Le massacre de Qana : La justice israélienne vient de déclarer
Olmert et son gouvernement innocents, ceci devant l'indifférence
des nations et la sourdine des organisations prétendant défendre
les droits de l'Homme.
L'Histoire.
Durant la courte période précédant les 29 et 30 juillet 2006,
la commune de Qana était sous le feu intensif de l'aviation et
des vedettes maritimes israéliennes. Deux cent cinquante
bombardements furent enregistrés pendant ce laps de temps, détruisant
toutes les infrastructures environnantes, isolant ainsi la
commune du reste du pays et rendant impossible tout secours à
la population.
Le crime se préparait dans l'indifférence quasi générale des
grandes puissances et des organisations humanitaires et de défense
des droits de l'Homme.
Dans la nuit de samedi à dimanche des 29 et 30 juillet 2006,
plus précisément à 01h00 après minuit, Qana témoigna du
massacre de ses enfants.
Nos mamans, croyant être à l'abri des bombes du fait de la
proximité d'un immeuble de trois étages par rapport à un lieu
de culte, se réfugièrent dans la cave, portant leurs enfants
serrés à leurs poitrines.
Le 30 juillet 2006, à 01h, le plus sophistiqué et le plus
intelligent des engins de la mort, signé des innocentes mains
israéliennes, fierté technologique des américains mise à
disposition par Bush et sa Rice, et encore une fois devant
l'indifférence des nations civilisées, frappa l'immeuble avec
la précision qui lui a été dictée par le pilote.
L'immeuble implosa entièrement en quelques secondes, réduit
ainsi en décombres.
Les secours n'avaient pu intervenir qu'à huit heures du matin,
sept heures après le massacre. Ils dénombrèrent, parmi les
victimes, une quarantaine de corps d'enfants inanimés.
Il a fallu que la fibre optique et les satellites de l'Internet
et des médias interviennent presque instantanément pour que
l'opinion internationale découvre devant ses quinze ou dix sept
pouces d'écran l'horreur du massacre perpétré à Qana et pour
que la majorité des nations et l'organisation des droits de
l'Homme reconnaissent enfin l'entière responsabilité d'Olmert
et de son gouvernement.
Fin décembre 2007, dix sept mois après, la justice israélienne
rend son verdict : Olmert innocent.
Fin décembre 2007, le verdict est tombé et « justice » est
rendue, devant les bouches cousues des grandes puissances et de
leurs organisations humanitaires.
Il ne reste plus que la pierre, les tombes et la mémoire de
femmes et d'hommes libres du Pays des Cèdres pour témoigner.
30 décembre 2007
Raymond RICHA