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Algérie Résistance

Ali Benouari : « J’ai mis en garde contre le risque d’effondrement de l’Algérie »

Mohsen Abdelmoumen


Ali Benouari. DR.

Vendredi 23 juin 2017

English version here

Mohsen Abdelmoumen : Vous êtes un économiste et un ancien ministre au Trésor algérien, quelles sont d’après vous les perspectives économiques de l’Algérie ?

Ali Benouari : Elles sont extrêmement mauvaises. Ne vous fiez pas aux prévisions de taux de croissance officielles, ni même celles, un peu moins optimistes, du FMI ou de la Banque mondiale. Le modèle algérien est en effet extrêmement extraverti. Il est basé sur le pétrole et le gaz, qui pèsent pour plus de 50% dans le PIB et 97% des exportations qui financent directement ou indirectement les trois quarts du budget de l’État. Or, la rente pétrolière et gazière ne cesse de s’amenuiser, par suite de la baisse des gisements de Hassi R’mel et Hassissi Messaoud, des pressions à la baisse des prix et à la hausse de la consommation intérieure, qui est dopée par les subventions directes et indirectes.

Le mode de gouvernance, largement basé sur le clientélisme et l’achat de la paix sociale ne permettra pas d’opérer les nécessaires et coûteux ajustements structurels, ni  un ajustement important de la demande à l’offre de produits disponibles. Le régime sait qu’il ne survivrait pas à une politique d’austérité sérieuse. Il ne dispose plus, par ailleurs, des cadres nécessaires pour moderniser l’administration et l’économie du pays. À l’exode des cerveaux qui ne cesse de saigner le pays, s’ajoutent les carences d’un système de formation sinistré.

C’est là qu’il faut situer mon avertissement lancé au cours de ma campagne électorale: l’élection présidentielle de 2014 est celle de la dernière chance!

Vous avez subi une attaque du quotidien Le Monde concernant les Panama Papers dans lesquels vous êtes cité. Ne pensez-vous pas que cette affaire du Monde s’apparente à un tir croisé émanant du régime algérien représenté par Saïd Bouteflika et du régime français ?

J’en suis convaincu. Pourquoi? Parce qu’il est inimaginable que Le Monde puisse mentir intentionnellement, sans raisons.

Lors des dernières élections présidentielles françaises, vous avez déclaré que Macron sera dans la continuité de Hollande dans le soutien français au régime algérien. Vos problèmes, notamment par l’instrumentalisation du journal Le Monde qui appartient à Pierre Bergé et à Xavier Niel, soutiens inconditionnels de Macron, ne proviennent-ils pas entre autres du fait que vous avez déclaré que Marine Le Pen aurait pu refonder les relations avec l’Algérie, contrairement à Macron ?

C’est une hypothèse que je n’écarte pas, d’autant plus que j’ai envoyé au Monde, entre les deux tours des élections, un long papier pour publication. J’y critiquais le soutien sans failles de l’État français au pouvoir d’Alger depuis l’indépendance, et la détestable habitude des candidats français à aller quêter le soutien d’Alger à la veille de chaque importante élection, citant en particulier le voyage de Macron peu avant le premier tour de l’élection présidentielle. J’y évoquais, à ce sujet, le poids des lobbies qui traversent le temps. Celui d’Alger, « corrupteur à l’extrême », qui a fini par s’allier au  lobby français des « affaires scabreuses ». J’y accusais ces deux lobbies d’être responsables de l’échec de la refondation des relations entre les deux pays, annoncée  par chaque nouveau Président français mais jamais réalisée. « Faut-il, en désespoir de cause, ajoutais-je, souhaiter l’arrivée au pouvoir d’une Marine Le Pen pour  qu’une telle refondation ait lieu? »

La publication de cet article n’a pas été retenue par Le Monde, qui a admis pourtant qu’il était très Intéressant. L’abondance de matière a été avancée comme motif du rejet. Oui, peut-être que ceci n’a pas été étranger à la publication de l’article me concernant, au regard de la proximité de Macron avec les propriétaires du journal.

On sent qu’il y a de la manipulation dans cette affaire vous opposant au Monde.  On a l’impression que ceux qui vous ont tendu ce piège vous ont empêché de vous défendre d’une manière perfide parce que si vous vous défendez, vous allez indirectement défendre Ali Haddad, bras droit de Saïd Bouteflika et chef des oligarques en Algérie, qui est cité en même temps que vous dans les Panama Papers. Or, vous êtes résident fiscal suisse alors que Haddad et Bouchouareb, qui avait été cité lui aussi, sont des résidents fiscaux algériens. Peut-on dire que vous êtes victime d’une machination machiavélique ?

Je le pense. Car en me défendant, c’est à dire qu’en faisant un procès au Monde (qui sera condamné, n’en doutez-pas une seconde), je contribuerai à discréditer le travail du collectif international des journalistes qui mènent des investigations à partir des Panama Papers. Et si je ne réagis pas, c’est moi-même qui serai discrédité et assimilé aux corrompus que je ne cesse de combattre depuis longtemps.

La confusion est en fait sciemment entretenue par les auteurs de cette attaque entre les trois avantages des sociétés off-shore : l’anonymat (qui est privilégié par les voleurs de tout acabit), l’exonération fiscale (recherchée par toutes sortes de sociétés, y compris les multinationales et même notre Sonatrach nationale) et la grande souplesse au niveau de leur création et de leur fermeture, ainsi que des frais de création et de fonctionnement très réduits (qui peuvent intéresser des personnes comme moi).

Dans un premier temps, j’ai donc entrepris de faire cette pédagogie pour que les Algériens comprennent de quoi on parle. D’expliquer à ces deniers que les sociétés off-shore ne sont condamnables que quand elles abritent des sommes soustraites au fisc du pays par des résidents fiscaux algériens. Du reste, ces résidents fiscaux algériens n’ont pas le droit de posséder des comptes à l'étranger. Même Israël a condamné certains de ses dirigeants pour ne pas avoir déclaré des sommes infiniment plus modestes au fisc israélien, gagnées honnêtement, pourtant.

Pour ce qui me concerne, j’ai le droit de créer une Société off-shore. Et les rares que j’ai pu créer ont été déclarées au fisc suisse, dont je relève.

Vous avez annoncé notamment dans La Tribune de Genève que l’Algérie est une bombe à retardement. Pouvez-vous nous expliquer ce que vous avez voulu dire ?

J’ai dit que si le chaos économique s’installe en Algérie, à l’instar de celui qui sévit au Venezuela, les forces centrifuges déjà à l’œuvre dans le pays se déchaîneront pour le faire éclater. J’ai dit aussi qu’il entraînera l’exode de millions d’Algérie en Europe, et singulièrement en France, où beaucoup d’Algériens ont un parent ou un ami.

Je ne souhaite bien évidemment pas que cela arrive, mais le message est de nature politique. Il est destiné à amener les Européens et les Français à aider notre pays à réussir sa transition démocratique afin de conjurer ce danger. Cela veut dire aussi qu’à défaut de l’aider, il faut arrêter d’entretenir avec lui des rapports de type néo-colonialiste, ou, au minimum, à ne pas jouer aux indifférents car nous sommes tous embarqués dans la même galère. Le siècle où nous vivons nous rend interdépendants à un point inégalé dans le passé.

Vous avez déclaré que vous aviez parlé à des responsables européens à propos de l’Algérie. Vous reprochez aux Français leur vision à court terme sur l’Algérie et leur soutien indéfectible au régime algérien qui sera fatal à tous. Pouvez-vous nous expliquer cela ?

La France à tout à gagner à favoriser l’émergence de la Démocratie en Algérie et au Maghreb, qui sont ses alliés naturels. L’histoire, même tumultueuse, la géographie, la langue, la culture, la présence d’une importante diaspora algérienne et maghrébine sur son sol, sont les socles sur lesquels la France aurait dû bâtir ses relations avec cette région. Son rayonnement culturel dans le monde n’en aurait été que plus grand. Ses échanges économiques aussi, qui auraient été d’un niveau autrement plus élevé. L’économie et les entreprises françaises auraient  profité d’un grand marché, que personne n’aurait pu leur disputer. Au lieu de quoi, la France a mené une politique court-termiste qui sera fatale à ses intérêts. La conséquence en sera que d’ici 10 ans, elle aura perdu toute influence et la langue française sera supplantée par l’anglais.

Le nouveau chef des services de renseignement français la DGSE vient d’être nommé et il s’agit de l’ancien ambassadeur de France en Algérie Bernard Emié, tandis que l’ex-chef de la DGSE Bernard Bajolet, est devenu ambassadeur en Algérie. Comment expliquez-vous qu’à chaque fois les Français nomment leur ambassadeur en Algérie chef des services de renseignement ? D’après vous, que cherche la France avec ces manœuvres ?

La France semble être à son aise quand elle traite avec des régimes autoritaires, spécialement en Algérie. Ceci est un gros problème. Est-ce en raison d’un manque de confiance en ses capacités? Toujours est-il que jamais elle n’a cherché à soutenir la démocratie en Algérie. Il n’est donc pas étonnant qu’elle choisisse ses ambassadeurs à Alger parmi des flics plutôt que parmi des diplomates professionnels, ayant des compétences et une vision des intérêts à long terme des relations entre les deux pays. Faute d’avoir pu faire entendre la voix des démocrates algériens, j’ai été amené à prendre langue avec des personnalités d’autres pays.

Le tête-à-tête algéro-français n’a que trop duré. Il n’est plus dans l’intérêt ni des Français ni des Algériens, ni même des autres partenaires de l’Algérie. C’est à ces derniers que je m’adresse, de plus en plus, pour leur dire : le temps est venu de vous affranchir du passage obligé par Paris pour comprendre ce qui se passe dans notre pays. Les intérêts de la France en Algérie ne coïncident pas forcément avec les vôtres.

Le président en Algérie est absent, n’y aurait-il pas une vacance de pouvoir ? Son frère cadet, Saïd Bouteflika, gère le pays par procuration. Pensez-vous que cette situation est tenable face aux enjeux géopolitiques que traverse le monde actuellement, notamment la crise des pays du Golfe, et la menace terroriste qui pèse sur nos frontières ?

L’affaissement progressif de ce grand pays qu’est l’Algérie est justement du à la crise de régime à Alger. Le pays est géré comme une épicerie, et je pèse mes mots. Même pas comme une épicerie normale. La nature militaire du régime est derrière cette situation. C’est l’armée qui a ramené Bouteflika, pensant qu’il avait les compétences nécessaires pour sauver le pays. Elle a fait les mêmes erreurs avec Chadli et Zeroual. À la différence près que Bouteflika et sa fratrie sont d’une autre trempe. L’armée a amèrement regretté le choix de ce dernier, mais il est trop tard. Bouteflika l’a phagocytée. D’où l’impasse actuelle. On attend de l’armée qu’elle corrige son erreur, mais elle ne le peut pas.

Le pays est donc livré à des forces centrifuges, et le pouvoir de l’argent a infecté toutes les mœurs. Le peuple en est conscient, mais il ne veut pas vivre, et on le comprend, ni les événements dramatiques des années 1990 ni une situation à la syrienne ou à la libyenne. Le pouvoir aussi le sait, et il utilise ces événements comme un épouvantail.

Les grands partenaires de l’Algérie observent avec crainte, sans doute, cette situation, mais ils sont eux mêmes prisonniers de leur vision étriquée du monde arabo-musulman. Ils ont misé sur les dictatures dans ces pays, puis sur L’Islam politique comme si c’était la seule alternative, s’asseyant, ce faisant, sur les valeurs qui ont fait la prospérité du monde entier. Avant de se rendre compte de leur erreur. Il faut dire que l’Europe, directement concernée, n’est pas aidée par la politique des États-Unis qui ont, depuis longtemps, abandonné la logique et les idéaux de leurs pères fondateurs. Une logique impérialiste et guerrière, étouffante, qui empêche de voir clair et de comprendre les vrais enjeux. De voir que la paix et la sécurité dans la région MENA (Middle-East and North Africa) conditionnent la paix et la sécurité du monde entier. Cette région rappelle la situation des Balkans, au siècle dernier. Elle est devenue malgré elle le « ventre mou » de l’Europe.

Vous avez fait des propositions très intéressantes qui ont même été reprises par le parti d’Ali Benflis. Comment envisagez-vous une éventuelle sortie de crise de l’Algérie ?

Avec ce pouvoir rien n’est possible. Tout devient possible, en revanche, s’il y a des élections libres. La campagne électorale de 2014 m’a permis de voir combien notre peuple était réceptif aux idées de progrès et de modernité. Il faut juste lui donner la possibilité de comparer et la liberté de choisir, et il étonnera le monde par sa maturité.

Ali Benflis l’avait aussi compris, qui m’avait offert la possibilité de faire campagne à ses côtés, sur la base de mon programme de reconstruction systématique et méthodique du pays, sur des bases de modernité et d’ouverture sur le monde.

La menace de l’effondrement de l’Algérie ne constitue-t-elle pas un danger pour toute l’Afrique, l’Europe, voire toute la planète ?

Oui. Je ne cesse de répéter ce message. Je me suis rendu à Washington fin 2013, où j’ai rencontré des Think tanks américains que j’ai mis en garde contre le risque d’effondrement de l’Algérie. J’ai rencontré aussi des responsables du Quai d’Orsay en France à la même période et ce, dans le même but. Il était  important pour moi de sensibiliser un maximum de pays sur cette question. De par sa position, l’Algérie est en mesure de faire sauter toute la région sud et nord de la Méditerranée. Il n’est donc dans l’intérêt de personne de laisser ce navire aller à vau-l’eau, comme on le voit actuellement. Une Algérie stabilisée et prospère est dans l’intérêt de tout le monde.

Je ne fais pas ici dans l’algéro-centrisme. C’est juste la prise de conscience aiguë d’un phénomène objectif: l’histoire à placé l’Algérie au centre du Maghreb des trois et de celui des cinq, ayant une frontière avec chacun des pays du Maghreb. Y compris avec le Sahara Occidental. Notre pays est aussi placé juste en face de l’Europe de l’Ouest et plonge ses racines jusqu’au cœur du Sahel. Il possède aussi des ressources naturelles exceptionnelles et sa nombreuse communauté en France (plus de cinq millions) est un lien indissoluble avec l’Occident. C’est aussi une arme à double tranchant.

Rappelons-nous ce que doit l’empire ottoman à la place forte algérienne. Aurait-il pu asseoir sa domination sur une partie de l’Europe s’il n’avait pas conquis Alger, après avoir libéré toutes ses côtes de l’invasion espagnole après la Reconquista? En conquérant l’Algérie en 1830, un demi-siècle avant la conquête de l’Afrique par les Européens, la France avait compris ce rôle stratégique. Avec des frontières encore plus étendues aujourd’hui, l’Algérie représente un enjeu encore plus important.

Autre pied-de-nez de l’histoire : l’enjeu sécuritaire. La menace terroriste jihadiste d’aujourd’hui ne rappelle-t-elle pas celle que représentaient les pirates (ou les corsaires, selon le point de vue à partir duquel on se place) sur la sécurité des côtes européennes et sur la circulation en Méditerranée?

C’est dire que si ce qui se passe en Algérie ne devrait laisser personne indifférent. Mais attention à ne pas commettre les mêmes erreurs que par le passé. Il ne s’agit pas ici de conquérir de nouveau l’Algérie, mais de l’insérer pacifiquement dans une vaste « zone de Coprospérité partagée », irriguée par des valeurs démocratiques et une « vision commune du futur ».

Qu’en est-il de votre affaire en justice contre le journal Le Monde ? Maintenez-vous votre plainte contre ce journal ?

Je suis condamné à poursuivre ce journal devant les tribunaux français pour défendre mon honorabilité. Le piège est en effet là. Ceux qui sont derrière ont sans doute escompté que puisque je sais que les insinuations du Monde ne sont pas fondées, je n’éprouverais pas le besoin de dépenser du temps et de l’argent pour prouver que je suis innocent.

Cependant, en ne faisant pas condamner le Monde, je ferais une erreur politique car on pourra toujours dire et faire dire, pour entraver mes actions, que je suis comme les pourris que je ne cesse de dénoncer. « Tous pourris », voilà le but recherché.

Vous avez annoncé que vous quittiez la scène politique. Maintenez-vous cette décision ou comptez-vous continuer le combat contre les corrompus qui dirigent l’Algérie en ce moment ?

J’avais effectivement décidé de renoncer à toute forme d’action politique. Cependant l’attaque perfide de milieux mafieux via le journal français m’a amené à repartir au combat. Je voulais laisser derrière moi des idées et un programme qui pourraient inspirer les jeunes générations. Ainsi qu’une image de moi exemplaire. Or, en s’attaquant à mon image, les ennemis du pays visaient à discréditer l’ensemble des idées et idéaux que je défendais. Je ne pouvais accepter cela. Le combat continue donc. Ces ennemis auront obtenu le résultat contraire à celui qu’ils espéraient.

Interview réalisée par Mohsen Abdelmoumen

 

Qui est Ali Benouari ?

Ali Benouari est un homme politique algérien et ancien ministre né en 1951 à Bougaà dans la Wilaya de Sétif. Il est titulaire d’un DES en Sciences Économiques et diplômé de l’Institut d’Études Politiques d’Alger. Il a occupé des postes à responsabilité dans différents centres financiers, comme la Banque centrale d’Algérie, le Groupe Al Saudi Banque à Paris et la Société Générale à Genève. Il a également à son actif une carrière d’enseignant-chercheur à l’Université d’Alger, comme Maître assistant à l’Institut d’Etudes politiques et à l’Institut de Sciences économiques.

Ses séjours professionnels à l’étranger (1981-1988) lui ont permis d’approfondir son approche des problèmes économiques de l’Algérie. Il a occupé diverses fonctions à responsabilité : Chef de département Etudes et planification à la DNC-ANP (1973-74) ; Sous-directeur à la Banque centrale d’Alger (1976-1981) ; Directeur de salles de marchés au sein de grandes banques internationales à Paris puis Genève (1981-88) ; retour en Algérie en octobre 1988 à la demande des plus hautes autorités ; Expert au Comité national de la dette, présidé par le Premier ministre Kasdi Mesbah (octobre 1988 à février 1989) ; Conseiller des Ministres des Finances et de l’Economie, Sid Ahmed Ghozali et Ghazi Hidouci ((1989-1991) ; Ministre du Trésor dans le gouvernement de transition chargé par le président Chadli de préparer le transition démocratique (1991-92).

Lorsqu’il a quitté le gouvernement en février 1992, Ali Benouari a gardé l’ambition de servir son pays en s’impliquant dans les débats qui agitaient le pays tout en travaillant dans le privé en Suisse. Il a participé à de nombreuses conférences et a écrit de nombreuses contributions dans la presse écrite portant sur le thème des réformes économiques et financières. Il a ainsi animé une chronique dans l’hebdomadaire « Ruptures » avec feu Tahar Djaoui, Abdelkrim Djaad, etc.

Il a fondé à partir de son cabinet suisse Ecofinance, la première banque étrangère en Algérie (Société Générale Algérie). Il s’est présenté à l’élection présidentielle algérienne de 2014.

Published in English in American Herald Tribune, June 22, 2017: http://ahtribune.com/world/africa/1742-ali-benouari.html

Reçu de l'auteur pour publication

 

 

   

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Source : Mohsen Abdelmoumen
https://mohsenabdelmoumen.wordpress.com/...

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