Algérie
Rivoire refuse de se regarder dans le
miroir algérien
Mohsen Abdelmoumen
Jean-Baptiste Rivoire.
Chargé de mission pour le compte des
services secrets français. D. R.
Samedi 4 janvier 2014
Les cours de justice étant devenues le
seul terrain d’investigation de cet
intérimaire de la barbouzerie – cette
dernière qui, rappelons-le, règne en
maître sur les salons parisiens –
Jean-Baptiste Rivoire a pris goût aux
palais de justice. Déjà en 2006, bien
avant de s’attaquer à
Algeriepatriotique, Rivoire a
intenté un procès en diffamation contre
Jean-François Kahn et le journal
Marianne à propos d’un article
intitulé «Un étrange suicide». Rivoire
se plaignait d’être accusé d’avoir été
responsable de la mort du journaliste
Didier Contant et de faire partie du
lobby du «qui-tue-qui ». Il fut débouté
en appel sur les deux chefs
d’accusation. Si le but de Rivoire est
de porter préjudice à
Algeriepatriotique, voire de faire
disparaître notre journal, qu’il sache
que nous ne le laisserons jamais briser
un outil qui nous donne la parole. C’est
peine perdue, car il nous trouvera en
face de lui, accompagnés de personnes et
d’organisations de toutes les
nationalités. Essayez donc d’ouvrir la
boîte de Pandore, Monsieur Rivoire, vous
aurez bien des surprises. A propos de la
thèse «qui-tue-qui», l’ethnologue Rina
Sherman, compagne de feu Didier Contant,
dans ses nombreuses interviews accordées
à différents médias, y compris France
24, a évoqué l’existence d’un lobby
anti-algérien qu’elle décrit comme un
groupe de pression composé d’avocats des
droits de l’Homme, de journalistes,
d’ONG et de divers militants. D’après
elle, certains d’entre eux pourraient
être issus de la mouvance trotskiste
française et d’autres d’entretenir des
contacts avec le Maroc. Ils tenteraient
de décharger les terroristes de leurs
crimes, contrairement à ceux qui ne
partagent pas leur opinion et qu’ils
qualifient de «janviéristes» de l’armée
algérienne ou «éradicateurs» de leurs
alliés terroristes. Dans son travail
inestimable, la courageuse Madame
Sherman a remonté le fil de l’histoire
de l’Europe afin de disséquer la genèse
du «qui-tue-qui» dans l’espace et le
temps. L’histoire de ce groupe exige de
revenir quelques décennies en arrière,
jusqu’à la fin de la Seconde Guerre
mondiale et avant le début de la guerre
froide. A cette époque existait une
réelle possibilité de voir les partis
communistes prendre le pouvoir dans les
pays d’Europe occidentale, ce qu’il
fallait à tout prix éviter. Une vaste
structure multinationale fut mise sur
pied, véritable plan Marshall politique
et culturel privilégiant des
intellectuels et des politiciens
anticommunistes, en vue de créer une
gauche «déradicalisée» ainsi que des
groupuscules radicaux prêchant la
révolution permanente. Le groupe de
pression du «qui-tue-qui» trouve son
origine dans cette dynamique et se
caractérise par des campagnes visant à
disculper les assassins fascistes en
Algérie et à acculer les autorités
algériennes à céder davantage de terrain
aux forces politico-théocratiques, dans
un but de déstabilisation de l’armée
algérienne à des fins politiques et, par
extension, à des fins économiques. Nous
retrouvons ainsi la thèse si chère à
Brezinski qui préconisait la destruction
des armées arabes au profit d’Israël,
confirmée par la déclaration de James
Woolsey, ex-directeur de la CIA, qui a
affirmé en 2006 que la CIA avait conçu
le printemps arabe (la vidéo est
disponible sur YouTube).
Rappelons l’affaire Contant : Rivoire
s’est acharné à présenter le grand
reporter Didier Contant, qui faisait un
travail d’investigation sur la mort des
moines de Tibhirine, comme «une personne
suspecte, pas fiable et liée aux
services secrets algériens», il l’a
écrit à maintes reprises et signalé aux
responsables de divers médias dont le
Figaro-Magazine, France 2,
Gamma, etc. Cette rumeur s’est étendue
au point où Didier Contant n’a jamais pu
publier la deuxième partie de son
enquête sur les moines qui devait
paraître dans Le Figaro. Les
responsables du Figaro se sont
défendus d’avoir suspendu la publication
suite aux rumeurs de Rivoire, cependant
ils ont reconnu que celui-ci leur avait
bien dit que Contant faisait partie des
services algériens. C’est là qu’a
commencé la descente aux enfers de
Didier Contant, devenu un pestiféré dans
la profession, considéré par tous comme
un journaliste allié aux services
secrets algériens, et qui ne pourrait
jamais plus exercer son métier, jusqu’à
sa chute mortelle du cinquième étage
d’un immeuble parisien en février 2004.
Le huitième mort de Tibhirine
Dans la préface du livre de Rina
Sherman, Le huitième mort de
Tibhirine, la phrase cinglante
d’Antoine Sfeir est révélatrice : «Je ne
sais pas si Didier Contant a été tué,
est mort accidentellement ou tout
simplement été victime de circonstance
non élucidée. En revanche, c’est que la
mort d’un confrère quelle qu’elle soit
mérite qu’on y porte un intérêt.» Quand
des journalistes et hommes des médias
connus doutent de la version distillée
par la secte du «qui-tue-qui», il y a
lieu de s’interroger sur la justice, les
médias, et le régime politique français
lui-même. Celui-ci a géré de manière
douteuse ce dossier très compromettant
pour, notamment, Alain Jupé, empêtré
dans son conflit avec Pasqua et Chirac,
tel que décrit dans les mémoires du
préfet Marchiani, ancien du SDECE, et
qui a témoigné dans le brillant
reportage de Malik Aït-Aoudia et
Séverine Labat où il a évoqué un
règlement de comptes politique entre les
politiciens français. Ces hostilités
politiciennes ont signé l’arrêt des
négociations françaises secrètes avec le
GIA et ont entraîné la mort des moines.
Ni Rivoire, ni son acolyte Patrick
Baudouin, président de la FIDH, que
l’ex-juge Bruguière traite «d’imposteur
qui tente d'abuser de la crédulité de
l'opinion publique» (sic), n’ont cité un
seul responsable français dans cette
affaire. Bien sûr, celui qui paie
l’orchestre choisit la musique. La seule
source «fiable» de Rivoire, rencontrée
dans un bistrot, est Abdelkader Tigha,
ce sous-officier renégat du DRS, qui
vendrait père et mère pour un permis de
séjour aux Pays-Bas et qui a disparu de
la circulation. Beaucoup d’encre a coulé
sur ces faits et notre but n’est pas de
dire ce que nous savons déjà, sauf que
le groupe «qui-tue-quiste» a recruté une
sorte de chevalier blanc en la personne
du juge Trévidic, lequel a pondu
l’évangile selon Saint Marc Trévidic,
nouvelle mouture du Nouveau Testament.
Quant à l’élucidation de la mort de
Didier Contant, l’enquête préliminaire
menée par le Quai des Orfèvres l’a
rapidement classée comme suicide.
Ensuite, la section du juge Bruguière a
fait une enquête qui a été classée
également. Rina Sherman en a été
informée, tout en lui faisant comprendre
que si elle le désirait, il y avait
matière à poursuivre. Elle s’est ainsi
constituée partie civile en portant
plainte contre Jean-Baptiste Rivoire et
Paul Moreira de Canal+. En novembre
2009, Jean-Baptiste Rivoire a été
condamné par le tribunal correctionnel
de Paris du chef de violences
volontaires contre la personne de Didier
Contant. Suite à son recours en appel,
Rivoire a été relaxé en juin 2011 par la
cour d’appel de Paris. Décidément, quand
on n’a pas d’inspiration journalistique,
on la traque dans les tribunaux, mais on
n’y trouve pas le prix Pulitzer. Voilà
donc à quoi se résume le rôle d’un
journaliste, selon l’apôtre
Jean-Baptiste Rivoire. Lui aurait-on
promis la Légion d’honneur ? Qu’est-ce
qui fait courir ce dérivé de la
barbouzerie, sous-marque de la déchéance
journalistique ? Nous, modestes
chercheurs de vérité, avons pour modèles
Jack London, Ernest Hemingway, et non
pas des indics camouflés utilisant leur
pass de journaliste pour avoir accès aux
miettes de l’empire. Prostitués vous
êtes et prostitués vous resterez,
engeance maudite de cette époque qui ne
produit que la mauvaise graine. L’ivraie
quant à elle, vous résistera, à vous et
à votre empire capitaliste déclinant.
Cherchez dans les caniveaux parisiens,
vous y trouverez le nom de Rivoire.
Quant à la grandeur et l’immortalité,
elles ont leurs propres hommes qui se
reconnaîtront. Vous parlez de «sale
guerre» à propos de notre décennie de
sang, Monsieur Rivoire. Existe-t-il
selon vous une guerre «propre» ? Nous
aimerions que vous nous citiez une seule
guerre «propre» que vos empires auraient
menée. Toutes les guerres sont sales et
l’empire qui les fait est tout aussi
sale. Didier Contant s’est-il suicidé ou
bien a-t-il été éliminé par les
barbouzes ? A notre tour de vous
retourner la question suivante, Monsieur
Rivoire : «qui-suicide-qui» ? Cela nous
fait étrangement penser à l’exécution de
Ben M’hidi, et ce ne sont pas les
exemples qui manquent concernant les
coups tordus de vos services spéciaux,
une vie ne suffirait pas à les énumérer.
Au fait, quelle leçon avez-vous à nous
donner, vous les descendants des
maréchaux de France, Bugeaud, qui
offrait des coffres remplis d’oreilles
de centaines de milliers d’Algériens à
son empereur, et Saint-Arnaud le
criminel, adepte des enfumades de notre
peuple ? Ce sont eux les prophètes de
votre grandeur et de votre civilisation
? Les précurseurs de l’utilisation la
gégène dans la villa Susini et de la
guillotine ? Quelle civilisation ! Si
Didier Contant, assassiné par la France,
est le huitième mort de Tibhirine, le
peuple algérien en est hélas !, le
premier et la plus grande victime.
La potion magique du
«qui-tue-qui»
Nous, les chercheurs de vérité, nous
vous condamnons au tribunal de la plume,
de la morale, le tribunal des hommes et
des femmes qui se sont battus pour la
liberté d’expression, pour un idéal que
vous et vos semblables n’avez jamais
connu et ne connaîtrez jamais. Certes,
l’idée qu’une plume libre de toute
attache matérielle ou lobby quelconque
vous met à nu et vous est étranger, mais
nous prenons à témoin toute la
conscience que l’humanité a produite en
affirmant que le journal
Algériepatriotique a donné la parole à
des femmes et des hommes de valeur issus
du monde entier. Tous vont recevoir la
copie de cet écrit pour dévoiler le
visage hideux d’un suppôt des barbouzes
et des terroristes venu dans l’écriture
par effraction. Didier Contant, que vous
avez harcelé jusqu’à la mort, lui, était
un grand journaliste digne de ce métier,
et nous rendons hommage à sa mémoire. Il
vous hantera jusqu’au dernier jour de
votre vie insignifiante, où vous avez
toujours refusé de vous regarder dans un
miroir, vous qui puisez votre substance
dans un fascisme intellectuel qui
s’apparente à du terrorisme culturel
dont le maître n’est autre que Goebbels
et dont vous avez adopté le slogan :
plus le mensonge est gros, plus il
passe. Au fait, Monsieur Rivoire,
qu’avez-vous fait dans votre vie à part
mentir ? Et où sont passés votre source
et votre registre de commerce exclusifs,
Abdelkader Tigha le félon, disparu des
radars tout comme les Souaidia, les
Hichem Aboud et autres ? A la niche les
caniches ! On apprend que vous avez eu
le culot de mettre un nouveau produit
sur le marché, à savoir Salim Salhi, un
agitateur journaleux d’Al-Magharibia
financée par le Qatar et dont
l’appendice est la monarchie archaïque
du Maroc. Apparemment, ce sinistre clown
couvre en exclusivité les événements
planétaires, allant des baleiniers
japonais aux attentats de Volgograd, à
partir de la cafétéria de la maison de
la presse. La nébuleuse du FIS en Suisse
et à Londres a recruté un âne bâté
venant rejoindre la cohorte de ses
prédécesseurs François Gèze, José
Garçon, Sifaoui, le golden boy du djihad
niqah, en l’occurrence le fils d’Abassi
Madani, Dehina, Hadam, Zitout, et nous
présentons nos excuses à tous les
porte-pipes enrôlés par les services
français que nous avons oublié de citer.
La potion magique du «qui-tue-qui» ne
fonctionne pas dans ces moments de
défaites stratégiques en Algérie, en
Syrie, en Egypte, partout les peuples
arabes vomissent les islamistes. Si ces
terroristes islamistes n’existent pas, à
qui donc payez-vous les rançons pour
libérer vos otages ? Comment pouvez-vous
vivre dans le déni total ? La CIA traque
aujourd’hui le financier d’Al-Karama et
de sa filiale Rachad, et nous ne
désespérons pas de voir ces
organisations figurer sur la liste
d’organisations terroristes des
Américains qui, dans leur incohérence
congénitale, n’hésitent pas à classer
l’OLP dans la liste noire du terrorisme
alors qu’ils reçoivent Mahmoud Abbas à
l’ONU. Par contre, nous désespérons de
voir un jour le régime français faire
preuve de bon sens en cessant de payer
des rançons aux terroristes jusqu’à ce
31 décembre 2013, sachant que cet argent
versé ne sera certainement pas destiné
aux loisirs de membres d’Aqmi mais à
leur armement. Cessez d’être la vache à
lait d’Aqmi, c’est le minimum que l’on
demande au régime français. Ça ne vous
sert à rien de vouloir déstabiliser
l’Algérie du côté sud, l’Algérie est
indivisible n’en déplaise aux traîtres
d’hier et d’aujourd’hui.
Vous nous trouverez sur votre
route, Monsieur Rivoire, soyez-en
convaincu
Ne croyez surtout pas, Monsieur Rivoire,
que nous recevions des ordres de qui que
ce soit en écrivant ces lignes. Nous
échappons à votre monde kafkaïen qui se
refuse le droit d’être libre au vrai
sens du mot. Vous êtes fils de
pieds-noirs et nous imaginons bien que
ce ne fut pas anodin de perdre l’Algérie
des plages de Tipasa si chère à Camus,
et surtout à l’OAS. Quand on pense que
l’Algérie a accueilli votre famille en
1971 dans le cadre de la coopération et
que vous crachez sur nous et notre
armée, alors que vous meniez une belle
petite vie, est-ce là notre récompense
d’avoir été hospitaliers ? Nous vous
laissons à vos élucubrations et à la
névrose qui caractérise votre relation à
l’Algérie et qui vous a fait aboutir
dans le lobby du «qui-tue-qui», mais
sachez que vous allez voir se dresser
pour vous un tribunal spécial où les
juges seront des hommes et des femmes de
plume, des scientifiques, des
journalistes (des vrais !), des
activistes, des artistes. Voilà le
tribunal que vous et vos semblables
méritez. Il sera composé d’Edward S.
Herman, Noam Chomsky, Stephen Hawking,
Helen Caldicott, Stephen Hawking,
William Blum, Paul Craig Roberts, David
Swanson, Diana Jonhstone, Angela Davis,
Roger Waters, Jean Bricmont, Michel
Collon, Anne-Marie Lizin, et bon nombres
d’autres personnalités. Nous doutons que
votre cervelle de moineau soit capable
de les appréhender à leur juste valeur
et que votre statut de cancre puisse
vous permettre de vous hausser à leur
niveau, ainsi que vos maîtres
d’ailleurs, qu’ils soient français ou
israéliens. Vous voyez bien qu’une
simple idée peut tuer. Après tout, vous
êtes expert en la matière pour avoir
traqué Didier Contant. Vous nous
trouverez sur votre route, Monsieur
Rivoire, soyez-en convaincu. Nous avons
nos propres organisations et ONG
d’envergure mondiale qui ne nous paient
pas comme vos sectes de mercenaires, et
nous allons vous faire mal. A la guerre
comme à la guerre. Eh oui ! Depuis
l’époque de notre libération du joug
colonial grâce à l’ALN qui a foutu
dehors la racaille de France et de
Navarre, nous, les indigènes, les
bougnoules, comme vous nous appelez,
nous avons appris à nous battre et à
tisser des liens mondiaux pour mettre à
terre la bête immonde des
multinationales et du grand capital dont
vous êtes une petite marionnette. Qui
donc se souviendra de vous ? Personne !
Et sachez une bonne fois pour toutes que
notre armée est issue de notre peuple,
nous ne l’avons pas importée de la
planète Mars ! Quand vous vous en prenez
à l’ANP, c’est au peuple algérien tout
entier que vous vous adressez. Nous
comprenons que cela vous fasse mal que
l’Algérie possède une grande armée, vous
préférez les petits Etats sans armée,
comme votre Centrafrique chérie où les
musulmans se font massacrer sous vos
yeux sans qu’aucune organisation
affiliée à l’impérialisme ne s’en
offusque. La France joue les gendarmes
au Mali, au Niger, en Côte d’Ivoire, au
Sénégal, etc. pendant que son président
va faire la manche en Arabie Saoudite et
vendre ses centrales nucléaires civiles,
tel un délégué commercial. Bien sûr,
l’argent n’a pas d’odeur. Les courbettes
pathétiques de Hollande et Fabius pour
fourguer leurs Rafale n’ont échappé à
personne et nous vous suggérons
d’ailleurs d’inscrire la vente des
Rafale dans votre Constitution. Vos
dirigeants se ridiculisent aux yeux du
monde en mendiant auprès d’un pays
moyenâgeux où la femme n’a pas le droit
de conduire une voiture, ou auprès de
cet autre fief de l’obscurantisme, votre
ami le Qatar qui a acheté toute la
France et où un poète a pris quinze ans
de prison ferme pour un poème sans que
ni vous ni aucun de vos médias, aucune
de vos ONG, n’ait évoqué le cas. Ces
deux pays «modèles démocratiques» pour
les Occidentaux, pratiquent «al-kafala»,
système qui réduit l’homme à l’état de
soumission totale, l’esclavage de masse
des immigrés venus d’Indonésie, du
Népal, du Maroc, et financent tous les
égorgeurs islamistes. Nous nous posons
d’ailleurs la question de savoir qui est
«el-kafile» d’Abassi Madani et consorts
à Doha ? Ajoutons à vos Etats amis, la
Turquie d’Erdogan, le corrompu qui
n’hésite pas à exercer une répression
draconienne sur sa population qui
manifeste contre la corruption dans
laquelle son propre fils est impliqué.
Le rejeton qui a détourné 600 milliards
de dollars avec ses petits copains fils
de ministres du gouvernement islamiste
s’est d’ailleurs enfui vers la Géorgie
avec un passeport égyptien délivré par
son ami de la confrérie des Frères
musulmans, Mohamed Morsi. Vous nous
répondrez bien sûr qu’il faut bien que
jeunesse se passe. Nous attendons
toujours et nous attendrons longtemps un
communiqué de Transparency International
pour protester contre la corruption du
gouvernement turc. Alors, parlons-en des
droits de l’Homme version occidentale !
Nous sommes prêts. Nous évoquerons en
premier lieu notre pays, l’Algérie, et
puis le Rwanda, l’Irak, la Libye, la
Syrie où vous armez les terroristes
sanguinaires, nous parlerons du Soudan
dévasté et coupé en deux en attendant la
version trois-pièces de Georges Clooney
avec son Darfour, etc. Vos interventions
militaires sous couvert d’ingérence
humanitaire, dont votre cher «french
doctor» Bernard Kouchner et son
inénarrable comparse BHL le sophiste
sont les chantres, n’ont ramené que
destruction et désolation dans de
nombreux Etats, y compris sur le propre
territoire européen avec l’éclatement de
la Yougoslavie. Nous énumérerons la
longue liste des pays que vous et vos
alliés avez détruits sans l’ombre d’un
scrupule. Nous nous réapproprions le
«J’accuse» de Zola et les cris de colère
de Kateb Yacine pour vous dire que le
tribunal qui vous jugera sera mondial.
Nous n’avons pas l’intention de vous
accorder davantage de temps, car vous
n’en valez pas la peine. Une question
cependant : allez-vous sortir le
«qui-tue-qui» contre les armées
égyptienne, syrienne, irakienne, et
maintenant russe ? Allez-vous accuser
tous ces peuples d’avoir un penchant
pour l’autodestruction, voire le suicide
? Allez-vous dire aussi aux Russes,
Syriens, Egyptiens, Afghans, Irakiens,
Yéménites, Pakistanais, Tunisiens,
Libyens, etc. que ce sont leurs armées
qui les tuent et non pas vos amis
islamistes d’Al-Qaïda, créée par la CIA
en Afghanistan pour mettre à terre
l’Union soviétique ? Face à la réalité,
vous et vos semblables êtes désarmés.
Allez-vous attaquer la planète entière
en justice pour avoir une autre opinion
que celle du petit Jean-Baptiste qui
veut avoir raison coûte que coûte ?
Sachez, Monsieur Rivoire, que nos
peuples et nos pays ne sont pas vos
PlayStation, nous en avons marre d’être
traités comme des sous-hommes par vous
et vos amis colonialistes arrogants,
méprisants et méprisables. Vous qui
prétendez être des civilisés et dont
l’unique gloire est d’avoir tué des
millions de personnes – certaines parmi
nos proches dont nous connaissons très
bien les assassins ! – vous les
civilisés, les croisés, arriverez-vous
un jour à guérir de vos sentiments de
supériorité, sachant que quand nous
avons inventé la chimie, l’algèbre et
les sciences, vos rois de France étaient
infestés de poux et pourchassaient les
porteurs du savoir et des lumières avec
une Inquisition dévastatrice ? Non,
Monsieur Rivoire, vous n’êtes pas un des
phares de Baudelaire, vous êtes le mal
sans les fleurs et nous vous sommons de
vous présenter devant le tribunal de la
conscience que vous n’avez jamais
connue, celui d’une justice humaine,
libre, intègre, et indépendante de tout
lobby du fric. Ramenez avec vous
Monsieur Baudouin qui est resté muet
devant le massacre à ciel ouvert des
musulmans du Myanmar de Aung San Suu Kyi,
l’agent de la CIA, la Pussy Ryot de
Birmanie, devenue l’égérie de vos
«droits de l’Homme» ketchup et qui est
restée de marbre devant les tueries qui
se sont déroulées au su et au vu de
toute la planète ; ramenez donc ce
président de la FIDH qui n’a pas jugé
bon de se dresser contre la boucherie en
Centrafrique où vos soldats regardent la
mise à mort des musulmans sans lever le
petit doigt, comme ils l’ont fait lors
du génocide au Rwanda. Ramenez l’émir
des brebis du Qatar et aussi le roitelet
du Maroc avec son conseiller Azoulay le
sioniste, vos maîtres israéliens
génocidaires du peuple palestinien,
ainsi que vos soudards algériens qui ont
vendu leur honneur. Nous les attendons
de pied ferme, tous ces tueurs du peuple
sahraoui et traîtres de la cause
palestinienne auxquels vous ne faites
jamais allusion. Après tout, on arrange
ses petites affaires entre larrons,
n’est-ce pas ? Nous voyons aussi que
vous distillez votre venin sur la chaîne
Al-Magharibia. Ben voyons, le sous-fifre
et la danseuse du ventre du sionisme...
que du joli monde ! Nous vous donnons
donc rendez-vous devant les justes qui,
eux, ont hérité des valeurs de la
résistance et des grands combats de la
condition humaine. Vous et vos maîtres
qui représentez tout ce qui est
nauséabond en l’homme, qui pataugez dans
les scandales, les guerres,
l’espionnage, la récession et l’illusion
d’une démocratie s’écroulant comme un
château de cartes construit sur du
sable, vous allez fondre comme du beurre
sous le soleil rayonnant de l’Algérie et
nous resterons debout, tels les oliviers
de notre chère patrie pour laquelle tant
de braves ont donné leur vie !
Mohsen Abdelmoumen
Publié avec l'aimable autorisation de
l'auteur
Tentative d'assassinat contre le
journaliste algérien Mohsen Abdelmoumen
à Bruxelles
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