LUC
MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/
Syrie-Turquie-Russie : comment un
Poutine maitre du grand jeu syrien sauve
la face d'un Erdogan déconfit !?
Luc Michel
Samedi 7 mars 2020
LUC MICHEL (ЛЮК
МИШЕЛЬ) & EODE/
Luc MICHEL pour EODE/
Quotidien
géopolitique – Geopolitical Daily/
2020 03 « Erdogan, idiot
utile de Poutine (…) Aux abois après son
échec en Syrie, le président turc veut
contraindre les pays de l'UE à le
soutenir en les menaçant d'un
déferlement migratoire (…) La bombe
russe à guidage laser qui a tué 33
soldats turcs le 27 février dans le
Nord-ouest syrien a signé l'échec de la
grande stratégie de Recep Tayyip
Erdogan. En intervenant en Syrie, le
néo-sultan d'Ankara voulait établir que
la Turquie est un acteur clé sur la
scène régionale ; montrer à sa base
électorale, qui commence à douter, qu'il
est un homme d'action qui défend avec
succès les intérêts turcs ; contrecarrer
les aspirations nationales kurdes ; et
plus généralement, restaurer la grandeur
impériale passée de son pays. Cette
belle ambition a fini ensevelie sous les
décombres … »
- Le point (Paris,
2 mars 2020).
« Après le sommet
de Moscou, Idlib engloutira Erdogan à
moins qu'il fasse le bon choix » - -
Atwan (éditorialiste de Rai al-Youm).
Le jeu de dupes
entre Erdogan et Poutine, mélange de
duplicité levantine et de froids calculs
stratégiques russes (que nous dénonçons
depuis ses premiers jours)
(1) arrive à sa fin. Avec un
Poutine maître du jeu et un Erdogan aux
abois. Ce qu’on a appelé le « processus
d’Astana » ou les « accords de Sotchi »
– et que certains « géopolitogues de
l’émotion » qualifiaient imprudemment de
« tournant géopolitique » (sic) –
ressemble à une chasse au tigre en Inde.
Où le tigre est Erdogan. A un moment le
tigre effectue un déplacement de 180° et
pense imprudemment qu’il est devenu le
chasseur. Tout l’art du chasseur avisé,
et Poutine l’est, consiste à amener le
tigre dans une nasse ou une fosse. La
nasse d’Erdogan a pour nom Idlib …
# PARTIE I
LA RECONTRE
POUTINE-ERDOGAN A MOSCOU CE 5 MARS
Le président russe
Vladimir Poutine a rencontré son
homologue turc Recep Tayyip Erdogan au
Kremlin, à Moscou, ce 5 mars 2020.
« Au sommet Poutine-Erdogan,
l'heure n'était guère à la joie »,
commente Pars Today (Iran) … Les
discussions portaient sur les évolutions
récentes à Idlib, la décision de Damas
de libérer cette ville et de sécuriser
les routes reliant Alep à Damas et
Lattaquié.
« La situation à
Idlib s'est tellement aggravée que cela
demande que nous ayons une conversation
personnelle et directe », a déclaré le
président russe Vladimir Poutine au
début de la rencontre avec son homologue
turc Recep Tayyip Erdogan, cité par
l'AFP. Poutine a exprimé ses
condoléances pour la mort de soldats
turcs en Syrie, où des dizaines de
personnes ont été tuées ces dernières
semaines alors qu'Ankara lançait pour la
première fois une offensive directe
contre les forces syriennes à Idlib.
Mais il a également souligné que l'armée
syrienne avait « malheureusement ...
subi de graves pertes ». « Nous devons
parler de tout, afin que rien de tel ne
se reproduise et ne détruise les
relations russo-turques », a souligné M.
Poutine.
LA REPRISE DE
SARAQIB : UN TOURNANT STRATEGIQUE
L’éditorialiste de
l’influent journal Rai al-Youm (l’une
des meilleures sources sur le conflit
syrien) y revient, affirmant que la
reprise de Saraqib (Ndla : ville
stratégique près d’Idlib) avait
nettement changé la donne en faveur de
la Syrie et de ses alliés lors de ce
sommet : « en fait c’est une grande
évolution militaire sur le terrain qui
influe sur toutes les équations
politiques et militaires. En effet, les
groupes armés soutenus par la Turquie
n’ont pu retenir Saraqib que pendant
trois jours avant que l’armée syrienne
ne s'en empare et ne rouvre les deux
autoroutes reliant l’une Alep à Damas et
l’autre, Alep à Lattaquié ». Après avoir
repris de nouveau le contrôle de
Saraqib, l’armée syrienne poursuit ses
opérations au sud de cette ville
stratégique.
Et l'auteur de
poursuivre : « L’élément qui a changé la
donne, était l’arrivée d’un millier de
combattants du Hezbollah libanais à
Saraqib et leur participation immédiate
aux batailles. De ce point de vue, cette
percée est tout à fait comparable à ce
qui s’était passé en 2015 près de la
frontière syro-libanaise, lorsque les
forces du Hezbollah sont intervenues
dans les combats à Qusseir (ouest de la
Syrie). Des observateurs pensent que les
combats auxquels participeront les
forces du Hezbollah ne se limiteront pas
à Saraqib. D’après certaines sources, la
prochaine bataille des unités du
Hezbollah libanais aura lieu face aux
troupes turques et éléments radicaux
soutenus par Ankara, surtout le Front
al-Nosra », note l’éditorialiste Abdel
Bari Atwan. Qui ajoute : « La reprise
par l’armée syrienne de la ville
stratégique de Saraqib est peut être le
premier revers militaire et politique de
l’opération turque dite Bouclier du
printemps que le président Erdogan a
entamée après l’expiration de
l’ultimatum qu’il avait lancé à l’armée
syrienne de se retirer de toutes les
positions qu’elle contrôlait devant les
points d’observation militaire turcs.
Rappelons que Vladimir Poutine n’a pas
accepté de recevoir Erdogan à Moscou
avant que Saraqib ne soit libérée. Le
porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov,
a même déclaré clairement que l'armée
russe était la seule armée, se trouvant
en Syrie, à la demande du gouvernement
de Damas, tandis que la présence des
autres pays en Syrie était contraire aux
principes du droit international ».
POUTINE ADRESSE UNE
MISE EN GARDE TRES SEVERE QU'ANKARA A
TOUT INTERET A PRENDRE AU SERIEUX !
« C’est la première
chose que le président Poutine a évoqué
jeudi à Moscou avec le président
turc ». Poutine a affirmé vouloir être
sûr que plus aucun soldats russes ne
périraient sous la balle turque, sinon
« les liens Ankara-Moscou » en
pâtiraient gravement. « II s'agit d'une
mise en garde très sévère qu'Ankara a
tout intérêt à prendre au sérieux, à
moins qu'il veuille prêter l'oreille aux
recommencements US. La délégation
américaine qui a débarqué mercredi à
Idlib a laissé entendre que les Patriot
pourraient être activé à condition que
les S-400 russes livrés à la Turquie
disparaissent" », commente Atwan.
Mais le ministère
russe de la Défense a déjà donné sa
réponse : il a annoncé dimanche dernier
dans un communiqué que « la Russie ne
pourrait plus garantir la sécurité des
avions turcs en Syrie depuis que le
gouvernement de Damas a décidé de fermer
l’espace aérien du nord du pays. Cela
signifie que les systèmes de défense
aérienne russes et syriens pourront
abattre tout avion turc qui pénétrerait
dans cet espace aérien fermé ». Mais
Erdogan a-t-il véritablement compris le
sens de ce message ? Au fait, « comment
peut-il espérer que la Russie qui
a dépensé des milliards et perdu de
nombreux soldats en Syrie pendant cinq
ans, se retire de la scène pour
qu’Ankara gagne son pari improbable à
Idlib ? »
ERDOGAN EST DANS
L'IMPASSE A MOINS QU'IL PRENNE LA MAIN
TENDUE DE TEHERAN !
« Le sommet
tripartite Iran-Syrie-Turquie dont le
président iranien, Hassan Rohani, a
proposé la tenue le plus vite possible,
serait une bouée de sauvetage. Sinon,
Idlib broiera Erdogan. », écrit Atwan.
APRES LE SOMMET
ERDOGAN-POUTINE, ANKARA TIRE...
Que durera la trève
conclue à Moscou ? Il semble qu’Erdogan
reste sourd aux avertissements russes.
« Les Turcs ont
ouvert le feu sur l'armée russe en Syrie
immédiatement après le début de la
rencontre entre Poutine et Erdogan »,
dit le site Avia.pro ! Selon des données
fournies par des journalistes militaires
russes actuellement en Syrie, « dès
l'annonce de la rencontre entre le
président russe Vladimir Poutine et le
président turc Recep Tayyip Erdogan, les
terroristes et les troupes turques ont
attaqué la ville de Saraqib ». Les
journalistes militaires russes,
cités par Avia.pro ont annoncé que les
terroristes « avaient utilisé un mortier
de 120 mm ». Selon ces sources
d'information dignes de foi, les troupes
turques se trouvent dans la zone d'où
ont été tirés les mortiers contre les
militaires russes à Saraqib.
Il convient de
préciser qu'à ce jour, la Turquie n'a
pas encore respecté ses engagements pris
dans le cadre de l'accord de Sotchi; ce
qui a provoqué l’escalade des tensions
en Syrie et dans la région …
# PARTIE II
POURQUOI POUTINE NE
PEUT PAS PERDRE EN SYRIE ?
« Pour Poutine, une
victoire en Syrie est une affaire
personnelle », commente avec pertinence
l’AFP ! « Une question de prestige, une
démonstration de force: plus que de la
simple politique, vaincre en Syrie est
un enjeu personnel pour Vladimir Poutine
qui va tenter jeudi à Moscou d'apaiser
la situation avec son homologue turc ».
L'été dernier à
Moscou, le président turc et son "ami"
Poutine affichaient leur entente un
cornet de glace à la main, admirant
ensemble les avions de combat russes.
« Leur relation s'est depuis
considérablement raidie, à la suite
d'une escalade de tensions ces dernières
semaines sur le terrain, où s'affrontent
les forces turques et celles du régime
syrien, appuyé par l'aviation russe,
dans la région d'Idleb en Syrie »,
commente l’AFP. « Même si l'espoir d'un
cessez-le-feu dans cet ultime bastion
rebelle et jihadiste dans le nord-ouest
syrien persiste », la Turquie, soutien
des rebelles syriens, et la Russie,
alliée du gouvernement légitime de
Bachar al-Assad, semblent déterminées à
camper sur leurs positions. »
COMMENT
« L'ASCENSION DE POUTINE EN TANT QUE
STRATEGE HABILE EST LIEE A LA SYRIE » ?
« L'ascension de
Poutine en tant que stratège habile est
liée à la Syrie », estime Iouri Barmine,
analyste du Conseil russe pour les
affaires internationales, qui conseille
le Kremlin. « Une victoire en Syrie est
devenue une question de prestige pour la
Russie, et pour Poutine
personnellement », affirme-t-il.
L'intervention
militaire de la Russie en soutien à
Damas en septembre 2015 a changé la
donne du conflit - qui a fait plus de
380.000 morts depuis son déclenchement
en 2011 - et a permis à Bachar al-Assad
de multiplier les victoires et de
reconquérir de vastes zones de son pays.
« RETROUVER LA
GLOIRE SOVIETIQUE D'ANTAN »
Ancien agent du
KGB, qui a qualifié de "catastrophe
géopolitique" le démembrement de l'URSS,
« Vladimir Poutine a saisi l'occasion
pour redonner à la Russie sa gloire
militaire d'antan », selon des
analystes. « La Russie a largement
investi dans une base navale à Tartous
et une base aérienne à Hmeimim, près de
Lattaquié (ouest), afin d'affirmer sa
puissance militaire en Méditerranée
orientale », indique à l'AFP l'analyste
militaire russe Pavel Felguenhauer. « Ce
n'est pas la Syrie elle-même qui
intéresse la Russie, mais il important
de maintenir Assad au pouvoir, parce
qu'il garantit à la Russie d'avoir ces
bases », affirme-t-il.
« Le conflit en
Syrie a également permis à des milliers
de militaires russes d'acquérir de
l'expérience sur le terrain et de tester
des centaines de nouvelles armes »,
selon Dmitri Trenine, directeur du
Centre Carnegie de Moscou (fondation
américaine). « C'est un exemple concret
de ce que la Russie peut atteindre en
utilisant à la fois des instruments
militaires et diplomatiques »,
estime-t-il. « Ce conflit a également
une importance personnelle pour Vladimir
Poutine », assure M. Trenine.
GEOSTRATEGIE RUSSE
EN MEDITERRANEE ORIENTALE :
LA DIAGONALE
CRIMEE-SYRIE
« La Syrie et la
Crimée jouissent
d'une position stratégique dans la
région de la mer Noire et en
Méditerranée, ce qui constitue un atout
énorme »
-Bachar al Assad (ce 16 oct.).
Pour la Russie, la
Crimée est un pivot de défense
géostratégique, depuis Catherine La
Grande. Epoque où l’Axe Stratégique
Sébastopol-Levant a été défini comme
essentiel pour la présence russe en
Méditerranée orientale ! Il était
impossible de la laisser aller aux mains
des ennemis de la Russie en mars 2014
(2) (3). Et certainement pas à l’OTAN,
avec son vieux projet d’une base
américaine à Sébastopol. C’est en effet
la clé de l’accès à la Méditerranée
orientale pour la Flotte russe. Et c’est
un axe géopolitique pour la Russie lié à
la Base de Tartous, à côté de Lattaquié
en Syrie. Les deux sont essentiels à la
puissance russe et à sa sécurité dans la
Mer Noire et en Méditerranée …
SAUVER LA FACE A
ERDOGAN ?
Arrivé au pouvoir
il y a 20 ans au moment où les forces
russes menaient une guerre contre la
rébellion islamiste en Tchétchénie
(soutenue par les USA et l’OTAN en
sous-main), république du Caucase russe
à majorité musulmane, Poutine a dû faire
face à une vague d'attentats sanglants
attribués aux indépendantistes
tchétchènes, et avait promis de « buter
les terroristes jusque dans les
chiottes ». Alors que quelque 4.000
ressortissants russes ont rejoint ces
dernières années les rangs de groupes
islamistes en Irak et en Syrie, Vladimir
Poutine « a ses propres comptes à régler
avec les terroristes », dont les
prédécesseurs ont combattu les forces
russes dans le Caucase du Nord, affirme
M. Trenine.
Le maître du
Kremlin « a également besoin d'une
victoire politique sur la scène
internationale pour redorer sa
popularité, qui a chuté ces derniers
mois en raison de la stagnation
économique », due à la guerre des
sanctions imposée à Moscou, selon des
analystes. « Cela ne veut pas dire que
M. Poutine soit réticent à tout
compromis avec la Turquie »,
précisent-ils, en rappelant que « les
deux pays ont des liens commerciaux et
militaires étroits (…) Poutine sait
qu'il a des atouts militaires et
politiques considérables face à
Erdogan’, mais il saura trouver une
solution pour permettre au président
turc de « faire un pas en arrière tout
en sauvant la face », selon M. Trenine.
Aux yeux de M. Barmine, Vladimir
« Poutine cherche certainement un
compromis avec la Turquie sur la Syrie,
mais un compromis élaboré par la
Russie ». Nous y sommes !
# NOTES ET RENVOIS
(1) Cfr. Luc MICHEL sur EODE
THINK TANK/
GEOPOLITIQUE/ QUEL
SOI-DISANT ‘RAPPROCHEMENT TURCO-RUSSE’ ?
ERDOGAN REUSSIT SON COUP DE POKER
OPPORTUNISTE !
Sur
http://www.lucmichel.net/2016/08/24/eode-think-tank-geopolitique-quel-soi-disant-rapprochement-turco-russe-erdogan-reussit-son-coup-de-poker-opportuniste/
Ey :
voir sur LUC MICHEL’S
GEOPOLITICAL DAILY/
SYRIE ET DUPLICITE D’ERDOGAN:
ASTANA-SOTCHI-ADANA, LES MASQUES TURCS
TOMBENT !
Sur
http://www.lucmichel.net/2020/02/07/luc-michels-geopolitical-daily-syrie-et-duplicite-derdogan-astana-sotchi-adana-les-masques-turcs-tombent/
(2) J’ai longuement
analysé dans un précédent quotidien
géopolitique le dossier de la Crimée,
que je connais bien avec mon ONG EODE
(mon Observatoire eurasien pour la
Démocratie et les Elections – a été
directement impliquée dans le référendum
de Crimée. EODE était l’ONG en charge de
l’organisation de la «Mission
internationale de monitoring du
référendum » :
EODE est un
Think-Tank (spécialisé dans les analyses
géopolitiques et idéologiques) et une
Ong présente en UE, CIS, Afrique, qui
pratique un « monitoring non-aligné »,
non liée aux organisations occidentales
et opposée à l’idéologie occidentale,
avec une expérience de près de 10 ans
dans toute l’Europe de l’Est. EODE est
aussi spécialisées dans les «
républiques auto-proclamées » (Abkhazie,
Transdniestrie, Nagorny-Karabagh), où
elle a effectué missions et audit,
notamment pour le Référendum de 2006 en
Pridnestrovie (Transdniestrie ou PMR).
EODE procède de façon professionnelle
(nous travaillons suivant les standards
et protocoles de l’OSCE) et son travail
vise à soutenir la démocratie en action
…
* Voir sur EODE-TV:
EODE-TV & AFRIQUE
MEDIA/ COMMENT LA CRIMEE EST REDEVENUE
RUSSE/ UKRAINE VERSUS NOVOROSSIYA (1)
sur
https://vimeo.com/103799370
* Fin février 2014,
refusant le nouveau gouvernement
pro-occidental arrivé au pouvoir à Kiev
par le putsch du 21 février, les élus du
parlement de Crimée s’étaient prononcés
en faveur du rattachement de la
péninsule à la Russie et avaient décidé
que cette décision serait soumise à
référendum parmi la population,
majoritairement russophone, de la
région. Les électeurs de la péninsule de
deux millions d’habitants à majorité
russophone, stratégique pour Moscou,
avaient le choix lors du référendum du
16 février 2014 entre un rattachement à
la Russie ou une autonomie nettement
renforcée. Ce référendum, mécanisme
essentiel de la Démocratie Directe, la
seule réellement effective, dérangeait
beaucoup. Aux grandes opérations
diplomatiques des occidentaux pour
délégitimer ce référendum correspondait
une campagne médiatique de même nature.
Ainsi la presse des USA et de l’UE se
répandait en articles incendiaires sur
le caractère douteux de ce référendum.
Notamment écrit Libération (Paris),
parce qu’il se ferait « en l’absence
d’observateurs internationaux » …
Grossière erreur !
Et désinformation maladroite …
A la demande des
autorités de la République autonome de
Crimée et du Parlement de Crimée, et en
raison de notre non-alignement et de
notre expérience, EODE organisait en
effet une MISSION INTERNATIONALE DE
MONITORING DU REFERENDUM les
14/15/16/17/18 mars 2014.
A noter que invitée
l’OSCE avait refusé par la voix de son
président. De même que le Parlement
Européen. Des instructions et même des
interdictions de participer à notre
mission ont été données dans de nombreux
pays de l’UE. Et des pressions honteuses
exercées sur des parlementaires – en
Suisse, en France et en Irlande
notamment – pour les faire renoncer à
leur participation.
* La mission d’EODE
était pluraliste et non-alignée :
Elle était composée
de députés de différents niveaux et
d’experts, de différentes idéologies, de
droite comme de gauche ou ne
s’inscrivant pas dans la logique du
système occidental, y compris des
indépendantistes républicains
(intéressés au premier chef par le
processus) de Catalogne (Espagne) et de
Flandre (Belgique). Il y avait notamment
des élus et des experts de Belgique,
Espagne, Pologne, Hongrie, Italie,
Israël, Allemagne, France, Turquie,
Russie, Kyrgistan, Belarus, Autriche,
Finlande, Lettonie … Plus de 130
représentants (finalement) de pays
étrangers avaient observés le
déroulement du référendum du 16 mars.
* Ce qui m’a valu
une vaste campagne de diabolisation, le
« Michelbashing », révélateur de la
fureur de l’OTAN ! Mon crime : avoir
pris une part déterminante dans la
validation du Référendum en Crimée en
amenant les Observateurs internationaux
indispensables à la validation du
processus (130 observateurs, dont 120
députés, venus de 23 pays !). Et avoir
ainsi damné le pion à la puissante OSCE
!
Suite à la Mission
internationale de Monitoring pour le
Référendum d’auto-détermination de la
République de Crimée par l’Ong EODE,
j’ai été sous les feux d’une campagne
internationale (plus de 1.500 articles
violemment diffamatoires dans 17 pays
!!!). Au cœur de cette campagne en
Belgique, le quotidien flamand DE
MORGEN, nid d’anciens trotskystes
recyclés dans le journalisme subsidié au
service de l’impérialisme américain, de
l’OTAN et de la Russophobie galopante.
Utilisant la fausse biographie de Luc
MICHEL diffusée par Wikipedia – autre
officine barbouzarde –, le quotidien de
l’OTAN me qualifiait d’ « extrémiste de
droite » (sic), mais aussi « d’agent des
services spéciaux russes ». Tout cela
évidemment sans preuves ni documents …
Autre comparses du
MORGEN : les antifascistes alimentaires
du régime belgicain de l’officine
‘RESISTANCES’, dont le porte-parole
Abramowicz, qui a fait carrière dans un
‘Centre pour l’égalité des chances’
dépendant des services du Premier
Ministre belge et est aussi un ancien
trotskyste, est au cœur du « Luc Michel
bashing » des médias de l’OTAN. En
Belgique ou en Tchéquie notamment. Après
s’être tu depuis les débuts du ‘Maidan
2014’ sur les néonazis de Svoboda et
Praviy Sektor ou la chasse aux juifs en
Ukraine orangiste …
(3) Cfr. Luc
MICHEL, REVOLUTION GEOPOLITIQUE. LES
ONZE JOURS QUI ONT CHANGE L’ORDRE
POST-SOVIETIQUE : LA CRIMEE EST RUSSE !
Sur
http://www.lucmichel.net/2014/03/18/lucmichel-net-revolution-geopolitique-les-onze-jours-qui-ont-change-lordre-post-sovietique-la-crimee-est-russe/
J’écrivais en mars
2014 : « C’est tout l’Ordre
post-soviétique en Eurasie depuis
l’implosion de l’URSS – la « plus grande
catastrophe géopolitique du XXe siècle »
a dit Poutine – et la destruction de la
Yougoslavie par les Occidentaux qui est
remis en question. Depuis cette défaite
immense de la « Russie géopolitique » –
ce qu’était aussi l’URSS – la Russie a
sans cesse reculé. C’est terminé. La
Russie est de retour ! »
Et : sur LUC
MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/
LA QUESTION DE
CRIMEE :
AU COEUR DE LA
NOUVELLE GUERRE FROIDE 2.0 ET DE LA
REMISE EN CAUSE PAR LA RUSSIE DU ‘NOUVEL
ORDRE MONDIAL’
Sur
http://www.lucmichel.net/2018/03/11/luc-michels-geopolitical-daily-la-question-de-crimee-au-coeur-de-la-nouvelle-guerre-froide-2-0-et-de-la-remise-en-cause-par-la-russie-du-nouvel-ordre-mondial/
(Sources : AFP – Pars Today – Rai
al-Youm EODE Think Tank)
LUC MICHEL (ЛЮК
МИШЕЛЬ) & EODE
* Avec le Géopoliticien de l’Axe
Eurasie-Afrique :
Géopolitique – Géoéconomie –
Géoidéologie – Géohistoire –
Géopolitismes - Néoeurasisme –
Néopanafricanisme
(Vu de Moscou et Malabo) :
PAGE SPECIALE Luc MICHEL’s Geopolitical
Daily
https://www.facebook.com/LucMICHELgeopoliticalDaily/
* Luc MICHEL (Люк
МИШЕЛЬ) :
WEBSITE
http://www.lucmichel.net/
PAGE OFFICIELLE III
– GEOPOLITIQUE
https://www.facebook.com/Pcn.luc.Michel.3.Geopolitique/
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* EODE :
EODE-TV
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