P.A.S.
Israël méfiante envers la Russie
Yahia Gouasmi
Samedi 22 juillet 2017 D’après
l’édition du vendredi 7 juillet dernier
du journal israélien « Haaretz »,
l’entité sioniste criminelle a
clairement signifié à son allié
américain qu’elle s’opposait fermement à
toute présence russe dans une zone de
sécurité qui serait établie à la
frontière israélo-syrienne.
Selon un haut responsable israélien,
la Russie aurait proposé que son armée
surveille le sud de la Syrie, rapporte
Haaretz. Mais Israël refuse
catégoriquement cette idée et demande la
présence des Américains pour faire
respecter le cessez-le-feu dans cette
région.
Cet article est paru le jour de
l’annonce conjointe américano-russe sur
l’établissement d’un cessez-le-feu à
partir du dimanche 9 juillet dans le sud
de la Syrie.
En effet, le chef de la diplomatie
russe Sergueï Lavrov avait annoncé à
Hambourg, en marge du sommet du G20,
qu’à Amman, en Jordanie, « des experts
russes, américains et jordaniens
s’étaient mis d’accord sur un mémorandum
pour la création d’une zone de
désescalade dans les provinces de Deraa,
Quneitra et Soueida ».
Dans un premier temps, « la sécurité
autour de cette zone sera assurée par
des forces et moyens de la police
militaire russe en coordination avec les
Jordaniens et les Américains », avait
précisé Lavrov.
Son homologue américain Rex Tillerson
avait également salué cet accord en ces
termes : « Il s’agit d’une première
indication montrant que les Etats-Unis
et la Russie sont capables de travailler
de concert sur la Syrie ».
On se souvient que la
Russie et l’Iran, alliés de Damas,
ainsi que la Turquie, avaient adopté
en mai le principe de la création de
quatre zones sécurisées pour
instaurer une trêve durable, dans le
cadre de négociations parallèles à
celles parrainées par l’ONU.
L’une de ces zones se trouve dans le
sud du pays, les trois autres dans les
régions d’Idlib (nord-ouest), de Homs
(centre) et dans l’enclave de la Ghouta
orientale (banlieue est de Damas).
Moscou estimait que cette « zone de
désescalade » dans le sud du pays ne
pouvait être mise en place qu’avec
l’accord des USA et de la Jordanie, pays
frontalier de la Syrie. Ce qui est
désormais chose faite.
La présence de soldats américains
s’expliquerait donc par les
appréhensions israéliennes quant à la
présence des soldats russes dans cette
zone proche de ses frontières, du fait
de leur proximité avec l’Axe de la
résistance. «Israël préférerait que le
cessez-le-feu dans le sud de la Syrie
soit assuré par les troupes
américaines», poursuit ainsi le journal
Haaretz en référence à cette crainte
sioniste.
Le Parti Anti Sioniste
constate une nouvelle fois que
malgré son assurance de façade,
l’entité criminelle israélienne est
à telle point effrayée par les
forces de l’Axe de la Résistance
qu’elle refuse même la présence de
l’armée russe à proximité de ses
frontières. Cette paranoïa démontre
la fragilité et la couardise de son
armée, qui n’a ni les moyens, ni le
courage d’affronter des soldats
aguerris et déterminés, comme ceux
du Hezbollah libanais ou des
« gardiens de la
révolution » iranienne.
Une armée tout juste
bonne à exterminer des populations
civiles et qui ne tiendrait pas
quelques jours sans le soutien des
soldats américains dont elle réclame
aujourd’hui la protection.
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
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