P.A.S.
La France propagatrice d’amalgame !
Yahia Gouasmi
Photo:
D.R.
Mercredi 2 mars 2016
D’après la définition du
dictionnaire de référence Larousse,
« faire l’amalgame entre des
choses ou des gens signifie les mêler
intentionnellement pour créer la
confusion ».
C’est cette pratique détestable et
dangereuse qu’a choisi notre
gouvernement pour étouffer toute
velléité citoyenne de recherche de
vérité et de contestation des thèses
officielles.
Ainsi, depuis un certain
temps, nos décideurs, nos experts et
intellectuels, nos médias de masse,
et même le ministère de l’Éducation
nationale, ont déclenché une
campagne d’opinion insidieuse et
sournoise visant à mêler des notions
aussi différentes que :
antisionisme/antisémitisme,
complotisme/recherche de vérité,
patriotisme/fascisme,
catholicisme/intégrisme ou encore
Islam/terrorisme.
Ces amalgames sont évidemment
nourris par notre pouvoir
politico-médiatique sionisé, dont le but
est une nouvelle fois la division des
français, afin de les éloigner des
véritables coupables de la situation
catastrophique dans laquelle est plongée
le pays.
Le peuple penserait mal, il faudrait
donc lui expliquer et le guider vers
cette vérité officielle qui lui demande
de croire religieusement que : l’entité
sioniste criminelle ne fait que se
défendre contre les méchants arabes
sanguinaires qui la menacent, les
musulmans seraient tous des criminels
potentiels, les résistants au
colonialisme seraient des terroristes,
les français qui aiment leurs pays
seraient des fascistes dans l’âme, les
chrétiens pratiquants choqués par la
dégénérescence morale de notre société
seraient des intégristes archaïques et
réactionnaires ou encore que les pays
occidentaux ne feraient la guerre que
pour apporter paix et démocratie et
défendre les populations contre Daesh ou
autres épouvantails manipulés par les
officines occidentales (encore une thèse
complotiste ?).
Ainsi, alors que désormais les
français comprennent bien que
l’antisionisme est la dénonciation de la
politique criminelle et coloniale de
l’entité israélienne (notamment
grâce aux actions menées par le Parti
Anti Sioniste), le pouvoir tend à
assimiler cette notion à l’antisémitisme
qui est un délit raciste ! Pour preuve,
les propos de notre président affirmant
que « l’antisémitisme se nourrit aussi
de la haine d’Israël » ou de notre
premier ministre Valls qui assène à
longueur d’émissions qu’« au fond,
antisionisme et antisémitisme c’est la
même chose ».
Il est évident que
l’amalgame
antisionisme/antisémitisme n’est
qu’une nouvelle manœuvre de
terrorisme intellectuel visant à
discréditer et à diaboliser toute
prise de position allant à
l’encontre des intérêts d’un pays
étranger : l’entité criminelle
israélienne.
Évidemment, nulle trace dans les
médias de ces juifs antisionistes qui se
sont élevés ou s’élèvent encore contre
la création d’Israël et sa politique
raciste et colonialiste depuis 60 ans.
Pour ce qui est de la remise en cause
de notre politique sécuritaire ou
étrangère (donc américano-sioniste), un
nouvel anathème a fait son apparition
dans nos médias de masse depuis le 11
septembre 2001, le complotisme,
ou conspirationnisme. C’est
l’insulte dont étaient affublés ceux qui
ne croyaient pas à la thèse des armes de
destructions massives détenus par l’Irak
de Saddam Hussein qui avait justifié la
destruction et l’invasion de ce pays,
entrainant la mort de centaines de
milliers de victimes innocentes.
Aujourd’hui il est pourtant prouvé que
cette thèse était mensongère et que les
complotistes d’alors étaient dans le
vrai.
En réalité, en traitant
son contradicteur de complotisme, on
le discrédite en évitant d’écouter
ses arguments, qui sont souvent
basés sur des éléments concrets.
Les exemples foisonnent toutefois en
matière de mensonges d’états, ou de
manipulations médiatiques : « Le
charnier » de Timisoara, les couveuses
koweïtiennes, l’affaire du Rainbow
Warrior, le pseudo attentat de
l’observatoire contre Mitterrand, les
écoutes de l’Elysée, et bien d’autres.
Ainsi, les personnes de bonne foi, qui
tentent de dénoncer les manipulations
d’état, d’éveiller les citoyens et de
les alerter sur les mensonges véhiculés
par les médias, afin de légitimer les
politiques coloniales ou liberticides de
nos gouvernements, sont discréditées par
cet anathème de complotiste dont ont
les affuble. Sous couvert de
dénonciation du « complotisme », on
essaie d’empêcher une lecture critique
du pouvoir. Le peuple est prié de se
soumettre à la pensée unique et de
croire sur parole les explications de
nos politiciens menteurs et des médias
soumis aux intérêts impérialistes.
Pour finir, attardons nous sur
l’amalgame le plus significatif, mais
aussi le plus dangereux pour notre
pays : celui assimilant les
musulmans à des terroristes.
Alors que de nombreux intellectuels ou
politiciens ne se gênent plus pour
revendiquer sans complexe leur
islamophobie et stigmatiser l’ensemble
des adeptes de la religion musulmane,
qui serait à leurs yeux violente par
essence, le pouvoir utilise des méthodes
plus sournoises (voir les propos récents
d’Elisabeth Badinter sur la question).
On met les formes, on parle d’islamisme,
de musulmans radicaux, à ne pas
confondre avec les musulmans modérés, on
parle d’islam éclairé face à l’islam
tout court etc…mais en réalité on
insinue dans l’esprit des français le
fait qu’islam = islamisme et que
musulman = terroriste. Ainsi tout
musulman pratiquant est un islamiste
potentiel, voilà ce qui est imprégné
dans l’inconscient des français, qui
regardent désormais leurs concitoyens
musulmans avec les yeux de la crainte et
de la haine (voir la montée en flèche de
l’islamophobie dans les sondages
d’opinions).
Dans un pays qui compte
près de 10 millions de musulmans,
créer cette confusion revient à
jouer avec le feu, ce dont sont bien
conscients les pouvoir publics qui
tentent d’expliquer qu’il ne faut
pas créer d’amalgames! Il y a là une
véritable schizophrénie d’état et
une incohérence évidente.
Quoiqu’il en soit, les buts de la
manœuvre sont vieux comme le monde :
« diviser pour régner »,
détourner l’attention des vrais
problèmes, occulter la responsabilité
des dirigeants dans la débâcle actuelle.
Aujourd’hui l’objectif
est clair : étouffer toute voix qui
s’opposerait et dénoncerait la
politique néocolonialiste et
sioniste de notre gouvernement sur
le plan extérieur.
Sur le plan intérieur, créer
un ennemi imaginaire, le musulman, qui
fait office de bouc émissaire face aux
désordres et aux frustrations sociales
provoquées par la crise à
laquelle nos décideurs n’apportent aucun
début de réponse, mise à part les
politiques d’austérité décidées par
Bruxelles.
Le Parti Anti Sioniste
dénonce vivement cette stratégie
d’amalgame mise en œuvre par notre
gouvernement, très dangereuse pour
notre démocratie. Nous nous
dirigeons vers un régime totalitaire
qui criminaliserait le délit
d’opinion et dresserait les citoyens
les uns contre les autres.
Dans le même temps, il y a
lieu d’être optimiste, car cette
offensive gouvernementale répond à un
scepticisme de masse qui fait que des
millions de personnes sont prêtes à tout
croire excepté ce que leur disent les
médias, la classe politique et les
experts. Ce qui signifie que notre
peuple, notamment notre jeunesse (pour
preuve, le ministère de l’éducation
nationale a été mis à contribution afin
de lutter contre les idées « complotiste »),
commence à s’éveiller et à prendre
conscience des mensonges de nos élites
dirigeantes et de leurs supports
médiatiques et idéologiques.
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
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