Les forces
hostiles à l’amitié russo-chinoise ont
tout fait pour saboter les très nombreux
accords prévus à la signature lors de la
toute récente visite du président russe
en Chine. Mais rien n’y fait, l’alliance
russo-chinoise, dans un monde
multipolaire, a été confirmée une fois
de plus et de quelle manière !
Comme quoi dans la vie, on
a toujours le choix. La rhétorique des «
sanctions » ne fera rien contre la
Russie version 2014 si ce ne n’est que
de la renforcer encore plus et lui faire
prendre définitivement des choix
stratégiques envers ses partenaires,
honnêtes et moins honnêtes.
Lors de cette nouvelle
visite en Chine, que l’on peut appeler
historique, le président russe a non
seulement rencontré son homologue
chinois Xi Jinping, mais s’est également
entretenu avec le secrétaire général de
l’ONU Ban Ki-moon, ainsi que les chefs
d’Etat de l’Iran, de l’Afghanistan et de
la Mongolie, avec lesquels Vladimir
Poutine s’est mis d’accord sur le
développement accéléré de partenariats,
et ce dans plusieurs domaines.
Visite historique pour
plusieurs raisons. Tout d’abord car elle
a permis de confirmer les excellentes
relations économiques et commerciales
entre la Russie et la Chine. Mais bien
plus que cela, cette visite a été une
confirmation nette de l’alliance
russo-chinoise sur le plan politique et
militaire, dans un monde désormais
multipolaire. Cette idée d’alliance ne
date pas d’hier, loin de là. Mais bon
nombre de « spécialistes », occidentaux
et autres, ont toujours tout fait pour
la remettre en question et soi-disant «
douter » quant à son efficacité et à sa
réalité.
Aujourd’hui, personne ne
peut plus remettre en doute quoique ce
soit. Car mis à part la signature d’un
très large éventail d’accords dans le
domaine du partenariat commercial,
économique et humanitaire, ainsi que
dans le domaine des nouvelles
technologies (un total de près de 50
documents), y compris le développement
des régions frontalières, le résultat
principal étant bien évidemment la
signature de l’accord gazier entre les
deux pays. Ledit contrat entre le géant
gazier russe Gazprom et la société
d’Etat chinoise CNPC, pour un montant
total de 400 milliards de dollars, est
tout simplement le plus grand accord
gazier dans l’histoire de la Russie et
prévoit l’approvisionnement en gaz
naturel en provenance de Russie vers la
Chine pour une période de 30 ans…
A l’heure où certains
leaders occidentaux parlaient activement
de la « nécessité » de diversifier les
sources d’approvisionnement énergétiques
et remettaient en cause la dépendance
par rapport à la Russie (sans proposer
des mesures concrètes et réalisables),
la Russie, elle, a préféré passer à
l’acte pour concrétiser l’alliance avec
l’Empire du Milieu et diminuer par la
même occasion la « dépendance »
vis-à-vis de l’Union européenne.
D’autre part, la visite de
Vladimir Poutine en Chine, a été donc
également l’occasion de confirmer
l’alliance militaro-technique entre les
deux nations, notamment via
l’organisation d’importants exercices
navals conjoints, auxquels ont assisté
les deux présidents. Pour rappel, la
République populaire de Chine est le
second principal acheteur au niveau
mondial de l’armement russe, derrière
l’Inde.
En général et pour finir,
il serait bon de dire que l’amitié
russo-chinoise a réussi à prouver une
bonne fois pour toute que ce n’est
nullement un mythe, mais bien une
réalité. Au même titre que la réalité
désormais du monde multipolaire et dans
lequel les pays des BRICS joueront un
rôle majeur, si ce n’est dire : un rôle
clé. Et malgré toutes les tentatives de
miner cette coopération russo-chinoise,
les deux pays et les deux nations ont
réussi brillamment à dépasser tous les
obstacles sur leur chemin.
On ne peut pas en dire
autant quant aux relations entre la
Russie et l’Europe (ou plutôt l’UE),
peut-être pour la simple et bonne raison
que tant que l’Europe version Bruxelles
restera un sous-traitant de la politique
étasunienne, il sera impossible d’avoir
des relations honnêtes et bénéfiques
pour tous. Tant que l’Europe dans sa
version UE adoptera la même rhétorique
de « menaces » à laquelle nous sommes
parfaitement habitués, la Russie
continuera à confirmer ses alliances
dans les pays, régions et continents où
elle est appréciée et soutenue. Et
aujourd’hui, ces pays, régions et
continents ne manquent aucunement. On se
demande aussi qui finira « isolé »…
Bienvenue dans la nouvelle réalité !
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