Accueil PressTV-Iran Dossiers Auteurs Communiqués Agenda Invitation à lire Liens Ressources
Dernières mises à jour Les rapports du CPI Le Hamas Les vidéos BDS Ziad Medoukh Centre de la Paix Gaza Université al-Aqsa Gaza Qui? Pourquoi?

Google
sur le web sur Palestine Solidarité

 

 
Centre Palestinien
d'Information



 
Invitation à lire





BDS



Solidarité



Produits palestiniens



Eurasie-Afrique


 
En direct d'Iran



Agence syrienne



Agence Russe


 
Radio Chine

Internationale
 
Palestine Solidarité
sur Facebook



 


   


Les 7 du Québec

Front de gauche populiste
au service de la droite militariste ?

Robert Bibeau

Mercredi 21 décembre 2016

http://www.les7duquebec.com/...

FRONT DE GAUCHE POPULISTE AU SERVICE DE LA DROITE MILITARISTE ? (La gauche s’agite pendant que les capitalistes passent à droite)

Au temps des Fronts populistes patriotiques gauchistes

Le 20 janvier 2017, une manifestation est appelée à Washington DC par la gauche américaine afin de protester contre l’investiture de Donald Trump en tant que 45e président des États-Unis d’Amérique. Une question m’interpelle : « Pourquoi n’y a-t-il pas eu une telle manifestation de la gauche il y a huit ans, au moment de l’investiture de Barack Obama en tant que 44e Président ? » Serait-ce que la gauche bourgeoise le considérait dans son camp ?

Suite à la Grande Dépression des années trente, différentes gauches bourgeoises se sont rassemblées. En ces temps de grâce les gauches étaient imposantes alors qu’elles ne le sont plus maintenant. Pourtant, mêmes lilliputiennes les gauches sont multiples, il y a les gauches gauchistes, les gauches opportunistes (au centre) et les gauches réformistes (à droite de l’échiquier politique bourgeois). Dans les années Trente, elles forgèrent un front uni patriotique avec les partis politiques de la droite libérale démocratique (sic) afin de bloquer la montée de l’extrême droite qu’à cette époque on qualifiait de militariste (Japon, Chine), de corporatiste (Espagne, Portugal), de fasciste (Italie, Hongrie) et de nazie (Allemagne). La IIIe Internationale Communiste de George Dimitrov et de Joseph Staline apporta son prestigieux concours de « gauche » à ces Fronts unis populistes, patriotiques, chauvinistes ou le prolétariat était invité à fraterniser avec l’ennemi de classe bourgeois « libéralisé », afin de lui permettre de conserver le pouvoir contre leurs amis et concurrents capitalistes « extrémistes » droitistes et totalitaristes. Les communistes et les socialistes insinuaient ainsi que le capital « libéral » est préférable au capital « radical », intransigeant et vindicatif, fauteur de guerre et totalitaire. C’était oublier que le capital n’a qu’une seule vocation, qu’un seul item à son agenda stratégique, se valoriser – se reproduire – et se perpétuer… ou trépassé. L’option des guerres et des cruautés n’est jamais rejetée, par la gauche comme par la droite bourgeoise quand le vent de la crise menace le navire. La Seconde Guerre mondiale allait bientôt le confirmer.

En effet, dans le but d’atteindre cet objectif stratégique le capital « libéral ou totalitaire » sait qu’il doit faire des compromis et tantôt jeter du lest et concéder quelques miettes momentanées aux salariés prolétarisés, et tantôt serrer la ceinture de ses employés, montrer les dents, faire la guerre à ses concurrents et exterminer des millions de salariés en excédent en pleurnichant ou en vociférant, c’est selon. Il faut bien comprendre que ces deux tactiques – la tactique libérale démocratique électoraliste bourgeoise, et la tactique radicale totalitaire capitaliste se complètent et s’imbriquent (Bad cop, Good cop) et en aucun temps la grande bourgeoisie ne se sent menacée dans son pouvoir hégémonique, surtout si la go-gauche se porte garante de cette duperie « frontiste populiste ».

Le Front uni du compromis pour favoriser la bourgeoisie « libérale »

La seule chose qui est susceptible de varier suivant que la tactique douce libérale électorale est privilégiée contre la tactique dure totalitaire dictatoriale, c’est le niveau d’intensité de la répression utilisée. Le niveau d’intensité de la répression est déterminé par deux variables ; la première variable concerne la profondeur de la crise économique que le capitalisme subit, profondeur qui détermine l’ampleur des sacrifices qui seront imposés aux classes paysanne, prolétarienne et petite-bourgeoise, chair à canon et victimes des guerres impérialistes. Ainsi, lors de la Première Grande Guerre l’intensité des sacrifices imposés aux paysans, aux prolétaires et aux petits bourgeois dans les tranchées de massacres européens fut très grande, mais tous ceux qui purent se soustraire au front de guerre eurent la vie moins misérable et il fallut l’effondrement du front russe et la famine généralisée pour que la population russe se sente menacée par les exactions de la guerre. Elle réagit alors en rejetant la guerre impérialiste en bloc, ce que Lénine comprit plus vite et mieux que Trotski et que les autres bolchéviques avec son slogan révolutionnaire réformiste « Pain, Paix, Terre » parfaitement adaptée aux millions de moujiks paysans formant les rangs de l’armée et des peuples affamés de la Russie féodale tsariste. Par contre, lors de la Seconde Guerre mondiale, très rapidement les populations civiles furent prises en otage et mises à l’épreuve par cette guerre totale. En 1939 cependant, les effectifs de la paysannerie avaient régressé, compensés par la montée des effectifs prolétariens ouest-européens, nord-américains et japonais (pas chinois cependant, où les paysans formaient toujours l’essentiel du contingent).

En 1939, le prolétariat multiethnique a nourri le front uni de guerre gauchiste et fasciste bourgeois de la piétaille immolée et sacrifiée pour la Patrie adulée. Cette guerre totale par son intensité et l’étendue de ses atrocités demandait une intendance beaucoup plus grande. Les soldats des armées furent donc embrigadés dès les années Trente dans des milices communistes et fascistes afin d’apprendre très tôt à endurer une telle intensité de destruction sur et derrière le front pour le salut de la Nation. De fait, avec les bombardements allemands, japonais, britanniques et américains derrières les lignes le front était partout, les crimes de guerre permanents et les sacrifices constants pour les soldats comme pour les populations civiles.

La réaction de la classe ouvrière à une prochaine guerre mondiale

Le capital mondial sait parfaitement que la prochaine guerre mondiale avec ses vecteurs nucléaires, ses drones, ses fusées, ses bombes à neutrons et ses radiations sera mille fois plus intense, totale, globale, mondiale et destructrice que les deux précédentes. Dans ces conditions, il lui est impossible de prévoir quelle sera la réaction des populations et surtout impossible de prévoir la réaction des combattants sur le front – le front étant partout à la fois, à commencer par les villes – mégalopoles urbaines incontrôlables. Comprenez que les guerres localisées auxquelles on assiste présentement au Moyen-Orient et en Afrique sont des répétitions de ce qui frappera le monde entier lors du prochain conflit généralisé.

Ce qui nous amène à la seconde variable que nous évoquions précédemment et qui concerne la réaction appréhendée de la classe ouvrière et du prolétariat international. Un auteur révolutionnaire a écrit un jour que la guerre impérialiste entrainera la révolution prolétarienne ou alors la révolution prolétarienne conjurera la guerre impérialiste. De fait, nous savons aujourd’hui que c’est assurément la guerre impérialiste qui entrainera la Révolution prolétarienne. Établissons la comparaison entre la classe prolétarienne internationale lors des deux précédentes guerres mondiales et cette classe sociale aujourd’hui, à la veille de ce troisième conflit. Étudions cette classe sous trois variables fondamentales, ses effectifs, son organisation, et sa conscience de classe.

Les effectifs de la classe prolétarienne

Du point de vue de ses effectifs – reflet de sa puissance – la situation présente est bien différente qu’au XXe siècle. Si au cours des deux premières guerres mondiales le prolétariat formait un petit contingent de soldats (Première guerre), puis un gros contingent de soldats (Seconde guerre), la paysannerie des pays occidentaux, et aussi celle des pays d’Afrique, d’Asie et d’Océanie constituèrent un effectif militaire important. Ainsi, les thématiques du contrôle de la terre et de ses ressources alimentaires, de l’espace vital, de la démographie galopante, de la race et de l’ethnie, des communautés d’appartenance – des thèmes véritablement paysans – furent prépondérant pour soulever la flamme patriotique des combattants. On sait déjà que ces thématiques archaïques, chauvines, xénophobes et rétrogrades auront bien peu d’influence sur les prolétaires soldats d’Occident et d’Orient lors du prochain conflit nucléaire mondial. 

Le prolétariat industriel et des services forment aujourd’hui un immense contingent, des milliards d’individus (en incluant leur famille), largement urbanisés, socialisés, formés, éduqués, branchés et conscientisés, mécontent et même désespérés. Qui plus est, avec la crise économique qui s’approfondit ce prolétariat internationalisé est en voie de paupérisation accélérée. Le grand capital n’a aucune idée de la façon que ces centaines de millions de prolétaires réagiront dans une situation d’apocalypse nucléaire incontrôlée.

L’organisation des classes bourgeoise et prolétarienne

En termes d’organisation de classe, lors du premier conflit mondial la classe capitaliste bien que sérieusement divisée entre le camp impérialiste Allemand-Austro-Hongrois et le camp de la Sainte-Alliance Ouest européenne russe et Américaine n’était nullement menacée d’éclatement ou de bouleversement révolutionnaire si l’on excepte l’effondrement russe qu’un habile stratège politique bolchévique est parvenu à transformer en Révolution démocratique bourgeoise assurant le renversement du féodalisme tsariste et l’édification du capitalisme d’État, que Staline, le « Petit père des peuples » porta au pinacle préparant ainsi la grande victoire patriotique de 1945 et l’expansion momentanée du camp soviétique.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, les tensions au sein de la classe capitaliste hégémonique mondiale avaient atteint un paroxysme à l’image des tensions antagonistes qui ébranlaient l’économie capitaliste en crise systémique. D’ailleurs, l’équilibre des forces entre les deux camps impérialistes était beaucoup mieux proportionné et n’eût été la nécessité pour le capital allemand de s’étendre vers l’Est – son aire d’expansion historique – il n’est pas assuré que l’Axe germanique aurait été vaincu en Europe. Le capital nippon quant à lui n’avait tout simplement aucune chance de l’emporter contre l’immense machine de guerre économique états-unienne comme l’histoire l’a démontré.

C’est parce que l’équilibre des forces entre les deux camps impérialistes rivaux était si serré que la bourgeoisie a été forcée de mener une campagne de mobilisation aussi intense auprès de la petite bourgeoisie, son fer-de-lance ; auprès de la paysannerie, sa force de réserve ; et auprès du prolétariat, son ennemi juré – dupé par les « frontistes » – qui présentaient les factions bourgeoises de la droite radicale – fasciste, corporatiste, salazariste, franquiste, militariste, et nazi – comme des démons enragés contre lesquelles les gauches gauchiste, opportuniste et réformiste devaient se liguer en s’accrochant au carrosse nationaliste patriotique de la bourgeoisie modérée – libérale – démocratique (sic), comme si la démocratie bourgeoise ne contenait pas en germe le totalitarisme fasciste ne demandant qu’à s’épanouir. Ainsi, depuis quelques dizaines d’années ce sont bien les capitalistes des nations et des pays dits « libéraux – démocratiques – parlementaires – électoralistes » bourgeois qui mènent des guerres d’extermination et des crimes de guerre génocidaires sans qu’ils soient besoin d’appeler la cavalerie fasciste à la rescousse. Donald Trump, pour un, ne fera que suivre les traces de ses prédécesseurs, et c’est justement cela que tente de masquer la « go-gauche » frontiste-utilitaire en laissant croire, comme dans les années Trente, qu’il y aurait deux classes capitalistes – l’une amicale avec laquelle le prolétariat est invité à forniquer, et une autre, dictatoriale, que le prolétariat est invité à contrer pour assurer le pouvoir des capitalistes démocratiques (sic). Ces deux visages de Janus cachent la même classe sociale antagoniste avec laquelle l’immense prolétariat international contemporain ne doit jamais lier son destin, et qu’il devra un jour renverser.

Il est évident qu’aucune des prévalences paysannes enregistrées en 1914 et en 1939 ne perdure encore aujourd’hui. La classe paysanne, que la bourgeoisie avait pu mobiliser pour se sacrifier pour la terre, l’espace vital, l’appartenance raciale, ethnique, clanique, religieuse, linguistique n’a plus du tout l’importance numérique ni tactique qu’elle avait à cette époque. La paysannerie s’est urbanisée, occidentalisée, prolétarisée et paupérisée en Orient, en Afrique comme en Occident ou elle migre massivement. Tout comme la petite bourgeoisie parasitaire, éternelle défenderesse de la fumisterie « frontiste – unificatrice » qui ne trouve plus preneur chez les prolétaires. L’unité de l’immense prolétariat planétaire n’est pas un objectif à poursuivre, ce sera un résultat qui viendra dans et par la lutte de classe, et non suite aux incantations dogmatiques des gourous des sectes gauchistes.

Pour le reste, il est évident qu’après trente années d’attaques répétées contre le mouvement ouvrier la classe est désorganisée et désemparée. La classe prolétarienne devra reconstituer ses forces et son avant-garde et nous croyons qu’elle le fera au cours de l’intensification de la lutte de classe pendant la crise économique et particulièrement suite à l’insurrection populaire que provoquera la guerre nucléaire. Toutefois, saura-t-elle prendre la direction de cette insurrection pour la transformer en Révolution prolétarienne ? Tout dépendra de son niveau de conscience de classe.

La conscience de classe

Venons en maintenant à la conscience de classe la dernière variable importante, mais non vitale pour l’instant, de cette problématique triviale. Un révolutionnaire célèbre a écrit un jour « Sans théorie révolutionnaire pas de mouvement révolutionnaire », c’était une erreur. La sentence matérialiste dialectique est plutôt « Sans mouvement révolutionnaire pas de théorie révolutionnaire et pas de conscience de classe révolutionnaire », suivant le précepte que la conscience suit le mouvement et ne le précède jamais. Pourquoi disons-nous que la variable « conscience de classe » n’est pas vitale pour le moment ? Parce que ce vecteur est une variable dépendante et non pas indépendante comme l’ont laissé croire les communistes, les marxistes-léninistes, les maoïstes, les trotskistes, et les autres gauchistes, opportunistes et réformistes.

Disons d’abord que la conscience de classe ne peut dépasser l’état d’évolution et de maturation économique et politique d’une classe. C’est ainsi que Marx, qui fut un excellent analyste économique du mode de production capitaliste – pleinement développé dans l’Angleterre victorienne –, fut un piètre analyste politique sous l’Angleterre des torys où la classe ouvrière peinait à trouver ses marques de combat. Tant qu’une classe sociale est peu développée en tant que force productive – dans une société féodale tsariste en cours de transformation capitaliste par exemple – elle ne peut avoir une conscience de classe très aiguisée – très développée – très révolutionnaire. Lénine par exemple, avait une conscience de classe prolétarienne bien supérieure à la petite classe ouvrière russe vagissante, pour la simple raison que Lénine a vécu une grande partie de sa vie parmi le prolétariat ouest-européen avancé. Par contre, dans une société hautement mécanisée, robotisée, technicisée, et largement développée comme nous en connaissons aujourd’hui dans le monde entier, la conscience de la classe qui opère quotidiennement ces technologies, ces robots, ces moyens de production et de communication numérisés est aiguisée, de haut niveau, et cela peu importe les techniques de « containment », de « formatage » de la pensée, de propagande de masse et de fabrication du « consentement » que le capital pourra déployer pour subvertir cette conscience de classe qui inévitablement se développera en même temps que les contradictions qui ébranlent le mode de production (1).

Ceci étant, quelles sont les perspectives économique, politique, idéologique, sociale et militaire de la bourgeoisie en prévision du prochain conflit thermonucléaire ? Elles sont extrêmement difficiles et incertaines. D’une part, la gauche gauchiste, opportuniste et réformiste ne parvient plus à remplir sa mission de désorganisation de la lutte de classe prolétarienne puisqu’elle a perdu toute influence dans la classe qui répudie cette « avant-garde » dont elle se garde (ce que « l’avant-garde » gauchiste interprète comme une faiblesse de leur conscience de classe !) Ainsi, si les communistes ont pu agiter l’épouvantail du fascisme – de l’extrême droite et du nazisme  – pour soutenir l’aile libérale du capital – ils n’y parviennent plus aujourd’hui, discrédités qu’ils ont été par quatre-vingt-dix années de collaboration de classe et leurs cris trompeurs contre les prédateurs « lepeniste et trumpiste » ne font pas peur. 

In memoriam, les frontistes de « l’avant-garde »

Entre l’aile libérale (churchillienne) et l’aile radicale (hitlérienne et stalinienne) du capital, il n’y a aucune différence fondamentale comme Churchill, Roosevelt, Staline, Hitler, Hirohito, Mussolini, de Gaulle, Mao et Tito l’ont démontré. Ce qui entrave les préparatifs de guerre impérialiste, ce ne sont pas les jérémiades des pacifistes, des altermondialistes, des écosocialistes et autres gauchistes, communistes, marxistes-léninistes, trotskistes, maoïstes et frontistes de service, mais ce sont les « Printemps » de soulèvement spontanés (même si jusqu’à présent récupérés) ; ce sont ces mercenaires djihadistes qu’ils recrutent et stipendient, puis dont ils perdent soudainement le commandement ; ce sont ces révoltes violentes, spontanées à Ferguson, à Dallas, à Oakland et dans les banlieues  et qu’ils ne pourront apaiser ni endiguer le jour du grand tumulte incontrôlé, le jour de l’insurrection populaire, avant la révolution des prolétaires. 

Finalement, notre prédiction est à l’effet que la conscience de la classe ouvrière devance celle de la soi-disant « avant-garde » et qu’il n’y a aucune chance que les fronts unis de la bourgeoisie refassent surface en ces temps de crise économique systémique du capitalisme.  La classe ouvrière occidentale est trop expérimentée pour se laisser embobiner dans ces pièges alambiqués et c’est ce qui nous remplit d’espoir.

NOTE

  1. http://www.les7duquebec.com/7-au-front/fute-le-proletariat-americain-comment-instrumentaliser-une-potiche/

 

 

   

Le sommaire de Robert Bibeau
Les dernières mises à jour



Source: Robert Bibeau

Abonnement newsletter: Quotidienne - Hebdomadaire
Les avis reproduits dans les textes contenus sur le site n'engagent que leurs auteurs. 
Si un passage hors la loi à échappé à la vigilance du webmaster merci de le lui signaler.
webmaster@palestine-solidarite.org


Ziad Medoukh

Analyses et poèmes
 
Toumi Djaidja

Analyses

René Naba

Analyses
 
Manuel de Diéguez

Analyses

Fadwa Nassar

Analyses et traductions

Bruno Guigue

Analyses

Chems Eddine Chitour

Analyses

Mikhaïl
Gamandiy-Egorov

Afrique-Russie
 
Luc Michel

Analyses

Robert Bibeau

Analyses
 
Salim Lamrani

Analyses
 
Manlio Dinucci

Analyses
 
Mohsen Abdelmoumen

Analyses