Opinion
Un 11 septembre à l’européenne
Mohsen Abdelmoumen
Le
criminel Benyamin Netanyahu et son
majordome François Hollande. D.R
Mardi 20 janvier 2015
Comme nous l’avions annoncé dans un
précédent article, 2015 s’annonce
redoutable. La France a débuté l’année
dans un climat délétère et nauséabond,
propulsant médiatiquement les hérauts de
la haine pour instiller les germes de ce
que chacun peut percevoir aujourd’hui
suite aux événements du 7 janvier à
Paris. Que peut-on attendre d’un pays où
l’on assassine un Jaurès et où l’on
porte aux nues un Houellebecq, déclaré
nouveau prophète de la littérature de la
panse et de l’évasion fiscale qui rêve
d’assassiner des musulmans et qui fait
dire au personnage principal de son
nouveau roman, son alter ego :
« Chaque fois que j’apprenais qu’un
terroriste palestinien, ou un enfant
palestinien ou une femme enceinte
palestinienne, avait été abattu par
balles dans la bande de Gaza,
j’éprouvais un tressaillement
d’enthousiasme… » ? On peut écrire
des phrases pareilles en France tout en
revendiquant son irresponsabilité, c’est
ce que fait ce Houellebecq le plus
naturellement du monde. Puisqu’il est
permis d’étaler l’exécration de l’autre
et se réjouir de sa mort en se déclarant
déchargé de toute responsabilité, on se
demande pourquoi il existe encore des
tribunaux dans « le pays des droits de
l’Homme ».
Qu’espérer d’une France qui n’a jamais
pu guérir de Pétain et de Papon, qui pue
le racisme et le sionisme, qui est
gangrenée par les sayanims, dont le
Premier ministre est un sioniste notoire
et dont le Président inscrit sa
politique entre les lignes rouges du
CRIF (Conseil représentatif des
institutions juives de France) ? L’OAS
(Organisation de l’armée secrète)
intellectuelle y prospère, nourrie par
des bataillons de fascistes dont la
seule raison de vivre est de prouver
leur allégeance au sionisme et à Israël.
Disons-le sans ambages, avec sa gueule
gore de sosie de Dracula qui ferait
mourir de peur Bram Stocker lui-même,
l’agronome-romancier Michel Thomas,
alias Michel Houellebecq, grand
admirateur d’Israël, s’est lancé dans
les croisades et le terrorisme
intellectuel programmé en banalisant le
racisme, révélant sa Soumission
au lobby sioniste tout puissant en
France, qui transforme selon ses besoins
des cancres en vedettes et têtes
d’affiche dans les télévisions du Medef.
Cet écrivaillon peut déclarer sans
provoquer la moindre réaction :
« Bien sûr qu’il y a des victimes dans
les conflits du tiers monde, mais ce
sont elles qui les provoquent. Si ça les
amuse de s’étriper, ces pauvres cons,
qu’on les laisse s’étriper ». Un
conseil, Monsieur Houellebecq, lisez
Berthold Brecht, cela vous changera les
idées.
Eh oui, Sartre est mort et beaucoup
d’eau a coulé sous les ponts de la Seine
depuis que l’on y a jeté des Algériens
en octobre 1961, la France ne crée plus
que des faux dévots fascistes qui n’ont
aucun mérite à part celui d’avoir choisi
la « liberté d’expression » – qui
n’existe que pour certains ! – au lieu
de la justice, comme Albert Camus avait
jadis choisi sa mère. Un seul
constat s’impose : Paris est sous
occupation sioniste et le visage hideux
de la « vérité » ressemble à celui de
Michel Houellebecq et d’Eric Zemmour ou
« Zemar » (« le chieur » en arabe) qui,
lui, rêve de déporter les cinq millions
de musulmans qui vivent en France. Après
tout, casser du bougnoule, n’est-ce pas
inscrit dans le patrimoine national
français ? Tapiner pour le capital et
pour le sionisme est un métier porteur
et un Goncourt à la clé vaut bien un
pansement littéraire ou une pipe
métaphysique loin de la réalité du bois
de Boulogne mais proche du Carlton ou du
Sofitel où les sionistes du FMI
sautent sur tout ce qui bouge. Edwy
Plenel, le patron de Mediapart,
a raison lorsqu’il s’insurge contre la
compromission des médias de masse qui
ont instrumentalisé la sortie littéraire
de Houellebecq pour en faire « la »
sortie politique, mais il est bien seul
à dénoncer ce qui s’avère un programme
minutieusement étudié. En effet, le
terrorisme à Paris a commencé quelques
jours avant la publication du livre de
cuisine de Houellebecq prévue – comme
par hasard – le 7 janvier, jour des
« attentats terroristes » à Paris.
Etrangement, le livre « aurait été
piraté » sur internet et mis à
disposition des journalistes qui s’en
sont emparé pour en faire un véritable
enjeu politique, soulevant une polémique
qui échappait du cadre d’une sortie
littéraire qui n’avait pas encore eu
lieu. Le sioniste Zemmour « Zemar » dont
l’islamophobie revendiquée n’est plus à
démontrer, avait déjà préparé le terrain
en faisant la promotion de son
« manifeste » sur le suicide
français, mettant le feu aux
poudres, y compris en Belgique.
Clichés
issus de la vidéo censurée montrant
Coulibaly abattu, les poignets menottés.
D.R
D’après tous les experts en
renseignement que nous avons consultés,
les attentats de Paris comportent de
nombreuses zones d’ombre.
Tout d’abord, qui a annulé la
surveillance policière devant le siège
de Charlie Hebdo ?
Outre le Premier ministre Manuel
Valls dont on connaît la ferveur pour
Israël et Bernard Cazeneuve, le ministre
de l’Intérieur champion des lois
liberticides et proche de Laurent
Fabius, ministre des Affaires étrangères
et autre grand sioniste, on trouve
Frédéric Auréal, patron du SDLP (Service
de la Protection), nommé par Manuel
Valls lorsque celui-ci était encore
ministre de l’Intérieur. Auréal a
notamment été critiqué par ses
subordonnés pour la protection du député
ultra-sioniste Franco-Israélien Meyer
Habib, qu’ils jugeaient excessive. Le
chef du SDLP est également proche de
l’ex-policier Sammy Ghozlan, président
du BNVA (Bureau National de Vigilance
contre l’Antisémitisme), lobby de
soutien à Israël traînant en justice
tous les opposants au sionisme,
pratiquant la menace et l’intimidation
en vue d’empêcher la dénonciation des
politiques israéliennes de colonisation,
d’occupation, d’apartheid et d’épuration
ethnique, criminalisant toutes les
actions de soutien aux droits du peuple
palestinien et notamment les actions des
mouvements BDS. Ghozlan est aussi membre
du B’nai Brith, lobby aux ramifications
internationales basé à Washington se
présentant comme « le plus grand
organisme juif dans le monde et aussi
l’un des plus anciens, depuis sa
création en 1843″. Il est
intéressant de noter que sans l’aval du
B’nai Brith, Anne Hidalgo et Nathalie
Kosciusko-Morizet, qui ont accepté de se
prêter à un interrogatoire portant sur
leur soumission à Israël, n’auraient pas
pu briguer la mairie de Paris. Ghozlan
est également le pygmalion de l’ancien
vendeur de pizza promu imam de Drancy,
Hassen Chalghoumi, l’imam préféré de
Caroline Fourest, grande amie d’Israël
et égérie des LGBT, et de
l’ultra-sioniste belge Joël Rubinfeld.
Ce dernier est, quant à
lui, co-fondateur et président de
la Ligue Belge contre
l’Antisémitisme (LBCA), organisme
sioniste belge de lutte contre
l’antisémitisme sous toutes ses formes
(comme si le sémitisme ne concernait que
les Juifs !) et qui compte dans son
Comité d’honneur Beate Klarsfeld, l’imam
de Drancy Hassen Chalghoumi, le père
Patrick Desbois, le directeur des
Relations internationales du Centre
Simon Wiesenthal, Shimon Samuels, et
l’écrivain algérien Boualem Sansal.
A propos de ce dernier, Boualem
Sansal a éructé au cours d’une interview
publiée le 13/01 dans l’Express,
journal appartenant au magnat
franco-israélien Patrick Drahi, 12ème
fortune de France et qui est aussi
propriétaire de Libération et
patron de I24, qu’il était
« horrifié, de voir que beaucoup
d’Algériens, qui pourtant ont
terriblement souffert du terrorisme, ont
applaudi les « héros, les martyrs », les
frères Kouachi et Coulibaly, qui au prix
de leur vie ont châtié Charlie le
blasphémateur, l’ennemi d’Allah et du
Prophète. Je suis horrifié de les voir
saluer avec joie l’assassinat de quatre
juifs qui faisaient tranquillement leurs
emplettes. » Par cette déclaration
mensongère désignant les Algériens,
Sansal, le larbin d’Israël, rend tout le
peuple algérien responsable de
l’attentat à Paris et concourt ainsi
ouvertement au plan qui vise l’Algérie.
Le pire est que cette déclaration a été
passée sous silence par la presse
algérienne qui n’a pas trouvé utile de
démentir ces rots de renégat, mais quand
on sait que certains journalistes
algériens se sont déplacés en Israël
lors d’un voyage organisé par l’entité
sioniste, comment s’en étonner ? Il est
clair que ces prétendus journalistes
revendiquent leur statut de bougnoules
et se font l’écho de la France en
soutenant le torchon Charlie Hebdo
et en n’évoquant pas les propos
orduriers de ce sayanim Sansal, lécheur
des bottes du CRIF, qui salit l’Algérie
à chaque occasion pour plaire à ses
maîtres sionistes. Honte à cette presse
algérienne qui n’a pas non plus daigné
écrire une ligne sur les accords
stratégiques conclus entre Nicolas
Maduro et le gouvernement algérien en
matière de gestion de la crise du
pétrole et concernant la vision commune
de la résolution du chaos libyen par la
négociation. Revenons à Sansal et à un
extrait éclairant de son discours au
dîner du CRIF organisé au Centre Orléans
le 3 décembre dernier : « Les Arabes
ont roulé tout le monde dans la farine,
ils ont inventé les Palestiniens et leur
ont inventé une identité, une histoire
et un programme, comme ils ont réussi à
faire croire aux Maghrébins qu’ils
étaient arabes, et comme ils font croire
au monde qu’ils travaillent à la paix ».
Il renchérit : « On se demande si la
reconnaissance d’un État palestinien qui
se discute en ce moment un peu partout
dans les pays occidentaux est un geste
pour amadouer les djihadistes, ou si
c’est un appui au processus de paix
entre Israël… et qui d’autres au fait
(le Fatah, le Hamas, l’Iran, le Daesh ?)
ou si elle n’est pas tout simplement la
mise en œuvre de cette doctrine,
sacrifier Israël pour apaiser la colère
des fous d’Allah. C’est une erreur
grave. Se substituer aux Palestiniens
n’est pas les aider mais les traiter en
mineurs et les empêcher de se réaliser
par eux-mêmes, c’est agir comme ont fait
les États arabes qui depuis 1948
exercent sur eux une tutelle débilitante
dont le résultat sur la région et le
monde est effarant. Les Palestiniens
devraient d’abord se libérer de ceux qui
se veulent leurs tuteurs et décider par
eux-mêmes de leur destin, c’est la seule
voie digne. Quand on est libre, on est
fort et quand on est fort, on sait faire
la paix. Je pense qu’ils devraient agir
comme Israël qui ne cède jamais à
personne la moindre parcelle de sa
souveraineté. » Que dire devant de
tels propos venant d’un écrivain
algérien, sachant que l’Algérie a
toujours soutenu et soutiendra toujours
la juste cause palestinienne ? Ce
discours démontre que Sansal est plus
sioniste que le sionisme lui-même.
Comment l’Algérie a-t-elle pu engendrer
de telles racailles ? Et dire que ce
sinistre personnage était haut
fonctionnaire au Ministère de
l’Industrie en Algérie…
Autre sayanim franco-algérien,
Mohamed Sifaoui que l’on voit sur tous
les plateaux de télévision pour
commenter les « attentats »,
collabore avec une officine spécialisée
dans la géopolitique, le MEMRI (Middle
East Institute Media Research), une
association fondée par Yigal
Carmon, ex-colonel du renseignement
israélien qui a donné des séances
d’information devant le Congrès US et le
Parlement européen, ainsi qu’auprès du
Département d’Etat, du Pentagone, du
Département de la Sécurité intérieure,
du ministère de la Justice US, de la
Bibliothèque du Congrès, du FBI, du
Conseil de la sécurité nationale et de
la division de lutte contre le
terrorisme de la NYPD, et est
fréquemment interviewé dans diverses
chaînes occidentales. Notons que Carmon
a toujours défendu l’usage de la
torture à l’encontre des Palestiniens.
Sifaoui est aussi très proche de Joël
Rubinfeld, cité plus haut, qui est,
rappelons-le, président de la Ligue
belge contre l’antisémitisme, ancien
vice-président du Congrès juif européen,
ami de l’ultra-sioniste Sammy Ghozlan et
admirateur du raciste israélien Avigdor
Lieberman. Ajoutons que Sifaoui, cet
autre larbin d’Israël invité permanent
des chaînes de propagande françaises,
n’a pas hésité à attaquer ouvertement le
DRS (services de renseignement
algériens).
Autre fait étrange, pourquoi la rue
dans laquelle se trouve le siège de
Charlie Hebdo était-elle vide de tout
piéton et de toute circulation ?
Pourquoi les deux frères Kouachi
ont-ils attaqué Charlie Hebdo dix ans
après la publication des caricatures et
comment savaient-ils que toute la
rédaction se réunissait chaque mercredi
à 11 heures ? Ont-ils voulu brouiller
les pistes en allant sonner chez le
voisin pour demander où se trouvaient
les locaux du journal alors qu’ils
connaissaient le jour et l’heure de la
réunion de la rédaction ?
Comment se fait-il que Coco, la
dessinatrice, se trouvait là en même
temps que les tueurs, juste à propos
pour leur taper le code d’entrée ?
Trois minutes à peine après
l’attentat qui a commencé à 11h50’, le
journal 20minutes était au courant de
l’attaque. Moins de 10 minutes après
l’annonce sur 20 minutes, une équipe d’ITélé
était sur place et grimpait sur les
toits pour filmer les événements, alors
qu’il a fallu attendre 30 à 45 minutes
( !) pour que les forces d’intervention
parviennent sur les lieux.
Pourquoi les gens présents dans le
bâtiment de Charlie Hebdo se sont-ils
réfugiés sur les toits munis de gilets
pare-balles ? Etaient-ils au courant
qu’une attaque devait avoir lieu ?
Portaient-ils des gilets par balles pour
éviter toute bavure ? Et comment se
fait-il qu’un personnage sur le toit
envoyait tranquillement des SMS à l’aide
de son portable quand les tirs faisaient
rage, alors qu’un individu normal serait
complètement paniqué ?
Qui peut expliquer pourquoi les rues
en plein Paris à l’heure de midi étaient
vides au moment où le policier s’est
fait abattre par les deux tueurs ? Qui
est la personne qui a filmé toute la
scène depuis le début sans penser à se
cacher, sans avoir peur et sans
trembler ? Cette personne attendait-elle
les événements en vue de les filmer ?
Pourquoi le policier abattu sur le
trottoir n’a-t-il pas perdu de sang
lorsque le tireur a visé sa tête alors
que celle-ci aurait normalement dû
exploser sous l’impact d’une balle de
gros calibre ? Et pourquoi voit-on un
jet de poussière lorsque le tueur tire
sur le policier à terre, comme si la
balle avait touché le sol ?
Pourquoi la voiture des terroristes
a-t-elle des rétroviseurs
interchangeables selon les photos,
parfois blancs, parfois noirs ? Et
comment expliquer son trajet
rocambolesque dans les rues de Paris ?
Pourquoi n’y a-t-il eu que deux
policiers en vélo pour barrer la route
de la voiture des tueurs, alors qu’un
attentat venait de se produire ?
Comment se fait-il que 55 minutes
après l’attaque de Charlie Hebdo,
François Hollande s’est rendu sur les
lieux sans craindre pour sa sécurité ?
C’est inédit dans ce genre d’événement,
on n’a jamais vu un chef d’Etat se
rendre aussi vite sur les lieux d’un
attentat alors qu’il pourrait y avoir
des voitures piégées et des tireurs
embusqués.
Enfin, comment se fait-il que les
tueurs aient laissé leur carte
d’identité dans la voiture alors qu’ils
ont pensé à ramasser une chaussure avant
de s’enfuir après avoir tué le policier
? Cette histoire de carte d’identité
fait bizarrement penser au passeport
miraculeusement trouvé intact dans les
décombres du WTC après les attentats du
11 septembre à New York.
Autre sujet d’interrogation, le
témoignage de Caroline Fourest qui a
livré en direct à la télévision une
information capitale pour l’instruction
lorsqu’elle a raconté qu’elle était
arrivée très vite sur les lieux et avait
consolé Sigoulène Vinson, la
chroniqueuse judiciaire de Charlie
Hebdo à laquelle un des terroristes
aurait ordonné de réciter le Coran si
elle voulait rester en vie. D’après
Fourest, Sigoulène Vinson aurait été
impressionnée par « les très beaux
yeux bleus du tueur ». Inutile de
rappeler qu’aucun des frères Kouachi
poursuivis et abattus pour cet attentat,
ni Coulibaly, n’avait les yeux bleus. Le
témoignage de Fourest a été démenti par
la suite par Sigoulène Vinson qui a
donné sa version des faits en réfutant
les propos que lui a prêtés Fourest,
mais elle ne revient pas sur « les très
beaux yeux bleus ». Nous aimerions bien
savoir ce qu’est devenu ce mystérieux
personnage au regard clair.
Comment I24 News, chaîne
d’information basée à Tel Aviv et
appartenant au magnat israélien Patrick
Drahi a-t-elle pu donner la double
nationalité des présumés terroristes,
soit les frères Kouachi, sur son compte
Twitter à 15.03, alors que les médias
français n’ont pu annoncer la nouvelle
qu’à 20.43, c’est-à-dire cinq heures
plus tard ?
Personne ne parle du joggeur blessé
par balle à Fontenay-aux-Roses près de
la maison où vivait Amédy Coulibaly avec
sa compagne Hayat Boumeddiene. Ce
joggeur aurait été visé par Coulibaly,
or, aucun terroriste ne cible un
individu sans raison alors qu’il a le
projet de commettre un attentat, et
surtout pas à deux pas de chez lui. Idem
pour la policière abattue à Montrouge.
Par ailleurs, le joggeur a témoigné que
celui qui l’avait visé était de type
européen, ce qui ne correspond pas au
profil de Coulibaly. Malheureusement, on
ne trouve plus trace de ce témoignage
important. Pourquoi ? Cela n’a pas
empêché la police d’établir une
connexion entre l’attaque contre le
joggeur et le pistolet de type Tokarev
qui a servi dans le supermarché cacher.
En ce qui concerne l’attentat contre
l’hyper cacher de la porte de Vincennes,
pourquoi les forces d’intervention
ont-elles voulu s’introduire dans le
magasin par la porte d’entrée, alors
qu’un employé était sorti par une autre
issue après avoir caché des clients dans
le compartiment frigorifique et que le
RAID aurait pu utiliser ce passage pour
surprendre le preneur d’otages ? Enfin,
nous nous demandons où est passée la
vidéo dans laquelle on voit clairement
un policier entrer seul dans l’épicerie,
suivi d’une série de coups de feu, pour
finalement voir Coulibaly se précipiter
vers la sortie, les mains menottées et
la kalachnikov en bandoulière, avant de
s’effondrer, abattu comme dans un tir au
pigeon par les policiers massés devant
la porte.
Nous nous demandons aussi comment
Hayat Boumeddiene, la compagne de
Coulibaly que toutes les polices de
France et de Navarre recherchaient, a pu
s’échapper le 9 vers la Syrie. La France
serait-elle une passoire au moment où
des attentats terroristes se déroulent
dans la capitale ?
Dans le même groupe auquel on impute
les divers attentats et que l’on
présente comme liés, Coulibaly
revendique qu’il agit pour Daech-IS et
les frères Kouachi pour Al Qaïda. Tous
les spécialistes de renseignement nous
confirment que cette configuration est
impossible, des groupes terroristes
différents ne s’associent jamais pour
commettre le même attentat.
Comment se fait-il aussi que des
journalistes surveillés par la police se
font descendre par des terroristes eux
aussi surveillés par les services
français ?
Et enfin, pourquoi le commissaire
Helric Fredou, numéro deux de la SRPJ de
Limoges qui travaillait sur l’attentat
de Charlie Hebdo s’est-il
suicidé ? Cherif et Said Kouachi, tués
par la police le 9 janvier, avaient fait
leurs études dans la région de Limoges,
et le commissaire avait envoyé une
équipe enquêter mercredi 7. A leur
retour, il a établi son rapport et s’est
tiré une balle dans la tête avec son
arme de service dans son bureau au
commissariat. Aucun media n’a couvert
l’événement, pourquoi ? L’autopsie
pratiquée par l’Hôpital universitaire de
Limoges a confirmé le suicide, considéré
dans le rapport de police comme
inattendu. Le commissaire s’est-il
réellement suicidé ou l’a-t-on tué ?
Pour terminer, nous remarquons que
comme dans l’affaire Mohamed Merah
accusé de plusieurs assassinats, les
terroristes présumés sont toujours
éliminés au lieu d’être immobilisés afin
d’en obtenir des informations et de les
traduire en justice. Rappelons que dans
cette affaire très nébuleuse également,
le témoin d’un meurtre attribué à Merah
avait donné la description du tueur qui
ne correspondait pas à celle de Mohamed
Merah. Cela n’a pas empêché Merah de
finir criblé de balles. Pourquoi les
forces d’intervention n’utilisent-elles
jamais dans de tels cas des grenades
assourdissantes et paralysantes, plutôt
que liquider les terroristes présumés ?
A propos de Merah, quelqu’un peut-il
expliquer ce que faisait la carte de
visite du garde-corps personnel de
Nicolas Sarkozy dans la poche de Mohamed
Merah ?
Bien des questions se posent
auxquelles nous ne pourrons jamais
apporter de réponses. Quoi qu’il en
soit, les soupçons d’attentats sous
fausse-bannière (false flag)
sont évoqués par de nombreuses
personnalités comme l’ancien secrétaire
d’Etat américain Paul Craig Roberts,
l’ex-eurodéputé et journaliste italien
Giulietto Chiesa, ex-membre de la
sous-commission pour la sécurité et la
défense du Parlement européen,
l’analyste Soraya Ulrich, le chercheur
géopolitique Tony Cartalucci, et bien
d’autres.
Une semaine après Paris, c’est au
tour de la Belgique de connaître le
terrorisme. Une série d’interventions
des forces de police ont eu lieu jeudi
15 janvier à maints endroits, dont
notamment dans la ville de Verviers qui
a abouti à des échanges de tirs
provoquant la mort de deux présumés
terroristes et l’arrestation d’un
troisième, blessé au cours de la
fusillade. Selon les médias, il s’agit
de jeunes djihadistes revenus de Syrie
qui préparaient des attentats
« imminents » contre des commissariats
de police, mais l’imminence des
attentats a été démentie depuis. Le
porte-parole du gouvernement belge a
confirmé que le niveau de la menace
avait bien été élevé pour tout le pays
au niveau trois sur une échelle de
quatre, bien qu’il n’existe pas de
nouveaux éléments de menace et qu’il
s’agissait d’une mesure de prudence. Le
directeur de l’OCAM (Organe de
coordination pour l’analyse de la
menace), André Vandoren, quant à lui, a
déclaré à la télévision publique que « la
menace n’est pas envisagée et
envisageable pour le moment. Il faut
être tout à fait clair et formel à ce
sujet. » Les perquisitions menées à
Verviers ont permis de retrouver des
kalachnikovs, des armes de poing, des
munitions, du matériel de communication,
des téléphones portables, des faux
documents et des uniformes de policiers.
Une question nous taraude : comment ces
terroristes ont-ils pu se procurer des
uniformes de la police ?
Il s’avère que de nombreuses réunions
des différents ministres européens de
l’Intérieur ont eu lieu ces dernières
semaines à Paris en catimini. « Hasard
du calendrier », disent les médias
belges, une réunion ministérielle était
prévue le lendemain des perquisitions
pour annoncer douze nouvelles mesures
liberticides décidées par le
gouvernement dans la lutte
antiterroriste. Par ailleurs, bien que
ces opérations « n’avaient rien à voir »
avec les attentats de Paris selon les
autorités belges, elles ont été menées
suite à des conseils délivrés par les
services français et le GIGN français
était à Verviers au moment de
l’intervention des unités d’élite de la
police belge.
« Le Patriot Act » européen se met en
place avec diverses mesures liberticides
prises par les différents gouvernements.
Relevons la surveillance renforcée des
citoyens via les communications
téléphoniques et internet et le projet
d’instaurer une liste No fly.
Un sommet portant sur la lutte contre le
terrorisme regroupant les chefs d’Etat
est prévu à Bruxelles le 12 février
prochain. En outre, depuis ces
événements, l’armée est déployée dans
les rues belges pour protéger certains
sites, comme l’ambassade américaine, le
siège de l’OTAN, le Palais de Justice
et, bien sûr, les lieux fréquentés par
la communauté juive qui, d’ailleurs,
demande instamment à pouvoir désormais
circuler avec des armes. Pourquoi
protège-t-on uniquement les écoles ou
les lieux de culte juifs et pas toutes
les écoles et tous les édifices
publics ? Tous les citoyens ne sont-ils
pas égaux ? Y aurait-il donc des
hyper-citoyens en Europe qui méritent
d’être protégés et puis les autres ?
Chacun ne paie-t-il pas ses impôts ?
Rappelons que « l’attentat » commis au
Musée juif de Bruxelles le 24 mai 2014
était une opération menée par des
services secrets étrangers pour liquider
deux agents du Mossad, cela n’avait rien
à voir avec un attentat terroriste.
L’auteur présumé des assassinats, Mehdi
Nemmouche, est d’ailleurs le seul
« terroriste » à avoir été arrêté dans
un car d’Euroline avec un sac d’armes
ouvert à ses pieds. Du jamais vu dans
l’histoire du terrorisme !
Les chiffres officiels belges
déclarent que 184 jeunes sont partis se
battre en Syrie, dont une cinquantaine
aurait été tués et une centaine seraient
rentrés en Belgique, mais d’autres
sources affirment que le nombre de
djihadistes s’élève à plus de 1000. Il
faut savoir que ces islamistes se
baladent comme ils veulent, partant
combattre en Libye, en Syrie, en Irak et
revenant au pays pour reprendre des
forces avant de retourner au combat. A
leur retour, ils passent 24 ou 48 heures
en garde à vue puis sont relâchés dans
la nature. L’un d’entre eux, un certain
Abu Mariya Belgiki, élément de Daech-IS,
menace l’Algérie et l’ANP via son compte
Twitter. Il ne nous manquait plus que
ça : un Belge qui menace l’Algérie ! On
se demande d’ailleurs comment une
organisation comme Daech-IS peut avoir
des comptes Twitter. Nous lui adressons
directement ce message : demande à tes
chefs ce qu’ils pensent de l’Algérie et
de son armée, petit con. Viens donc, on
va t’apprendre comment on reçoit les
terroristes. L’Algérie n’est ni France
ni la Belgique. Chez nous, les frites
vont te sortir par les oreilles et le
chocolat par le nez, tout notre appareil
sécuritaire t’attend de pied ferme. On a
butté ton chef El Gouri, viens donc.
Chiche !
L’Allemagne quant à elle est remuée
par une vague islamophobe avec son
organisation anti-islam Pegida qui
organise une manifestation chaque lundi
à 18h30 dans un parc de Dresde. Créé en
octobre 2014, ce mouvement grossit de
semaine en semaine, rassemblant près de
40 000 personnes alors qu’au départ
elles n’étaient que 500. Le phénomène
islamophobe se répand en Allemagne, avec
des pseudos attentats terroristes
déjoués. Berlin a été sujette à une
vaste opération de perquisitions
vendredi en même temps que la
Grande-Bretagne. C’est comme si l’Europe
découvrait subitement l’existence de
djihadistes européens partis faire la
guerre dans les pays du monde
arabo-musulman, alors que ces jeunes
sont encadrés et surveillés par les
différents services de leurs pays
d’origine.
La marche
triomphale de Netanyahu dans la « manif
pour tous » du 11/01 à Paris. D.R.
L’opération de Paris visait plusieurs
buts, mais sans doute les résultats
ont-ils dépassé les espérances de ceux
qui les ont orchestrés.
Les gouvernements occidentaux sont
dans l’impasse, il leur faut trouver des
solutions pour régner sur leurs
populations de moutons manipulables à
souhait et remonter dans les sondages
qui n’ont jamais été aussi désastreux.
D’après les chiffres publiés ce 20
janvier dans son rapport annuel, l’OIT
(Organisation Internationale du
Travail), 212 millions d’individus
seront sans travail en 2019, soit 11
millions de plus qu’actuellement. Pour
occulter cette réalité économique
désastreuse, pourquoi ne pas utiliser la
bonne vieille tactique qui a déjà fait
ses preuves par le passé en soudant les
peuples par la peur en leur offrant un
bouc émissaire, à savoir les musulmans ?
Est-ce donc leur seul projet de
société ? Les attentats vont-ils faire
baisser le chômage qui s’intensifie
ainsi que la pauvreté galopante ? Rien
de tel qu’un climat de peur pour faire
oublier les problèmes économiques. Les
mesures qui auraient été contestées en
temps normal comme les lois liberticides
et l’introduction des OGM en Europe
passent sans soulever le moindre émoi.
Sous le couvert de la lutte
antiterroriste, les gouvernements
occidentaux vont désormais pouvoir faire
tout ce qu’ils veulent avec l’aval des
peuples bêlants. Pendant que les
Occidentaux sont occupés à épier leur
voisin pour vérifier s’il n’est pas un
terroriste potentiel, Israël bombarde le
Golan et continue son nettoyage ethnique
en Palestine, l’Ukraine attaque le
Donbass, l’OTAN poursuit sa politique de
destruction, la Syrie, l’Irak, la Libye
et les pays du Sahel se noient dans un
bain de sang, les marchands d’armes font
du profit et les 1% s’enrichissent
davantage… Et miraculeusement, François
Hollande et son Premier ministre Valls
regrimpent dans les sondages de manière
spectaculaire.
Une instruction a été donné aux
médias dominants de contrer les thèses
complotistes, preuve que les
commanditaires ont constaté que leur
false flag avait été percé à jour
sur les réseaux sociaux. Comme l’a
affirmé le professeur Oberlin,
l’Histoire n’est faite que de complots
et il est tout à fait naïf de croire
qu’il n’en n’existe plus de nos jours.
Aujourd’hui, la mode veut que tout ce
qui ne va pas dans le sens des médias de
masse soit considéré comme « théorie du
complot » et donc dénigré. Or, si l’on
donne l’ordre aux médias de contrer la
théorie du complot et que tous obéissent
avec un bel ensemble, il y a matière à
réflexion. De quoi ont-ils peur si leur
version est la vraie ? Comment se
fait-il que des vidéos disparaissent de
Youtube ? Pourquoi vise-t-on ceux qui ne
croient pas à cette mise-en-scène
macabre, comme par exemple cette
enseignante française suspendue parce
qu’elle avait mis en doute la version
officielle devant ses élèves ? A quoi
rime cette chasse aux sorcières qui
s’étend en France et en Europe ? Quoi
qu’il en soit, les évènements qui se
sont déroulés à Paris ont permis à la
presse papier de réaliser une opération
commerciale autant faramineuse que
macabre. De 60 000, Charlie Hebdo
a été tiré à 7 000 000 d’exemplaires
pour son dernier numéro dit « des
survivants ». En novembre 2014, proche
de la faillite, le directeur de la
publication Charb avait dû lancer un
appel aux dons pour payer les dettes du
journal. Depuis la mort violente d’une
partie de son personnel, l’argent afflue
dans les caisses en provenance de
l’Etat, de Google et d’ailleurs, ainsi
que des sept millions d’individus qui se
sont précipités pour faire la file
devant les kiosques, certains passant la
nuit dans leur voiture, pour acheter un
journal insignifiant et bêtement
provocateur.
La « manif pour tous » réunissant
plus d’un million de personnes ce
dimanche 11 janvier à Paris, toutes
rangées sous la bannière « Je suis
Charlie » s’est faite sous l’égide des
dirigeants d’une soixantaine de pays
rassemblés autour de François Hollande,
accompagnés par les criminels Benyamin
Netanyahu, Avigdor Lieberman et Naftali
Bennett, ce dernier ayant déclaré un
jour « J’ai tué beaucoup d’Arabes dans
ma vie, et il n’y a aucun problème avec
ça ». Voir ces monstres sanguinaires
défiler en encourageant l’émotion
populaire alors qu’ils ont massacré en
juillet et août dernier 2145
Palestiniens dont 578 enfants, 263
femmes et 102 vieillards, donne la
nausée. Y a-t-il eu une marche pour
dénoncer l’assassinat des dix-sept
journalistes assassinés lors de la
boucherie perpétrée par l’entité
sioniste à Gaza? Chaque personne ayant
participé à cette marche porte désormais
la responsabilité d’avoir suivi ces
criminels du genre humain. Il est
certain que le grand bénéficiaire de ces
événements à Paris est incontestablement
Netanyahou qui rafle la mise au moment
où il était sur la sellette, autant dans
l’entité terroriste d’Israël où il était
en position critique face à ses
adversaires dans la campagne électorale
suite à son échec dans la guerre qu’il a
menée l’été dernier contre le peuple de
Gaza, mais aussi au niveau international
avec la plainte pour crimes de guerre
déposée par l’autorité palestinienne à
la Cour Pénale Internationale, et face
au mouvement de boycott d’Israël qui
prend de l’ampleur dans le monde entier.
La preuve de cette victoire est le
triomphalisme affiché sans retenue dans
la synagogue où les politiciens
français, kippa sur la tête, ont suivi
Netanyahu après la « manif pour tous ».
Quelle était donc cette victoire qu’ils
ont tous célébrée avec force sourires et
des vivats ? Qu’y avait-il donc de si
réjouissant ? La veille, Netanyahu avait
invité tous les Juifs de France et
d’Europe à rejoindre Israël. Estimés
entre 500 000 et 600 000, les juifs de
France représentent la première
communauté juive d’Europe et la
troisième du monde, derrière Israël et
les Etats-Unis. « A moins que le monde
ne revienne à la raison, le terrorisme
va continuer à frapper », a-t-il annoncé
sur son compte Twitter. Si ce criminel
contre le genre humain l’a prédit, nous
pouvons nous attendre, en effet, à
d’autres attentats ou false flags
un peu partout en Europe. Netanyahu sait
de quoi il parle. N’a-t-il pas déclaré
la guerre à l’islam dans sa globalité,
soit 1.3 milliards d’individus, au cours
d’une conférence de presse à Tel Aviv le
9 janvier, en présence de l’ambassadeur
de France, appelant les pays européens à
le suivre dans sa guerre sainte ? Depuis
son discours guerrier à la synagogue de
Paris où il a désigné les groupes
terroristes qu’il fallait combattre,
englobant le Hamas et le Hezbollah qui
sont des mouvement de résistance face à
l’ignominie du colonialisme de l’entité
sioniste, l’Union européenne a fait
appel ce 19 janvier contre la décision
de la justice européenne qui avait
retiré le Hamas de la liste des
organisations terroristes le 17 décembre
2014, la justice ayant estimé que
l’inscription du mouvement palestinien
dans cette liste était injustifiée et
infondée. On le voit, l’emprise de
l’entité sioniste d’Israël sur les pays
européens a repris de la vigueur au
moment où beaucoup d’entre eux
commençaient à reconnaître l’Etat
palestinien. En France, les militants
pour la cause palestinienne sont
pourchassés, traduits en justice.
Manifester en soutien au peuple
palestinien est interdit, énoncer les
atrocités commises à l’encontre des
Palestiniens est passible de poursuites
judicaires, et les mouvements BDS sont
dans la ligne de mire. Et on nous gave
de « liberté d’expression », de «
spécificité française », des « valeurs
de la République » et de « laïcité »
clichés brandis kippa sur la tête ?
Foutaises !
On ne fait pas que légiférer contre
le terrorisme, on le combat, comme le
fait l’Algérie en apportant des
résultats probants. Le fascisme
s’installe en Europe avec de lois
liberticides contre les citoyens,
nullement contre les terroristes. Ce
sont bien les voix discordantes, tous
ceux qui ne sont pas dupes, qui sont
visés. Il y aura d’autres « attentats »
destinés à continuer d’exercer une
pression sur les populations et les
garder sous domination. La désignation
des divers « terroristes » comme
appartenant à la nationalité algérienne,
que ce soit en France ou en Belgique,
est la preuve irréfutable que l’Algérie
est clairement visée par un complot
occidental. L’attentat de l’ambassade
d’Algérie en Libye au lendemain des
évènements à Paris n’est pas le fruit du
hasard, sachant que la France cherche
par tous les moyens à intervenir en
Libye.
Et la guerre a bel et bien déjà
commencé en France où les actes
criminels contre la communauté musulmane
se multiplient. Depuis « les attentats »
de Paris, cent-soixante agressions ont
eu lieu en France contre des musulmans
et des lieux de culte, un père de
famille a été sauvagement assassiné à
son domicile devant sa femme et son
bébé, massacré par un voisin qui lui a
assené 17 coups de couteau. Des têtes de
porc sont jetées dans les mosquées quand
ce ne sont pas des grenades, des croix
gammées sont peintes sur les façades,
les femmes portant le voile se font
agresser et insulter, etc.
Qu’arriverait-il si cent-soixante
synagogues avaient été attaquées et si
un Juif avait été poignardé à mort ?
Bref, clairement, c’est la communauté
musulmane qui est stigmatisée et
agressée, mais ce sont les Juifs qui
sont protégés, puisque 10 500 militaires
sont déployés dans toute la France pour
veiller essentiellement à leur sécurité.
Philippe Val, ancien directeur de
Charlie Hebdoet actuel patron de
France Inter a déclaré
récemment que les musulmans n’avaient
qu’un quart de cerveau. Fait étrange, la
vidéo dans laquelle il faisait cette
déclaration et qui a provoqué le buzz
sur la toile a totalement disparu, ainsi
que tous les articles qui la relayaient.
Rappelons que Val a licencié le
caricaturiste Siné en juillet 2008 pour
antisémitisme. « Pas touche à Israël »
aurait-il enjoint à Siné à propos de sa
chronique consacrée au fils de Nicolas
Sarkozy dans laquelle il commentait : « Il
vient de déclarer vouloir se convertir
au judaïsme avant d’épouser sa fiancée,
juive, et héritière des fondateurs de
Darty. Il fera du chemin dans la vie, ce
petit ! » Et l’on parle de liberté
d’expression ? Laquelle ? Celle qui
permet de licencier Siné, de harceler
depuis des années pour ses positions
antisionistes l’humoriste Dieudonné, qui
personnellement ne nous a jamais fait
rire, et de le mettre en garde à vue
pour « apologie du terrorisme », de
juger et de condamner des dizaines de
personnes en comparution immédiate, et
de répertorier ceux qui « ne sont pas
Charlie » ?
Comment la France peut-elle se
déclarer chef de file européen contre le
terrorisme quand son ministre des
Affaires étrangères, Laurent Fabius,
reconnaissait en 2012 que la France
soutenait financièrement le groupe
terroriste Al-Nosra, branche d’Al Qaïda
en Syrie, et que le journal Le Monde révélait
en août dernier que François Hollande
avait ordonné aux services spéciaux
français de livrer secrètement des armes
à des rebelles prétendument modérés en
Syrie ? Comment se fait-il que Daech-IS
détient des armes livrées par la France,
dont des missiles anti-char Milan de
fabrication franco-allemande ? Ces faits
ont été confirmés par l’ancien juge
antiterroriste et député Alain Marsaud
qui a déclaré sur RFI que les
services spéciaux français avaient
soutenu des réseaux djihadistes en Syrie
et que la France avait encouragé
certains djihadistes français à se
rendre là-bas pour combattre l’armée
syrienne. En outre, il est de notoriété
publique que la France invite tous les
terroristes de la planète, tel
Abdelhakim Bel Haj, venu faire une
conférence à Paris en avril dernier. Cet
ex-djihadiste et ami de Ben Laden ayant
combattu en Afghanistan a été
responsable du Groupe islamique du
Combat en Libye (GICL) créé pour
combattre Kadhafi. Faut-il rappeler
également que les groupes terroristes
qui ravagent le monde arabo-musulman
sont financés par le Qatar et l’Arabie
saoudite, alliés des Etats-Unis, de la
France, d’Israël et des pays
occidentaux ? Les monarchies féodales du
Golfe véhiculent le wahhabisme qui n’a
rien à voir avec l’islam et qui sont
alliées depuis très longtemps au
sionisme qui n’a pas de religion, et ce
n’est pas un hasard si les Etats-Unis
ont toujours eu recours à l’Arabie
saoudite et au Qatar pour briser le
monde arabe. L’émir qatari est un
sioniste tout comme le roi saoudien. Les
wahhabites sont plus sionistes que le
premier des sionistes.
Personne ne mentionne jamais le fait
que les banlieues françaises sont sous
la coupe du Qatar et de l’Arabie
saoudite qui y ont investi des milliards
et y recrutent des jeunes gens en perte
de repères pour les envoyer faire le
« djihad » contre des Etats souverains
dans le monde arabo-musulman. Elle est
là, la faillite de la République
française, dans ces banlieues ghettos où
est parquée toute une frange de la
population livrée à elle-même, où
végètent des jeunes sans avenir et sans
espoir, susceptibles de tomber dans les
serres de rapaces des trafiquants, des
pédophiles et des bédouins du Golfe ! A
chaque fois, les jeunes des banlieues
sont désignés comme auteurs des
attentats, justifiant ainsi la politique
de terreur que les gouvernements mettent
en place. Non, les frères Kouachi
n’étaient pas des Algériens, ils étaient
bel et bien français et n’avaient jamais
mis les pieds en Algérie ! Cela suffit
de toujours cibler l’Algérie avec les
pseudos méfaits d’individus appartenant
à la troisième ou quatrième génération
issue de l’immigration ! La France est
responsable de sa population et du fait
qu’elle n’a jamais voulu intégrer ses
immigrés et leurs descendants à la
société ! Les djihadistes européens
Nutella seraient donc issus de
l’immigration, eux qui se convertissent
pour passer de la PlayStation à la
kalachnikov ? Les Bernard, les Luc, les
Olivier, les Jean-Pierre et autres
Christian, pour ne parler que des
Francophones ? Et les Britanniques, les
Italiens, les Belges, les Hollandais,
les Allemands, les Danois, les
Espagnols, les Suédois convertis ? Et
les filles, blondes, rousses ou châtain
aux yeux bleus ou verts, de plus en plus
nombreuses à partir en Syrie en quête
d’aventures, sont-elles aussi issues de
l’immigration ? Arrêtez de nous prendre
pour des imbéciles ! Vos sociétés
décadentes produisent des losers qui
vendraient père et mère pour une poignée
d’euros, cessez de nous imputer vos
propres échecs. Ce qui s’est passé le 7
janvier à Paris est une affaire
franco-française et rien d’autre. Les
musulmans n’ont pas à se justifier pour
des crimes commis par des barbouzes liés
à des officines opaques et des services
de renseignements occidentaux à la botte
du sionisme. Et pour couronner le tout,
François Hollande demande à l’Algérie de
présenter ses excuses pour les
manifestations « anti-Charlie »
organisées dans le pays lors de la
dernière provocation de Charlie
Hebdo et au cours desquelles des
drapeaux français ont été brûlés.
Pourquoi n’exige-t-il pas la même chose
du Niger qui est son jardin privé, ou
bien des avocats pakistanais qui ont
brûlé l’effigie de Marianne, ainsi que
des nombreuses autres populations
musulmanes en colère ? Encore une fois,
c’est l’Algérie qui est pointée du
doigt. Cela suffit, Monsieur Hollande,
la France n’est plus la métropole de
l’Algérie ! Nous vous avons foutus
dehors en 1962, tâchez de vous en
souvenir.
Les convertis posent un réel
problème. Il faut rappeler que le plus
gros des troupes de djihadistes qui se
battent en Syrie, en Libye et en Irak
est constitué d’Européens de souche. Ce
sont des statistiques que personne ne
conteste. A quel islam se sont-ils
convertis ? Au wahhabisme ? Qui contrôle
les mosquées en Europe ? Il faut arrêter
d’accepter des Occidentaux convertis qui
se révèlent au final des jeunes égarés
qui rêvent de faire le djihad quand ils
ne sont pas des agents qui nous
infiltrent pour mieux nous détruire. En
ouvrant les portes des mosquées sans
discernement, n’importe quel agent peut
s’y faufiler et semer la zizanie au sein
de la communauté musulmane. Ce n’est pas
parce qu’un Occidental adhère à l’islam
que cela doit être considéré comme une
victoire. Nous ne voulons pas des
convertis, que les Occidentaux gardent
leurs rejetons. Il faut aussi arrêter de
se soumettre à l’émotion. La religion
musulmane est une religion rationnelle,
elle fait appel à l’intelligence avant
l’affect. Elle n’a rien à prouver et se
défend d’elle-même, l’islam n’a pas
besoin d’avocat et notre prophète non
plus. Les musulmans d’Europe doivent
prendre leur responsabilité pour se
protéger et ne pas exposer l’islam en
l’offrant à des égarés qui s’en servent
pour faire le djihad en terre musulmane.
L’islam est une religion du savoir, pas
du terrorisme, celui qui veut se
convertir par désir d’élévation en
faisant appel à l’intelligence, qu’il
soit le bienvenu, mais pour ceux qui
sont perdus et veulent adhérer au
wahhabisme, qu’ils aillent au Qatar ou
en Arabie saoudite. Nous n’avons pas à
ramasser des jeunes Occidentaux qui ont
échoué dans leurs études ou dans leurs
relations familiales.
Il faut être conscient que l’islam et
les musulmans sont devenus le principal
ennemi de l’Occident, le racisme et la
xénophobie gangrènent toute la société
occidentale et ce phénomène va
s’amplifier. L’esprit des croisades et
le choc des civilisations théorisé par
les néocons sont désormais d’actualité.
Le musulman en Europe doit cesser de
penser qu’il peut vivre sa religion
comme en terre d’Islam, il doit
s’adapter au fait qu’il vit dans une
terre judéo-chrétienne. S’il veut prier,
qu’il le fasse chez lui et arrête de
réclamer des droits qu’il n’aura jamais.
S’il veut concurrencer les Occidentaux,
qu’il oblige ses enfants à étudier au
lieu de les laisser traîner dans les
rues où ils sont des cibles de choix
pour les wahhabites qui en font de la
chair à canon. Il n’est pas possible de
produire des bons musulmans dans des
sociétés capitalistes, nos enfants sont
comme les autres, ils subissent les
mêmes tentations et font les mêmes
rêves. Il est indispensable de préserver
la religion musulmane en la mettant à
l’abri de toutes les manipulations d’où
qu’elles viennent, que ce soit des
wahhabites qui ont l’argent, des
sionistes qui connaissent bien nos
failles ou enfin des différents services
qui utilisent ces jeunes en perte de
repères. Qui trinque en ce moment ? Ce
sont les musulmans en Irak, en Syrie, en
Libye, en Birmanie, et en Centrafrique
sous l’œil bienveillant des Français.
Les Occidentaux qui s’acharnent contre
l’islam ont oublié les siècles de crimes
et d’assassinats, les bûchers de
l’Inquisition, les génocides contre les
peuples autochtones en Amérique au nom
du christianisme, et les Juifs, combien
de crimes n’ont-ils pas commis au nom de
leur religion ? Sommes-nous arrivés à ce
stade où nous nous laissons faire, où
tout le monde peut nous insulter, nous
piétiner, parce que nous sommes des
peuples manipulables ? Il faut arrêter
le massacre. Les musulmans de France et
d’ailleurs ne doivent pas céder aux
provocations et aux agressions dont ils
font l’objet quotidiennement de la part
des prophètes du choc des civilisations,
ces nouveaux Croisés qui les désignent à
la vindicte populaire. Il ne faut pas
tomber dans le piège concocté avec
minutie par les forces diaboliques qui,
à travers la propagande impérialiste,
veulent continuer à semer le chaos, car
les gouvernements occidentaux n’ont
aucun projet ni pour leurs propres
populations ni pour la planète. La CIA,
le Mossad, le MI6 ou les services
français ont créé le terrorisme et le
manipulent pour les plans macabres des
multinationales et d’une poignée de
potentats qui détiennent la majorité de
la richesse du monde et qui font feu de
tout bois pour la conserver. Les
derniers chiffres publiés par Oxfam
révèlent que 1% de la population a
engrangé 110 000 milliards de dollars en
2014 tout en payant de moins en moins
d’impôts, les membres de cette élite
internationale possédant en moyenne 2,7
millions de dollars par adulte. Les
richesses des 80 personnes les plus
nanties de la planète ont doublé depuis
2009, alors qu’un milliard de personnes
survivent avec moins de 1.25 dollars par
jour et qu’une personne sur 9 meurt de
faim. En 2013, le puissant lobbying
financier a dépensé 500 millions de
dollars pour influencer les politiques,
donc pour les acheter, afin de préserver
son hégémonie. Fidèles serviteurs du
grand capital, les pantins politiques au
service des plus riches peuvent se
vanter d’avoir créé « l’esprit Charlie »
et sont même capables d’instaurer la
quatrième religion monothéiste Charlie à
coup de gadgets et de tee-shirts « Je
suis Charlie », avec pour prophète Luz «
l’enculé » qui se revendique comme tel
face à la dépouille de son amant Charb,
et Caroline Fourest intronisée grande
prêtresse du chœur des officiants
constitué par les lesbiennes, gays, bi
et transsexuels, tout en chargeant et en
attaquant la religion musulmane et les
musulmans qui sont les véritables boucs
émissaires de cette mécanique infernale,
et en produisant à l’infini des
false flags qui se répandront dans
toute l’Europe. Le lavage de cerveau, le
brainwashing, devient la norme
dans les sociétés en panne qui
s’enlisent dans la misère sous toutes
ses formes : sociale, morale,
économique, culturelle, civique.
Alléluia ! La religion « Charlie » vient
à point nommé pour distraire les
troupeaux de moutons de la crise qui les
tond. Mais désormais tous les
pro-palestiniens, les antisionistes, et
les contestataires de la propagande
impérialiste seront la cible privilégiée
du dispositif fasciste qui s’enracine en
Occident, véhiculant un climat de peur
et de xénophobie qui n’a pour objectif
que de servir le dessein des puissants
de ce monde avec, à leur tête, l’entité
terroriste d’Israël.
Le fait d’être conscient de cette
situation qui a atteint une gravité sans
précédent permet de s’en prémunir. Il
est indispensable de cesser de se
leurrer en gobant le populisme et les
chansonnettes fredonnées telles que « le
vivre ensemble » et « l’islam de
France » ou « nous sommes tous égaux ».
La France est sous la botte du sionisme
ainsi que toute l’Europe, il faut vivre
en conséquence de ces éléments. Le
musulman n’est pas le bienvenu en Europe
et les faits sont là pour le prouver.
Soyons vigilants, protégeons-nous de cet
environnement hostile, et laissons
l’émotionnel aux moutons de Charlie et
la chocolaterie. Si les majordomes du
sionisme Hollande, Valls ou Cameron ont
du mal à voir leur pays sans Juifs, ils
ont démontré qu’ils n’éprouvaient pas le
même sentiment à l’égard des musulmans.
Nous sommes les sacrifiés de cette terre
européenne. En tant qu’Algériens, même
si nous avons donné des milliers de
morts lors de la Première Guerre
Mondiale et que nous avons libéré la
France et l’Italie lors de la Seconde,
pour les sionistes, nous resterons
toujours les ennemis à abattre. Ils ont
oublié Monte Cassino et la libération de
Marseille, et ils n’ont d’yeux que pour
Israël, prêts à sacrifier leurs
populations pour leurs dieux Dollar et
Euro. Agissons en conséquence,
protégeons-nous et protégeons nos
enfants de leurs manipulations perfides
qui ne s’arrêteront jamais.
Mohsen Abdelmoumen
Published in Whatsupic on January
20, 2015 :http://fr.whatsupic.com/sp%C3%A9ciale-monde/un-11-septembre5623.html
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