Vu du Droit
Élections municipales 2020 : n’importe
quoi !
Régis de Castelnau

Lundi 16 mars 2020
C’est entendu, ce pouvoir a été en
dessous de tout dans la gestion
prévisionnelle de ce qui était
totalement prévisible dès le mois de
janvier, c’est-à-dire une crise
sanitaire majeure. Après avoir
méthodiquement démoli le système de
santé français, ils ont été incapables
de prévoir et ont pris toutes les
décisions à l’envers. Quand on pense que
face à une crise planétaire géante, la
voix de la France est cette imbécile de
Sibeth Ndiaye incroyable calamité
ambulante !
Il faudra impérativement faire les
comptes dans la France post-Covid19. Et
ces comptes nous les demanderons, pas
seulement à la bande de bras cassés qui
entourent Macron, mais surtout à ceux
qui ont choisi le psychopathe improbable
et à ces grands intérêts qui l’ont
adoubé et lui ont fixé sa feuille de
route.
En attendant, alors
que tout le monde sait bien que nous
n’échapperons pas à un confinement
drastique et en particulier en
Île-de-France, la grande presse fait
semblant d’être intéressée par les
municipales. Et il convient encore une
fois de dire, que celui qui avait le
pouvoir de reporter les élections
municipales n’est personne d’autre
qu’Emmanuel Macron. Il est là pour ça,
et il est le seul à disposer de TOUTES
les informations support des décisions.
Se défausser sur d’autres par
l’intermédiaire de ses perroquets
habituels ne devraient tromper personne.
Alors on va
rappeler que dans une démocratie
représentative, la SINCÉRITÉ du scrutin
est quelque chose de fondamental. Il est
clair que celle-ci a été complètement
altérée par la situation que traverse
notre pays, et que la légitimité
démocratique des listes élues le 15 mars
est égale à zéro. Le deuxième tour est
absolument impossible à tenir, avec le
délai très court pour éventuellement
fusionner les listes et les déposer en
préfecture avant mardi soir !
Par ailleurs, les
règles qui président au déroulement des
élections sont extrêmement précises et
minutieuses. Leur respect destiné à
garantir la sincérité du scrutin est
absolument fondamental. Et si elles ont
été violées, les scrutins concernés
peuvent et doivent être annulés. PAR LE
JUGE. Administratif en l’occurrence sous
le contrôle du Conseil d’État. Là aussi
les délais pour faire les recours sont
très courts, et la désorganisation des
services publics de la justice empêchera
que le juge puisse réaliser son
contrôle.
En matière
d’élection afin d’en assurer la
sincérité, LA FORME EST INSÉPARABLE DU
FOND.
Par conséquent :
•
Campagne complètement faussée par la
crise sanitaire.
•
Scrutin marqué par une abstention énorme
due à la crise sanitaire.
•
Impossibilité d’organiser normalement le
deuxième tour.
•
Impossibilité du contrôle judiciaire
INDISPENSABLE pour vérifier la
régularité du scrutin.
Tout cela rend
impossible non seulement la tenue du
deuxième tour, mais, les deux tours
étant inséparables, nécessite
l’annulation de l’ENSEMBLE du scrutin.
Jusqu’à ce que les conditions de
déroulement régulier puissent être à
nouveau réunies. Organiser le deuxième
tour serait en l’état une folie.
L’organiser plus tard en fonction du
résultat du premier tour du 15 mars, par
conséquent sans tenir compte de son
illégitimité, serait simplement une
forfaiture.
Extraordinaire et
fascinante leçon politique que de voir
se fracasser sur le réel, un président
de la république entré à l’Élysée par
effraction avec sa bande de fonds de
cuve, représentants ultimes et en grande
partie dépravés de l’ancien monde.
Oui décidément, il
faudra leur demander des comptes.
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