P.A.S.
Mettre le feu au Moyen-Orient pour
protéger l’entité sioniste
Yahia Gouasmi
Photo:
D.R.
Jeudi 28 avril 2016
Le site
d’information Wikileaks a
compilé les e-mails du serveur privé de
l’ancienne Secrétaire d’État américaine,
Hillary Clinton, dans un moteur de
recherche. L’un de ces courriers
électroniques met en évidence l’intérêt
particulier que la probable future
candidate à la Maison-Blanche porte à la
défense de l’entité sioniste et au
renversement du Président syrien, Bachar
al-Assad.
En effet, nous pouvons lire dans
un mail concernant le prétendu
programme nucléaire iranien :
« La meilleure façon
d’aider Israël à faire face à la
capacité nucléaire croissante de
l’Iran est d’aider le peuple syrien
à renverser le régime de Bachar al-Assad. »
En d’autres termes, pour Hillary
Clinton, le meilleur moyen d’affaiblir
la République islamique afin qu’elle ne
puisse plus menacer l’entité criminelle
israélienne, est de déchoir de ses
fonctions le dirigeant légitime de la
République syrienne.
« Lorsqu’Assad sera parti
et que l’Iran ne sera plus capable de
menacer Israël à travers ses affidés, il
sera possible pour les États-Unis et
Israël de s’accorder sur les lignes
rouges à partir desquelles on jugera que
le programme iranien a atteint un seuil
inacceptable. Faire tomber Assad ne
serait pas seulement une immense aubaine
pour la sécurité d’Israël, cela
soulagerait également sa crainte
compréhensible de perdre son monopole
nucléaire », divulgue par
ailleurs Hillary Clinton, avant de
conclure :
« Washington devrait
commencer par exprimer sa propension à
travailler avec des alliés régionaux
tels que la Turquie, l’Arabie saoudite
et le Qatar pour organiser, entraîner et
armer des forces rebelles syriennes »,
en allusion aux terroristes sanguinaires
de Syrie !
Rappelons qu’Hillary Clinton est une
femme politique américaine, ancienne
secrétaire d’État des États-Unis de 2009
à 2013 et épouse de Bill Clinton, 42éme
président des Etats-Unis, dont elle
devient la Première dame de 1993 à 2001.
Sénatrice démocrate de l’État de
New-York de 2001 à 2009, elle soutient,
entre autres, les interventions
militaires américaines en Afghanistan et
en Irak. Candidate aux primaires
présidentielles du Parti démocrate en
2008, elle est battue par Barack Obama.
De nouveau candidate aux primaires du
Parti démocrate pour l’élection
présidentielle de 2016, elle montre un
engagement sans faille en faveur des
intérêts de l’entité sioniste durant
toute sa carrière politique. Cette
allégeance est certainement motivée par
son objectif ultime : devenir la
première « Présidente » des
États-Unis d’Amérique.
Hillary Clinton a fait
d’intrigantes révélations dans son
livre « Hard choices »
(Choix difficiles), dans lequel
elle dévoile que
l’administration américaine a créé
DAESH (acronyme arabe
désignant l’État islamique en Irak
et au Levant ou EIIL). Elle y
déclare, notamment, que « l’organisation
terroriste DAESH a été créée dans le
but de procéder à un nouveau partage
dans la région du Moyen-Orient »,
affirmant qu’une coordination a eu
lieu à ce sujet entre Washington et
les Frères musulmans pour créer cet
« État »
dans le Sinaï.
Madame Clinton a également affirmé
dans ses « mémoires » :
« Nous avons infiltré la guerre en
Irak, en Libye, et en Syrie; tout allait
pour le mieux, puis tout à coup, une
révolution eût lieu en Egypte et tout a
changé en 72 heures. »
Elle poursuit et ajoute : « nous
étions d’accord avec les Frères en
Egypte pour annoncer l’Etat islamique
dans le Sinaï et le remettre entre les
mains du Hamas et une partie à Israël
pour la protéger, adjoindre Halayeb et
Challatine au Soudan, et ouvrir les
frontières libyennes du côté de Salloum.
Il était même question d’annoncer la
naissance de l’Etat islamique le 5
Juillet 2013, et on attendait l’annonce
pour reconnaître, nous et l’Europe, ce
nouvel Etat. »
Ce livre, méconnu du grand public,
renferme pourtant d’importantes
révélations, relevant auparavant du « Top
Secret », ainsi que des décisions
politiques d’une extrême sensibilité au
sujet des interventions américaines dans
le monde.
Le Parti Anti Sioniste
constate que, désormais, le mal ne se
cache plus et démontre, encore une fois,
jusqu’où il est prêt à aller au nom de
la protection du sionisme.
Nos dirigeants, en mettant la
toute-puissance du monde entre les mains
de l’entité sioniste, se rendent ainsi
coupables des maux qu’endure notre
planète.
Le Parti Anti Sioniste ne
cessera jamais d’interpeller l’esprit
des hommes de bonne volonté, afin de les
pousser à s’unir contre ce mal qui
gangrène notre monde. Pour notre
bien-être et le futur de nos enfants, ne
laissons pas l’avenir entre les mains du
SIONISME !
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
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