Algérie
Nicolas Sarkozy, profession : président
de la France, escroc et criminel contre
l’humanité
Mohsen Abdelmoumen
Nicolas Sarkozy et Mouammar
Kadhafi. DR.
Dimanche 25 mars 2018 English version here
Elle est belle la
République française ! L’ancien
président français, Nicolas Sarkozy, est
empêtré dans un scandale d’État sans
précédent qui marquera l’histoire de la
France. Un scandale de plus car, en
effet, Sarkozy collectionne les affaires
troubles depuis celle de Betancourt
jusqu’à l’affaire Kadhafi en passant par
Bygmalion ou l’affaire Paul Bismuth,
etc. et montre à quel point la politique
française est sale. Habitué aux gardes à
vue,
le Berlusconi français vient d’être
mis en examen pour corruption passive,
financement illégal de campagne
électorale et pour recel de détournement
de fonds publics libyens. Effarés,
l’establishment, les journalistes chiens
de garde du CAC40 et les salonnards
parisiens paniquent, ne sachant plus à
quel saint ou à quel diable se vouer.
Tous crient au complot, Sarkozy en tête.
Les éléments troublants ne manquent pas
dans cette affaire. Par exemple, Claude
Guéant, nommé secrétaire général de la
présidence de la République française à
l’investiture de Sarkozy, avait loué un
vaste coffre-fort de la taille d’un
homme juste avant la campagne
présidentielle 2007 sous prétexte d’y
enfermer les discours de Sarkozy. Mais
les enquêteurs soupçonnent qu’il a servi
à contenir des liasses d’argent liquide
en provenance de Libye. Autre fait
étrange, l’ancien ministre du Pétrole
sous Kadhafi, Choukri Ghanem, exilé à
Vienne et qui aurait pu en dire long sur
l’argent versé à Sarkozy, a été retrouvé
noyé dans le Danube en 2012. La justice
française a mis la main sur le carnet
dans lequel il consignait son emploi du
temps et dans lequel il avait noté trois
versements pour un total de 6,5 millions
d’euros destinés à la campagne
présidentielle de Sarkozy.
Il s’agit sans
conteste d’un événement marquant dans un
pays où les dirigeants politiques de
tous bords n’arrêtent pas de donner des
leçons de morale et de démocratie à la
planète entière, à longueur de journée
et sur toutes les chaînes de télé
mainstream nauséabondes. Cette mise
en examen révèle ce qui s’est vraiment
passé lors de l’intervention française
en Libye en 2011, intervention qui a
causé et qui continue à causer des
milliers de morts et qui a déstabilisé
le Sahel et toute l’Afrique du Nord.
Depuis, la Libye est devenue un
sanctuaire pour les terroristes qui se
sont emparés de l’arsenal militaire
libyen et des hommes continuent à
mourir, dont des soldats algériens,
suite à ce désastre. La guerre
contre la Libye instiguée par Sarkozy
avec l’aide de son comparse, le sioniste
notoire et prétendu « philosophe »
Bernard-Henri Lévy toujours en quête de
coups fourrés, devait permettre au
président voyou d’éliminer tous
les témoins concernant l’argent que
Mouammar Kadhafi lui avait donné pour sa
campagne électorale de 2007 et qui
s’élèverait à 50 millions d’euros. Non
content de provoquer la mort de dizaines
de milliers de Libyens, Sarkozy est allé
jusqu’à faire assassiner le chef d’État
libyen pour effacer les traces de son
forfait. À l’époque déjà, nous avions
eu des informations précises établissant
l’implication de Sarkozy dans
l’assassinat de Kadhafi, opération qui
avait été supervisée par un agent
français.
Qui finançait,
entraînait et armait les soi-disant
« insurgés » et « rebelles », tous des
djihadistes, si ce n’est la France et
ses alliés, le Qatar, la
Grande-Bretagne, l’Arabie saoudite et
bien sûr les USA ? À force de jouer avec
le feu, on finit par se brûler et ces
derniers ont perdu leur ambassadeur à
Benghazi, J. Christopher Stevens, par
leurs manœuvres et leur incompétence.
Aujourd’hui, le sang des victimes refait
surface et met à nu tout le régime
français dans son ensemble avec ses
relais politiques et médiatiques.
L’affaire a été révélée par le site
Médiapart et les derniers
rebondissements sont venus du côté
d’Alexandre Djouhri, homme d’affaires
français d’origine algérienne ami de
Claude Guéant, ministre de Sarkozy, et
Bechir Saleh Bechir, diplomate libyen et
argentier de Kadhafi, Djouhri étant
hospitalisé à Londres suite à une crise
cardiaque survenue bien à propos et
placé dans un coma artificiel, et Saleh
Bechir ayant été victime d’un attentat
en Afrique du sud et ayant reçu six
balles dans le thorax, dans le coma lui
aussi. Les deux témoins-clés de cette
affaire sont donc dans l’impossibilité
d’être auditionnés et ce serait par le
plus pur des hasards ? Connaissant la
tradition française d’activer les
barbouzes pour régler des affaires
délicates, on peut se poser des
questions sur l’opportunité de ces
« accidents ». À propos de barbouzeries,
pourrait-on nous expliquer les liens qui
existent entre Salah Bechir, Djouhri et
Bernard Squarcini, ancien chef de la
DCRI (Direction centrale du
renseignement intérieur devenue DGSI =
Direction générale de la Sécurité
intérieure) ? Pourquoi le patron des
services secrets français Squarcini
s’est-il retrouvé le 3 mai 2012 sur le
Champ-de-Mars, près de la tour Eiffel,
avec Alexandre Djouhri et Bachir Saleh,
juste avant que ce dernier, recherché
par Interpol, ne prenne la clé des
champs dans le jet privé de Djouhri pour
la destination de son choix ? Dans
l’affaire Sarkozy-Kadhafi, il y a
beaucoup de zones d’ombre et les
placards sont remplis de cadavres qui
n’ont pas été frappés par la foudre.
Plus on ouvre les placards, et plus on
tombe sur des morts suspectes.
Les rebondissements
de cette affaire sont très importants
car ils montrent le visage hideux des
régimes occidentaux qui prétendent être
démocratiques alors qu’en réalité, ce
sont des États voyous recourant à des
assassinats et des opérations noires et
n’hésitant pas à déstabiliser des pays
entiers et à causer leur destruction.
Ceux qui prétendent que Sarkozy est
présumé innocent par la loi, nous leur
répondons qu’il est coupable devant le
tribunal de l’histoire comme le sont
Bush, Blair, Obama, Cameron, Hollande,
etc. et nous gardons l’espoir de les
voir traduits devant des tribunaux tels
le TPI qui passe son temps à malmener
des présidents africains souvent
installés par les anciennes puissances
coloniales comme la France. Il est à
rappeler aussi que Sarkozy a touché de
l’argent d’Abdelaziz Bouteflika, le
président algérien. Les citoyens
algériens aimeraient beaucoup savoir à
quelles fins a été utilisé cet argent et
de quel droit le régime des Bouteflika
l’a donné à ce président voyou et
criminel. Selon le témoignage livré à la
presse algérienne par Abderrahmane
Dahmane, ancien conseiller de
Nicolas Sarkozy et ancien
Secrétaire national de l’UMP,
Bouteflika aurait remis un chèque en
mains propres à Nicolas Sarkozy. Cette
déclaration n’a jamais été démentie ni
par Sarkozy ni par les Bouteflika. Il ne
faut pas s’étonner si les dirigeants
français médiocres soutiennent des chefs
d’État médiocres comme eux, c’est
toujours une question d’intérêts et
d’argent. Sarkozy est le porte-drapeau
du néocolonialisme et de la Françafrique,
l’ami de tous les despotes africains et
pour qui l’argent n’a pas d’odeur.
Cependant, l’aide algérienne n’a pas
empêché Sarkozy le mafieux de critiquer
l’Algérie à maintes reprises et de
déclarer qu’il est contre le droit du
peuple du Sahara occidental à jouir de
son indépendance, prenant fait et cause
pour le régime du Makhzen marocain,
régime très généreux avec lui et sa
bande de copains qui possèdent des
palais au Maroc et qui s’y livrent à des
orgies de pédophilie.
En plus de soutenir
le Maroc contre le peuple sahraoui,
Nicolas Sarkozy est un sioniste
convaincu et un grand défenseur
d’Israël, soutenant inconditionnellement
l’entité sioniste d’Israël. Ce petit
valet du CRIF montre son véritable
visage et celui du régime français qui,
pour s’accaparer des ressources
naturelles et de l’argent, est capable
de détruire des pays et des peuples.
Sarkozy est coupable d’avoir utilisé les
moyens de l’État, dont les services
secrets, à des fins personnelles et
d’avoir fait de la Libye un sanctuaire
terroriste, il porte la responsabilité
directe de tous les attentats qui ont eu
lieu et qui auront encore lieu, que ce
soit en Libye, en Tunisie, en Algérie,
au Niger et au Tchad et même en Europe.
Abdelhakim Belhadj, un chef d’Al Qaïda
en Libye et ami de la France, n’a-t-il
pas été reçu à l’Elysée par les
dirigeants politiques français, dont
Sarkozy ? Il est responsable de la vague
migratoire sans précédent qui a déferlé
sur l’Europe, et surtout des milliers de
noyades dans la Méditerranée qui est
devenue un vaste cimetière maritime. Que
les chiens de garde de la presse
arrêtent de jouer les vierges
effarouchées, Sarkozy et Hollande sont
coupables de crimes contre l’humanité et
devraient répondre de leurs crimes de
guerres contre des peuples, l’un en
Libye, l’autre en Syrie, et contre leur
propre peuple. Un jour viendra où ces
énergumènes répondront de leurs actes
devant leur opinion publique,
malheureusement complètement
brainwashed – à part quelques
personnes clairvoyantes engagées dans le
bon sens de l’Histoire -, manipulée par
les médias mainstream au service
des multinationales et du grand capital.
Car une sainte alliance s’est constituée
pour défendre l’indéfendable et s’en
prend à la justice, la taxant de
partialité alors qu’elle fait son
travail. Et qu’on ne vienne pas nous
dire que les juges ont mis Sarkozy en
examen sans raison ! D’après nos
sources, le Parquet a reçu des
informations de Tripoli en Libye.
Aujourd’hui, l’étau se resserre autour
de l’ex-président-gangster et il est
désormais dans le collimateur de la
justice. Telle est la morale de
l’histoire. Quant à nous, nous lutterons
toujours pour que les crimes contre les
peuples ne restent pas impunis.
Mohsen
Abdelmoumen
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