Actualité
ONU : USA, OTAN, Turquie, Israël…
un même combat pour le pillage et la
poursuite
de la guerre terroriste en Syrie
Bachar al-Jaafari

Dimanche 29 novembre 2020
Au Conseil de sécurité réuni le
25 novembre dernier pour examiner les
situations politique et humanitaire en
Syrie, « les divergences de vue sur
l’impasse du processus constitutionnel
et la persistance de la crise
humanitaire en Syrie » n’ont toujours
pas été résolues [1]. Au contraire,
certains ont conservé les récits d’une
vision volontairement déformatrice de la
dure réalité vécue par les Syriens, en
dépit de tous les témoignages prouvant
la fausseté de leur prétendu souci
humanitaire, seul argument indéfiniment
exploité pour continuer à détruire un
pays et un peuple qui refusent de céder
à leurs inadmissibles exigences. La
prise de parole du délégué de la Turquie
illustre parfaitement le summum d’une
telle hypocrisie [2]. Face à
tous ces faux amis du peuple syrien,
voici une mise au clair du Docteur
Bachar al-Jaafari, délégué permanent de
la Syrie auprès des Nations Unies.
[NdT].

Madame la Présidente,
Ma
délégation réitère ses remerciements et
sa reconnaissance pour votre bonne
gestion des travaux du Conseil de
sécurité ce mois-ci. Je remercie le
Secrétariat général ainsi que Mesdames
et Messieurs les délégués permanents et
leurs délégations respectives pour avoir
exprimé leurs condoléances suite au
décès de Monsieur Walid Al-Mouallem,
vice-Premier ministre et ministre des
Affaires étrangères et des Expatriés. Je
remercie aussi les chers collègues qui
m'ont félicité pour ma nomination au
poste de vice-ministre des Affaires
étrangères et des Expatriés.
Depuis
le 27 octobre 2020, date de la dernière
réunion du Conseil de sécurité à propos
des situations politique et humanitaire
dans mon pays, nous avons assisté à un
certain nombre d’évolutions positives
importantes. Mais, en parallèle, nous
avons aussi été témoins de la
persistance des violations du droit
international, des principes et
objectifs des Nations Unies ainsi que
des résolutions pertinentes de ce même
Conseil par certains gouvernements
d’États hostiles à mon pays et, en
particulier, par l’administration
américaine. C’est ce que je me propose
d’éclaircir aujourd’hui.
DE
LA CONDUITE CONDAMNABLE DE L’ONU
Madame la Présidente,
La
Conférence internationale sur le retour
des réfugiés et des déplacés syriens
[3], tenue à Damas les 11 et 12 novembre
courant, est un pas supplémentaire d’une
grande importance dans le cadre des
efforts de l'État syrien et de ses
alliés en vue de garantir aux personnes
concernées un retour digne, volontaire
et en toute sécurité dans leurs lieux de
résidence d’origine. Et ce, en leur
assurant un environnement adéquat grâce
aux efforts continus en coopération avec
les pays amis et les partenaires
humanitaires, afin de reconstruire ce
que le terrorisme a détruit et de
réhabiliter les quartiers résidentiels
et les installations publiques ;
notamment et en premier lieu, les
écoles, les centres de santé, les
centrales électriques et les
infrastructures économiques, sociales et
culturelles. Autant de préoccupations
que nous exprimons et revendiquons dans
cette même salle depuis des années.
La
déclaration finale de cette conférence a
réaffirmé la ferme adhésion des
participants à la souveraineté et à
l’indépendance de la République arabe
syrienne, ainsi qu’à l’unité et à
l’intégrité de ses territoires,
exprimant son rejet de toute tentative
allant à l’encontre de cette
affirmation. Elle a aussi insisté sur le
rejet des mesures coercitives imposées
au peuple syrien, a réclamé la fin de
l'occupation étrangère et de ses crimes,
y compris le pillage des richesses et
des ressources de la Syrie, et a appelé
à la poursuite de la lutte contre les
organisations terroristes de Daech, du
Front al-Nosra, ainsi que des entités et
individus qui leur sont associés. Autant
de réclamations sur des questions
fondamentales qui se trouvent être
conformes aux positions de
l’Organisation des Nations Unies, des
résolutions de son Conseil de sécurité
et de son Assemblée générale.
Les
participants ont également affirmé leur
adhésion à la solution politique menée
et dirigée uniquement par la Syrie,
l’ONU jouant le rôle de
« facilitateur », et ont insisté sur la
nécessité pour la « Commission
constitutionnelle » de mener ses travaux
de manière consensuelle et constructive,
sans ingérence extérieure ou tentatives
d’imposition d’échéances arbitraires,
afin que ses résultats puissent
bénéficier d’un maximum de soutien de la
part du peuple syrien.
Et enfin, les
participants à cette conférence ont
appelé la communauté internationale à
soutenir leurs initiatives en assurant
un environnement propice au retour des
réfugiés et des déplacés vers une vie
normale. Ce qui est conforme à la
résolution 2254 (2015) et au mandat de
l'Envoyé spécial de l’ONU en Syrie.
Dans ce
contexte, la délégation syrienne
remercie la Fédération de Russie et les
gouvernements des pays qui ont joint
leurs actes à leurs paroles et ont
participé aux travaux de cette
conférence, en personne ou par
visioconférence.
Nous
remercions aussi les gouvernements qui
ont boycotté la conférence prouvant
ainsi la fausseté de leurs prétendues
préoccupations humanitaires et de leur
soi-disant rôle constructif au niveau
international, ainsi que leur volonté de
prolonger la crise et de poursuivre
leurs jeux géopolitiques au détriment de
la sécurité et de la stabilité de mon
pays et du bien-être de son peuple.
Et dans ce
même contexte, la délégation de mon pays
regrette que l'ONU, principal partenaire
du gouvernement syrien dans le domaine
de l’action humanitaire, ait cédé aux
instructions de l'ex-fonctionnaire du
Département d'État américain, « James
Jeffrey », et manqué ainsi aux
obligations de sa coopération avec le
Gouvernement syrien en se contentant de
déléguer son représentant local comme
simple observateur, au lieu de
participer en tant que partenaire actif
aux discussions et de soutenir les
efforts visant à améliorer la situation
humanitaire et le retour des réfugiés
dans leur patrie, conformément au droit
international.
Madame la
Présidente,
Il est
regrettable qu'au moment où l'ONU cédait
aux injonctions la sommant de ne pas
envoyer ses représentants participer à
la Conférence internationale tenue à
Damas, une délégation onusienne
comprenant le nommé « Mark Keats »,
présenté comme l’adjoint du
Coordonnateur régional pour les affaires
humanitaires, se soit infiltrée
illégalement dans le Gouvernorat d'Idleb
via notre frontière avec la Turquie.
Lequel Mark Teaks était accompagné de
quelques soi-disant agents de sécurité
affiliés à l’organisation terroriste
Hay’at Tahrir el-Cham, alias le Front
al-Nosra, figurant sur la liste du
Conseil de sécurité en tant que bras
syrien d’Al-Qaïda. Est-ce là
l'application pratique du rôle de l'ONU
en tant que partenaire efficace du
Gouvernement syrien dans le domaine
humanitaire ?
Cette conduite condamnable est une
violation de la souveraineté de mon
pays, une atteinte à la coopération en
cours entre le gouvernement syrien et
l’OCHA [le
Bureau de la coordination des affaires
humanitaires],
un soutien au terrorisme, une infraction
aux résolutions de votre conseil
relatives à la lutte contre le
terrorisme et aux principes de l'action
humanitaire consacrés par la résolution
182/46 de l'Assemblée générale. Nous
attendons du Secrétaire général et de
son chargé des affaires humanitaires les
excuses et les mesures nécessaires
visant à condamner cette action et à en
punir les auteurs.
DE
LA VISITE DE POMPEO AU GOLAN OCCUPÉ ET
EN CISJORDANIE
Madame la Présidente,
Mon pays
condamne vivement le fait que le
Secrétaire d'État américain, « Mike
Pompeo », ait entrepris une visite dans
les colonies israéliennes au Golan
syrien occupé et en Cisjordanie le 19
novembre dernier. Cette visite exprime
la volonté de l’administration
américaine actuelle d’affirmer,
jusqu’aux derniers instants de son
mandat, sa partialité absolue et son
alignement sur Israël au détriment des
principes du droit international, des
dispositions de la Charte des Nations
Unies et de ses résolutions pertinentes,
dont la résolution 497 (1981) du Conseil
de sécurité ; donc, au détriment de la
sécurité et de la stabilité de notre
région.
Cette visite
exprime aussi un encouragement pour les
autorités d'occupation israéliennes à
poursuivre leurs agressions, les deux
dernières contre la Syrie ayant eu lieu
le 18 novembre courant et la nuit
dernière.
Nous vous
affirmons, ainsi qu’à M. Pompeo, que sa
visite ne modifiera en rien la réalité
juridique, politique et géographique du
Golan en tant que territoire occupé
faisant partie intégrante de la Syrie,
et que nous consentirons à tous les
efforts et userons de tous les moyens
autorisés par la Loi internationale pour
le récupérer.
DE
L’OCCUPATION AMÉRICAINE AVEC LA
COMPLICITÉ DE LA FRANCE ET D’ISRAEL
D'un autre côté, Madame la Présidente,
l'occupation américaine et ses milices
séparatistes kurdes instrumentalisées
poursuivent leurs pratiques visant à
piller les richesses de l'État syrien.
En effet, en plus de continuer à voler
ouvertement le pétrole et le gaz
syriens, ce dont nous vous avons maintes
fois informé oralement et par lettres
officielles, les forces d'occupation
américaines ont récemment entrepris des
fouilles archéologiques, en présence
d'experts français et israéliens, dans
le gouvernorat de Hassaké au nord-est de
la Syrie. Ils ont ainsi déterré et pris
possession d’une grande quantité d’or et
d’antiquités.
Par
ailleurs, les forces d'occupation
américaines ont également fouillé un
site archéologique situé dans la
campagne d'Al-Malikiyah, toujours dans
le gouvernorat de Hassaké, où ils ont
déterré 12 tombes et des antiquités
datant de l'époque romaine.
À
savoir que les antiquités syriennes
pillées, inestimables et datant de
plusieurs milliers d'années, sont
ensuite acheminées vers le Kurdistan
irakien et la Turquie en vue de leur
transfert vers d'autres destinations.
Ces
crimes caractérisés sont de la même
veine que les crimes constamment commis
par Daech afin de se procurer les
ressources financières nécessaires à ses
activités terroristes et d’élargir la
superficie de son prétendu califat.
Désormais, il est donc très clair que le
commanditaire joue le rôle confié à son
mandataire.
Mais les
choses ne se sont pas arrêtées là. Les
forces d'occupation américaines ont
poursuivi leurs efforts pour accorder
une sorte de légitimité aux
organisations terroristes, aux milices
instrumentalisées et aux entités
artificielles associées. Dans ce but,
une délégation américaine de ladite
« Commission sur la liberté religieuse
internationale » s'est infiltrée
illégalement dans la campagne du
gouvernorat de Deir ez-Zor et la région
d'Al-Tabqa dans le gouvernorat de Raqqa,
où ils ont tenu des réunions avec les
représentants des milices
instrumentalisées précitées. De plus, la
« Creative Associates International» a
conclu des accords avec le dissident «
Conseil civil de Deir ez-Zor ».
Est-ce ainsi
que l'État hôte du siège des Nations
Unies défend les dispositions de la
Charte et les principes du droit
international ?
DE
L’OCCUPATION TURQUE COUVERTE PAR L’OTAN
Madame la
Présidente,
De
même, le régime turc et ses outils parmi
les mercenaires et les diverses
organisations terroristes, lesquels ont
déjà systématiquement utilisé l'eau
potable comme arme contre les civils,
ont fini par couper l'approvisionnement
en eau de la station d'Alouk alimentant
environ un million de Syriens de la
ville de Hassaké et de ses environs. Ils
ont aussi volé les pompes à eau des
puits d'Asfar Najjar, Aïn al-Kabrite et
Majra al-Khabour situés dans la ville de
Ras al-Aïn. Ce qui illustre
l’acharnement du régime d'Erdogan,
jouissant de l’immunité et de l’impunité
accordées par ses associés au sein de
l’OTAN, à persévérer dans les crimes de
guerre et les crimes contre l'humanité
commis dans mon pays.
De plus, les
mercenaires du régime turc et plus
précisément les deux factions
terroristes baptisées « Sultan Mourad »
et « Sultan Suleiman chah » ont
également effectué des fouilles dans
plusieurs zones archéologiques à Afrin
et ses environs avant d’expédier leur
butin en antiquités en Turquie.
Non satisfait
d’autant de trésors, le régime turc
s’est chargé de voler de grandes
quantités de blé, d'orge et d'autres
cultures agricoles, puis les a
acheminées vers la Turquie selon les
mêmes procédés précédemment utilisés
pour le pétrole, les antiquités, les
usines, les machines et autres biens
volés aux Syriens, brûlant ce qu'il n’a
pu voler. Il est même allé jusqu’à voler
la récolte d'olives [4] et à vendre
l’huile d’olive syrienne sur les marchés
américain et européen en tant que
produit turc.
En
dépit de tout ce qui précède, certains
viennent encore nous sermonner sur la
mise en œuvre de la résolution 2254
(2015). À ce stade, je vous invite à
commencer par lire la première phrase de
cette résolution, laquelle confirme le
ferme attachement du Conseil de sécurité
à la souveraineté de la République arabe
syrienne, à l’unité et à l'intégrité de
son territoire. Alors, êtes-vous prêts à
démontrer que vous la mettez en œuvre ?
Pensez-vous que les autres parties
concernées coopéreront avec le
Secrétaire général et son Envoyé spécial
pour respecter l’engagement qu’une telle
résolution implique ? Et qu’en est-il de
la mise en œuvre de la résolution 2253
(2015) adoptée la veille de l'adoption
de la résolution 2254 ? [La résolution
2253, adoptée par le
Conseil de sécurité sous les mêmes
conditions contraignantes du chapitre
VII appliquées à la résolution 2254,
condamne et sanctionne les suppôts du
terrorisme ; NdT].
DE LA
QUATRIÈME SESSION DE LA COMMISSION
CONSTITUTIONNELLE
Madame la Présidente,
La
quatrième session de la Commission
constitutionnelle aura lieu dans
quelques jours [à Genève du 30 novembre
au 4 décembre ; NdT]. Ma délégation
réaffirme qu’elle se tiendra sous la
direction exclusive de la Syrie, seule
maîtresse du processus politique
« facilité » par l'ONU. Et nous
insistons sur le fait que le succès des
travaux de cette commission passe par le
respect des règles de procédures
convenues et par le refus de tout
calendrier arbitraire que certains
gouvernements pourraient tenter
d'imposer. En d’autres termes, la
Commission constitutionnelle est
maîtresse d’elle-même et seul le peuple
syrien a le droit de décider de son
avenir.
DU
DROIT DE RÉPONSE AU REPRÉSENTANT DU
RÉGIME TURC
Madame la Présidente,
Veuillez m’excuser pour avoir redemandé
la parole. Il n’est pas dans mes
habitudes de commenter les déclarations
de mon collègue turc, mais le moins que
l’on puisse dire des propos qu’il vient
de tenir est qu’ils induisent en erreur
les membres du Conseil. Par conséquent,
je me propose de vous rappeler
quelques-unes des étapes
importantes concernant les agissements
du régime turc depuis le début de la
crise syrienne et de son parrainage du
terrorisme dans mon pays.
Dès le début
de la crise syrienne, la frontière
turque avec la Syrie fut grande ouverte
à des dizaines de milliers de
terroristes venus de tous les pays du
monde. Vous vous souvenez tous que
certains ministres des Affaires
étrangères d’États Membres permanents du
Conseil de sécurité avaient l'habitude
de les qualifier de « djihadistes » et
même que certains d’entre eux, ainsi que
des chefs de Gouvernements et de
Républiques, désignaient ces terroristes
étrangers entrés dans mon pays via la
Turquie en termes d’« opposition
syrienne modérée ». Des milliers de
terroristes dont le recrutement était
financé par le Qatar et l'Arabie
saoudite, tandis que le régime turc se
chargeait de les transporter jusqu'à
notre frontière commune où ils étaient
entraînés avant d’être amenés en Syrie.
La
première expérience d'utilisation de gaz
chimiques a été ouvertement menée par le
Front al-Nosra dans la ville turque de
Gaziantep, la scène ayant été filmée et
publiée sur les réseaux sociaux [en
décembre 2012 selon les informations du
quotidien turc « Yurt » et des vidéos de
l’époque dont les liens ne s’ouvrent
plus aujourd’hui ; NdT]. Le lien
correspondant donne à entendre la voix
de l’un des expérimentateurs disant : « Nous
avons réussi notre expérience utilisant
des produits chimiques sur des lapins et
nous comptons procéder de même à
l'intérieur de la Syrie ». Un
discours connu et prouvé authentique ;
le régime turc étant impliqué dans
l’effusion du sang syrien depuis le tout
début de la crise par toutes sortes de
moyens, dont le recrutement des
terroristes et leur incitation à user du
« chimique ».
À ce propos,
nous vous avions transmis une lettre
concernant le terroriste syrien
« Haïtham Al-Qassab », lequel avait
transporté deux litres de Sarin de la
Libye vers Istanbul, à bord d’un avion
civil, avant de les acheminer en Syrie
via notre frontière commune avec la
Turquie. Des produits chimiques qui, à
l’évidence, ont été utilisés en mars
2013 à Khan al-Assal, ville syrienne,
entraînant la mort de 23 civils et
soldats syriens. Nous vous en avions
informé. Malheureusement personne n'a
bougé, ni le conseil ni ses sous-comités
concernés par la lutte contre le
terrorisme. Il n’empêche que ces faits
ne peuvent être niés par le régime turc,
sans parler de la faible et antipatriote
prétendue opposition syrienne qu’il
héberge et dont la plupart des adhérents
résident à Istanbul.
Je
vous rappelle également un fait très
important prouvé par les aveux de
l'ancien Premier ministre qatari Hamad
ben Jassem sur France 24, BBC arabic et
la télévision officielle qatarie quant
aux détails de l’opération de parrainage
du terrorisme en Syrie. Une mission
américaine confiée au Qatar, Washington
ayant demandé au cheikh Hamad de se
rendre à Riyad afin de se coordonner
avec les Saoudiens et de déterminer qui
dirigerait l’opération contre la Syrie.
Ce à quoi l’ex-roi saoudien aurait
répondu : « À la grâce de Dieu… Nous
sommes avec vous, vous avancez, nous
coordonnons, mais vous prenez les choses
en mains » [5].
Tout cela a eu lieu avec la connaissance
de Washington, le cheikh Hamad ayant
ensuite déclaré qu’à lui seul, le Qatar
avait dépensé 137 milliards de dollars
pour saper
la stabilité de la Syrie.
S’agit-il d’une caricature ou de faits
réels dont il faut tenir compte au
Conseil de sécurité ? S’agit-il d’une
plaisanterie clownesque ? Qui sera tenu
responsable de l'effusion de sang de
centaines de milliers de Syriens ? Et
comment se peut-il qu’après tout cela,
le représentant du régime turc vienne
nous sermonner sur la pureté et
l’innocence alors que nul n’ignore ce
que ce régime commet à Chypre, en
Azerbaïdjan, en Libye, en Méditerranée
orientale et qu’aujourd’hui nombre de
ses proches s’en éloignent, y compris
certains Européens ?
Merci Madame la Présidente.
Dr.
Bachar al-Jaafari
25/11/2020
Source :
Video de l’Agence nationale syrienne de
l’information SANA’’
https://www.youtube.com/watch?v=WpRLOO6Rrdo&feature=emb_title
Traduit de
l’arabe par Mouna Alno-Nakhal
Notes :
[1][Au
Conseil de sécurité, divergences de vue
sur l’impasse du processus
constitutionnel et la persistance de la
crise humanitaire en Syrie]
[2][Video
ONU / Political and Humanitarian
briefings on the Middle East (Syria)
(Intervention du délégué de la Turquie
de 2h35’ à 2h43’)]
[3][Vidéo
RT / Conférence internationale sur la
facilitation du retour des réfugiés…]
https://www.youtube.com/watch?v=ss7SnlOw-y8
[4][Vidéo
/ Les Turcs en train de voler les
Oliviers syriens de Afrin …]
https://www.facebook.com/105765024605582/videos/1699887950186849
[5][Qatar
: Voici venu le temps des aveux…]
Le sommaire de Mouna Alno-Nakhal
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