LUC
MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY
Débat/ Syrie : la Russie a-t-elle changé
de cap ?
Luc Michel
Vendredi 8 mai 2020
LUC MICHEL (ЛЮК
МИШЕЛЬ) & EODE/
Luc MICHEL pour EODE/
Quotidien
géopolitique – Geopolitical Daily/
2020 04 30/
« Il ne faut pas oublier que toutes les
zones de désescalades, créées en Syrie
sont constituées pour une période
temporaire et cela ne doit en aucun cas
porter atteinte à la souveraineté et à
l'intégrité territoriale de la Syrie ou
arrêter la lutte contre les terroristes
connus des Nations Unies »
- Maria Zakharova, porte-parole du
ministère russe
des Affaires étrangères (août 2019).
La guerre de Syrie
est aussi une guerre médiatique. Depuis
des années, les officines israéliennes,
comme ‘Debka’ (qui se présente comme le
‘Stratfor’ israélien mais n’est qu’une
officine de désinformation de Tsahal),
tentent d’accréditer, en vain, une
soi-disant « rupture Russie-Iran ».
Depuis 2018, des agents d ‘influence
turcs en Russie (1), essayent de vendre
l’idée fantasmagorique d’un « tournant
géopolitique » d’Ankara vers Moscou (2).
Aujourd’hui, c’est un média dit « proche
du Kremlin », qui tente de vendre l’idée
d’un « lâchage d’Assad par Mosdcou ».
DUEL MEDIATIQUE
C’est l’occasion
d’un duel médiatique entre les
désinformateurs et la presse libanaise
pro-Assad, débat largement remporté par
celle-ci. Un article au vitriol contre
Assad dans ‘Gosnovosti’, laisse à croire
que « la Russie aurait changé de cap » ?
Riposte des
pro-Assad : la chaîne libanaise de la
Résistance, ‘Al-Mayadeen’, proche du
Hezbollah, demande à l’ambassadeur de
Russie à Beyrouth si oui ou non « La
Russie a fait un deal avec la Turquie et
les USA », et ce, aux dépens de
« l'intégrité territoriale syrienne ».
« C'est qu'il y a autour de ce supposé
deal une campagne médiatique intense
dont l'objectif premier consisterait à
donner de l'axe Russie-Résistance une
image divisée », commente ‘Pars Today’
(agence d’Etat iranienne) et « ces
médias sont loin d'en être à leur
première tentative ». « Depuis 2011 et à
chaque fois que les ennemis de la Syrie
se sont trouvés dans l'impasse, comme
c'est le cas après la trêve à Idlib,
c'est pareil ». On prétend qu'Assad
s'est fait larguer par la Russie, que
l'Iran frappé par Israël, ne fait plus
le poids (Ndla : le médiamensonge actuel
de Bennet, le ministre de la Défense
israélien) et que par conséquent, « le
dictateur de Damas serait prêt à
tomber ». Cette nouvelle campagne
médiatique largement soutenue par la
presse turque, est partie précisément il
y a quelques jours de cet article paru
dans les colonnes du journal russe
Gosnovosti qui aurait mis en cause la
présidence Assad.
MAIS UN JOURNAL
REFLETE-T-IL UNE ORIENTATION
STRATEGIQUE?
Lors de son
interview accordée ce 28 avril à la
chaîne d’information libanaise
‘Al-Mayadeen’, l'ambassadeur russe
Alexander Zassipkine tient à mettre les
points sur les i : « La souveraineté de
la Syrie dépasserait toutes les
considérations pour la Russie », a-t-il
martelé avant de rejeter catégoriquement
« l'existence d'un quelconque débat, un
quelconque deal (avec les USA ou la
Turquie) sur la répartition de zones
d'influence en Syrie ».
Zassipkine a aussi
fait allusion aux propos de l’ancien
ambassadeur russe en poste à Damas qui
aurait déclaré que « la Russie devrait
reconsidérer le sort de la Syrie et ses
dirigeants; la Russie n'intervient dans
aucune affaire liée au sort de la
direction syrienne. Il revient au peuple
syrien d’en décider ». Les propos de
l'ancien ambassadeur russe ont été
falsifiés et tronqués. L’ex-ambassadeur
russe n’a exprimé que son opinion
personnelle et il ne s’agit pas de la
position officielle de Moscou. « Aucun
accord n’a été conclu avec n’importe
quelle partie que ce soit concernant la
Syrie. La Russie ne cherche qu'a unir
les efforts contre les dangers qui
menacent le monde ».
DONC PAS DE DEAL
AVEC LA TURQUIE A IDLIB,
AUCUN COMPROMIS
AVEC LES USA A L'EST DE L'EUPHRATE ?
« Pour accuser les
Russes d'avoir lâché la Syrie et Assad,
il convient peut être de voir de plus
près deux dossiers caractéristiques :
Idlib et Deir ez-Zor : la trêve conclue
avec Erdogan que Poutine a bien humilié
au Kremlin début mars a fini par tourner
contre la Turquie: sur fond des
querelles inter terroristes à Idlib,
viennent d'éclater des attaques contre
l'armée turque de la part de ses propres
mercenaires. C'est une dynamique d'auto
destruction que ni l'OTAN ni les USA ne
seraient capable d'inverser.
Parallèlement la Russie a ouvert un
autre front anti-Turquie cette fois en
Libye, en armant et en soutenant Haftar
contre Ankara, ce qui ne passe pas
inaperçu au palais du Sultan », estime
l'analyste des questions politiques Hadi
Mohammadi.
LA SYRIE CENTRALE
DANS LA RESTAURATION DE LA PUISSANCE DE
L’ETAT RUSSE PAR POUTINE
« Avec les
Américains non plus la Russie ne fait
pas dans la dentelle. Elle sait
parfaitement que la Syrie lui a offert
la place qui a été la sienne avant
l'effondrement de l'URSS et même plus
puisque Moscou pèse désormais sur la
scène du Moyen Orient. Ceci est une
stratégie à long terme que Poutine a
définie et il va le maintenir jusqu'au
bout.
Front central pour Moscou, la Syrie est
la concrétisation du rétablissement de
la puissance russe, amorcé avec le
retour de la Crimée à la Rodina (3).
C’est de Syrie que les russes sont
passés en Afrique, via le Soudan et la
Libye, avant d’aller défier Paris à
Bangui, au cœur de son « pré carré
français » (4) …
Surtout que les
Américains ne font plus de mystère de
leur volonté d'en découdre avec les
Russes fut-ce en s'en prenant aux bases
militaires et à la présence des forces
russes. Ces dernières semaines les
assauts contre Hmeimim ou Qamichli se
multiplient et à chaque fois la Russie y
a réservé une riposte. Sur la rive est
de l'Euphrate les efforts russes ont
miné l'ancrage américain chez cette
population et les USA en sont désormais
à chercher des mercenaires auprès des
tribus arabes », ajoute-t-il.
Quant au soi-disant
« immobilisme russe face à Israël »,
« il n'est qu'une façade. Les liens
entre les deux parties sont bien plus
profonds qu'il n’apparaissent »,
souligne l'analyste. Avant d'ajouter :
« Des coopérations Russie-Résistance et
leurs impacts sont visibles partout : au
sud syrien et au Golan occupé par
exemple où les unités du Hezbollah sont
largement déployées ou encore à Homs et
à Deir ez-Zor où l'armée de l'air russe
appuie toujours les opérations
terrestres de l'armée syrienne et de ses
alliés irakiens. Après une décennie de
guerre, ce serait puérile qu'on pense
que la Russie se tournerait le dos à
l'Etat syrien car c'est le seul allié
fiable de la Russie au Moyen-Orient et
en Méditerranée orientale ». C'est
d'autant plus impensable quand on voit
les Etats-Unis avoir nettement perdu du
terrain dans cette région à la faveur de
l'émergence du facteur dit de
"Résistance".
LE MINISTERE RUSSE
DES AFFAIRES ETRANGERES A TOUJOURS
REAFFIRME LE SOUTIEN DE MOSCOU A LA
SOUVERAINETE DE LA SYRIE.
La stratégie de
Moscou est une vision à long terme pour
se repositionner sur le plan mondial et
la Russie n'a aucune intention de
changer de cap. En politique rien n'est
définitif, c'est une partie d'échec où
les Russes maîtrisent parfaitement ce
jeu. Face à elle la Turquie, L'Otan, les
Usa, leurs alliés supposés et les
terroristes à leur solde. Moscou avance
d'un pas sûr sur un terrain miné sans
perdre de vue ses intérêts. Trahir la
Syrie et l'axe de la Résistance - comme
le laisse entendre les rumeursde
‘Govnovosti’ et des officines
israéliennes, au moment où ce
conglomérat a perdu cette confrontation
- n'est pas l'apanage des Russes car ils
savent qu'un retrait signerait leur fin.
C'est en fin de compte l'alliance de
l’Eurasie contre L'Otan.
La Russie mettait
sans équivoque en
garde la Turquie et les États-Unis
contre le démembrement de la Syrie le
17 août 2019. L’approche de la Russie
sur le nord-est de la Syrie reste
inchangée et elle soutient la
souveraineté de la Syrie dans la région
ainsi que le dialogue entre Damas et les
Kurdes dans le nord et l’est du pays,
avait alors déclaré la porte-parole du
ministère russe des Affaires étrangères,
Maria Zakharova. « Les tentatives
d’isolement du nord-est de la Syrie
suscitent de plus en plus d’inquiétude
», avait alors déclaré Zakharova lors de
sa conférence de presse hebdomadaire. «
L’approche de la Russie sur cette
question n’a pas changé. Comme
auparavant, nous soutenons les efforts
visant à instaurer une stabilité et une
sécurité à long terme dans le nord-est
du pays en restaurant la souveraineté de
la Syrie et en établissant un dialogue
fructueux entre Damas et les Kurdes en
tant que membres du peuple syrien »,
avait-elle aussi déclaré. Zakharova
avait précisé que « la situation la plus
difficile se trouvait à Idlib », où les
forces syriennes soutenues par la Russie
avaient lancé en avril 2019 une
offensive contre Hayat Tahrir al-Cham
(HTC), un groupe terroriste lié à
al-Qaïda qui avait pris le contrôle de
la majeure partie de la province avec la
complicité d’Ankara et des USA. « La
Russie reste attachée au mémorandum de
Sotchi du 17 septembre 2018 sur
l’établissement d’une zone démilitarisée
», avait encore déclaré M. Zakharova. «
Cependant, cela ne devrait pas servir
d’excuse pour protéger les terroristes
qualifiés de tels par le Conseil de
sécurité des Nations Unies. Nous
espérons que nos partenaires turcs
respecteront également strictement
l’engagement pris dans ce mémorandum ».
La Syrie avait déjà
rejeté au préalable l’accord
États-Unis–Turquie comme une « agression
flagrante » contre l’intégrité
territoriale du pays et une « violation
flagrante » du droit international et de
la Charte des Nations unies.
LA SOUVERAINETE ET
L’INTEGRITE DES ETATS AU CŒUR DE LA
DOCTRINE GEOPOLITIQUE RUSSE
Dans une longue
analyse sur la Syrie, mais aussi la
Centrafrique et la Libye, j’avais
longuement analysé pour le magazine NHM
(Douala) cet aspect central de la
Doctrine géopolitique russe (5). La
vision de Poutine et Lavrov
est la reconstruction
des Etats déstabilisés, sur la base de
l’intégrité de leurs frontières et de
leur souveraineté sur la totalité de
leur territoires nationaux. En
particulier, Moscou appelle au respect
de la souveraineté nationale en Syrie,
mais aussi en Irak et en Libye, et a
régulièrement mis en garde Ankara contre
le franchissement de cette ligne rouge.
Directement contre les projets des
États-Unis (issu du projet
américano-israélien dit du « Grand Moyen
Orient ») et de la Turquie qui semblent
projeter de restaurer les frontières de
l’empire d’Ottoman, celles d’avant le
traité de Lausanne de 1923 qui a fait
perdre à la Turquie de vastes
territoires …
NOTES ET RENVOIS :
(1) Derrière les
réseaux d’influence turcs en Russie, on
retrouve la vision pervertie des
« eurasistes russes de Droite » qui
voient dans le « pantouranisme » turc
une version turque de leur Eurasisme,
vision non géopolitique mais culturelle
et religieuse, étrangère à la
Géopolitique.
Cfr. sur LUC
MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/
LE SOI-DISANT
‘RAPPROCHEMENT RUSSO-TURC’(II) : COMMENT
LES PROJETS GEOPOLITIQUES NEOEURASISTE
RUSSE ET TURC (INTEGRATION DANS L’UE OU
PANTOURANISME) SONT ANTAGONISTES !?
sur
http://www.lucmichel.net/2017/11/08/luc-michels-geopolitical-daily-le-soi-disant-rapprochement-russo-turcii-comment-les-projets-geopolitiques-neoeurasiste-russe-et-turc-integration-dans-lue-ou/
Aux sources du
Pantouranisme (ou « Panturquisme ») :
l’échec des « Jeunes Turcs » d’Enver
Pacha et la défaite de l’Empire ottoman
en 1918 … Enver Pacha est Membre du
Comité Union et Progrès (CUP), aussi
appelé Mouvement Jeune-Turc. Ce
mouvement, qui naît et se développe dans
les écoles supérieures militaires de
Constantinople, prône le retour à la
constitution ottomane de 1876 abolie par
le sultan Abdulhamid II et critique la
politique servile de ce dernier à
l’égard des occidentaux. En 1908 éclate
la révolution jeune-turque à Salonique
et Enver devient très rapidement un des
leaders du mouvement qui parvient à
renverser le sultan et installer la
seconde ère constitutionnelle de
l’Empire Ottoman. Très proche de
l’Allemagne où il a étudié et où il
retourne très régulièrement, il est l’un
des artisans du rapprochement
germano-ottoman et de la réforme de
l’armée turque sur le modèle allemand.
Devant la défaite des jeunes-turcs aux
élections de 1912 au profit de l’Union
Libérale et encouragé par le discrédit
du nouveau gouvernement à la suite de la
crise des Balkans, Enver décide de
prendre le pouvoir par la force. Il
prend violemment d’assaut la Sublime
Porte, le siège du gouvernement turc, et
installe un triumvirat dont il fait
partie à la tête de l’Empire. Il est de
fait le seul maître du pays, n’accorde
que très peu d’intérêt au Parlement et
exécute ses opposants politique. Auréolé
de ses victoires en Tripolitaine (guerre
Italie-Empire ottoman) et en Bulgarie
(guerres balkaniques), juste avant la
première guerre mondiale, lié
politiquement à une Allemagne qu’il
admire (c’est l’époque des grands
projets géopolitiques de l’Allemagne de
Guillaume II au Proche-Orient), Enver
choisit naturellement l’alliance des
puissances centrales lorsque le premier
conflit mondiale éclate.
A la fin de la
guerre, poursuivi pour le génocide
arménien, Enver prend la fuite en
l’Allemagne puis en Asie Centrale où il
essaie de faire renaître son rêve de
toujours : le Panturquisme (ou
Pantouranisme). Il récupère un Courant
politique visant à la réunion de tous
les peuples finno-ougriens et
turcophones, dont l’inventeur est Ziya
Gögalp (1875-1924), un intellectuel turc
à l’origine d’une doctrine, le «
pantouranisme », qui prône le
regroupement au sein d’une entité
politique commune de tous les individus
de race et langue turques qui vivent «
du Bosphore au Baïkal ». En s’appuyant
sur les turcophones d’Asie Centrale il
tente d’établir un Turkestan indépendant
en s’alliant avec l’URSS contre des
rebelles locaux, puis en se retournant
contre les soviétiques. Il meurt le 4
août 1922 dans une bataille contre
l’Armée Rouge dans l’actuel Tadjikistan,
après quelques succès militaires. En
1996 sa dépouille est rapportée à
Istanbul, où elle repose depuis.
Aujourd’hui ses
héritiers politique, les « loups gris »
du MHP néofasciste sont les alliés
parlementaires de l’AKP
islamo-conservateur d’Erdogan …
(2) Cfr.
sur EODE THINK TANK/ GEOPOLITIQUE/
Luc MICHEL, QUEL SOI-DISANT
‘RAPPROCHEMENT TURCO-RUSSE’ ? ERDOGAN
REUSSIT SON COUP DE POKER OPPORTUNISTE !
sur
http://www.lucmichel.net/2016/08/24/eode-think-tank-geopolitique-quel-soi-disant-rapprochement-turco-russe-erdogan-reussit-son-coup-de-poker-opportuniste/
Et sur PCN-TV (sur YouTube) :
LUC MICHEL/ COUP DE POKER GEOPOLITIQUE
D’ERDOGAN CONTRE LES KURDES ET DAMAS
sur
https://www.youtube.com/watch?v=hXuCP3BgGug
(3) Cfr. Luc
MICHEL, REVOLUTION GEOPOLITIQUE. LES
ONZE JOURS QUI ONT CHANGE L’ORDRE
POST-SOVIETIQUE : LA CRIMEE EST RUSSE !
Sur
http://www.lucmichel.net/2014/03/18/lucmichel-net-revolution-geopolitique-les-onze-jours-qui-ont-change-lordre-post-sovietique-la-crimee-est-russe/
J’écrivais en mars
2014 : « C’est tout l’Ordre
post-soviétique en Eurasie depuis
l’implosion de l’URSS – la « plus grande
catastrophe géopolitique du XXe siècle »
a dit Poutine – et la destruction de la
Yougoslavie par les Occidentaux qui est
remis en question. Depuis cette défaite
immense de la « Russie géopolitique » –
ce qu’était aussi l’URSS – la Russie a
sans cesse reculé. C’est terminé. La
Russie est de retour ! »
(4) Cfr. sur
PCN-TV/
LUC MICHEL SUR LE
ZOOM AFRIQUE DE PRESSTV (IRAN, 02
NOVEMBRE 2018) : LE DRIAN EN RCA –
DOMINOS OCCIDENTAUX VS ETATS-TREMPLIN
RUSSES
Sur
http://www.lucmichel.net/2018/11/07/pcn-tv-luc-michel-sur-le-zoom-afrique-de-presstv-iran-02-novembre-2018-le-drian-en-rca-dominos-occidentaux-vs-etats-tremplin-russes/
(5) Cfr. Luc MICHEL
sur NOUVEAUX HORIZONS
MAGAZINE / NHM magazine (Douala,
Cameroun) :
‘VLADIMIR POUTINE MESSIE DE LA PAIX’ :
SYRIE – CENTRAFRIQUE – LIBYE, LA RUSSIE
GARANTE DE L’INTEGRITE DES FRONTIERES
DES ETATS
sur
http://www.lucmichel.net/2020/03/04/luc-michels-geopolitical-daily-revue-de-presse-vladimir-poutine-messie-de-la-paix-syrie-centrafrique-libye-la-russie-garante-de-lintegr/
(Sources : Gosnovosti – Pars Today -
Al-Mayadeen – NHM maga zine
– EODE Think Tank)
Photo :
Pour les médiamenteurs et les idiots
utiles d’Ankara qui glosent sur “le
tournant eurasiste” (sic) d’Erdogan,
voir cette photo de la dernière
rencontre du ‘Sultan’ avec Poutine au
Kremlin, ce 5 mars 2020, qui l’a remis à
sa place. Reçu sous la statue de
Catherine la Grande (qui a mené les
guerres russes contre les Ottomans), sa
suite privée de sièges, assis face à une
réplique du monument russe à la victoire
de Moscou sur les turcs en 1878, Erdogan
a été humilié …
LUC MICHEL (ЛЮК
МИШЕЛЬ) & EODE
* Avec le Géopoliticien de l’Axe
Eurasie-Afrique :
Géopolitique – Géoéconomie –
Géoidéologie – Géohistoire –
Géopolitismes - Néoeurasisme –
Néopanafricanisme
(Vu de Moscou et Malabo) :
PAGE SPECIALE Luc MICHEL’s Geopolitical
Daily
https://www.facebook.com/LucMICHELgeopoliticalDaily/
* Luc MICHEL (Люк
МИШЕЛЬ) :
WEBSITE
http://www.lucmichel.net/
PAGE OFFICIELLE III
– GEOPOLITIQUE
https://www.facebook.com/Pcn.luc.Michel.3.Geopolitique/
TWITTER
https://twitter.com/LucMichelPCN
LUC-MICHEL-TV
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* EODE :
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