LUC
MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY
Quels sont les scénarios géopolitiques
pour l'après-pandémie du Coronavirus ?
Luc Michel

Vendredi 17 avril 2020
LUC MICHEL (ЛЮК
МИШЕЛЬ) & EODE/
Luc MICHEL pour EODE/
Quotidien
géopolitique – Geopolitical Daily/
2020 04 15/ « Nous
traversons ce qui, à tous les égards,
est une grande crise, il est donc
naturel de supposer qu'elle se révélera
être un tournant dans l'histoire
moderne. Dans les mois qui ont suivi
l'apparition de COVID-19, la maladie
causée par le nouveau coronavirus, les
analystes ont différé sur le type de
monde que la pandémie quittera dans son
sillage. Mais la plupart soutiennent que
le monde dans lequel nous entrons sera
fondamentalement différent de ce qui
existait auparavant. Certains prédisent
que la pandémie entraînera un nouvel
ordre mondial dirigé par la Chine;
d'autres pensent que cela déclenchera la
disparition du leadership chinois.
Certains disent que cela mettra fin à la
mondialisation; d'autres espèrent qu'il
inaugurera une nouvelle ère de
coopération mondiale. Et d'autres encore
projettent de faire monter le
nationalisme, de saper le libre-échange
et de conduire à un changement de régime
dans divers pays - ou tous ces
éléments »
- Richard Haass (Président du ‘Council
on Foreign Relations’, 7 avril).
L’avenir n’est écrit nulle part. Il n’y
a pas un chemin déterminé pour
l’après-pandémie, mais des scénarios
variés pour des futurs possibles. J’ai
traité ce madin pour LIGNE ROUGE sur
AFRIQUE MEDIA cet important sujet
complexe :
* Voir sur LUC-MICHEL-TV :
LIGNE ROUGE 2020 04
15 :
SCENARIOS
GEOPOLITIQUES
POUR LES FUTURS DE
L’APRES PANDEMIE
sur
https://vimeo.com/407851817
* Thème de l’émission :
Covid-19 : Emmanuel Macron
veut "aider" l'Afrique en
"annulant massivement" sa dette …
LES QUESTIONS SOULEVEES
Je soulève et je réponds aux questions
suivantes :
Pourquoi le dossier de la Dette
africaine est un dossier géopolitique et
pas économique (Ce sujet n’étant qu’un
élément marginal de mon analyse) ?
Pourquoi les scénarios apocalyptiques
assénés ad nauseum par les médias du
Système occidental, en particulier pour
l’Afrique ?
Que veut le Bloc américano-occidental,
Wasington et Paris en tête ?
Les choses sont-elles déjà pliées,
pourquoi je parle de « scénarios » et de
« futurs » au pluriel ?
Pourquoi l’avenir n’est écrit nulle part
et encore moins à ce stade ?
Pourquoi il faut arrêter de se laisser
perdre dans de faux débats inutiles
(style hydrocloroquine) ?
Après avoir regardé mon analyse, je vous
invite à approfondir les éléments
géopolitiques de celle-ci. La Pandémie
est parcourue de conflits (vois mes
analyses sur les « guerres du
coronavirus ») et partant ceux-ci
détermineront le monde futur de
l’après-pandémie. Au premier plan de ces
conflits la confrontation Chine vs USA.
La pandémie a vu à son stade actuel la
chute de l’Occident, son déclassement,
sa « tiers-mondisation » (1). Mais
certains en on tiré des conclusions
aventureuses. Les américains, et leurs
vassaux français, n’ont pas dit leur
dernier mots. Et leurs théoriciens et
géopoliticiens y voient même une
« accélération de l’Histoire », que
Washington entend dominer …
# ELEMENTS POUR COMPRENDRE MON ANALYSE
1-
LES THESES SUR LE DECLINISME CHINOIS :
« LA CHINE, REDOUTABLE PUISSANCE SUR LE
DÉCLIN
GÉOPOLITIQUE » (LE POINT)
Le géopolitogue américain Michael
Beckley (2) défend l'idée que « l'empire
du Milieu, plutôt que d'être ascendant,
est en fait en perte de vitesse, ce qui
le rend d'autant plus dangereux ». Le
Point (Paris ce 10 avril) commente ses
thèses : « La question n'est pas de
savoir si une puissance en proie a des
difficultés économiques va rechercher
l'expansionnisme international, mais
celle de savoir quelle forme cet
expansionnisme prendra ». « La question
n’est pas de savoir si une puissance en
proie à des difficultés économiques va
rechercher l’expansionnisme
international, mais celle de savoir
quelle forme cet expansionnisme prendra.
»
Selon Michael Beckley – qui résume ses
thèses dans l’influente revue
conservatrice FOREIGN AFFAIRES, celle de
Albright ou Brzezinski - , « la thèse
géopolitique le plus en vogue, de nos
jours, est celle de l'ascension de la
Chine, qui progressivement va supplanter
l'hégémonie américaine à l'échelle
mondiale. Les signes de cette
irrésistible ascension ne sont-ils pas
omniprésents ? Les investissements
chinois couvrent toute la planète. La
marine chinoise patrouille le long des
principales voies maritimes, tandis que
Pékin colonise lentement la mer de Chine
méridionale. Et, pendant ce temps, le
pouvoir chinois étouffe toute opposition
interne et entonne le péan du
nationalisme ». Il définit l'histoire
géopolitique de notre temps comme « la
mort lente de l'hégémonie américaine en
faveur d'une Chine montante. Les signes
avant-coureurs de l'ascension de Pékin
sont partout. Les investissements
chinois à l'étranger couvrent le monde.
La marine chinoise patrouille les
grandes voies maritimes, tandis que le
pays colonise la mer de Chine
méridionale au ralenti. Et le
gouvernement réprime la dissidence à la
maison tout en administrant une bonne
dose de propagande nationaliste ».
Mais le capitole est (déjà) proche de la
Roche tarpiéenne pour Pékin : « La
nouvelle affirmation de Pékin ressemble
à première vue à la marque d'une
puissance et d'une ambition croissantes.
Mais en fait ce n'est rien de tel. Les
actions de la Chine reflètent un profond
malaise parmi les dirigeants du pays,
alors qu’elles luttent contre le premier
ralentissement économique soutenu de
leur pays depuis une génération et
qu’elles ne voient aucune fin. La
situation économique de la Chine s’est
régulièrement dégradée depuis la crise
financière de 2008. Le taux de
croissance du pays a chuté de moitié … »
(3)
2
LA THESE AMERICAINE DE « L’ACCELERATION
DE L’HISTOIRE PAR LA PANDEMIE »
Richard Haass, le Président du puissant
‘Council on Foreign Relations’, sort un
livre en mai : “The
World: A Brief Introduction” (le 12 mai
chez Penguin Press). Comme Beckley, il
résume ses thèses pour FOREIGN AFFAIRS
(4) : « La pandémie va accélérer
l'histoire plutôt que la remodeler » et
« Toutes les crises ne sont pas un
tournant » :
« Nous traversons ce qui, à tous les
égards, est une grande crise, il est
donc naturel de supposer qu'elle se
révélera être un tournant dans
l'histoire moderne. Dans les mois qui
ont suivi l'apparition de COVID-19, la
maladie causée par le nouveau
coronavirus, les analystes ont différé
sur le type de monde que la pandémie
quittera dans son sillage. Mais la
plupart soutiennent que le monde dans
lequel nous entrons sera
fondamentalement différent de ce qui
existait auparavant. Certains prédisent
que la pandémie entraînera un nouvel
ordre mondial dirigé par la Chine;
d'autres pensent que cela déclenchera la
disparition du leadership chinois.
Certains disent que cela mettra fin à la
mondialisation; d'autres espèrent qu'il
inaugurera une nouvelle ère de
coopération mondiale. Et d'autres encore
projettent de faire monter le
nationalisme, de saper le libre-échange
et de conduire à un changement de régime
dans divers pays - ou tous ces
éléments. »
Pandémie n’implique donc pas
révolution :
« Mais il est peu probable que le monde
qui suit la pandémie soit radicalement
différent de celui qui l'a précédée.
COVID-19 ne changera pas tant la
direction de base de l'histoire mondiale
que l'accélérera. La pandémie et sa
réponse ont révélé et renforcé les
caractéristiques fondamentales de la
géopolitique actuelle. En conséquence,
cette crise promet d'être moins un
tournant qu'une étape sur la route
parcourue par le monde au cours des
dernières décennies.
Il est trop tôt pour prédire la fin de
la crise elle-même. Que ce soit dans
six, 12 ou 18 mois, le calendrier
dépendra de la mesure dans laquelle les
gens suivront les directives de
distanciation sociale et l'hygiène
recommandée; la disponibilité de tests
rapides, précis et abordables, de
médicaments antiviraux et d'un vaccin;
et l'étendue de l'aide économique
accordée aux particuliers et aux
entreprises. Pourtant, le monde qui
sortira de la crise sera reconnaissable.
Affaiblissement du leadership américain,
coopération mondiale défaillante,
discorde des grandes puissances: tout
cela caractérisait l'environnement
international avant l'apparition de
COVID-19, et la pandémie les a mis en
relief plus que jamais. Ce sont
probablement des caractéristiques encore
plus importantes du monde qui va
suivre. »
Au cœur du monde à venir se pose la
question de l’hégémonie américaine ou se
son leadership : « L'une des
caractéristiques de la crise actuelle
est un manque marqué de leadership
américain. Les États-Unis n'ont pas
rallié le monde dans un effort collectif
pour affronter le virus ou ses effets
économiques. Les États-Unis n'ont pas
non plus rallié le monde pour suivre son
exemple dans la résolution du problème
chez eux. D'autres pays se prennent en
charge du mieux qu'ils peuvent ou se
tournent vers ceux qui ont dépassé le
pic d'infection, comme la Chine, pour
obtenir de l'aide. Mais si le monde qui
suit cette crise sera un monde dans
lequel les États-Unis dominent de moins
en moins - il est presque impossible
d'imaginer quiconque écrit aujourd'hui
sur un «moment unipolaire» - cette
tendance n'est pas nouvelle. Cela est
évident depuis au moins une décennie.
Dans une certaine mesure, cela résulte
de ce que Fareed Zakaria a décrit comme
«la montée du reste» (et de la Chine en
particulier), qui a entraîné une baisse
de l'avantage relatif des États-Unis,
même si leur force économique et
militaire absolue a continué de croître.
Mais plus encore, c'est le résultat
d'une volonté américaine défaillante
plutôt que d'une baisse de la capacité
américaine. Le président Barack Obama a
supervisé un retrait de l'Afghanistan et
du Moyen-Orient. Le président Donald
Trump a surtout utilisé le pouvoir
économique pour affronter ses ennemis.
Mais il a essentiellement mis fin à la
présence américaine en Syrie, et cherche
à faire de même en Afghanistan, et, ce
qui est peut-être plus important, a
montré peu d'intérêt soit pour les
alliances, soit pour le maintien du rôle
de chef de file traditionnel des
États-Unis dans la résolution des
principaux problèmes transnationaux.
Bien avant que COVID-19 ne ravage la
terre, l'attrait du modèle américain
avait déjà décliné de façon abrupte. »
Haass rappelle que cette
problématique est déjà celle qui a amené
Trump, le choix du militarisme américain
(5), au pouvoir : « La perspective de ce
changement était une grande partie de
l'attrait du message de Trump
«l'Amérique d'abord», qui promettait que
les États-Unis seraient plus forts et
plus prospères s'ils faisaient moins à
l'étranger et concentraient leurs
énergies sur les questions intérieures.
Ce point de vue implicite reposait sur
l'hypothèse qu'une grande partie de ce
que les États-Unis faisaient dans le
monde était un gaspillage, inutile et
sans rapport avec le bien-être national.
Pour de nombreux Américains, la pandémie
renforcera probablement ce point de vue
malgré le fait qu'elle devrait plutôt
mettre en évidence la façon dont le
bien-être intérieur est affecté par le
reste du monde; Les États-Unis,
diront-ils, devront se concentrer sur le
redressement et consacrer des ressources
aux besoins nationaux plutôt qu'à
l'étranger, au beurre plutôt qu'aux
armes à feu. C'est un faux choix, car le
pays a besoin et peut se permettre les
deux, mais il est probable qu'il sera
tout de même argumenté. »
3-
« LE COMPLOTISME
ATLANTISTE »
(GENERAL
DELAWARDE)
Le général français Dominique Delawarde
(6) identifie un nouveau courant
complotiste, le « complotiste
atlantiste », alimenté par les USA et
l’OTAN. Le génral commence par régler le
compte du complotisme ‘dans lequel je
vois moi une falsification incapacitante
de l’Histoire) : « La pandémie qui
frappe principalement les pays de la
coalition occidentale, le confinement
forcé qui en découle pour la population
de la majorité d'entre eux et le temps
libre gracieusement offert à de nombreux
citoyens ont favorisé la recherche
d'information et les échanges par
internet. Comme souvent, les parties
complotistes de la société ont proposé
des réponses, évidentes pour elles, mais
peu convaincantes, in fine, aux
questions les plus fréquentes que chacun
se pose sur cette pandémie. »
Dalawarde identifie un nouveau
complotisme, « un complotisme
atlantiste » : « Le complotisme
atlantiste est clairement anti-chinois
et anti-russe (normal puisqu'il est
atlantiste). Je rappelle, à ceux qui
l'ignorent, que la Chine et la Russie
sont les deux «menaces majeures»
présentées dans la «National Defense
Strategy» US de février 2018 et que,
jusqu'à preuve du contraire, l'Amérique
est le chef de meute incontesté de
l'OTAN. » A
l’origine de cette désinformation
atlantiste, nous retrouvons de vieilles
connaissances : « On retrouve très
facilement les «sites sources» des fakes
news, des allégations et des
insinuations malveillantes contre la
Chine et la Russie. Ce sont le plus
souvent des sites anglosaxons, souvent
d'ONG qui s'autoproclament
indépendantes, mais déjà connues pour
être financées par Monsieur SOROS ou la
CIA. Ces allégations et insinuations
sont souvent reprises par des
journalistes mainstream européens très
peu regardants sur leurs sources ».
Que nous disent ces «complotistes»
atlantistes?
« Ils nous disent que les chinois et les
russes (qui ont eu l'impertinence de
présenter un bilan bien meilleur que
celui des occidentaux dans la gestion de
l'épidémie et qui ont eu l'audace
d'apporter leur aide à certains pays de
l'OTAN, Italie et USA entre autres),
mentent dans leurs déclarations
(calomniez, calomniez, il en restera
toujours quelque chose....). Certains
vont jusqu'à insinuer très clairement
que les méchants chinois auraient créé
le Covid-19 pour être une arme
bactériologique anti-occidentale,
destinée à affaiblir, voire à abattre
l'OTAN. La preuve? Le différentiel de
pertes inexplicable autrement....
Nombreux sont les «innocents» lecteurs
de ces fadaises qui finissent par y
croire (…) Pourquoi diffuser de telles
fake news et les répandre sur internet
et les réseaux sociaux? Je ne vois que
deux raisons possibles: la première est
de relativiser l'échec des pays
occidentaux (USA et UE en tête) dans la
prise en compte et la gestion de cette
crise. En blâmant la Chine et la Russie,
concurrents de toujours, on fait
diversion, on désigne des boucs
émissaires et l'on irait presque jusqu'à
convaincre les benêts, shootés à la
propagande martelée 24h sur 24 par CNN
et BFMTV, que ces deux pays sont à
l'origine de tous nos malheurs et que la
médiocre qualité de nos gouvernances ne
serait pour rien dans nos bilans
désastreux…..
La deuxième raison est de tenter de
rebâtir «une cohésion otanienne», face à
un adversaire commun (imaginaire), le
duo Chine-Russie. Cette cohésion a été
mise à mal par la gestion du «chacun
pour soi» de l'épidémie Covid-19 en
occident. Le manque de solidarité de
l'UE et de l'OTAN à l'égard de l'Italie,
la piraterie US sur les cargaisons de
masques destinées à la France resteront
dans les mémoires » …
NOTES ET RENVOIS :
(1) Cfr. LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL
DAILY/ GEOPOLITIQUE DU CORONAVIRUS:
COMMENT LA PANDEMIE PROVOQUE LA CHUTE ET
LA ‘TIERS-MONDISATION’ DU PREMIER MONDE
OCCIDENTAL !?
sur
http://www.lucmichel.net/2020/03/21/luc-michels-geopolitical-daily-geopolitique-du-coronavirus-iv-comment-la-pandemie-provoque-la-chute-et-la-tiers-mondisation-du-premier-monde-occidental/
Et : UN SIECLE
APRES SPENGLER ‘LE DECLIN DE L’OCCIDENT’
SE PRECIPITE (LA CHUTE DU PREMIER MONDE
OCCIDENTAL II)
sur
http://www.lucmichel.net/2020/04/08/luc-michels-geopolitical-daily-un-siecle-apres-spengler-le-declin-de-loccident-se-precipite-la-chute-du-premier-monde-occidental-ii/
(2) Michael Beckley est professeur
agrégé de science politique à
l'Université Tufts et chercheur invité
Jeane Kirkpatrick à l'American
Enterprise Institute. Ses recherches sur
les relations américano-chinoises ont
reçu des prix de l'American Political
Science Association et de
l'International Studies Association et
ont été présentées par de nombreux
médias, notamment le Financial Times,
les Affaires étrangères, Foreign
Affairs, le New York Times, le NPR et le
Washington Post. Auparavant, Michael a
travaillé pour la Kennedy School of
Government de Harvard, le département
américain de la Défense, la RAND
Corporation et le Carnegie Endowment for
International Peace. Il continue de
conseiller des bureaux au sein de la
communauté américaine du renseignement
et du département américain de la
Défense.
Son premier livre, Unrivaled: Why
America Will Remain the World’s Sole
Superpower, a été publié en 2018 par
Cornell University Press.
(3) Michael Beckley, “The United States
Should Fear a Faltering China. Beijing’s
Assertiveness Betrays Its Desperation”,
FOREIGN AFFAIRS, USA, October 28, 2019.
(4) Richard Haass, “The Pandemic Will
Accelerate History Rather Than Reshape
It. Not Every Crisis Is a Turning
Point”, FOREIGN AFFAIRS, USA, April 7,
2020.
(5) Cfr. Luc MICHEL pour EODE THINK
TANK/
LA PRESIDENCE TRUMP : VERS UN NOUVEAU
STADE DE L’IMPERIALISME AMERICAIN …
sur
http://www.lucmichel.net/2016/12/04/eode-think-tank-la-presidence-trump-vers-un-nouveau-stade-de-limperialisme-americain/
(6) Dominique Delawarde, général (2s),
ancien chef du bureau
Situation-Renseignement-Guerre
Électronique de l’Etat-major Interarmées
de Planification Opérationnelle. Il fait
le point, tous les jours, sur la
pandémie Covid-19.
(Sources : Afrique Media – Le Point –
Foreign Affairs – EODE Think Tanks)
LUC MICHEL (ЛЮК
МИШЕЛЬ) & EODE
* Avec le Géopoliticien de l’Axe
Eurasie-Afrique :
Géopolitique – Géoéconomie –
Géoidéologie – Géohistoire –
Géopolitismes - Néoeurasisme –
Néopanafricanisme
(Vu de Moscou et Malabo) :
PAGE SPECIALE Luc MICHEL’s Geopolitical
Daily
https://www.facebook.com/LucMICHELgeopoliticalDaily/

* Luc MICHEL (Люк
МИШЕЛЬ) :
WEBSITE
http://www.lucmichel.net/
PAGE OFFICIELLE III
– GEOPOLITIQUE
https://www.facebook.com/Pcn.luc.Michel.3.Geopolitique/
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* EODE :
EODE-TV
https://vimeo.com/eodetv
WEBSITE
http://www.eode.org/
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