Opinion
Affaires Ramadan et DSK :
l’analyse médiatique interdite
Olivier Mukuna
Mercredi 8 novembre 2017
Les accusations de « viols, agressions
sexuelles, violences et menaces de mort
» portées contre
Tariq Ramadan ne sont, pour l’heure,
pas établies ni démontrées. La justice
est saisie du dossier. Soit deux
plaintes émanant de deux victimes
présumées (l’une connue, Henda Ayari ;
l’autre anonymisée par la presse).
Ramadan, quant à lui, a déposé deux
plaintes, pour calomnies et diffamation
» et pour « subornation de témoin ». A
ce stade, ce que chacun-e croit pouvoir
spéculer ne pèse pas lourd pour
déterminer si l’islamologue le plus
détesté des élites médiatiques et
politiques françaises est coupable ou
non de viols et d’agressions sexuelles
(1). Pour notre part, réécrivons-le,
nous ne nous prononcerons pas sur le
fond en l’absence de preuves ou
d’éléments nouveaux. Il est d’ailleurs
triste de devoir impérativement
souligner cette banale prudence
professionnelle, sans que cela n’empêche
pour autant de se voir cataloguer dans
l’un ou l’autre camp. Ou tout le charme
d’une époque sur laquelle règnent «
intelligence et bonne foi »
démultipliées sur Twitter... Si l’on
doit attendre (ou chercher à étayer pour
les bons journalistes) la fin de
l’enquête judiciaire, on sait aussi que
la plupart des médias mainstream s’en
moquent allègrement. Le scandale et la
diabolisation font vendre. Et c’est
d’une pierre deux coups s’il vise un
ennemi idéologique, craint ou méprisé
par leurs patrons milliardaires et
autres puissants. Autrement dit, nul
besoin d’attendre jugement et verdict
judiciaires pour dénoncer le parti-pris
anti-Ramadan, islamophobe et raciste,
d’au moins 5 médias français. Rien que
ça ? Oui. Et nous allons tenter de le
démontrer par l’analyse de cinq « Unes »
de l’affaire DSK (2011) comparées avec
cinq «Unes » traitant de l’affaire
Ramadan (2017). Epinglés sur la
plaquette de notre microscope
journalistique : Le Monde, Le Parisien,
Libération, Marianne et Charlie Hebdo.
Mais avant de dérouler nos observations,
aussi vérifiées que dérangeantes,
évacuons quelques objections bien
légitimes.
Dominique
Strauss-Khan (DSK).
Pourquoi DSK ? Qui
plus est : avec un contexte différent et
des implications sociopolitiques toutes
autres ? Parce que, d’une part,
Dominique Strauss-Khan a fait l’objet
des mêmes accusations pénales que Tariq
Ramadan : viol et agression sexuelle.
D’autre part, avant le 14 mai 2011, il
s’agissait aussi d’une personnalité
médiatique controversée dont le
journaliste
Jean Quatremer avait déjà dénoncé «
la sexualité débridée » et « son rapport
aux femmes, trop pressant, frôlant
souvent le harcèlement » (2), tandis que
nombre de ses consoeurs et confrères
gardaient le silence, préférant
qualifier le politicien socialiste -
selon l’habituel vocable patriarcal - de
«séducteur» ou de «collectionneur de
conquêtes féminines ». En termes
strictement religieux, nous aurions pu
choisir, par exemple, l’ex-grand rabbin
de France, Gilles Bernheim, tombé pour
plagiats et usurpation de titre
universitaire (3). Soit comparer le
traitement médiatique concernant une
personnalité de confession juive accusée
avec celui de l’actuel leader de
confession musulmane incriminé. Or, à
l’évidence, la nature des fautes
finalement reconnues par Gilles Bernheim
relève d’un registre infiniment moins
grave que celui des violences sexuelles.
D’autre part, même si quatre des médias
précités ont traité l’affaire (révélée
par l’Express) aucun n’a véritablement
fait sa « Une » sur les déboires de
Bernheim. Ni amalgamer ceux-ci au
judaïsme ou à la communauté à laquelle
il appartient. Décision rédactionnelle
normale et judicieuse mais qui ne
constitue guère une règle lorsqu’un
arabo-musulman célèbre est incriminé...
DSK et Ramadan, donc. Comparons. Au
lendemain du 14 mai 2011, date de
l’arrestation à New-York de Dominique
Strauss-Khan pour « viol et agression
sexuelle », dire que la presse française
a fait un AVC est à peine exagéré. «
Coup de tonnerre », titrent Le Figaro,
La Marseillaise, Nice-Matin, Corse-Matin
et Var-Matin. « Le séisme politique »,
enchaînent Ouest-France, Sud-Ouest et
l’Est Républicain. « L’onde de choc »,
tentent de relativiser La Croix et La
Voix du Nord. «L’impensable scénario »
et « L’incroyable scénario », rivalisent
d’originalité Les Echos et Midi Libre.
Ayant plus difficile à se remettre de
l’effroyable nouvelle, L’indépendant,
France-Soir, La Nouvelle République et
La Provence titrent respectivement : «
La bombe », « Le drame», « L’humiliation
», « La chute »...
Première
observation : dans l’ensemble de ces
titres, n’apparaissent pas les mots «
viol » ou « agression sexuelle » ni
l’identité de l’accusatrice guinéenne ou
son statut social. Pas une seule fois.
Eléments totalement éclipsés par ce qui
obsède la presse française et que ses
lecteurs doivent « prioritairement »
réaliser : DSK ne sera pas candidat à la
présidentielle 2012... Un choix
rédactionnel, protecteur et larmoyant,
qui contraste avec les titres de la
presse anglophone : « Le Perv » (Daily
News - en français dans le texte,
diminutif de « Le pervers ») ; « IMF
chief held on rape charge » (The Wall
Street Journal - « Le directeur du FMI
poursuivi pour viol ») ; « IMF chief is
charged over sex attack on hotel maid »
(The Times - « Le directeur du FMI est
accusé d’agression sexuelle sur une
femme de chambre») ; « Debt talks in
crisis as IMF chief held over sex
assault (The Guardian - «Pourparlers de
dette dans la crise provoquée par le
directeur du FMI poursuivi pour
agression sexuelle »)...
Nos cinq médias
choisis ne sont pas en reste dans le
registre « équilibré » et « fort
sensible » à la cause d’une femme de
chambre accusant de « viol » le
directeur du Fonds Monétaire
International (FMI). A grands renforts
de retenue et de sobriété, Le Monde
parvient à titrer : «L’affaire DSK : un
séisme pour l’euro, le FMI et la
gauche». Autant d’attention
journalistique accordée en titre à la
plaignante arrache une larme. Le
Parisien s’inquiète également de cette
inversion de pouvoir dans son titre : «
Le coup d’arrêt ». Soit la surpuissante
Nafissatou Diallo qui « arrête »
brutalement l’ascension politique
tellement méritée de Dominique Stauss-Khan.
Quant au rédacteur en chef de
Libération, totalement désorienté, il ne
parle plus qu’anglais : « DSK out ».
Connus pour leurs
couvertures souvent agressives sinon
stupides et ordurières, Marianne et
Charlie Hebdo retrouvent soudainement,
fin mai 2011, « le sens de la mesure ».
Une semaine après l’effroyable breaking
news, Marianne titre : « DSK : une
tragédie française ». En sous-titres
tragiques : «Comment il en est arrivé là
; A-t-il été protégé ? ; L’opposition
peut-elle encore gagner ? ; Ce que
Strauss-Khan nous a dit ». De mémoire de
journaliste, on avait rarement vu, chez
Marianne, cover aussi nommément violente
et destructrice, pulvérisant toute
présomption d’innocence, furieusement
dénuée de la moindre empathie...
Mais le plus «
objectif » se trouve bien sûr chez les
spécialistes de la pseudo-satire,
toujours prompts à confirmer leur
incapacité systémique à égratigner les
puissants, même vacillants. Au motif que
l’inculpation nord-américaine de DSK lui
a valu incarcération, Charlie Hebdo juge
hilarant de l’amalgamer aux reporters
Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier,
enlevés et détenus en Afghanistan depuis
2009... Leur « Une » juxtapose donc les
célèbres photos des 2 journalistes de
France 3 avec, en-dessous, punaisé, un
dessin de DSK, au visage accablé et les
traits tirés ; le tout, surplombé du
titre : « Libérez nos otages ! ».
Au-dessus de cette
« idée de génie », un bandeau rouge où
il est inscrit en lettres capitales
blanches : « Oui, on peut rire de
l’affaire DSK (p.2) ». Enfin, en haut à
droite - une accusation de viol pouvant
également servir à refourguer ses
invendus -, une réclame putassière pour
un « Hors-série », précédée du slogan
drôlatique : « Le Hors-Série que DSK
aurait dû lire avant de prendre sa
douche ». Même constat journalistique
que pour Marianne : rarement vu une
cover de Charlie Hebdo concentrant
autant d’agressivité satirique, de
violence subversive et d’insolence
débridée...
Passons maintenant
au traitement médiatique de l’affaire
Ramadan. En retard à l’allumage, le 28
octobre dernier, Le Monde met en « Une »
l’islamologue suisse, sans photo et avec
un titre remarquablement factuel : « Une
deuxième plainte pour viol vise Tariq
Ramadan ». Ici, il n’est pas question de
« séisme » mais d’un scoop (partagé avec
Le Parisien) révélant un second
témoignage féminin constitué en nouvelle
plainte pour « viol » contre le
professeur d’Etudes islamiques
contemporaines à l’Université d’Oxford.
Quoi qu’on puisse
en penser, le quotidien vespéral offre
ici un traitement journalistique
irréprochable de ce qui est en train de
devenir une affaire judiciaire
d’importance. Aucune grandiloquence, pas
de titre larmoyant ni de
protection-mansuétude envers Tariq
Ramadan. Respect de la parole des
victimes présumées et zéro inquiétude
envers celles et ceux que Ramadan est
censé représenter. Bref, tout le
contraire de leur traitement concernant
l’inculpation et l’arrestation pour «
viol » de Dominique Strauss-Khan...
Co-détenteur du
scoop, Le Parisien va aussi tenter de
masquer son parti-pris anti-Ramadan. En
« Une » de son édition-papier du 28
octobre, on retrouve le même choix que
celui du Monde : aucune photo de
Ramadan, un encadré en haut à droite au
titre factuel : «Nouvelle plainte contre
Tariq Ramadan ». Problème : le surtitre
de rubrique ! « Abus sexuels » et non «
Judiciaire » ou « Justice » (à l’instar
du surtitre imprimé dans Le Monde). Un
tel choix rédactionnel invite le lecteur
(toujours pressé) à penser que « la
messe est dite ». Car que retrouve-t-on
dans la catégorie « abus sexuels » sinon
des abuseurs et des victimes ? Et qui
est nommément visé par une seconde
plainte anonymisée par Le Parisien ?
Bingo !
Le 30 octobre, dix
jours après l’éclatement de l’affaire,
Le Parisien consacre les 3/4 de sa «Une
» à Tariq Ramadan. Photo de face du
théologien, le regard baissé vers la
gauche, semblant inquiet, avec pour
titre en lettres capitales blanches sur
fond bleu : « L’étau se resserre sur
Tariq Ramadan ». En chapô, ces mots qui
détruisent toute présomption d’innocence
: « Les témoignages de femmes victimes
du sulfureux théologien s’accumulent.
Précis et concordants, ils dessinent le
portrait d’un véritable prédateur»...
Une semaine après l’éclatement de
l’affaire DSK, Le Parisien interrogeait
Jean-Christophe Cambadélis, présenté
alors comme « un des plus proches
lieutenants de Dominique Strauss-Kahn au
PS ». Deuxième question de l’interview :
«Croyez-vous à la possibilité d'un
complot ? ». Titre : « Jean-Christophe
Cambadélis : DSK a vécu ‘une humiliation
planétaire’»(4).
Pour Tariq Ramadan,
Libération va redonner priorité à la
langue française, en titre, et surtout à
la stigmatisation raciste des musulmans.
Le 30 octobre, le quotidien fondé par
Jean-Paul Sartre (1973) coupe sa « Une »
en deux. A droite de la page, une photo
de profil de Ramadan sur fond noir avec
pour titre : « Tariq Ramadan [en lettres
rouges] - Silence dans les rangs
musulmans ». En-dessous, le chapô : «
Sidérées ou embarrassées, les
organisations et figures de l’islam de
France n’ont pas réagi aux accusations
portées contre le théologien suisse, qui
fait l’objet de deux plaintes pour viol
en France »...
Se souvient-on, au
lancement de l’affaire DSK, d’une telle
injonction médiatique à « réagir »
visant les socialistes français, les
néolibéraux ou « les organisations et
figures » judéo-sionistes de France ?
Non. Jamais Libération, quel que soit
son rédacteur en chef, n’aurait osé se
livrer à pareille ignominie ! Mais pour
les citoyens musulmans ayant soutenu
et/ou travaillé avec Tariq Ramadan :
aucun problème, aucun recul, aucune
introspection. Ou comment Libé, par
cette « Une » abjecte, confirme la
hiérarchisation raciale et le deux poids
deux mesures structurel dont ils
refusent obstinément de guérir.
En concurrence avec
l’hebdo d’extrême-droite Valeurs
actuelles sur le segment rentable de
l’islamophobie, Marianne creusera la
même veine raciste et de culpabilité par
association que Libération. Mezzo voce
dans un premier temps. La veille de la
sortie des papiers du Monde et du
Parisien révélant la seconde plainte
contre Ramadan, l’hebdo laïcard pare au
plus pressé. Petite photo de
l’islamologue dans le coin gauche de la
« Une » avec surtitre et titre factuels
: « Accusé de viol - Tariq Ramadan face
à la justice ».
Cornaquée par la
serial menteuse et scorie éhontée du
journalisme français, Caroline Fourest,
l’affaire Ramadan va ensuite coloniser
la « Une » de l’hebdo dit « de gauche ».
Prenant les 3/4 de l’espace de droite,
une photo de Tariq Ramadan, de face,
stoïque, surplombe le titre en lettres
capitales blanches : « Les complices du
tartufe islamiste ». Sous-titres : «
L’affaire Tariq Ramadan par Caroline
Fourest ; Ces irresponsables qui lui ont
déroulé le tapis rouge».
Pas besoin d’aller
vérifier pour savoir que ce «dossier»
est moins utile que du papier-toilette.
La seule question étant : comment, chez
Marianne, a-t-on pu engager et donner
libre cours à une source empoisonnée
comme Fourest ? Même « l’expert en
journalisme » Laurent Ruquier
(sérieusement aidé par le journaliste et
chroniqueur Aymeric Cayron) a fini par
saisir toute l’imposture de l’éditocrate
(5). Et l’animateur-télé de médiatiser,
en 2015, son refus définitif de la
réinviter dans son talk show (On N’est
Pas Couché). Visiblement, à la direction
de Marianne, on ne mate pas France 2 le
samedi soir. Comme on n’a pas taillé le
bout de gras avec l’un des ex-directeurs
de la rédaction du Monde, feu Erik
Izraelewicz, qui, fin juillet 2012,
éjectait la chroniqueuse Fourest hors
des pages du quotidien. Au motif
officiel de « valoriser ses
éditorialistes maison » (6 ) ; plus
sûrement pour en finir avec les
incompétences et mensonges à répétition
de « Soeur Caro ».
Enfin, dans la roue
de l’affaire Ramadan, Charlie Hebdo
vient de produire une des covers les
plus islamophobes de son histoire post
attentats du 7 janvier 2015. Cette
«Une», sortie 12 jours après le début de
l'affaire, fait résolument de Tariq
Ramadan un coupable de «viol» (le mot
est écrit en blanc encadré de rouge) et
y amalgame tous les musulmans (en
évoquant les piliers de l'Islam). Cette
énième généralisation raciste a
évidemment provoqué un torrent
d’insultes et de menaces de mort sur les
réseaux sociaux pour lesquelles, Laurent
Sourisseau, le directeur « éclairé» de
Charlie Hebdo, a déposé plainte ce lundi
6 novembre (7)...
Souvenons-nous que
pour l’éclatement de l’affaire DSK, les
potaches de Charlie avaient préféré
amalgamer l’ex-directeur du FMI à un «
otage », détenu aux Etats-Unis, qu’il
fallait «libérer». Les cinq mois qui
suivront, à raison d’une fois par mois,
l’hebdo se fendra de «Unes » tout aussi
protectrices et complaisantes que puant
le sexisme.
Exemple : l’édition
du 25 mai 2011, finement intitulée «
Numéro spécial french lover », balance
la caricature de la Première secrétaire
du PS de l’époque, Martine Aubry,
habillée en femme de chambre, sur fond
rose, disant : «Je vais faire le ménage
au PS » ; juste en-dessous d’une
question «subversive» en lettres
capitales noires : «Trop de machos ?».
Ben quoi ? Pour Charlie, «macho» et
«accusé de viol», c’est du pareil au
même... lorsqu’il s’agit de DSK.
Le 1er juin 2011,
les « cerveaux » de Charlie accouchent
d’une « Une » qui pète la baraque. On y
voit Christine Lagarde (UMP) et
Dominique Strauss-Khan caricaturés en...
concombre et cornichon. A gauche de la
page, le sigle « FMI ». A droite : «Un
concombre pour remplacer un cornichon ?
»... Par respect pour la mémoire des
auteurs de ces dessins, lâchement
assassinés en 2015 par des terroristes,
et pour leurs familles, nous ne
pousserons pas plus loin notre critique.
Pour conclure,
jetons un coup d’oeil sur la « Une » de
Charlie Hebdo, publiée 6 mois et demi
après le début de l'affaire DSK. A
l’instar de leur cover anti-Ramadan du
1er novembre 2017, celle-ci caricature
Dominique Strauss-Khan le sexe en
érection dans son pantalon.
Mais la similitude
s’arrête là. Comme les précédentes sur
l’affaire, cette cover du 30 novembre
2011 fait surtout de DSK un queutard
(aucune mention explicite à son
accusation de viol) pour mieux moquer
ceux qui avancent un « complot » de «
l'UMP » (les 2 mots sont mentionnés) au
sein du PS et/ou de la gauche française
en général.
Entre ces 2 « Unes
», de 2011 et de 2017, il n'y a aucune
retenue chez Charlie pour accuser
Ramadan de « viol » - 12 jours après le
début de l'affaire - ainsi qu'amalgamer
à ce crime tous les musulmans tandis
qu'il y a eu mansuétude et retenue
manifestes pour ne pas faire de même
avec DSK - 6 mois et demi après le début
de l'affaire - tout en n'amalgamant pas
tous les socialistes français, ni les
néolibéraux, ni les judéo-sionistes au
crime supposé de l'ex-directeur du FMI
et potentiel candidat à la
présidentielle 2012... En conséquence,
il y a bien, dans un cas, parti-pris
négatif et volonté de nuire à l'encontre
de Ramadan et des musulmans et, dans
l'autre, retenue-mansuétude envers
Strauss-Khan et partie de celles et ceux
qu'il représentait (ou était censé
représenter). Etayé, développé et
vérifié, nous ne nous faisons aucune
illusion quant à la façon dont cet
article sera qualifié, dénigré et
insulté. Alors pourquoi l’écrire ? Parce
que, quelle que soit l’issue du procès
judiciaire qui confrontera Tariq Ramadan
à ces femmes qui ont déposé plaintes, il
ne sera pas dit que tous les
journalistes se seront tus face à
l’habituel deux poids deux mesures
médiatique foncièrement raciste et
islamophobe.
Olivier Mukuna
(1)
http://www.lalibre.be/actu/internat...
(2)
http://bruxelles.blogs.liberation.fr/...
(3)
http://www.lexpress.fr/culture/livr...
(4)
http://www.leparisien.fr/politique/...
(5)
http://www.ozap.com/actu/aymeric-ca...
(6)
http://www.jeanmarcmorandini.com/ar...
(7)
http://www.lemonde.fr/police-justic...
Le sommaire de Tariq Ramadan
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