Nos familles attendent depuis 1978, année de la première
invasion israélienne de notre territoire, les rapports et les
condamnations suivies d'actions, concernant tous les massacres
d'enfants, de femmes et de personnes âgées, perpétrés par
l'armée israélienne lors de ses occupations de notre
territoire, répétées depuis plus d'un quart de siècle.
Quelle réponse à cela de la part de Human Rights Watch ?
Nos enfants et nos mamans à Qana, sous les décombres, déchiquetés
par les missiles intelligents de la barbarie, crient encore :
Justice.
Quelle réponse à cela de la part de Human Rights Watch ?
Un millier de personnes massacrées et un demi million de déplacés
ou de refugiés lors de l'agression de juillet 2006.
Quelle réponse à cela de la part de Human Rights Watch ?
Comme cela ne suffisait pas, l'armée d'occupation, lors de son
retrait sous le feu de notre Résistance, sema sur notre
territoire plus d'un million de bombes à grappes, pourtant
prohibées par les instances internationales. Ces engins de la
mort ont provoqué la mort d'un millier de personnes, parmi
elles des soldats de la Finul. Ces engins ont un effet qui
perdure sur une période d'un quart de siècle.
Quelle réponse à cela de la part de Human Rights Watch ?
Nos fils, parmi eux Samir El Kantar, Nassim Nesr, Yehyi Skaf,
Mouhammad Fran, Mouhammad Srour, Maher Kourani, Houssaïn
Sleiman, Khodor Zaïdane et Hassan Oukaïl, sont toujours détenus
par Israël.
Quelle réponse à cela de la part de Human Rights Watch ?
Cinq questions posées non seulement à Human Rights Watch, mais
aussi à qui veut enfin nous écouter parmi les défenseurs des
droits de l'homme.
Raymond RICHA