P.A.S.
Opération « droits blindés »,
demande de sanction contre l’Arabie
saoudite
Yahia Gouasmi
Vendredi 25 mars 2016
Ce jeudi 17 mars, un avis de
demande de contrôle judiciaire en vue
d’empêcher le gouvernement canadien de
délivrer des licences d’exportation pour
des véhicules blindés au royaume
sioniste d’Arabie saoudite a été
présenté, via le groupe « opération
Droits blindés », devant la cour
fédérale du Canada.
Invoquant une infraction a la loi sur
les licences selon laquelle
l’exportation d’équipements militaires à
des pays où les droits des citoyens
feraient l’objet de violations sérieuses
et répétées de la part du gouvernement
serait interdite, à moins qu’il puisse
être démontré que l’équipement en
question soit utilisé contre la
population civile, ce groupe présidé par
l’ex-député et professeur de droit à
l’université de Montréal, Daniel Turp,
et qui se compose actuellement d’un bon
nombre d’étudiants en provenance de
différentes universités du pays, ainsi
que de quelques avocats, avait demandé,
dans une lettre adressée près d’un mois
auparavant au ministre des affaires
étrangères, la confirmation, dans un
certain délai, qu’aucune licence
d’exportation relative à la vente de
véhicules blindés légers ne serait
délivrée à l’Arabie saoudite, sous peine
d’un recour judiciaire en cour fédérale.
« Cette mise en demeure
est restée sans réponse et par
conséquent mes étudiants et moi-même
comptons déposer devant la cour
fédérale du canada cet avis de
demande de contrôle judiciaire», «La
canada doit respecter ses propres
lois, la charte canadienne des
droits et libertés ainsi que les
engagements internationaux du pays
en matière de droits fondamentaux et
de droit international humanitaire».
A déclaré Daniel Turp à travers un
quotidien français.
Un appui d’amnistie internationale
qui avait récemment déclaré, dans une
lettre envoyée au ministre Dion, que le
fait que des violations,
incommensurables, des droits humains
soient régulièrement produits en Arabie
Saoudite ne pouvait être contesté, fut
également sollicité.
Ce silence malsain de la part de
ces hommes d’état, interpelé par qui de
droit, dans un pays qu’ils revendiquent
eux-mêmes comme démocratique est non
seulement contradictoire et inquiétant,
mais outrepasser des lois pour des
raisons financières, quand bien même
cela rapporterait aux canadas 15
milliards de dollars sur 14 ans, comme
le rapportent certains quotidiens,
relèverait d’un comportement mafieux.
«Des preuves révèlent que
de l’équipement militaire et du
matériel militaire comme des chars
d’assaut ont été utilisés pour
réprimer des manifestations et donc
la liberté d’expression et de
réunion en arabie saoudite»,
«ces véhicules blindés
peuvent être armés et de toute
évidence ils le seront, puisque des
contrats ont été attribués pour
s’assurer qu’ils puissent être munis
de canons, de tourelles et
d’équipements qui pourraient être
utilisés pour mettre en péril le
droit à la vie des saoudiens ou
d’autres personnes», a également
déclaré Daniel Turp .
Le Parti Anti Sioniste ne
peut que saluer la démarche et les
efforts de ces gens. Nous gardons à
l’esprit que ce régime sioniste d’Arabie
saoudite est non seulement responsable
de la mort et de la persécution d’un
grand nombre de ses propres civiles,
mais qu’il est également responsable du
massacre du peuple yéménite, tout comme
il a, de façon évidente, une grande part
de responsabilité dans la création du
terrorisme qui sévit aux quatre coins du
monde.
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
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