Liban
S. Nasrallah à la
minorité:
d'abord la loi électorale, ensuite les
élections !
Al Manar
Dimanche 16
décembre 2012 Le secrétaire général du
Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a
laissé entendre dans son discours ce
dimanche qu’il n’y aura pas d’élections
législatives en 2013 à l’aide de la loi
électorale de 1960, à laquelle sont
attachées les forces du 14 mars.
« Le parcours normal est de voter une
nouvelle loi électorale, d’aller par la
suite aux élections législatives et puis
à la formation d’un gouvernement »,
a-t-il affirmé dans son allocution
diffusée via écran, lors d’une cérémonie
d’hommage aux diplômés universitaires,
organisée par l’officine estudiantine du
Hezbollah, «Mobilisation éducative ».
Son éminence soupçonne ces forces qui
boycottent les réunions parlementaires
d’avoir comme visée de torpiller les
efforts politiques déployés en vue de
voter une nouvelle loi électorale, comme
l’exigent la plupart des forces
politiques et religieuses au Liban.
S’adressant toujours aux forces de la
minorité, il leur a demandé de ne plus
parier sur les évolutions régionales, en
particulier sur la chute du régime
syrien. « Depuis 2005, tous vos calculs
qui s’en référaient aux évolutions
régionales, dont j’en dénombre au moins
cinq, se sont avérés factices», a-t-il
expliqué.
Leur reprochant de n’avoir comme
préoccupation, depuis la promulgation de
la résolution 1559, que la résistance et
son armement, il les a appelés à au
moins se concerter avec les forces
politiques de la majorité sur les sujets
consensuels, dont entre autre, la crise
économique qui sévit au Liban et risque
de provoquer un effondrement.
Son éminence a rappelé les positions
inlassablement récursives des dirigeants
du 14 mars, depuis les deux années de
l’enclenchement de la crise syrienne,
sur l’imminence prochaine de la chute du
régime syrien, et qui se sont en fin de
compte avérées illusoires.
Selon lui, la crise syrienne va
perdurer, surtout que certaines forces
locales, régionales et internationales
refusent le dialogue avec les autorités,
et misent exclusivement sur le choix
militaire. Sayed Nasrallah estime que
les forces régionales et internationales
ont tendu un piège à la nébuleuse
Al-Qaïda pour rassembler ses éléments
venus du monde entier " pour que vous
vous entretuiez en Syrie".
Le numéro un du Hezbollah a toutefois
salué la visite effectuée par certains
dirigeants du 14 mars dans la bande de
Gaza pour féliciter les Palestiniens
pour leur victoire dans la dernière
offensive « Colonnes de fumée » menée
par l’ennemi sioniste.
" Nous au Hezbollah, serons les
premiers enchantés si les différents
régimes et forces politiques arabes en
viennent à apporter leur soutien aux
Palestiniens, les arment, les
entrainent, pour les aider à restituer
leur terre", a-t-il clamé assurant que
la position iranienne de la cause
palestinienne est de faire son devoir,
tant que les autres se désistent.
Selon lui, la victoire de la
résistance à Gaza s'inscrit dans le
cadre des défaites successives infligés
à Israël depuis l'an 2000, en passant
par la guerre de 2006, puis celle de
2008-2009. " Israël qui fait peur
n'existe plus, Israël l'effroyable
n'existe plus, pour l'étenité", a-t-il
clamé.
Dans la première partie de son
discours, le secrétaire général du
Hezbollah a mis l’accent sur la crise
économique qui frappe le Liban,
signalant qu’elle affecte la plupart des
gens. Il l'a qualifié de
"transcommunautaire" car elle affecte
désormais toutes les communautés. Selon
lui, seul l’Etat et pas seulement le
gouvernement est apte à la résoudre, ce
qui nécessite la contribution de toutes
les forces politiques.
Les idées principales du
discours
(...) A partir de là, il faut s’attendre
à de graves répercussions sécuritaires,
dont entre autre la hausse de la
délinquance, sans compter les crises
sociales qui pourraient en découler. Oui
certes, certaines forces apportent leur
contribution mais ceci ne résout pas le
problème. La seule partie qui peut
régler ce problème est l’Etat et non le
gouvernement seulement.
Il ne suffit pas d’augmenter les
salaires mais il faut a tout pris
baisser le dépenses des gens... Ce qui
nécessite un réel programme
La priorité est l'armement et
non le niveau de vie des gens
Permettez-moi ici d’ouvrir une
parenthèse : sur la situation politique.
Il est hélas regrettable de constater
que ce problème ne fasse pas partie des
priorités de certaines forces politiques
dans notre pays.
Depuis la promulgation de la résolution
1559 en 2004, figure à la tête de leurs
préoccupations l’armement de la
résistance au Liban. Ils n’ont rien
d’autre, à tous les moments... à tel
point qu’ils répètent toujours les mêmes
phrases, les mêmes idées. Je ne sais pas
comment ils se répètent ainsi sans se
lasser. Ils ne s’ennuient pas. Moi s’il
m’arrive de répéter dans deux discours
successifs quelques mêmes idées, je
m’ennuie de moi-même.
Même le sang du président martyr Rafic
Hariri ont été exploité pour leur
campagne...
Pourquoi on ne donne pas l’occasion à
notre pays de réfléchir sur la crise
économique qui affecte tout le monde...
On peut ne pas s’entendre sur la
politique à adopter sur Israël, mais on
peut quand même se mettre d’accord sur
la crise économique...
Sachez que depuis 2006, toutes les
manipulations et les désintoxications
diffusées sur la résistance se sont
soldées par un échec. Tout le monde sait
que cette résistance victorieuse contre
Israël est enracinée dans l’esprit des
gens, ..., sa force et son armement sont
beaucoup trop puissants pour être
altérés par les complots tramés contre
elle.
On ne cesse de l’injurier, de
l’insulter, de lui lancer de fausses
accusations. Dernièrement, pour donner
de la crédibilité à leurs accusations,
d’aucuns se sont mis à énumérer les fois
que Hezbollah s’est abstenu de réagir à
ces accusations ou n’a pas démenti ce
qui lui est attribué. Pourtant, moi-même
avais dit en personne que le Hezbollah
ne va pas réagir à toutes les
accusations... Il n'a pas que cette
chose à faire. Il existe des médias
politisés, qui fait de la propagande et
produits des mensonges. Nous n'allons
pas à tous les coups lui réagir.
... Il faut que la majorité et
l’opposition forment un groupe d’action
nationale pour dire aux Libanais que
nous allons mettre de côté nos
divergences, et mettre au point un plan
pour éviter l’effondrement. C’est un
devoir national, moral, religieux. Nous
en ce qui ns concerne sommes prêts de
nous assoir aux côtes de ceux qui nous
insultent pour régler cette crise,
inhérente a la vie des gens... pour
mettre au point un programme national.
Entraver la loi électorale
La situation politique actuelle se
décrit sous la forme suivante : pas de
table de dialogue national, pas de
réunions parlementaires. Il y a certes
une tentative de torpiller la vie
politique à cause de l’opposition.
Il y avait auparavant la tentative de
renverser le gouvernement. Elle n’est
pas parvenu à ses fins, non pas à cause
de nous, mais en raison des données
régionales et internationales....
Pour le moment, ce boycott ne fait
que torpiller la vie parlementaire et le
renversement du cabinet n’est plus donc
à l’ordre du jour.
L’enjeu est désormais de torpiller
l’activité parlementaire, pour entraver
le vote d’une nouvelle loi électorale,
et mettre les libanais face au fait
accompli: soit on effectue les élections
avec la loi de 60, soit il n’y aura pas
d’élections
Dans ces circonstances, notre position
ne peut être ni médiane, ni médiatrice,
car nous sommes visés par ces manœuvres.
Nous ne pouvons en aucun cas rester au
milieu. Dans ces circonstances, nous
sommes un protagoniste et sommes fiers
de notre position que nous
sauvegarderons quelque soient les
pressions.
Ce qui ne nous empêche pas d’écouter
les conseils des autres. Certains, si
arrogants et s’estimant supérieurs aux
autres, refusent qu’on les conseille.
Le pari syrien perdu
Je voudrais à cet égard attirer votre
attention et non pas vous conseiller que
vous commettez une erreur dans le
diagnostic. Comme d’habitude, vous
édifiez tous vos paris, en fonction
desquels vous avez choisi de boycotter
et d’empêcher un vote sur une nouvelle
loi électorale et entravé tout
initiative de ce gouvernement, vous
pariez que dans quelques jours le régime
syrien va tomber... cela perdure depuis
près de deux ans.. depuis les premiers
jours, vous et certains dirigeants, roi,
princes, ministres arabes et régionaux
ne cessez de répéter que le régime va
tomber dans les deux mois suivants, puis
vous ne cessez de renouveler la date
depuis..
De deux choses l’une : soit vous vous
basez sur des fausses informations, soit
vous versez dans la désintoxication.
Depuis 2004, de nombreux medias
s'adonnent à la manipulation, en
diffusant des rumeurs ou de fausses
informations, et mènent une guerre
psychologique. Durant ces deux dernières
semaines, il se sont focalisés sur la
situation de Damas... il s’avère
toutefois que la plupart des régions
sont encore sous l’emprise du régime...
Il ne faut pas baser vos calculs sur de
fausses estimations. Toutes les
estimations du 14 mars depuis 2005, dont
5 essentielles, sont fausses. Il en est
de même pour vos calculs concernant la
Syrie.
Le parcours naturel est de mettre au
point une nouvelle loi électorale et de
faire après des élections, puis de
former un gouvernement. C’est ainsi que
qu’on peut servir les intérêts du pays..
Ce qui nous incombe de retourner à la
table des négociations, ou au parlement,
...
Syrie: le conflit va perdurer
Sur la Syrie, je voudrais dire que
dans la situation actuelle, les choses
se compliquent sans cesse, et ceux qui
croient que l’opposition armée peut
trancher la bataille sont induits en
erreur.
Le conflit actuel n’est plus, comme
certains ont cru, une confrontation
entre le régime et le peuple.
Aujourd’hui, il y a une division réelle
au niveau de la population. Il y a le
régime et avec lui une bonne partie de
la population, et de l’autre il y a une
partie de la population qui a pris les
armes, réclame l’aide régionale ou
internationale et fait prévaloir le
conflit armé.
D’aucuns nous aoulèvent la question
morale sur le sort des gens du peuple,
qui succombent dans le conflit armé sous
les feux du régime.
Je vais faire la même chose : les gens
de Katana par exemple, ceux de Germana
aussi, ne sont-ils pas des syriens pour
subir les attaques aux voitures piégées.
Et quand ? vicieusement au moment où les
gens sortent de chez eux, pour aller au
travail ou emmener leurs enfants aux
écoles. Et comment ? à l’aide de deux
voiture piégées : la seconde explose
lorsque les gens viennent à l’aide des
victimes de la première. C'est le comble
de la méchanceté.
Ces victimes ne font-elles pas partie du
peuple syrien ?
Où est donc votre position morale
concernant ces gens du peuple syrien
tués par l’opposition syrienne armée. Où
est donc votre position des syriens tués
devant les caméras, ou des syriens
égorgés avec des couteux, ou de ceux
jetés par-dessus les immeubles, ou de
ceux abattus pour leur appartenance
confessionnelle, ... ne font-ils pas
partie du peuple syrien ?
Oui en Syrie sévit un dur combat
sanguinaire et meurtrier. La bataille
sera longue en Syrie parce que
l’opposition armée et ceux qui sont
derrière elle, comme forces régionales
et internationales refusent tout
dialogue avec le régime. Ce qui va
perdurer l’effusion de sang...
Pourquoi ce refus du dialogue
?
Franchement, il y a des États qui ont
beaucoup d’argent et n’en ont cure que
les syriens s’entretuent. Ils peuvent
interminablement leur envoyer de
l’argent.
Certaines forces régionales et
internationales ont intérêt à ce que ce
conflit perdure.
Je voudrais dire aux gens d’à Al-Qaïda,
avec qui nous n’entretenons aucun lien,
voire en adversité, que les Etats Unis,
les états européens et certains pays
arabes vous ont tendu un piège en vous
ouvrant les chemins de Damas, en vous
faisant venir de tous les coins du
monde, pour que vous vous entretuiez. Et
vous êtes tombés dans ce piège.
Et si ces groupuscules parviennent à
réaliser un exploit sur le terrain, ce
sont eux qui en payeront le prix le
premier.
Les Américains ne sont pas du tout
pressés que les choses se terminent en
Syrie. Au contraire, ils voudraient que
la situation languisse en Syrie.
Car plus il y a des tueries dans les
rangs de l’opposition armée, de l’armée
régulière et des catégories populaires,
cela veut dire que la Syrie est devenu
faible, impuissante, détruite, et donc
elle est en dehors du conflit contre
Israël.
Nous avons toujours dit que notre
cœur s'afflige et s'attriste réellement
pour toute âme tuée en Syrie quel que
soit son appartenance ... A la lumière
de toutes les considérations, la
solution réside d’œuvrer pour le
dialogue politique. Celui qui refuse est
coupable de tous les meurtres et de
l’effusion de sang en Syrie.
Bien sur la situation se complique
davantage avec la présence de courants
takfiris, qui fait craindre pour
l’avenir de la Syrie, même dans les
rangs de l’opposition qui s'inquiète. Et
ils ont raison de s'inquiéter et de se
demander où ils prennent la Syrie.
Le besoin moral, stratégique,
politique,... nous incombe de déployer
tous les efforts en faveur d'un dialogue
qui engendre un compromis en Syrie.
Hommage taquineur à la visite
des 14 mars à Gaza
Concernant Gaza, je voudrais
commenter la visite que lui a faite une
délégation libanaise des dirigeants des
forces du 14 mars, où ils ont pris des
photos, lancé plusieurs déclarations.
Contrairement à certains de nos
alliances dans les forces de 8 mars qui
avaient une vision suspecte, j’ai été
ravie de cette visite et j’encourage les
dirigeants du 14 mars de soutenir Gaza
et son armement, de lui féliciter sa
victoire... Nous n'avons pas besoi
qu'ils fassent de même avec la
résistance au Liban.
Nous au Hezbollah sommes parfaitement
comblés lorsque ns voyons que les
Libanais et les Arabes féliciter la
victoire de Gaza et dire qu’ils ne
renonceront à aucun pouce de la
Palestine. Ça veut dire que nous sommes
d’accord. Sachant que ces positions sont
émotionnelles, et non encore réelles,
car ces forces politiques soutiennent
l’initiative arabe qui donne les deux
tiers de la Palestine à Israël ! C'est
déjà un bon pas...
Rappelons toutefois qu’en 2006, ces
mêmes forces avaient dit que ce n’est
pas la résistance qui a vaincu dans la
guerre, et qu’il y a eu des erreurs
commises par les différentes hiérarchies
de la direction israélienne, au niveau
d'Amir Peterz, comme quoi il ne saut pas
faire ;la guerre, comme quoi le chef d'etat-major
est un expert en guerre aérienne, ..,
pour conclure en fin de compte que
l’exploit réalisé n’est pas grâce à la
force de la résistance mais aux lacunes
israéliennes.
Par la suite, les Israéliens ont mis
sur pied des comités d’enquête, pour
savoir ce qui s'est passé et en tirer
les leçons, puis ils ont travaillé pour
réédifier leur armée, lui consacrant des
capacités énormes, effectuant comme
jamais dans l'histoire d'Israël des
entrainements interminables, militaires,
sécuritaires, de défense civile, et
comme quoi Israël a tiré les leçons de
la guerre de 2006. Il a eu la guerre de
Gaza 2008-2009, ceux qui sont partis
féliciter dernièrement avaient dit alors
que Gaza a perdu. Il s'est avéré
toutefois que l'armée israélienne a été
vaincu.
Aujourd’hui, en dépit des
entrainements et des budgets énormes,
malgré le perfectionnement des
capacités, vous avez vu de vos propres
yeux comment 3 missiles dont 2 sont
tombés à Tel Avivi et le troisième dans
une de ses banlieues, ont amené
Netanyahou, Barak et tous les autres
courir vers les abris, face à la bande
désarmée, assiégée, qu’ils surplombent
comme le creux de leur main.
Vraiment Israël a été vaincu dans
cette confrontation et a imploré le
compromis.
C’est une preuve supplémentaire que
ce qui s’est passé en 2006, puis en
2008-2009 n'a pas été fortuit, et a été
une réelle victoire de la résistance.
Quand cela se répète, cela veut dire que
ce n’est pas fortuit.
2000: le premier clou dans le
cercueil d'Israël
Cet Israël qui faisait peur,
l’effroyable, la puissante est fini pour
l’éternité
Depuis l’an 2000, depuis la défaite
qu’ils ont essuyée en sortant, malgré
eux, humiliés d’une terre arabe, cela a
été le premier clou enfoncé dans le
cercueil d'Israël , les autres clous
n’ont pas tardé et ne tarderont pas à
venir..
Pour tous ceux qui ont dit avant et
après Gaza que les liens entre les
différentes factions de la résistance
palestinienne et libanaises sont
ébranlés, ou que la résistance
palestinienne est revenue au giron arabe
et n’est plus dans le giron iranien, que
les Arabes reprennent en main la cause
palestinienne.
Sachant que tout ce qui est écrit
relève des souhaits et non encore de la
réalité.
Sachez que nos relations avec toutes
les factions de la résistance
palestinienne sont normales.
L'Iran fait son devoir, aux
Arabes de faire le leur
Quant à la République islamique
d’Iran laquelle accorde un soutien
militaire et logistique aux factions de
la résistance palestinienne, sachez
qu’elle estime faire son devoir sans
jamais demander de contrepartie. Je
défie aux factions de sortir dire que
l’Iran leur a un jour demandé un jour
quoique ce soit en retour, ou leur a
posé des conditions ou demandé quoi ce
soi...
Pendant plus de 30 ans, l'Iran fait
son devoir avec la résistance
palestinienne, lui fournit toute l'aide
dont elle a besoin, et ne demande rien
du tout en échange
Je peux vous assurer, au nom des
Iraniens avec qui je peux me permettre,
et du moins au nom de l’Imam Sayed Ali
Khamenei avec qui j'entretiens une
relation spéciale que les Iraniens
s’engageront à ne plus rien donner aux
palestiniens au cas où les Arabes se
chargent de leur donner l’argent
nécessaire, leur offrent les armements,
et les entrainent, qu’elle saluera ce
geste et se mettra derrière les
Arabes...
Ce qui lui épargnera beaucoup
d’argent et d'armes, que nous serons
prêts à prendre à l'occasion !
Tout ce que veut l’Iran est que le
peuple palestinien restitue sa terre et
rien d’autre.
Que celui qui veuille porter la bannière
de la Palestine, l’Égypte nouvelle ou
les pays arabes, allez-y. Et nous aussi
au Hezbollah allons le saluer , lui
porter assistance et nous mettre
derrière lui, car l'essentiel c'est la
Palestine !
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