Algérie
Nos bobos de la gauche à la rescousse de
Rachad et son biniou Larbi Zitout
Mohsen Abdelmoumen

Sadek Hadjeres
avec le chef de file du satellite du
FIS, Rachad. D. R.
Mercredi 29 juillet 2020 Quelle ne fut pas
ma surprise quand un ami m’a transmis la
réaction d’un bobo de la gauche caviar
bien installé chez Fafa au sujet de
l’interview que j’avais réalisée avec
Eric Denécé, interview qui a été publiée
en anglais dans American Herald
Tribune et en français dans Algriepatriotique,
et reprise par d’autres sites. Un
énergumène s’est permis d’attaquer mon
travail qui évoquait, entre autres, le
drame qu’a connu tout le monde
arabo-musulman et, surtout, notre pays
l’Algérie, ravagé par l’idéologie
mortifère qui s’appelle l’islam
politique qui a dévasté notre peuple en
massacrant des centaines de milliers de
personnes.
Le «communiste»
frelaté en question représente tout ce
que j’ai rejeté toute ma vie, une vie
bien remplie et riche d’expériences, et
voilà qu’un petit minable se permet des
commentaires du style «l’invité du
journal de Khaled Nezzar», déclarant mes
«questions idiotes», etc. Je lui réponds
: «Allez vous faire soigner, vieux
sénile, vieille relique d’un autre
temps, bien que je ne pense pas que la
psychiatrie puisse vous apporter des
solutions. Et dire que nous pensions en
avoir fini avec les vieillards gâteux !
Parlons-en de votre gauche et de ses
trahisons ! Dans tous les pays où une
alliance s’est mise en place entre les
communistes et les islamistes, cela a
abouti à un massacre à ciel ouvert ! Je
cite le Soudan d’Abd El-Khaleg Mahjoub.
Qui parle aujourd’hui du parti
communiste soudanais qui a été liquidé
par les islamistes ? Parlons du parti
communiste irakien : exterminé ! L’Iran
! Où est le parti communiste iranien ?
Disparu, anéanti ! Et je peux recenser
les cas toute la journée. Est-ce un bon
bilan ? Avez-vous appris les leçons de
l’histoire, vieux débris ? Non ! Et vous
osez venir juger mon travail ! Comme si
je ne vous connaissais pas, vous, les
soi-disant communistes et autres bobos
de gauche !
Or, je vous connais
très bien, vous et les vôtres de la
gauche caviar. Vous étiez tous prêts à
baisser votre froc et à vous allier avec
le FIS s’il n’y avait pas eu pour vous
en empêcher des patriotes comme feu El-Hachemi
Cherif et ses camarades, attaqués
aujourd’hui par Zitout et Rachad pendant
que vous embrassez Zitout place de la
République à Paris ! C’est dégoûtant de
voir Sadek Hadjeres enlacer Zitout sans
respecter la distanciation sociale alors
qu’on est en plein Covid-19 et que l’on
sait que l’islamisme est un coronavirus
très virulent. L’histoire a donné raison
à El-Hachemi Cherif et à ses camarades
qui ont compris que l’islamisme était
meurtrier et assassin et qui ont opté
pour la double rupture contre
l’islamisme politique et le système
rentier. D’ailleurs, je trouve toujours
que cette exigence de la double rupture
est une nécessité pour le pays. Il faut
que l’on sorte une fois pour toutes de
l’islam politique et du système rentier.
La résolution politique du congrès du
PAGS est toujours d’actualité mais on
voit que vous digérez mal votre défaite
au congrès de 1990.
Vous voulez refaire
le match comme le fait Rachad en
évoquant les années 1990 et le
«qui-tue-qui», accusant notre armée et
nos services de renseignement d’avoir
commis les massacres, tout en
blanchissant Ali Belhadj, Abassi Madani
et le FIS, leur donnant une virginité
qu’ils n’ont jamais eue et en les
faisant passer pour des blanches
colombes. Eh bien non ! La décennie
noire, nous l’avons vu venir dans les
années 1980 avec le prosélytisme de ces
gens-là. On a vu leur «activisme» dès
les années 1980 lorsqu’ils ont tué Kamel
Amzal, un jeune étudiant dont le seul
tort était d’être de gauche. Les maquis
de Bouyali n’étaient pas de la
littérature. J’ai interviewé Myriam Aït
Aoudia qui a fait un grand travail sur
les islamistes, notamment le FIS, mais
sans doute la jugerez-vous idiote elle
aussi. Depuis le temps, vos amis
islamistes, qu’ils soient wahhabites,
salafistes, frères musulmans, n’ont pas
changé. Maintenant ils se permettent
d’agresser les gens et de dresser des
listes sur la place de la République à
Paris, comme au bon vieux temps. Rachad
divulgue des adresses d’officiers de
police et d’intellectuels sur ses pages
Facebook. Ça ne vous rappelle rien ?
Nous, oui !
Alors l’idiot,
Monsieur le sachant, Monsieur le
bien-pensant parisien, Monsieur le
pédant donneur de leçons, c’est vous et
personne d’autre ! Gardez vos leçons
pour vous et ne venez pas polluer mon
univers. Concernant le travail
d’interview que je fais, je vous mets au
défi d’accomplir un dixième de ce que
j’ai fait. Au moment où j’écris ces
lignes, trois interviews à finaliser
m’attendent. Personne parmi mes nombreux
intervenants n’a jamais pensé me dire
que mes questions étaient idiotes, ni
Noam Chomsky, ni William Blum, ni Edward
Herman, ni aucun des nombreux
intellectuels et scientifiques de
renommée mondiale, des activistes ou
politiciens que j’ai interviewés et
certains d’entre eux étaient de vrais
communistes, contrairement à vous.
Georges Ibrahim Abdallah m’a écrit de sa
prison. Connaissez-vous Georges Ibrahim
Abdallah ? J’en doute. Vous vous êtes
improvisé le Che Guevara du clavier avec
un retour d’âge, M. Saoudi Machin ou
Algérie intox, ou truc machin, mais vous
n’êtes pas un révolutionnaire. Soignez
vos rhumatismes et n’oubliez pas de
changer vos couches. Votre cas est sans
espoir, vous êtes trop vieux pour tout.
Vous n’êtes plus qu’une vieille chose,
une montre à remontoir à l’ère du
digital. Votre seul exploit est de
caresser votre clavier après l’apéro.
Mais je vous le dis, vous n’avez rien à
voir avec l’Algérie. Vous ne vivez pas
comme les Algériens et vous n’avez
jamais connu la misère noire que, nous,
nous avons connue. Vous avez une
résidence secondaire et vous dégustez
votre whisky sur votre terrasse en vous
prenant pour Mao ou le Che.
Je ne pensais pas
vous répondre car vous êtes une cause
perdue et la preuve est dans les faits.
Vos amis du PC français ont fini chez un
mitterrandien, à savoir Mélenchon, qui
les a enterrés vivants, finissant ainsi
le travail de Mitterrand qui a liquidé
le PC français. Comment pouvez-vous
encore vous regarder dans un miroir
alors que vous vous alliez avec les
ex-FIS, avec des assassins comme Mourad
Dhina qui est impliqué dans divers
attentats et dont la phrase sortie de sa
bouche infecte résonne encore dans nos
oreilles : «Que ces intellectuels de
gauche assument et qu’ils en fassent
leurs martyrs.» Il parlait des
journalistes et des intellectuels
algériens assassinés. Certains étaient
vos camarades du PAGS et vous les avez
trahis. Alors, venir nous donner des
leçons parce que nous écrivons et
défendons la mémoire de ceux qui ne sont
plus là, venir éructer et dégueuler vos
propos malsains au lieu de faire votre
autocritique, est absolument infect.
Si j’étais à votre
place – et je n’aimerais pas y être –,
je ferais mon bilan et je me poserais la
question suivante : comment les
islamistes ont-ils infiltré le Hirak ?
Pourquoi surfent-ils toujours sur la
vague et récupèrent-ils et
détournent-ils les révoltes des peuples
? Que ce soit chez nous un 5 octobre ou
ailleurs, en Tunisie et partout. Le
Hirak était un espoir et il est vrai
qu’il a atteint certains objectifs comme
bloquer le 5e mandat, mais avec Rachad,
il ne représente plus aucun espoir,
juste un hiver islamiste, une terre
noire et aride remplie de crânes
humains. Pourquoi vos amis islamistes de
Rachad, du FIS ou autre n’ont-ils jamais
condamné le terrorisme ? La réponse est
très simple : ils ne peuvent condamner
leurs propres actions. Ce sont des
terroristes notoires et, en les
soutenant, vous vous rendez complices de
criminels. C’est vous et vos amis de
Rachad et tous les islamistes qui êtes
les idiots utiles de l’empire.
Les noces de la
gauche algérienne avec Rachad
ressemblent à une orgie débridée qui
feraient pâlir d’envie Caligula. En
voyant Sadek Hadjerès avec Zitout place
de la République, j’ai vu une Betancourt
sénile complètement à la masse. Si le
capitalisme français a eu sa Betancourt,
le communisme algérien a eu la sienne
que nous avons vue bras-dessus
bras-dessous avec un agent des services
turcs, des services qataris, de
l’impérialisme, un agent sioniste qui
s’est allié avec Bernard-Henri Lévy.
Bien sûr, Monsieur le donneur de leçons,
vous ne critiquez pas les gens qui
écrivent dans Le Point de BHL et
autres journaux sionistes ! Vous
préférez venir me les casser. Ça fait
longtemps que j’ai réglé mes comptes
avec vous tous. Nous n’avons rien à nous
dire. Vous êtes des traîtres, assumez
votre trahison et le fait d’avoir baissé
votre pantalon devant les islamistes et
les terroristes. Nous, nous avons eu
raison de rejeter ce projet mortifère
depuis les années 1980.
On a vu le résultat
de cette idéologie avec des faits en
Syrie et en Irak, avec des massacres
collectifs et des égorgements, des
décapitations en place publique. On les
a vu vendre des femmes au marché de
Raqqa, comme on les a vus à l’œuvre dans
les nombreux attentats, chez nous, en
Algérie mais aussi à Paris, Bruxelles,
Londres, Berlin, Tunis, Barcelone,
Bagdad, Damas, Lagos, Bamako, Nairobi,
etc. Est-ce donc le DRS qui les a
commis, Messieurs du «qui-tue-qui» ? On
ne nous a pas raconté la tragédie, nous
l’avons vécue dans notre chair. On a vu
couler le sang des nôtres. On a perdu
des membres de nos familles. Trêve de
bavardage, vieux gâteux, l’heure n’est
pas à faire de la philosophie de
comptoir. Vous n’aimez pas mon travail ?
Passez votre chemin, personne ne vous
demande de me lire. Je n’écris pas pour
plaire à X ou Y.
Bien que j’aie le
cœur rempli de colère en pensant à
toutes ces trahisons et que je puisse
écrire des dizaines de pages sur les
compromissions des apôtres de la gauche
bobo et des gardiens du temple du
communisme algérien, j’ai pris
suffisamment de temps pour vous
répondre, et vous ne valez pas les
signes que j’ai consacrés à écrire cet
article. Je n’ai pas le temps pour vous
répondre plus longtemps. J’ai des choses
plus intéressantes à faire quand vous et
vos amis de Rachad passez votre vie
devant votre ordi pour déblatérer ceux
qui combattent l’idéologie islamiste
moyenâgeuse. De vrais marathoniens du
clavier ! Je me fiche de votre
concubinage avec les islamistes.
Messieurs les gardiens du temple, vous,
les représentants d’une gauche
moribonde, vous n’avez aucune
légitimité, ni historique ni autre, et
vous ne méritez aucun respect.
Vous vous pavanez
dans les capitales du monde en
prétendant représenter le peuple
algérien, un peuple avec lequel vous ne
partagez rien. Vous vivez comme des
nababs et ne représentez que votre
petite personne, celle de quelques
salonards perdus dans les limbes de
l’histoire. Mes propos ne souffrent
aucune ambiguïté, je n’ai aucun intérêt
avec personne, contrairement à vous.
Avant de l’ouvrir la prochaine fois,
tournez votre langue plusieurs fois dans
votre bouche et faites des ablutions et
une prière avec l’hypocrite, le virus
Zitout, et l’assassin Dhina, avant de
parler de moi, espèce de cloporte.
L’histoire jugera vos amis terroristes
de Rachad, les agents de l’impérialisme,
et vous jugera aussi. A bon entendeur,
Messieurs les révolutionnaires
d’opérette.
Mohsen
Abdelmoumen
Reçu de Mohsen Abdelmoumen pour
publication
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