Amérique latine
« La France est un interlocuteur
privilégié de Cuba »
Jean-Pierre Bel
Lundi 7novembre 2016
Conversations avec Jean-Pierre Bel
Envoyé personnel du
Président de la République française
pour l’Amérique latine et les Caraïbes
Salim Lamrani
Université de La Réunion
Président du Sénat de 2011 à 2014,
Jean-Pierre Bel a été le premier
socialiste à occuper ce poste à la
Chambre haute du Parlement sous la Ve
République.
Son engagement
politique remonte à son plus jeune âge
puisque, issu d’une famille de
résistants communistes du sud de la
France, Jean-Pierre Bel s’est engagé
dans les réseaux de solidarité avec
l’opposition espagnole en lutte contre
la dictature de Francisco Franco. Il en
a payé le prix fort.
Fin connaisseur de l’Amérique latine et
notamment de Cuba, il a été nommé Envoyé
personnel du Président de la République
pour cette région du monde. Jean-Pierre
Bel a grandement contribué au
rapprochement entre la France et Cuba,
faisant de Paris le partenaire
privilégié de l’île en Europe.
Au cours de ces conversations réalisées
à la Présidence de la République, dans
le splendide hôtel Marigny, Jean-Pierre
Bel salue l’établissement d’un dialogue
historique entre Washington et La
Havane. Il évoque également la question
des sanctions économiques qui
constituent le principal obstacle à la
normalisation des relations entre Cuba
et les Etats-Unis. Le Président Bel
revient aussi sur le voyage de François
Hollande à Cuba ainsi que sur la visite
d’Etat de Raúl Castro en France et
dresse un état des relations actuelles
entre les deux pays. Cet entretien
aborde également les liens entre l’île
de la Caraïbe et l’Union européenne et
s’achève sur une réflexion sur la figure
de Fidel Castro et l’importance
symbolique de Cuba.
Salim
Lamrani : Monsieur le Président, le 17
décembre 2014, Cuba et les Etats-Unis
ont entrepris un processus de
rapprochement historique après plus d’un
demi-siècle de confrontation. Quel
regard portez-vous sur cette nouvelle
étape ?
Jean-Pierre Bel :
L’annonce a surpris beaucoup
d’observateurs. Il faut reconnaître
qu’elle était inattendue, sauf, bien
entendu, pour les acteurs directement
impliqués dans les négociations. Les
discours des deux Présidents, Barack
Obama à Washington et Raúl Castro à La
Havane, retransmis simultanément sur les
chaînes du monde entier, constituent un
événement considérable. Si le mot
« historique » a un sens, il s’applique
particulièrement à ce moment-là.
Les
Etats-Unis ont enfin compris que s’ils
voulaient renouer des liens avec
l’Amérique latine, il était
indispensable de changer d’attitude
vis-à-vis de Cuba et d’adopter une
nouvelle approche. Les Américains, dans
le fond, ont conscience de leur
isolement à travers le monde, non
seulement en l’Amérique latine mais
également en Europe.
En effet, la
France entretient désormais des
relations fortes avec Cuba. Je crois
avoir été le premier haut responsable
politique à m’être rendu à La Havane en
visite officielle. C’était en janvier
2013 et j’étais alors Président du
Sénat. C’était une première depuis
Claude Chesson, Ministre des Affaires
étrangères de François Mitterrand, en
1983. Imaginez un peu le temps qu’il a
fallu pour renouer des liens solides
avec ce pays. Depuis, il y a eu d’autres
déplacements importants. Laurent Fabius,
alors Ministre des Affaires étrangères,
s’est rendu à Cuba en mai 2014. Donc,
les Etats-Unis, face à une réalité qui
évoluait, ont été amenés à revoir leur
position.
Barack Obama
a prononcé un beau discours en rendant
hommage à ceux qui dénoncent l’embargo
américain depuis de nombreuses années.
Aujourd’hui, en termes de prospective
politique, la situation est complètement
différente.
SL :
Malgré le rapprochement entre Washington
et La Havane, les sanctions économiques
sont toujours en vigueur contre Cuba.
Quel est votre point de vue sur cette
question ?
JPB : Les
sanctions contre Cuba constituent un
scandale. C’était le cas hier et c’est
toujours le cas aujourd’hui. Washington
a daigné enlever Cuba de la liste des
pays soutenant le terrorisme. C’est un
pas positif. J’espère simplement que les
Etats-Unis ne vont pas jouer un double
jeu et qu’ils vont mettre définitivement
un terme à cette politique hostile.
A ce jour, Obama n’a pas encore eu les
moyens d’obtenir du Congrès qu’il lève
les sanctions contre Cuba. Cette
situation est aujourd’hui
incompréhensible à une époque où toutes
les parties font des efforts pour
résoudre un différend qui dure depuis
plus d’un demi-siècle et où les Cubains
se sont montrés réceptifs.
Je suis outré de voir les conséquences
des sanctions économiques sur ce pays,
sur la vie des Cubaines et des Cubains
de l’île, sur les Cubains partout dans
le monde qui subissent des mesures de
rétorsion en raison de l’application
extraterritoriale des différentes lois
adoptées contre Cuba. J’ai vu que des
organismes bancaires pouvaient même
interdire l’achat d’un livre sur Fidel
Castro au Québec. Je pourrais multiplier
les exemples qui illustrent le caractère
injuste de ces sanctions. Les
Etats-Unis, s’ils souhaitent se
présenter comme un pays qui respecte les
droits de l’homme, devraient mettre un
terme à cela.
Imaginer qu’on va renverser un
gouvernement en affamant un peuple est à
la fois immoral, d’une très grande
stupidité et d’une très grande
inefficacité.
SL : Les intérêts français ont également
été affectés par les sanctions
économiques.
JPB : BNP-Paribas a été injustement
sanctionnée alors qu’elle a
scrupuleusement respecté la loi
française, la législation européenne et
le droit international. Une autre
entreprise, Pernod-Ricard, qui est
présente à Cuba depuis des décennies, a
dû faire face à de nombreuses
difficultés en raison de l’application
extraterritoriale des sanctions
économiques.
SL : En mai 2015, le Président de la
République François Hollande a réalisé
un voyage historique à Cuba. Que
représente ce déplacement et quel
message a-t-il porté ?
JPB : Le voyage de François Hollande à
Cuba est l’expression de son grand
intérêt pour l’Amérique latine. Le
Président de la République a toujours eu
une connexion très forte avec ce
continent. Ainsi, déjà au début des
années 1980, François Mitterrand l’avait
chargé de redresser les comptes de la
Maison de l’Amérique latine à Paris.
Depuis cette période, le Président a
toujours suivi avec beaucoup d’attention
l’évolution de cette région du monde.
François Hollande a insisté sur le fait
qu’il fallait renouer des liens solides
avec l’Amérique latine. Nous disposons
de relations historiques et culturelles
très anciennes avec l’Amérique latine et
tout particulièrement avec Cuba. Ce
déplacement à La Havane traduit la
volonté du Président de la République de
renforcer les rapports bilatéraux entre
nos deux pays.
SL : Ce
déplacement a marqué un tournant dans
les relations entre Cuba et l’Europe.
JPB : En
allant à Cuba, François Hollande a
indiqué la voie à suivre aux autres
dirigeants européens qui, à leur tour,
ont réalisé des visites officielles à La
Havane. Seuls les Papes Jean-Paul II et
Benoît XVI avaient précédé le Président
de la République à Cuba. François
Hollande est le premier chef d’Etat
européen à s’être rendu à Cuba en visite
officielle depuis Alphonse XIII,
c’est-à-dire il y a plus d’un siècle.
Une amitié solide nous lie à Cuba et
nous sommes heureux de voir que la
France est considérée comme étant
l’interlocuteur privilégié par les
autorités de l’île. Ce voyage concrétise
en quelque sorte la volonté du Président
François Hollande de donner une nouvelle
impulsion aux relations entre la France
et l’Amérique latine.
Les pays d’Amérique latine, quels qu’ils
soient, progressistes ou conservateurs,
ont perçu le déplacement de François
Hollande à Cuba comme l’illustration du
regain d’intérêt de la France pour
l’Amérique latine. Pour les
Latino-américains, Cuba est considérée
comme un pays qui incarne la volonté
d’indépendance, de souveraineté et de
résistance des peuples du Sud. Il y a
une vraie admiration des dirigeants
latino-américains pour le peuple cubain
et cela dépasse les orientations
idéologiques.
SL : En février 2016, avec la venue de
Raúl Castro, pour la première fois, un
Président cubain a réalisé une visite
d’Etat en France. Que symbolise ce
voyage pour les relations bilatérales
entre Paris et La Havane ?
JPB : Le voyage de François Hollande a
constitué sans aucun doute un événement
historique. De la même manière, la
visite du Président Raúl Castro revêt
également une importance de première
dimension. Fidel Castro est venu
plusieurs fois en France mais jamais en
visite officielle. Si ma mémoire ne me
trahit pas, son dernier déplacement a eu
lieu lors des obsèques de François
Mitterrand.
Le voyage de
Raúl Castro était peu probable il y a
quelques années. Il symbolise
aujourd’hui les nouvelles relations
entre nos deux nations. Voir le
Président cubain répondre favorablement
à l’invitation de François Hollande
constitue un événement qui marquera
l’histoire de nos rapports bilatéraux.
Il convient de rappeler que Raúl Castro
a été reçu en visite d’Etat,
c’est-à-dire le plus haut niveau
d’accueil qui peut être réservé à un
dirigeant étranger.
SL : Quel a été le message de Raúl
Castro ?
JPB : Le Président Raúl Castro a rappelé
que Cuba était une nation en pleine
évolution qui souhaitait vivre avec
davantage de prospérité car son peuple
le mérite. Le système économique cubain
s’ouvre davantage aux réalités du monde
d’aujourd’hui. Il y a eu certes un
rétablissement des relations avec les
Etats-Unis, mais Cuba aspire à renforcer
ses liens avec l’Europe et la France en
premier lieu. Nous sommes un
interlocuteur de choix car les Cubains
ont confiance en nous. Depuis le voyage
de François Hollande, nos relations
bilatérales sont excellentes.
SL : La France a joué un rôle
important dans la résolution de la dette
cubaine vis-à-vis du Club de Paris.
JPB : La France a
apporté tout son concours pour la
résolution équitable du problème de la
dette cubaine vis-à-vis des créanciers
du Club de Paris. Cette institution
était dirigée par un Français, Bruno
Bézard, qui était directeur général du
Trésor. Nous avons déployé tous nos
efforts pour trouver une solution. Peu
étaient celles et ceux qui croyaient aux
chances de succès de ces négociations
avec La Havane car de nombreux pays sont
membres du Club de Paris et pas
seulement des nations européennes. Le
Japon et l’Australie y sont également
représentés. Néanmoins, Il y a eu une
forte volonté de la part de la France de
parvenir à un accord. Les Cubains ont
bien senti l’engagement déterminé du
Président de la République et notre
persévérance a été récompensée puisqu’un
accord satisfaisant pour toutes les
parties a été conclu.
A titre
personnel, je suis très satisfait car
nous avons converti une partie de la
dette due à la France en investissement
et en coopération à Cuba. Les fonds
seront destinés à accompagner les
actions de développement.
SL : A ce titre, l’Agence française
de développement va prochainement
s’installer à La Havane.
JPB : Cela traduit la volonté de
François Hollande de renforcer les liens
de coopération avec Cuba. L’Agence
française de développement est l’outil
de coopération pour la France à
l’international. L’équipe est déjà en
place dans la capitale cubaine et elle a
lancé le processus d’identification des
projets que nous allons soutenir en
coopération avec nos amis cubains, que
ce soit au niveau de l’expertise ou du
financement. De cette manière, nous
contribuerons au développement de Cuba.
SL : Dans quels secteurs la France
compte-t-elle s’engager avec Cuba ?
JPB : La France n’est pas dans une
politique arrogante vis-à-vis de Cuba.
Nous n’avons pas la prétention de dire
aux Cubains ce qu’ils doivent faire. Nos
rapports se fondent sur le respect
mutuel, l’égalité souveraine et la
réciprocité. Nous avons un rôle
d’accompagnement basé sur une volonté
cubaine.
Ainsi, sur le plan des infrastructures,
la France pourra apporter une aide à
Cuba. Le secteur de l’énergie est
également une priorité. La situation
politique et économique au Venezuela a
un impact conséquent sur l’économie
cubaine. Il y a également une
possibilité de développer de nombreux
autres projets, que ce soit dans le
domaine du photovoltaïque ou du
traitement des eaux usées dans des
villes comme La Havane. Dans le secteur
du tourisme, la France peut également
apporter sa contribution en aidant Cuba
à mieux maîtriser son développement dans
ce domaine.
SL : Cuba a exprimé sa volonté de
développer ses relations économiques et
commerciales avec le reste du monde.
JPB : Cuba souhaite diversifier ses
partenaires économiques et commerciaux
afin d’éviter une dépendance comme cela
a pu être le cas pendant près de trente
ans avec l’Union soviétique. Lorsque le
mur de Berlin est tombé, suivi de la
désintégration du bloc de l’Est, la
situation à Cuba a été terrible. Les
gens ont beaucoup souffert de la Période
spéciale du début des années 1990.
Aujourd’hui, les Cubains ont la volonté
de nouer des liens avec plusieurs
partenaires à travers le monde et ils
comptent sur nous pour les aider à
conserver leur indépendance vis-à-vis
des Etats-Unis. En étant présente à
Cuba, la France contribuera à limiter la
dépendance de l’île vis-à-vis des autres
grandes puissances.
SL : Cuba et la France ont fait du
développement durable une priorité.
JPB : Pour ce qui est des questions
environnementales, nous prônons, tout
comme Cuba, le développement d’une
croissance verte. Cuba dispose d’une
grande conscience des questions liées à
la préservation de la planète. Fidel
Castro a toujours été sensible à ces
problématiques. Depuis toujours, dans
les écoles cubaines, on a expliqué
combien la terre était un bien commun et
précieux. On doit reconnaître à Fidel
Castro cette conscience anticipatrice.
C’est un précurseur dans ce domaine. Je
me souviens que lors de notre rencontre
avec Fidel Castro, en compagnie du
Président François Hollande, il a
longuement insisté sur ce thème. Cela
montre qu’il a conservé non seulement
conscience et lucidité mais également
les mêmes préoccupations pour les
questions vitales.
SL : Quel rôle a joué Cuba lors de la
COP 21 ?
JPB : La Havane a joué un rôle
fondamental dans la réussite de la COP
21. Cuba a pleinement conscience des
effets désastreux du réchauffement
climatique sur les pays du Sud. Raúl
Castro avait informé le Président
Hollande que Cuba apporterait son
concours pour la réussite de la COP 21
et il a tenu parole en jouant un rôle de
facilitateur auprès des pays d’Amérique
latine. Ces nations avaient des
questions légitimes comme la
responsabilité des pays développés dans
l’exploitation à outrance de la nature.
Mais tous ont compris que ce Sommet
représentait la dernière chance de
lutter contre le réchauffement
climatique.
SL : Passons à un autre sujet.
Cienfuegos a été fondée par les
Français. Quand ouvrira-t-on une antenne
de l’Alliance française dans cette
ville ?
JPB : C’est une excellente idée que je
vous propose de soumettre au Président
de l’Alliance française. Avant de se
dénommer Cienfuegos, cette localité
s’appelait Bordeaux-ville. Elle est
proche de Trinidad. Nous avons les plus
belles Alliances françaises à Cuba, à
Santiago mais surtout dans la capitale.
Le siège du Palacio Gómez de La Havane
nous a été confié par les autorités
cubaines et c’est un endroit
merveilleux. Chaque année, plus de
10 000 jeunes cubains apprennent le
français et c’est tout à fait
remarquable. Ce serait formidable, en
effet, que la ville la plus française de
Cuba puisse bénéficier d’une Alliance.
SL : Arrêtons-nous un instant sur les
relations entre Cuba et l’Union
européenne. La Position commune, en
vigueur depuis 1996, constitue
aujourd’hui le principal obstacle à la
normalisation des relations entre
Bruxelles et La Havane. Quel avis
portez-vous sur ce sujet ?
JPB : Des pourparlers ont lieu depuis
quelques années et je crois que de
nombreuses mesures adoptées contre Cuba
ont été supprimées. Pour la France,
cette Position commune n’a plus lieu
d’être. Elle avait été adoptée à la
initiative de José María Aznar en son
temps pour des raisons très
idéologiques. Les Européens n’en ont pas
mesuré la portée et ont délégué le
dossier aux Espagnols. C’était une
erreur.
Nous votons chaque année contre
l’embargo américain lors de l’Assemblée
générale des Nations unies. Il faut que
nous soyons logiques et que nous
procédions à l’abrogation de la Position
commune. La France œuvre dans ce sens et
nos amis cubains le savent bien.
SL : Quel regard portez-vous sur Fidel
Castro ?
JPB : J’ai rencontré Fidel Castro lors
de la visite officielle du Président de
la République. Je le connais depuis mon
plus jeune âge pour m’être passionné
pour l’histoire de l’Amérique latine et
de la Caraïbe.
Fidel Castro a sa part de lumière, de
soleil et sa part d’ombre. Tout individu
est logé à la même enseigne. A une
certaine période de l’histoire, j’aurais
eu un jugement plus sévère sur Fidel
Castro. D’un autre côté, Cuba a été
confrontée à d’immenses difficultés. Je
connais Cuba et les femmes et les hommes
de ce pays. Il y a un respect profond au
sein de la population pour Fidel Castro.
La seule critique qui revient
régulièrement, c’est son âge, le poids
de sa génération dans le Cuba
d’aujourd’hui. Mais je crois que sur ce
point, il est comme nous tous, et il est
impossible de lutter contre les lois de
la nature.
Le jugement de l’histoire sera fait plus
tard et il sera temps alors dresser le
bilan de sa vie. Pour ma part, je sais
qu’il s’agit d’un homme d’une grande
intelligence qui a rendu une vraie
dignité à son pays et à son peuple. Il
est, dans la continuité de José Martí,
l’apôtre de l’indépendance et de la
souveraineté cubaines. Lorsque nous
l’avons rencontré, j’ai été frappé par
sa lucidité. C’est un homme qui approche
la fin de sa vie et qui porte un regard
apaisé sur son action et sur le monde.
SL : Que représente Cuba à vos yeux ?
JPB : Pour moi, Cuba est le symbole du
courage d’un peuple qui a su résister
face à des forces immensément plus
puissantes. Cette capacité et ce courage
sont ceux des femmes et des hommes de
Cuba et de ceux qui ont su les fédérer
et les rassembler. Tout cela suscite une
certaine admiration. C’est un pays que
j’aime car quand on aime l’histoire,
quand on aime la politique, quand on
aime la culture, quand on aime la
musique, on ne peut qu’aimer Cuba.
Docteur ès
Etudes Ibériques et Latino-américaines
de l’Université Paris IV-Sorbonne, Salim
Lamrani est Maître de conférences à
l’Université de La Réunion, et
journaliste, spécialiste des relations
entre Cuba et les Etats-Unis.
Son nouvel ouvrage s’intitule Fidel
Castro, héros des déshérités, Paris,
Editions Estrella, 2016. Préface
d’Ignacio Ramonet.
Contact :
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Salim.Lamrani@univ-reunion.fr
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