LUC
MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY
Venezuela (VII) : Au Venezuela
que va-t-il se passer maintenant ?
Luc Michel
Jeudi 31 janvier 2019
FLASH VIDEO/
VENEZUELA (VII) : AU VENEZUELA, QUE
VA-T-IL SE PASSER MAINTENANT ? (ANALYSE
PREVISIONNELLE) LUC MICHEL (ЛЮК
МИШЕЛЬ) & EODE/
Flash Vidéo Géopolitique/ Geopolitical
Flash Video/
2019 01 30/
Le Flash Vidéo du
jour …
Le géopoliticien
Luc MICHEL dans le ‘REPORTAGE’ du 26
janvier 2019
sur PRESS TV (Iran)
Terminant mon
analyse au quotidien de la crise au
Venezuela (le point chaud de l’actualité
géopolitique), sous agression
américano-occidentale directe, j’ai
analysé sur PRESS TV la suite des
événements …
Sources :
* La Video sur
PCN-TV/
PRESS TV (IRAN)
INTERVIEWE LUC MICHEL: AU VENEZUELA, QUE
VA-T-IL SE PASSER MAINTENANT ? (‘REPORTAGE’, 26
JANVIER 2019)
sur
https://vimeo.com/314016253
* L’article sur
« Au Venezuela, que
va-t-il se passer maintenant ? »
https://www.presstv.com/DetailFr/2019/01/26/586877/Venezuela-affrontement-entre-les-deux-blocs
* La présentation
de PRESS TV :
« Alors que les
États-Unis appellent tous les pays à
mettre fin à leurs transactions
financières avec le gouvernement
vénézuélien, que l’Europe lance un
ultimatum à Maduro et que la Russie et
la Chine bloquent un projet de
déclaration américain à l’ONU, quelle
conclusion tirez-vous de la situation
dans ce pays ?
Luc Michel,
géopoliticien, nous répond. »
POURQUOI LA RUSSIE
EST RESOLUMENT AUX COTES DU PRESIDENT
LEGITIME DU VENEZUELA MADURO ?
“Qu'on évite toute
option militaire au Venezuela”
- Sergei Ryabkov,
vice-ministre russe des Affaires
étrangères.
« La rhétorique
américaine sur le Venezuela se
militarise. L'échec de la tentative de
coup d'État US au Venezuela n'a pas
suffi à dissuader les va-t-en-guerre de
la Maison Blanche à renoncer au projet
de l'effondrement de l'État bolivarien
dans le stricte objectif d'appliquer le
"Moyen-Orient élargi" au bassin de
Caraïbe », commentait ce matin
‘FarsNews’ (Iran).
Le groupe de Lima
(avec la Colombie et les USA) se dit,
pour l'heure, contre une action
militaire contre le Venezuela, n'empêche
que Bolton a laissé entendre « avoir un
contingent de 5 000 forces aux portes de
Venezuela », contingent prompt à passer
à l'offensive. « Au Moyen-Orient, des
mouvements de troupes US sont
particulièrement perceptibles. Des
milliers de terroristes daechistes
viennent d'être libérés des prisons
afghanes par un spectaculaire opération
héliportée US, tandis que la France,
allié de guerre des États-Unis, a
demandé à évacuer les "terroristes
français" de Syrie. Quant à Daech
toujours retranché à l'est de l'Euphrate
il a procédé très étrangement à la mise
en liberté des milliers de ses captifs,
sans doute parce qu'il a désormais mieux
à faire », dit encore l’agence
iranienne.
Les États-Unis
disposent en fait déjà de trois brigades
de combat. Depuis le coup d'État avorté
du président du Parlement vénézuélien
Juan Guaido, qui s’est autoproclamé
président du pays, des analystes tablent
sur une hypothèse « selon laquelle
Washington envisagerait de retirer des
unités militaires d’Afghanistan et de
Syrie pour les redéployer à la frontière
entre la Colombie et le Venezuela. Pour
le reste, des renforts de troupes
vénézuéliennes se déploient aux
frontières avec la Colombie, un terrain
difficile couvert de broussaille et qui
demande à être abordé par des guérillas.
Ce terrain est effectivement l'objet des
opérations de reconnaissance menées par
les drones israéliens ».
MAIS UNE GUERRE USA
ET CIE CONTRE LE VENEZUELA SERAIT LOIN
D'ETRE UNE PROMENADE DE SANTE.
La diplomatie russe
l'a d'ailleurs souligné, tout en
conseillant aux États-Unis « d’exclure
l’hypothèse d’une intervention
militaire » :
« Moscou appelle les politiciens qui
envisagent une intervention militaire au
Venezuela à renoncer à ces projets », a
déclaré mardi le vice-ministre russe des
Affaires étrangères, Sergueï Ryabkov. Le
diplomate a ajouté que Moscou ne
discuterait pas de ses actions
potentielles en cas d’intervention
militaire étrangère au Venezuela, car ça
serait « contre-productif ».
La Russie a apporté
son soutien indéfectible au Venezuela et
à son président légal.
Evidemment le
dialogue est proposé et les Russes en
parlent : « La Russie s’apprête à œuvrer
pour envisager un dialogue entre les
parties en lice au Venezuela. Nous
apportons notre soutien aux négociations
des parties en conflit. Auparavant, nous
avons exprimé à de nombreuses reprises
notre disposition pour mettre en place
des discussions interpartites dans ce
pays ». Mais le clan belliciste au
pouvoir à la Maison Blanche est loin de
pouvoir se tenir tranquille.
L'Iran, la Russie,
la Chine, la Turquie et Cuba étaient des
premiers pays qui ont soutenu le
gouvernement légitime de Nicolas Maduro,
après que Juan Guaido, opposant au
président Nicolas Maduro, s’est
auto-proclamé nouveau président du
Venezuela et ce soutien se poursuivra.
Si des forces spéciales US et des
sociétés israéliennes de sécurité, très
présentes en Colombie, préparent divers
scénarii d’intervention militaire,
l'armée vénézuélienne, elle, s'apprête
aux plus grandes manœuvres de tout son
histoire entre 10 et 15 février. Les
conseillers militaires russes, cubains
et iraniens coopèrent depuis un bon bout
de temps.
À l’approche de la
tenue des exercices militaires de
l’armée vénézuélienne, Nicolas Maduro a
rendu visite aux militaires sur quelques
bases en exhortant ces derniers à être
prêts à toute intervention américaine.
LA GUERRE DES
POURSUITES DE CARACAS VS SANCTIONS DE
WASHINGTON
Sur le plan
interne, le procureur général
vénézuélien, Tarek Saab, a demandé mardi
à la Cour suprême d’ouvrir une enquête
préliminaire contre Guaido, le président
de l’Assemblée nationale qui s’est
auto-proclamé chef de l’État. Il a
également demandé à la Cour suprême de
geler ses comptes bancaires et de lui
interdire de quitter le pays. La
nouvelle décision du système judiciaire
du Venezuela est un défi à l'encontre
des Américains qui viennent de mettre la
main sur le pétrole vénézuélien. John
Bolton en est déjà à avertir que « toute
mesure contre le chef de l’opposition au
gouvernement vénézuélien pourrait avoir
des séquelles négatives pour Caracas ».
Sur son ordre, les
États-Unis ont édicté des sanctions à
l’encontre de PDVSA, la compagnie
pétrolière nationale vénézuélienne. Il
est désormais interdit aux sociétés US
de payer le pétrole vénézuélien aux
autorités constitutionnelles. Elles
doivent s’en acquitter auprès du «
président par intérim » autoproclamé,
Juan Guaidó. Effet collatéral de cette
mesure : la société Citgo, filiale US de
PDVSA ne pourra pas rembourser ses prêts
à la société russe Rosneft. Par
conséquent, celle-ci pourrait saisir ses
trois raffineries et ses pipe-lines aux
États-Unis. Cependant, le Pentagone
pourrait s’y opposer pour « raison de
sécurité nationale ».
La conséquence ?
« En cas d'un débarquement amphibie sur
les cotes vénézuéliennes avec le
concours de l'OTAN, la Russie ne restera
pas les bras croisés. Tout comme l'Iran
et la Chine voire Cuba. Ce nouveau front
ouvert offre beaucoup de similitude avec
le front syrien à cette différence près
qu'il se trouve sur l’arrière cour
américaine », conclut ‘Fars News’ .
(Sources : Press TV – PCN-TV – Fars News
– EODE Think Tank)
LUC MICHEL (ЛЮК
МИШЕЛЬ) & EODE
(Flash Vidéo
Géopolitique/
Complément aux
analyses quotidiennes de Luc Michel)
* Avec le
Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :
Géopolitique –
Géoéconomie – Géoidéologie – Géohistoire
– Géopolitismes -
Néoeurasisme – Néopanafricanisme
(Vu de Moscou et
Malabo) :
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* Luc MICHEL (Люк
МИШЕЛЬ) :
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* EODE :
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