Sputnik
A l’instar du reste de la Syrie,
la
Ghouta orientale sera libérée des
terroristes
Mikhail Gamandiy-Egorov
© Sputnik.
Mikhail Voskresensky
Lundi 26 février 2018
Source:
Sputnik
L’offensive de
l’armée gouvernementale syrienne en vue
de libérer de la présence terroriste les
localités proches de la capitale Damas a
fait réapparaitre une fois de plus
l’évidence d’une guerre médiatique menée
par les ennemis de la Syrie et de ses
alliés.
Le temps passe, la
nouvelle réalité s'impose, mais certains
acteurs et nostalgiques d'un monde
révolu s'obstinent à poursuivre dans le
ridicule. Un tel ridicule qu'une large
part de leurs propres auditeurs se
retourne inexorablement contre ces
sociétés ayant dominé la sphère
médiatique durant de longues décennies.
Ces sociétés n'étant évidemment que les
fameux médias mainstream.
Après le cas —
devenu d'école — d'Alep,
libérée entièrement par l'armée arabe
syrienne des terroristes en décembre
2016, on se rappellera que tout au long
de cette bataille la presse et la
télévision mainstream ne faisaient que
propager largement des accusations
visant aussi bien le gouvernement syrien
que russe sur les prétendus «massacres»
de population civile, en se basant sur
les «témoignages» de militants connus
pour leurs positions salafistes,
sponsorisés depuis l'extérieur de la
Syrie. Tout en oubliant presque toujours
de rappeler les bombardements que ces
mêmes terroristes d'obédience salafiste
réalisaient en direction des civils qui
se trouvaient dans les zones de la ville
sous contrôle gouvernemental. En
oubliant également de rappeler que les
civils se trouvant en zones «rebelles»
désireux de fuir les zones de combat
afin de rejoindre les zones sûres sous
contrôle du gouvernement syrien et en
utilisant à cet effet les corridors
humanitaires spécialement mis en place
par l'armée syrienne et russe, étaient
tout simplement pris pour cibles par les
«gentils combattants anti-régime», de
même que bien souvent torturés et
exécutés. Sans oublier l'autre fait
majeur: des milliers de civils d'Alep
étaient tout simplement pris en otages
par ces mêmes «rebelles» islamistes, en
qualité de véritable bouclier humain
pour retarder au maximum la libération
de la ville lancée par l'armée
gouvernementale et ses alliés. Tous ces
faits étaient pratiquement absents dans
les dépêches des médias occidentaux
comme golfistes.
Puis, on a eu comme
l'impression que la ville d'Alep a été
simplement oubliée par les «braves»
bien-pensants des droits de l'Homme à
l'occidental, sympathisants d'autres
«braves» bien-pensants, salafistes quant
à eux. Comme le retour d'un grand nombre
de réfugiés dans leurs maisons. Comme la
restauration des infrastructures
détruites opérée par les autorités
syriennes en coordination avec les
puissances alliées. Comme la reprise, du
moins d'une partie notable, de
l'activité industrielle et commerciale
de la ville d'Alep — qui aspire à
retrouver avec le temps son statut de
grand centre industriel et commercial de
la région, qu'il a été avant la guerre
imposée à la République arabe syrienne —
et ce malgré les innombrables dommages
causés par les terroristes et leurs
soutiens extérieurs durant leur
présence. Cette réalité-là est tout
simplement occultée par des
«journalistes» ayant définitivement
perdu la notion d'objectivité pour
devenir simplement des acteurs
d'intérêts géopolitiques et
géoéconomiques des élites qu'ils
représentent. En d'autres termes — des
propagandistes, qui ne cessent pourtant
d'en accuser d'être les autres, du
moment que cela ne rentre pas dans les
intérêts des classes dirigeantes
occidentales et affiliées.
Maintenant c'est
donc au tour de la Ghouta orientale de
devenir cette nouvelle «Srebrenica» de
la classe politico-médiatique
occidentale et de certains autres pays —
toujours intéressés à semer le chaos en
Syrie et de faire à tout prix retarder
le retour à une vie normale de ce pays
millénaire. Eh bien sachez une chose
simple: il n'en sera rien. Le
gouvernement syrien est plus que jamais
déterminé à en finir avec toutes les
poches terroristes — aussi petites
soient-elles — en vue de protéger sa
population. Quant aux fausses images
propagées non-stop par les dits médias
en utilisant les mêmes méthodes du passé
(au passage, manque de créativité
évident), comme ces images d'enfants
palestiniens tués dans des raids
israéliens, mais montrés comme étant des
victimes de bombardements de l'armée
syrienne, ou encore les mises en scène à
l'hollywoodienne — tout cela ne passera
pas.
Evidemment, il
restera encore des gens qui continueront
obstinément à croire les médias dits
«traditionnels» en étant par la même
occasion convaincus que l'Occident a
effectivement un rôle à jouer en vue
d'imposer des pseudos valeurs
universelles — sans demander l'avis des
peuples concernés, même si ces peuples
représentent plus de 90% de la
population mondiale. Néanmoins, la roue
a bien tournée. Et même une large partie
de la population occidentale refuse
aujourd'hui cette manipulation dont elle
a été elle-même victime durant de
longues années.
D'où la raison pour laquelle la peur a
changé de camp: l'hystérie des élites
atlantistes, déjà au plus haut niveau
depuis l'éclatement de l'URSS, ne fera
que s'amplifier. Pendant ce temps, les
partisans du monde nouveau —
multipolaire ou multilatéral — selon la
notion que l'on préfère, continueront de
s'imposer. Quant à la question de la
créativité, il serait peut-être
effectivement temps aussi pour les
acteurs du monde occidental de changer
de fusil d'épaule: s'appuyer sur les
services d'organismes ayant déjà maintes
fois prouvé être proches (voire
ouvertement faire partie) de groupes
extrémistes idéologiquement salafistes,
tels que les fameux «Casques blancs»,
cela passe mal. Y compris pour l'opinion
publique occidentale. Du moins celle qui
a choisi de se renseigner.
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Publié
le 26 février 2017 avec l'aimable autorisation de l'auteur.
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