Le projet israélien d’espionnage de
l’Afrique
explose en vol
Yahia Gouasmi
Mardi 6 septembre 2016
Alors
que les médias ont largement couvert
l’explosion de la fusée Falcon jeudi
dernier en Floride, très peu d’entre eux
ont diffusé l’information selon laquelle
celle-ci devait transporter le satellite
israélien de communication, Amos-6,
détruit lors de l’accident.
C’est un coup
dur pour l’entité sioniste, puisque Amos
6 devait être utilisé par le ministère
de la Défense israélien pour des
missions touchant à l’observation, aux
renseignements, ainsi qu’aux
communications militaires.
Ce satellite
aurait été le plus lourd jamais mis sur
orbite par SpaceX (la société américaine
chargée d’organiser le lancement) avec
ses 5,5 tonnes, et c’est également le
plus cher jamais construit par Israël
(près de 200 millions d’euros).
Autre
information qui a son importance : le
satellite aurait notamment été utilisé
par Facebook pour développer l’accès à
internet en Afrique, permettant
notamment un accès à de vastes zones
rurales.
En effet, les
médias sionistes rapportent que
l’explosion a ainsi « détruit le premier
satellite acheté par Facebook et
fabriqué par Israël, afin de fournir
Internet dans toute l’Afrique».
C’est donc
aussi une très grosse déception pour la
société américaine qui avait accepté de
payer 95 millions de dollars pour la
location du faisceau et qui prévoyait
d’utiliser ce satellite de
télécommunications dans le cadre de son
projet Internet.org, avec pour ambition
d’offrir des connexions à Internet dans
les zones de la planète les moins dotées
en la matière.
« Alors que je
suis ici en Afrique, je suis
profondément déçu d’apprendre que
l’échec du lancement de SpaceX a détruit
notre satellite qui aurait fourni des
connexions à tant d’entrepreneurs et à
tous les autres, sur le continent « , a
réagi le PDG de Facebook qui s’était
allié pour l’occasion à l’opérateur
européen Eutelsat pour développer
l’accès à internet par satellite sur une
partie de l’Afrique à partir du début
2017.
Mais derrière
ces intentions bercées d’humanisme se
cachent d’autres objectifs. En effet,
nul n’ignore le rôle important des
réseaux sociaux dans l’infiltration et
la manipulation des sociétés, dans un
but de déstabilisation et de soumission
à l’impérialisme occidentalo-sioniste.
On se souvient ainsi qu’ils avaient été
un élément prépondérant lors des pseudos
« printemps arabes » ou des
« révolutions colorées » d’Europe de
l’Est.
En
confiant la fabrication du satellite
à l’entité sioniste, le fondateur de
Facebook, Mark Zuckerberg, offrait
aussi aux services secrets
israéliens l’opportunité de suivre
de très près l’évolution de la
situation sur le continent africain.
Le satellite
aurait été un excellent moyen
d’espionnage au profit du Mossad, si
bien que certains se demandent si
l’explosion qui a empêché le lancement
de cet outil de collecte d’informations
n’est pas un sabotage, dans le cadre de
la guerre secrète que se livrent les
puissances occidentales pour la
domination du continent.
Ce projet est
pour le moment reporté car, selon les
experts israéliens, il faudra au moins
trois ans pour assembler un satellite
semblable à celui qui vient d’être
pulvérisé.
Espérons que ce laps de temps
permettra aux Africains d’ouvrir les
yeux sur les véritables intentions
sionistes à leur égard et d’élaborer
des moyens efficaces de protection
face aux visées hégémoniques
israéliennes.
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