QG de campagne du candidat
ADO, sous protection des casques bleus de l’Onu. Tournant en
rond dans leur bunker-hôtel et assailli par l’oisiveté, ce
gouvernement fantoche, soutenu par l’étranger n’a pas le soutien
du peuple et moins encore de celui des Forces armées
ivoiriennes. Le 9 décembre dernier, le premier ministre virtuel
Guillaume Soro du gouvernement virtuel, a lancé un appel
désespéré aux Forces de défense et de sécurité de reconnaître le
président virtuel Ouattara. Peine perdue, car les Forces de
défense et de sécurité sont légalistes, par conséquent elles
défendent le gouvernement constitutionnel du président Gbagbo.
Cet appel sonne déjà comme un aveu d’illégitimité et
d’illégalité du putschiste Soro, de son gouvernement virtuel et
fantoche qui serait en villégiature au grand hôtel du Golf aux
frais des contribuables onusiens.
La réponse vigoureuse des Forces de défense et de sécurité,
une véritable déclaration de guerre aux putschistes suite à
l’appel de M.Soro, ne s’est pas faite attendre. En effet, le
lendemain 10 décembre 2010, le Général Dogbo, Commandant de la
Garde républicaine, au cours d’une réunion avec les Officiers,
Sous-officiers et soldats, galvanisa son public en ces termes
patriotiques et martiaux qui forcent l’admiration des
révolutionnaires africains :
« […] Que tous ceux qui sont en train de faire ce complot
contre la Côte d’Ivoire, en passant par Hôtel Sebroko (siège de
l’Onuci), Hôtel du Golf, Abuja et l’ONU sachent que nous les
attendons. Qu’ils se rendent compte qu’ils ne rendent même pas
service à ceux qu’ils veulent mettre au pouvoir de force, au
mépris des lois de notre pays. Si la bataille doit avoir lieu,
il faut qu’elle fasse rage ! Et il faut que vous vous montriez à
la hauteur de cet ultime combat de libération. Nous attendons
les comploteurs au coin de la rue. Nous les attendons sur le
terrain.
« […] L’Hôtel du Golf est maintenant devenu un refuge de
bandits. Et je crois qu’à la longue, il faut que nous nous
préparions à libérer ce lieu de façon brutale. Parce que c’est
un peu trop facile. Il faut qu’on leur montre le contraire.
Officiers, Sous-officiers, militaires de rang de la « Garde
républicaine », cette réunion d’aujourd’hui n’est pas une
réunion comme on en a l’habitude, mais c’est un message que je
voulais porter à votre connaissance. Face à la situation de
mépris révoltante à laquelle nous faisons face, je vous demande
de vous conditionner pour le combat ultime de la Côte
d’Ivoire. » [ Source : Nerrati ]
La légalité et la légitimité d’un gouvernement doivent et ne
peuvent être que l’émanation du respect des institutions et
leurs applications par le peuple, et non un chapelet des
menaces, ultimatums et autres oukaz des pays étrangers,
fussent-ils puissants, ou des organisations internationales qui
sont au service de ces dernièrs.
Le peuple français accepterait-il que les institutions
internationales invalident les décisions de leur Conseil
constitutionnel en imposant un président contre son choix ?
La réponse serait incontestablement, Non ! Alors, pourquoi le
président Sarkozy ne reconnaîtrait-il pas ce droit intangible au
peuple ivoirien qui a choisi démocratiquement et
institutionnellement son président, l’insoumis Laurent Gbagbo,
en lieu et place de Ouattara le candidat de la France et des
puissances impérialistes étrangères ?
Voudrait-on expérimenter en Afrique la « Gouvernance
mondiale » par les institutions internationales et que les lois
nationales seraient subordonnées aux décisions des États
impérialistes puissants qui dirigent l’ONU ?
Ne serait-il pas plus raisonnable pour les alliés de Ouattara
de reconnaître qu’il serait impossible d’imposer à un peuple un
pouvoir quel qu’il soit contre sa volonté ?
Un tel gouvernement serait un corps étranger dans l’organisme
ivoirien qui réagirait en le neutralisant ; par conséquent il ne
pourra jamais gouverner. Son échec est donc incontestable.
La belle vie, digne de stars de Hollywood que mènent les
membres de ce gouvernement oisif et fantoche dans ce luxueux
hôtel du golf, serait-elle financée indéfiniment par l’Onuci ?
Ces colossaux fonds ne seraient-ils pas plus utiles aux
véritables projets de développement énoncés par le président
Laurent Gbagbo lors de sa campagne au lieu d’engraisser une
horde de putschistes anti-constitutionnalistes sans véritables
lendemains ?
Nous osons encore espérer que la prétendue communauté
internationale reviendra sur sa décision. En effet, elle a été
induite en erreur par la seule France, ancienne puissance
colonisatrice qui voudrait à tout prix défendre ses intérêts
particuliers, en liquidant l’empêcheur de tourner en rond,
l’insoumis de la Françafrique, Laurent Gbagbo, au profit du
soumis Ouattara.
La plate-forme minimale pour tout activiste et progressiste
africain, en dehors de nos options idéologiques et
confessionnelles, de nos origines socioculturelles, de nos
couleurs, de nos nationalités…, c’est de lutter pour la
souveraineté et la conquête de l’indépendance nationale totale
de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique. À cet effet, soutenir
l’insoumis Laurent Gbagbo mis au banc de la communauté
internationale par les puissances impérialistes, est un devoir
militant. Il serait indécent et réactionnaire de se retrouver
dans le même camp que celui des oppresseurs capitalistes qui
voudraient usurper la victoire du président Laurent Gbagbo en
faveur du perdant, l’ancien dirigeant du FMI, M. Alassane
Dramane Ouattara.
Il serait injuste de placer l’insoumis Laurent Gbagbo et
l’ami des capitalistes financiers M.Ouattara au même diapason de
la nature ou du degré de leurs relations avec les impérialistes.
Il serait plutôt rationnel et cohérent, stratégiquement, de
faire avancer la cause de la lutte anti impérialiste, première
étape vers la reconquête de la souveraineté et de la véritable
indépendance nationale, préludes à des profondes transformations
sociales en faveur des masses populaires africaines.
Le combat du peuple ivoirien contre la mainmise impérialiste
sur le pays et cette tentative insidieuse de le placer sous
tutelle des nations-unies afin de le piller davantage, est un
crime contre l’humanité. L’Afrique dans un sursaut patriotique
doit se ressaisir et être solidaire de cette lutte juste que
mène le président Laurent Gbagbo ; car, si le cas inédit
ivoirien réussit, les puissances impérialistes « Certifieront »
ou « labelliseront » dans l’avenir toutes nos institutions,
voire les Hommes politiques qui auraient préalablement le droit
de militer politiquement en Afrique. Le continent sera vassalisé
de plus bel, Aujourd’hui c’est la Côte d’Ivoire, à qui demain le
tour dans l’agenda macabre de la France ?
Nous Africains, devons faire nôtre ce noble combat du peuple
ivoirien, car il y va de l’avenir de notre continent.
A cet effet, notre Parti, ACTUS/prpe réitère sa solidarité
militante anti-impérialiste et pour les États-Unis d’Afrique
indépendants au peuple ivoirien.
Nous réitérons notre soutien militant et nos félicitations au
Président Laurent Gbagbo, l’insoumis à la Françafrique pour sa
réélection à la magistrature suprême de la république de Côte
d’Ivoire.
Notre Parti, ACTUS/prpe lance un appel solennel à tous les
patriotes, révolutionnaires, communistes, et progressistes
africains de se mobiliser comme un seul homme aux côtés du
peuple frère ivoirien et de son président Laurent Gbagbo,
victimes d’un complot international impérialiste visant à
s’accaparer du pays pour ses énormes richesses après la
liquidation physique de son président et de tous les autres
patriotes.
Le panafricanisme révolutionnaire qui a permis l’émancipation
du continent doit retrouver toute sa vigueur d’antan face à la
tentative de recolonisation de la côte d’Ivoire par la France,
précédée de la mise sous tutelle des nations unies de ce pays
africain.
Camarades Africains, nous ne pouvons demeurer spectateurs
face à cette chronique annoncée du génocide impérialiste en
gestation d’abord en Côte d’Ivoire puis sera étendu par la
France au reste du pré-carré africain où les peuples luttent les
armes à la main contre les dictateurs imposés par l’Elysée.
Les peuples africains doivent s’unir pour faire échec à ce
projet contre le peuple ivoirien car il est dégradant,
humiliant, infantilisant et déshonorant pour notre continent et
les Africains.
Vive la solidarité de lutte anti-impérialiste et contre la
Françafrique pour que vivent la Côte d’Ivoire et une Afrique
véritablement indépendante.
Le 15 Décembre 2010
Action Tchadienne pour l’Unité et le Socialisme / Parti
Révolutionnaire Populaire et Écologique
Chadian Action for Unity and Socialism/Popular and Ecological
Revolutionary Party
(ACTUS / prpe)
Le Secrétaire Général
General Secretary
Dr LEY- NGARDIGAL Djimadoum
Le dossier
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