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Chronique

Kerry et Tamim célèbrent les noces de notre pays

Mohsen Abdelmoumen


John Kerry à Alger. Amine/New Press

Samedi 5 avril 2014

L’impérialisme américain donne rendez-vous à ses zouaves du Golfe à Alger pour entériner le quatrième mandat de Bouteflika : de la Mecque des révolutionnaires, l’Algérie est devenue la destination privilégiée de tout ce que cette planète compte de réactionnaires. Le département d’Etat américain ainsi que l’émirat du Qatar viennent de déroger à une règle élémentaire de la diplomatie en envoyant leurs représentants rendre visite à un président impotent en pleine campagne électorale. Rappelons que Bouteflika n’est pas un président, mais un candidat, et ces visites ne peuvent se traduire que d’une seule façon : les Etats-Unis et leur gadget l’émirat du Qatar sont la caution du clan présidentiel pour un quatrième mandat antipopulaire et antinational. Les Etats-Unis fomentent par ce geste un coup d’Etat diplomatique contre le peuple algérien, dans le prolongement du coup d’Etat fait par le clan, visant à pérenniser le pouvoir pourri de Bouteflika. Aucune autre grille de lecture n’est valable, ce n’est pas la peine de jouer d’autres accords. Aujourd’hui, la bourgeoisie compradore étale ses cartes sur la table et utilise la puissance de feu des Etats-Unis et de sa base militaire au Qatar pour réaliser ses desseins infects. La visite du secrétaire d’Etat américain et celle de l’émir des brebis du Qatar célèbrent les noces de notre pays avec les puissances impérialistes et sionistes et leur vassal le Qatar, bailleur de fonds de tous les groupes djihadistes de la planète. Alger, ville ouverte, a oublié Che Guevara et Ben M’hidi pour se tourner vers l’axe du mal. Tel est l’état des lieux aménagé par le clan de Bouteflika qui ne recule devant aucune compromission pour se maintenir au pouvoir. En déviant l’Algérie de sa trajectoire, en la plaçant sous la tutelle américano-sioniste et sous la coupe de l’émirat perfide et terroriste du Qatar, nous payons cash un prix que jamais nous n’aurions imaginé débourser. La transformation de l’Algérie en Pakistan, l’arme nucléaire en moins, c'est-à-dire un allié gadgétisé aux mains de l’oncle Sam, a bien eu lieu et notre pays, plus affaibli que jamais, va désormais exécuter les ordres de Washington et de Doha, contrairement à sa tradition. Ce n’est rien d’autre que marchander un mandat vomi par la population. Quelles que soient les difficultés que notre pays traverse, un clan à Alger est prêt à tout et à n’importe quoi pourvu que la malade obtienne son quatrième mandat, pourvu que les corrompus continuent à piller nos richesses. Le deal a bien eu lieu, devant nos yeux, et personne ne peut plus dire «je ne savais pas», à moins d’être dans le déni total ou de jouer à l’autruche en enfouissant sa tête dans le sable. La feuille de route américaine est désormais sur la tablette du fauteuil roulant d’un candidat grabataire, lui-même à la merci du clan. Ces individus abjects nous ont enlevé tout honneur en montrant que la campagne du candidat diminué, inédite par le degré de rejet populaire de ce président et de son gang, a échoué et ne peut être sauvée que par les forces étrangères appelées à la rescousse, et la preuve de l’excrétion de la candidature de Bouteflika est indéniable quand on voit comment le peuple réagit face aux démarcheurs, les Sellal, Ghoul, Benyounès, Saïdani, Belkhadem, Ouyahia, tous honnis et conspués lors de leurs meetings de propagande, quand ils ne sont pas ciblés par divers projectiles ou encore molestés par la foule. Ce n’est pas avec ces carriéristes nombrilistes que l’Algérie va pouvoir évoluer dans le concert des nations. Ils ont manœuvré pour faire atterrir l’avion de John Kerry à Alger afin d’être touchés par la grâce de l’oncle Sam et de celle d’un émirat insignifiant en pleines difficultés dans le Conseil du Golfe. Ceux qui participent et qui ont favorisé la déstabilisation de tout le monde arabe dictent à présent leur loi à notre pays en insultant notre histoire. Le mensonge que le clan veut nous vendre, ce single d’été intitulé «la stabilité» et qui est diffusé avec force, devient parfaitement incongru avec l’invitation lancée aux créateurs du terrorisme mondial, les Etats-Unis, qui ont détruit tant de pays, et aux argentiers et bailleurs de fonds de tous les groupes djihadistes à travers le monde, à savoir le Qatar et l’Arabie Saoudite. De quelle stabilité s’agit-il donc ? Celle de la CIA et de ses coups d’Etat permanents ou celle des écoutes de la NSA ? Arrêtez de nous prendre pour des crétins et admirez le chef d’œuvre de vos maîtres américains et leurs valets pingouins du Golfe en Syrie, en Libye, en Irak, en Egypte, etc. C’est de cette stabilité dont vous parlez, Messieurs ? Gardez-la donc pour vous, nous n’en voulons pas ! Qui se ressemble s’assemble et il est étrange de constater les nombreux points de ressemblance entre l’émir du Qatar, Tamim, et le frère du président Bouteflika. Nous rappellerons juste que l’un a destitué son propre père par un coup d’Etat «soft» et que l’autre utilise son frère amoindri pour perpétuer le pouvoir d’un groupe d’aventuriers qui ont spolié l’Algérie et l’ont vidée de sa substance. Que peut attendre le peuple algérien d’un clan qui n’hésite pas à malmener un président diminué et malléable, le tournant en dérision et le manipulant comme un automate pour se maintenir au pouvoir ? En effet, chacun sait entre les mains de qui est le pouvoir. Nul besoin d’être un expert averti pour comprendre les magouilles de ce clan corrompu. Comment un clan dénué de toute moralité pourrait-il faire le bien d’un peuple quand il s’approprie un pouvoir illégitime et qu’il humilie un président malade d’une façon aussi ignoble et indécente ? Peuple d’Algérie, vous avez affaire à des gens qui n’ont aucun scrupule, aucune honte, et qui sont capables du pire sans que cela les affecte d’aucune manière. Ainsi, on aimerait comprendre à quoi rime cette phrase de Benyounès qui nous déclare que «nous allons voir ce que nous allons voir après le 17 avril». Promet-il des représailles après le résultat des urnes à tous ceux qui sont opposés au quatrième mandat ? Est-il donc déjà si sûr de la victoire de son candidat pour émettre de telles menaces ? Alors, pourquoi gaspiller tant d’argent pour ces élections ? Ils innovent tant de choses ces derniers temps, ils auraient pu nommer Bouteflika par décret secret non publiable au Journal officiel ! Nous affirmons à Benyounès que le coyote n’a jamais effrayé le lion et que ses paroles prononcées avec la plus grande irresponsabilité vont se retourner contre lui. Les intimidations et les insultes que le clan a proférées durant toute cette parodie de campagne n’augurent rien de bon pour eux, car en démontrant qu’ils ne connaissent qu’un seul langage, celui de la force, ils nous prouvent à quel point ils ne mesurent pas le poids des mots – c’est le moins que l’on puisse dire ! – et nous incitent à réagir avec la violence qu’ils prônent dans leurs propos. Il n’y a pas que le président qui soit malade, tout son entourage est contaminé !
Parlons-en de la visite américaine ! A ces torchons qui sont de véritables relais du clan de Bouteflika et qui font croire que la visite de Kerry est une grande victoire de la diplomatie algérienne aplaventriste, dites-nous de quelle victoire il s’agit, de qui et sur quoi ? Quel est l’intérêt de l’Algérie dans les visites de nos nouveaux maîtres américains et du Golfe ? Rien, nada ! «Hacha razk rabi !» Au cours de la visite du secrétaire d’Etat américain en Algérie, l’oracle a parlé en la personne de John Kerry qui a déclaré sa satisfaction de voir que le processus électoral se déroulait en toute transparence, donc ne nous étonnons pas de voir les Etats-Unis reconnaître les premiers la fraude du 17 avril prochain et donner leur blanc-seing aux gangsters qui dirigeront l’Algérie grâce à leur aide. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, un président imposé par un clan mafieux a recruté comme directeur de campagne le représentant d’une puissance étrangère : il faut sauver le soldat Bouteflika et Kerry, le cow-boy fringant, galopant sur son cheval blanc, est venu le protéger contre les Indiens. Qui tient le rôle des Indiens dans le scénario ? Le peuple algérien ? Encore une innovation algérienne ! Tout cela parce que nous avons un pouvoir faible sans aucune légitimité aux yeux du peuple. Voilà le nœud gordien : un pouvoir illégitime et faible, soumis à tous les chantages et voué à toutes les dominations. Pour ceux qui avaient des doutes, tout est clair à présent : l’impérialisme américain a sauvé la campagne du président-candidat. Si Bouteflika est à nouveau président, peuple d’Algérie, sachez que c’est l’Amérique qui l’a élu ! Vous avez le choix entre la soumission à l’impérialisme américain dont le porte-parole sera le gang mafieux de Bouteflika, ou vous luttez pour votre souveraineté et votre honneur, ou tout simplement pour exister en tant que nation qui se respecte. «To be or not to be !» C’est le moment de choisir son camp. On comprend aisément pourquoi John Kerry a fait toutes ces acrobaties aériennes en reportant sa visite à Ramallah pour faire un saut en Algérie. Entre la caste qui nous dirige et les Etats-Unis, l’accord est total et jamais l’Algérie n’est tombée aussi bas, le clan présidentiel poussant la veulerie jusqu’à se transformer en serpillière des Etats-Unis. Donc, de quelle transparence parle le secrétaire d’Etat américain John Kerry ? Celle d’avoir ramené des signatures copiées dans le registre national de la population ? Celle des ministres en fonction qui font campagne avec les deniers publics ? Nous mettons au défi John Kerry de nous dire si les candidats américains à la présidentielle utilisent les moyens de l’Etat pour leur propre campagne ! Est-ce qu’aux Etats-Unis, les candidats détournent les signatures de l’état civil pour être accrédités ? Ont-ils des postulants par procuration à la présidentielle, qui n’annoncent pas leur candidature et ne font pas campagne ? Les futurs présidents ne font-ils pas des débats télévisés où ils s’affrontent avec leurs rivaux sur base de leurs programmes respectifs ? Permettent-ils à un président qui se déclare malade, fait confirmé par ses propres mandataires, de se présenter comme candidat ? Est-ce que l’hôte de la Maison-Blanche s’abstient à tenir des conseils de ministres ? Parle-t-il avec son peuple uniquement via des communiqués ou par le biais de ses ministres ? Les effractions ne se comptent plus, mais pourquoi ce qui n’est pas permis aux Etats-Unis est-il valable en Algérie ? Parce que nous sommes considérés comme un champ de pétrole et de gaz, un vulgaire Etat bananier. Nous demandons à John Kerry de répondre à nos questions ! Qu’il sache que ce texte va être envoyé à tous les membres du Congrès, du Sénat et à tous les intellectuels de son pays et du monde entier ! Comme elle l’a fait en Ukraine et ailleurs, l’administration américaine a mis ses mains sales dans nos affaires internes, tout cela parce qu’un Etat algérien faible et un président mal élu et manipulable sont une aubaine pour les Etats-Unis. Arrêtez de nous prendre pour des idiots, Monsieur Kerry, cessez d’insulter le peuple algérien ! Désormais, l’Amérique pourra exiger ce qu’elle voudra, le clan présidentiel, véritable porte-étendard de la bourgeoisie compradore, obtempérera par reconnaissance à l’aval américain, bouée de sauvetage inespérée face au rejet du peuple algérien. C’est donc la Maison-Blanche qui désignera le prochain président algérien en chargeant le gang d’exécuter tous ses plans. De facto, l’Amérique cautionne la fraude, car elle redoute les chefs d’Etat forts comme Poutine, le défunt Chavez, Maduro, Castro, Rohani ou Lulla pleuré de son vivant en quittant le pouvoir, et sa digne héritière Dilma Roussef. Ces dirigeants ne cèdent rien et négocient à la hausse les intérêts stratégiques de leur nation. Malgré les coups tordus issus de l’imagination débordante de la CIA qui fomente à tout va des tentatives de déstabilisation et des coups d’Etat, les présidents de ces pays résistent, car ils sont soutenus par leurs peuples. Ils constituent l’axe dans lequel l’Algérie s’est toujours reconnue et que le clan a renié au profit de celui de l’empire américano-sioniste.

Le pouvoir, seulement le pouvoir, rien que le pouvoir

Ainsi, le clan a enseveli les valeurs de non-alignement et de soutien de l’Algérie à toutes les causes justes, celle de la Palestine et celle du Sahara Occidental, au profit d’une poignée de vendus opportunistes. A chaque fois que cela s’avérera nécessaire, l’Amérique sortira de sa poche le chantage suivant : «Soit vous exécutez nos ordres parce que vous êtes là grâce à nous, soit on se retourne contre vous.» Dans le programme, il y a le dépècement de l’Algérie, car il ne faut jamais croire que l’on peut s’endormir sur ses lauriers avec les Américains. La soudanisation du pays peut arriver à tout moment, quand les Etats-Unis le jugeront utile, s’ils trouvent que leurs intérêts l’exigent. A défaut d’avoir la légitimité populaire, le pouvoir mafieux de Bouteflika a bradé le pays et ne peut survivre que par cette ingérence américaine sans pareille. Le ballet est au complet avec les Qataris et les Saoudiens, pauvre Algérie violée par des bédouins. Un poème de Muzaffer Nawab nous vient à l’esprit : «Vous avez ramené les monstres dans la chambre de la mariée en attendant qu’elle soit souillée et vous avez tous attendu devant la porte les cris de son dépucelage.» La visite de John Kerry en Algérie comporte plusieurs enjeux : remplacer le gaz russe par le gaz algérien dans le marché européen, la lutte antiterroriste et la stabilité au Sahel, ce dernier aspect constituant une chanson que le clan présidentiel n’arrête pas de nous balancer à chaque instant. Tous ces sujets sont sans fondement à partir du moment où l’on reçoit l’émir en chef de tous les groupes terroristes installés au Sahel, que ce soit en Libye, au Mali ou en Tunisie. La demande algérienne, car c’est bien le clan de Bouteflika qui a voulu cette visite et le peuple doit le savoir, n’est ni plus ni moins un acte d’intelligence avec l’ennemi, sachant que l’émirat du Qatar a fourni les armes aux djihadistes en Libye, parmi lesquels ceux qui ont attaqué la base de Tiguentourine. On essaie de noyer le poisson du côté américain en fournissant des fuites via le Washington Post qui annonce que Kerry n’est pas emballé à l’idée de s’afficher auprès de l’émir du Qatar. Qui croient-ils donc duper ? Comment peut-on lutter contre le terrorisme et parler de stabilité en dialoguant avec celui qui fomente des attentats et qui fournit aide, armement, logistique et couverture médiatique via Al-Jazeera qui, pour les amnésiques, a osé faire un sondage infect sur les attentats dans notre pays, légalisant le sang des Algériens avec des fatwas de l’imam du dollar, le complice des sionistes, l’adepte de la jouissance terrestre, le pédophile Al-Qaradaoui, ami et hôte de marque de Bouteflika qui lui a offert des soins chez nous. Voilà où nous a ramenés le clan présidentiel. Alger est désormais une ville ouverte à tous les mercenaires, criminels, assassins, djihadistes et sionistes qui peuvent faire ce qu’ils veulent sur notre territoire.
Nous vivons en direct la cérémonie des noces de l’Algérie avec le clan présidentiel. Nous l’entendons d’ici : «Le pouvoir, seulement le pouvoir, rien que le pouvoir. Le reste m’est totalement indifférent, car c’est dans ma nature de diriger le pays, je suis élu sans passer par l’urne. Je vais faire ce tour de passe-passe devant toute la planète et vous allez l’accepter comme des moutons.» Peuple d’Algérie, nagez dans cette nouvelle religion Hi-Tech qui vient de naître, celle de la corruption instrumentalisée avec méthode. L’heure des faux prophètes est arrivée et l’Algérie est souillée à tout jamais par les forces les plus occultes et les plus sales de la planète. Notre pays est devenu une étoile de mer ou une caisse de sardines bien fraîches qui se vend au marché matinal. La charrette a séquestré notre avenir et le destin de plusieurs générations avec la bénédiction de Washington et c’est tout un peuple qui est pris en otage. Voilà le message que nous livre Bouteflika et son harem qui ont trahi l’Algérie pour un règne fugace. Mais peu importe, pourvu que la rente pétrolière soit partagée par les pilleurs de la nation, pourvu que le règne du clan odieux vampirisant notre patrie se perpétue à travers son frère. L’Amérique a trouvé son Pakistan, le Qatar a trouvé le chameau sur lequel arrimer son paquetage de bédouin, et le quatrième mandat a pactisé avec le diable. Que vont devenir nos anciennes alliances dont celle, historique, scellée avec la Russie, la Chine et les autres pays qui résistent à l’impérialisme ? Que leur importe à ces félons sans foi ni loi du gang de la chaise roulante s’ils nous ont menés au fond du gouffre ? Est-ce qu’un pouvoir antinational dirigé par une bourgeoisie compradore peut nous conduire ailleurs que dans l’obscurité ? L’heure est grave, car personne ne peut anticiper ce qu’il va advenir de l’Algérie après ces élections. Ce qui est sûr, c’est que nous nous dirigeons vers une zone de turbulences et d’instabilité inégalée, contrairement à ce qu’affirment les usurpateurs du clan de Bouteflika, et toutes les forces du mal vont se déchaîner sur le pays pour lui régler son compte une bonne fois pour toutes. Tous nos ennemis sont en embuscade, se délectant à l’avance du butin. L’Algérie affaiblie, saignée à blanc, un non-Etat sans contre-pouvoir ni institutions pérennes, où seuls demeurent debout l’armée et nos services de renseignement qui ont reçu coup sur coup de la caste au pouvoir pour mettre en place leur plan machiavélique de livrer le pays à l’impérialisme et au sionisme. Nos soldats meurent encore tous les jours en défendant notre patrie assiégée par nos ennemis extérieurs et trahie par notre ennemi intérieur. Il faut savoir nommer ceux qui sont à la source de notre malheur. Le peuple, quant à lui, est aux abonnés absents parce que l’on a tout fait pour le dégoûter de ces élections en l’insultant et en le menaçant pour l’éloigner des urnes. Que fera le peuple ? Personne ne sait... Entre la résignation et la révolte, les Algériens font face à un complot dont ils ne mesurent pas les tenants et les aboutissants. L’ennemi n’est pas constitué par les groupes de jeunes, ni les étudiants rêvant d’un avenir meilleur, ni les médecins qui réclament de meilleures conditions de travail, ni les enseignants qui revendiquent leurs droits. Non, l’ennemi mortel aujourd’hui est installé au sommet de l’Etat. De ce fait, nous devons tous nous unir afin de rejeter le calcul américano-sioniste, et surtout ne pas nous résigner en pleurnichant sur notre sort. Battons-nous par tous les moyens pour chasser cette clique infecte, pourrie, corrompue. Il ne s’agit plus désormais de négocier leur départ ni une période de transition quelconque, mais purement et simplement d’exprimer le rejet définitif des alliés inconditionnels de l’impérialisme de nos terres, par tous les moyens possibles et imaginables. Si nous les laissons faire, ces gens-là feront de nous ce qu’ils voudront, et c’est ce qui est en train de se mettre en place actuellement. Ce que nous concocte le clan consiste à faire de nous un pays faible exécutant les ordres du sionisme, un véritable paillasson de l’impérialisme américain, et bientôt vous aurez le drapeau israélien qui flottera au-dessus de vos têtes ! Il s’agit d’un combat pour la survie de la nation et de sa glorieuse histoire. Soit nous luttons comme l’ont fait nos ancêtres face aux croisés et face à toutes les invasions, soit nous abdiquons en renonçant à notre dignité. Nous sommes face aux exécutants de l’ordre mondial sioniste opérant à la faveur de la maladie d’un président qui a concentré tous les pouvoirs entre ses mains avant de finir diminué. Quelle fin peu honorable pour un chef d’Etat, quand on pense aux hommes d’honneur qui ont défendu notre pays et qui sont partis en pleine force de la jeunesse. Monsieur Bouteflika, vous avez voulu le pouvoir absolu et vous avez fragilisé l’Algérie. Par votre faute, notre patrie est devenue la risée de la planète et un pays sur lequel peuvent compter ceux qui nous ont toujours combattus, les bédouins du Golfe, les Européens en crise et les Américains qui ont besoin d’un Pakistan en Afrique. Tel est votre bilan. Il ne s’agit plus de béton armé et d’autoroutes de la corruption, mais bien de dignité et d’honneur, des mots qui n’ont jamais rien évoqué pour vous et votre clan, et dont la vision étriquée n’a jamais été stratégique, mais uniquement sectaire, régionaliste. Vous avez soumis une grande nation fière de son histoire à votre règne, à votre douar, à votre village. La diplomatie, ce n’est pas mettre un costume trois-pièces en alpaga pour se pavaner dans les salons occidentaux en offrant ses bons services comme une prostituée de luxe. La diplomatie, c’est une guerre incessante, un rapport de forces qui exige finesse et perspicacité. Plus le pouvoir est fort à l’intérieur du pays et porté par un large consensus populaire, avec des institutions et un contre-pouvoir solides, que ce soient les partis, les syndicats ou les associations de la société civile, plus un Etat est inébranlable sur la scène internationale. Ce n’est plus le cas de l’Algérie dirigée par une poignée de coopérants techniques de l’impérialisme américain et de tous les impérialismes qui ne pensent qu’à partager la rente, y compris en livrant le pays à l’ennemi s’ils le jugent utile. Car c’est de cela qu’il s’agit ! Votre posture actuelle, Monsieur Bouteflika, n’est pas différente de celle d’un dirigeant qui livre son pays à l’ennemi en exécutant les basses œuvres impérialistes, juste pour se maintenir au pouvoir. Vous n’êtes motivé par aucune vision d’avenir, sauf celle de perpétuer le règne de votre village et de votre clan. Au diable l’Algérie ! pensez-vous, si du moins vous êtes encore en mesure d’aligner deux pensées. Comment peut-on être aussi ignoble et risquer de finir dans les poubelles de l’Histoire quand l’Algérie vous a tout donné, de vos châteaux en Suisse à vos comptes connus et inconnus ? L’Algérie a été votre vache à lait, la vache des orphelins d’une révolution trahie. Nos martyrs, vous les agressez tous les jours. Nous avons combattu l’Otan et le nucléaire français, nos forêts continuent à sentir le napalm, et vous osez nous ramener l’Otan par la grande porte en déployant le tapis rouge. Peuple d’Algérie, voilà pourquoi ils insultent Ben M’hidi dans les colonnes des torchons à sensation pour débiles mentaux ! Le règne de Bouteflika a institué l’insulte envers nos martyrs en doctrine d’Etat ! Peuvent-ils vivre tranquillement et savourer leur luxure sans agresser Ali La Pointe et les yeux de Hassiba Ben Bouali ? La réponse est non ! On invente des mythes et des histoires à dormir debout, le héros d’hier devient paria, et le traître se fait couvrir de louanges par un harem de courtisans. Un règne sorti tout droit d’une pièce shakespearienne s’est installé à Alger en tournant le dos aux héros authentiques, les libérateurs de notre pays, issus du peuple. Grandeur et décadence. Le clan présidentiel et de la bourgeoisie compradore nous ont accostés sur les rivages du Californien John Kerry, membre de la société secrète des Skull and Bones et du bédouin chamelier illettré cheikh Tamim, héros de «la cage aux folles». Qu’avons-nous fait au Bon Dieu pour mériter un tel châtiment et pour voir cette bande de pourris à la tête de l’Algérie ? Nous les informons à nouveau que nous ne reconnaissons pas Abdelaziz Bouteflika ni comme candidat ni comme président. Ali La Pointe est notre président à nous, le peuple, et il hantera à jamais les jours et les nuits des traîtres de la nation. Nous n’accepterons jamais un président impopulaire, et ce n’est pas une minorité qui le rejette, c’est le peuple tout entier ! Bouteflika ne représente que sa région et son douar, mais peut-être représente-t-il également Louisa Hanoune qui constitue un cas particulier à travers le monde, car elle est la seule trotskiste chef de parti qui bénéficie de gardes du corps et d’une voiture blindée, ainsi que de bien d’autres privilèges. Il est curieux que Madame Hanoune ne s’attaque jamais à Bouteflika qui a pourtant vendu le pays aux Etats-Unis et au Qatar, et préfère s’en prendre à Ali Benflis dans ses salles de meeting remplies d’enfants, quand elle l’accuse de vouloir brader le pays. Liée elle aussi au clan présidentiel, Louisa Hanoune a sans doute reçu pour tâche d’attaquer un candidat offrant une alternative sérieuse et qui, forcément, fait peur. Quand elle parle d’un débat avec le candidat Ali Benflis, une de nos propositions pour mettre le clan dos au mur, elle s’approprie nos idées sans payer les droits d’auteur. On sait que le gauchisme est une maladie infantile, comme disait Lénine, mais on ne s’attendait pas à une pathologie aussi grave chez Madame Hanoune qui s’empare de nos trouvailles pour frapper un autre candidat que Bouteflika. Renommez donc votre parti «le parti des travailleurs de la corruption lié à la bourgeoisie compradore, alliée et exécutante du grand capital» et passez votre chemin, Madame Hanoune, vous vous êtes discréditée une fois de plus, comme vous savez si bien le faire en vous affichant comme une usurpatrice parmi tant d’autres.

Rien n’est encore joué

Décidément, l’époque de régression que vit notre pays produit des monstres liés les uns aux autres, et dont les intérêts indissociables sont à l’opposé des intérêts supérieurs de la nation, à savoir la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale, aujourd’hui menacées plus que jamais. Ce ne sont pas les experts de pacotille qui se font cracher dessus et caillasser dans tous les recoins de l’Algérie qui vont nous convaincre du contraire. Cette campagne qui, d’après les informations, a dépassé en termes d’argent la campagne des Etats-Unis mais qui n’a offert aucun débat entre candidats, se contentant de monologues entre un portrait géant muet et des intervenants zélateurs, se déroule dans une parfaite communion du mensonge. Celui qui crée ce mensonge devient un prophète et une nouvelle religion est en train de voir le jour. Les membres du clan idolâtrent le président malade en s’instituant nouveaux apôtres : Ghoul impliqué dans l’affaire de l’autoroute, Belkhadem «la tristesse et l’échec», Sellal l’inventeur de néologismes, Ouyahia l’homme des sales besognes, Benyounès l’insulteur public, Saïdani The Voice et Lamamra le représentant du clan qui semble avoir oublié qu’on ne peut pas avoir une bonne diplomatie sans un Etat fort dont la légitimité est issue du peuple. L’adoration collective préconisée par le harem n’a pas porté les fruits escomptés et n’a pas pu se répandre au niveau populaire, le peuple refusant d’adhérer à ce nouveau culte d’un autre âge cherchant à se substituer aux trois religions monothéistes rassemblées. La meilleure formule qu’a trouvée la bourgeoisie compradore à bout d’arguments pour contrer cet échec a été de faire intervenir la cavalerie étrangère en lui offrant tout ce qu’elle veut, pourvu qu’elle obtienne un quitus pour renouveler le bail des usurpateurs à la tête de l’Etat algérien. Est-ce que Kerry va ramener des citoyens américains pour remplir les salles de campagne du président-candidat, et pourquoi pas des électeurs venus tout droit de Californie, de Floride ou du Texas ? Cela dit, rien n’est encore joué pour ce clan, car l’AVC dont ils ont tous été victimes, et qu’ils étalent à longueur de meetings malgré l’intervention des divers hommes de main soudoyés auxquels ils font appel dans leurs souks électoraux, est inguérissable et le rejet populaire proportionnel à leur déshonneur.
Le peuple algérien, même s’il est sur la défensive et croit que sa voix ne compte pas, doit se mobiliser à nouveau et lutter pour se réapproprier les espaces squattés illégalement par la bourgeoisie compradore. Le combat que nous menons nécessite un nouveau souffle patriotique, sinon, ce sera la mort de la nation algérienne et le dépècement de l’espace géographique convoité par de nombreuses puissances régionales et mondiales. L’acte de résister aujourd’hui ne relève pas d’un quelconque luxe de salon ou d’un exercice intellectuel sans consistance réelle ni combativité sur le terrain, non, il faut savoir maintenant riposter et donner des coups mortels à ceux qui ont trahi l’Algérie, violé notre nation, dilapidé nos ressources, trahi le serment envers nos martyrs, et qui prétendent être les nouveaux messies, les sauveurs, alors qu’ils ont tout fait pour nous mettre à genoux devant l’impérialisme tantôt américain tantôt français. Aujourd’hui, le règne de Bouteflika nous fait ramper devant le caillou insignifiant du Qatar, émirat d’une banane et de quelques chameliers bédouins sans histoire ni héritage ancestral à part celui de construire des buildings et des penthouses pour un tas de crétins moyenâgeux, et acceptant leur statut de sous-hommes face aux Occidentaux et face à Israël. Le clan présidentiel a montré qu’il est une menace fatale pour l’Algérie et personne ne peut plus dire qu’il ne sait pas. Le moment est venu de mettre leur plan en échec par tous les moyens dont nous disposons. Ils sont le seul ennemi de l’Algérie des martyrs dont nous ne cesserons de porter l’héritage, nous, les patriotes, alors qu’eux portent le fardeau du déshonneur de la trahison en signant un pacte avec les loups néocolonialistes et impérialistes. Déjouer leur complot, les mettre en échec ne pourra se faire que par le peuple. Notre armée affronte des ennemis massés le long de nos frontières et qui nous encerclent de toutes parts, mais elle fait face aussi à des traîtres au plus haut niveau de l’Etat qu’il faut neutraliser et éliminer d’urgence. Nous ne désarmerons pas et rétorquons à ceux qui menacent le peuple jour après jour, à ces chacals qui n’ont pour seule patrie que des comptes en Suisse et des villas et palaces en Floride, ou des pavillons à Paris, que nous ferons leur fête tôt ou tard, même au prix de notre vie, et nous répétons cette promesse au peuple, car que vaudrait encore notre vie si nous n’avons plus de patrie ? Nous les connaissons tous et savons ce qu’ils valent : rien ! Leurs maîtres n’hésiteront pas à les jeter comme des kleenex usagés dès qu’ils auront perdu toute utilité. Les exemples sont nombreux dans l’Histoire où les traîtres ont eux-mêmes été trahis : Moubarak, Saleh, Morsi, Musharraf, Nimeyri, Hamad du Qatar destitué par son propre fils, Saddam, Ben Ali, le Shah d’Iran, etc., la liste est inépuisable. S’ils cherchent la caution des Américains et des bédouins, ils vont voir ce qu’il va arriver après le 17 et personne ne sera à l’abri. L’Algérie est le seul rempart encore debout face aux djihadistes créés par les Etats-Unis et financés par l’Arabie Saoudite et le Qatar. Il n’y aura aucune stabilité pour personne si Bouteflika est reconduit à la présidence de l’Algérie malgré les aveux de Saïdani et Sellal confirmant sa maladie. Donc, il est inapte, mais se présente soi-disant par esprit de sacrifice. A d’autres ! Ce n’est pas lui qui sera reconduit, mais son entourage et les barons de l’import-import, tels Haddad, Tahkout et Cie qui utilisent sa candidature pour leur profit personnel. Soit nous mettons ce programme en échec en les disqualifiant et en leur brisant les reins, soit nous laissons notre pays aux mains de ces gens-là, prouvant par notre inaction et notre passivité que ces malfrats ont réussi à nous castrer et que nous ne valons pas mieux qu’eux en acceptant leur diktat. Nous ferons de notre mieux pour être le cauchemar permanent de ces traîtres et, nous aussi, nous leur disons que nous allons tout faire pour les neutraliser. Nous le jurons sur les tombes de nos martyrs et sur notre histoire ancestrale.
La pakistanisation de l’Algérie a bel et bien eu lieu et le rôle de notre pays aujourd’hui est d’être un bras armé de l’Amérique dans cette zone. Reste à savoir ce que nous ferons de nos anciennes alliances avec lesquelles nous avons apparemment rompu, comme la Chine et la Russie, le clan nous ayant placés dans la zone d’influence américano-sioniste par cupidité. Contrer l’influence grandissante de la Chine et de la Russie en Afrique est un intérêt stratégique majeur pour l’Amérique et les Occidentaux, et l’Algérie fera le boulot pour eux. Nous allons faire un concours avec le Maroc pour déterminer lequel des deux pays est le larbin le plus docile et le plus efficace. Sachant que le Maroc ne dispose pas des atouts de l’Algérie, nous allons être le Pakistan de l’Occident dans la région. Les corrompus nous ont amené à endosser le rôle d’être les yeux et les oreilles de l’impérialisme dans la région juste pour entériner le quatrième mandat. Quelles seront les répercussions sur notre alliance avec les Russes, avec les Chinois, quid du dossier syrien, égyptien, iranien ? Toutes ces positions, le clan mafieux va les négocier en contrepartie de son maintien au pouvoir. Les Occidentaux savent fermer les yeux sur des pratiques frauduleuses quand leurs intérêts stratégiques sont en jeu. Aujourd’hui, l’Algérie a choisi son camp et nous sommes maintenant une métropole de l’impérialisme pour ces deux jours, tributaires des tractations et des magouilles des Américains, des Saoudiens et des Qataris. Et une visite d’Israël, c’est pour quand ? Accueillir un Kerry qui s’est fait traiter de menteur par un grand président comme Poutine devant toute la planète est-elle une victoire à mettre à l’actif du bilan du Président, alors qu’il n’a jamais reçu un dirigeant palestinien depuis des années ? Recevoir l’émir du Qatar rejeté par le Conseil du Golfe, désavoué et en disgrâce, isolé, et qui vient faire paître son chameau sur la terre des martyrs, cela fait aussi partie du bilan ? La Mecque des réactionnaires, c’est cela désormais le rôle de l’Algérie sur la scène internationale ? Les nations sérieuses cherchent leur intérêt et celles qui se contentent de figurer n’ont aucune place dans ce monde où la force est le seul langage. Bouteflika et sa clique sont le déshonneur de l’Algérie, que Dieu les maudisse. Attendons-nous avec ces pratiques à voir l’Algérie entrer dans une tourmente inimaginable, car nous sommes le seul pays au monde dirigé par procuration par un président impotent qu’on ne voit pas, qu’on n’entend pas et qui est incapable de gérer le pays. Les nouveaux colons sont à Alger et le peuple, s’il veut se libérer, doit s’inscrire dans un élan novembriste, sinon il sera réduit à l’état d’indigène et de tube digestif concocté par le clan. Concernant le cas du FIS qui vient de ressortir, il n’a plus d’électorat. Son dossier a été fermé définitivement par la société algérienne et nous ne sommes pas dans les années 90. Entre les différentes mouvantes des salafistes et des Frères musulmans avec leurs variantes, l’électorat islamiste n’est pas un enjeu. Par contre, pactiser avec Mokhtar Ben Mokhtar en lui promettant l’amnistie générale, Monsieur Sellal, ça, c’est une trahison manifeste du clan présidentiel. Et ce n’est pas un hasard si Abassi Madani sort de Doha pour nous dicter sa feuille de route lui aussi. Le cercle présidentiel est lié à la sortie de Madani, ils ont négocié et sont prêts à toutes les compromissions et à toutes les concessions, alors arrêtez d’attaquer les autres candidats à ce sujet ! Monsieur Hatab n’était-il pas appelé «cher frère» par Bouteflika, ainsi que Madani et Mezrag ? Le président-candidat n’a-t-il pas dit un jour que s’il avait vingt ans, il monterait au maquis ? Notre armée et nos services de renseignement les ont vaincus militairement et la société a terminé le boulot. Inutile d’agiter ces épouvantails, les contrats de dessous de table sont caducs. Leurs promesses aux groupes qui ont saigné le pays sont obsolètes et personne n’y adhérera. Aujourd’hui, les terroristes en col blanc sont plus nombreux que les autres.
Le futur président quel qu’il soit aura devant lui un champ de mines dû au bilan désastreux à tous points de vue de Bouteflika, et il sera celui qui pourra amorcer une fin de crise. Son chemin sera semé d’embûches tant la situation actuelle est chaotique avec la corruption généralisée, les institutions vidées de leur substance, la concentration du pouvoir entre les mains d’une minorité, la dépendance totale à la rente pétrolière, l’insécurité qui règne dans les villes, l’économie de bazar et l’import-import avec ces barons qui constituent un Etat dans l’Etat, l’argent sale qui a infiltré la prise de décision politique, etc. Tous les secteurs sont en ébullition, alors ne croyons pas au miracle, la tâche sera ardue. Il faudra préserver ce qu’il est encore possible de sauver puisque ces crapules ont tout perverti, et commencer à reconstruire pas à pas tout ce qui a été détruit. Mais si la reconduction de la chaise roulante et de la horde sauvage a lieu, alors nous sommes partis pour un néant absolu. Rien n’est encore joué, car seul le peuple algérien est en mesure de mettre fin au complot de la bourgeoisie compradore représentée par le clan de Bouteflika et de l’impérialisme américain et sioniste dont le représentant est le sioniste Kerry. Rien n’est plié, le peuple peut casser le mécanisme, mais il faut pour cela bien saisir le message transmis par Washington. Il faut continuer le combat initié par nos ancêtres et finalisé par nos martyrs qui se sont battus contre l’Otan. «Yes, we can ! Yankees, go home !» On a vu l’exemple de l’Egypte quand le peuple est descendu dans la rue, les Etats-Unis n’ont pas hésité à abandonner le Californien Mohamed Morsi, l’agent de la CIA. Les Etats-Unis s’adaptent à toutes les situations, pourvu que leurs intérêts soient garantis. Donc, déjouons leurs manigances maintenant que nous les avons percées à jour, sinon des générations d’Algériens emprunteront le chemin de la servitude ad vitam aeternam. Notre pays est à un tournant majeur de son histoire : soit nous servons les intérêts américains qui n’ont rien à voir avec les nôtres, soit nous nous battons pour préserver notre propre histoire et nos intérêts à nous.

Mohsen Abdelmoumen

 

 

   

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Source : Algérie patriotique
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