Opinion
ALBA exprime son soutien aux droits nucléaires de l'Iran
Une vue du sommet de
l'ALBA à Cochabamba en Bolivie, le 16 octobre 2009
Photo: Danilo Balderrama / Reuters )
Samedi 17 juillet 2010
Une guerre contre l'Iran ne serait pas une promenade
pour les Etats-Unis et Israël, même s'ils ont une
supériorité militaire écrasante et même s'ils décident
d'utiliser des armes atomiques.
Les sanctions votées par le Conseil de Sécurité, grâce
au non veto de la Chine et de la Russie, n'ont
pas intimidé l' Iran . Manifestement, la "communauté
internationale" ne se résume pas aux grandes puissances
nucléaires ou à l'Otan. Déjà la Turquie et le Brésil
s'étaient opposés au vote des sanctions.
De fermes résolutions se sont élevées d'Amérique Latine
et des Caraïbes: à Cuba, les interventions de Fidel Castro
(que nous avons diffusées dans Alerte Otan il y a quelques
jours);
et maintenant, les ambassadeurs et chefs de missions de
l'ALBA, réunis à Téhéran. (C.P.)
extrait de Teheran's Times, 15 juillet
2010
Les ambassadeurs et chefs de mission de l'alliance ALBA ont
exprimé leur soutien au droit pour l'Iran d'utiliser
l'énergie nucléaire à des fins pacifiques et ont condamné
l'imposition des sanctions à ce pays.
Ils ont signé une déclaration, qui a été présentée lors
d'une conférence de presse à l'ambassade du Venezuela à
Téhéran ce mercredi.
Jorge Miranda, l'ambassadeur de l'Etat
multinational de Bolivie, William Carbo Ricardo, ambassadeur
de la république de Cuba, Daniel Alvarez, chargé d'affaires
de la république d'Equateur, Mario Barquero, ambassadeur de
la république du Nicaragua, et David Velazquez, ambassadeur
de la république bolivarienne du Venezuela, participaient à
la conférence de presse.
Voici le texte de la Déclaration:
"Nous, ambassadeurs et chefs de missions des Etats membres
de l'ALBA auprès de la république islamique d'Iran,
condamnons les intentions militaristes et déstabilisantes du
gouvernement des Etats-Unis et de ses alliés, et
principalement du gouvernement sioniste d'Israël, et leurs
actions qui préparent un conflit contre l'Iran qui
s'étendrait à tout le Moyen Orient.
Nous confirmons le soutien de nos gouvernements au droit
souverain de la république islamique d'Iran à produire de
l'énergie atomique et à l'utiliser à des fins pacifiques,
droit de toutes les nations qui ont signé le TNP
La voie du dialogue civilisé pour résoudre les controverses
ne devrait jamais être fermée, car c'est la principale forme
de relations entre des nations souveraines en ce 21e siècle.
Une agression militaire contre la république islamique
d'Iran ne ferait qu'entraîner des conséquences néfastes pour
toute l'humanité.
Tous les peuples et gouvernements de l'ALBA - alliance
bolivarienne des peuples de notre Amérique - croient qu'un
franc dialogue pour trouver des solutions et des accords
doit prévaloir sur les coups de canon."
Pendant la
conférence de presse, l'ambassadeur Barquero a dit: "nous
nous sommes réunis pour condamner l'impérialisme...
exprimer notre opposition au régime sioniste et mettre en
avant la nécessité de paix et d'entente pacifique".
L'ambassadeur cubain a déclaré: "nous
avons toutjours dit que les menaces contre l'Iran étaient
condamnables, et nous avons exprimé notre volonté de
soutenir l'Iran également sur ce point-ci, et nous croyons
que la nation iranienne peut donner une réponse ferme à ces
menaces".
Velazquez (Venezuela) déclare: "nous sommes réunis pour
exprimer les positions communes de pays d'Amérique Latine
concernant toutes les mesures contre l'Iran et pour dénoncer
les actes hostiles envers l'Iran.
...Il ajoute que l'Iran et le Venezuela ont signé des
accords concernant le pétrole et la pétrochimie, qui sont
également soumis à des sanctions, mais que le Venezuela
continuera à coopérer pleinement avec l'Iran dans ces
domaines.
L'ambassadeur Miranda a dit que le
président bolivien Evo Morales effectuera une visite
officielle en Iran, le mois suivant le ramadan...
Les ambassadeurs ont réitéré que l'ALBA poursuivra sa
coopération économique avec l'Iran malgré les sanctions
économiques imposées à ce pays...
Le dossier
Iran
Dernières mises à
jour
|