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Al Manar

Anti impérialisme: pourquoi l’Iran résiste,
tandis que des pays latino américains cèdent ?

Leila Mazboudi

Mardi 12 février 2019

Une question s’impose à l’ occasion de la commémoration de 4 décennies de la victoire de la révolution islamique en Iran. Qu’est-ce qui lui a permis de résister jusqu’à présent à toutes les tentatives américaines affichées de la renverser ?  Alors que d’autres pays, s’inscrivant dans la mouvance anti impérialiste américaine en Amérique latine, ont cédé après quelques décennies au pouvoir  à des personnalités ostentatoirement pro américaines. Les cas du Brésil et de l’Argentine sont les plus frappants.

Pourtant  tous ont subi les mêmes doses d’hostilité avec toutes les sanctions qui vont avec. Avec un plus pour l’Iran : une guerre de 8 années.

L’antiaméricanisme est caractéristique de la révolution iranienne. Il y a été exercé dans sa version la plus farouche. L’imam Khomeiny taxait les USA de Grand Satan..
Cette aversion iranienne à l’encontre de la suprématie des Etats-Unis, et des occidentaux par extension, est bien sur le résultat des politiques colonisatrices et impérialistes des Britanniques puis des Américains. Ils sont bannis pour avoir exploité les richesses du pays, au détriment des intérêts des peuples.
La destitution du Premier ministre Mossadegh élu dans un scrutin démocratique dans les années 50 du siècle dernier, par une manœuvre américaine infeste et remplacé par Reza Pahlavi, intronisé shah d’Iran, est  perçu aussi bien comme une confiscation de la volonté du peuple iranien que comme une humiliation.

Dès lors cette animosité anti américaine s’est inscrit dans le cadre de l’un des principes instaurés par le fondateur de la république islamique, pour régir les relations étrangères en général : la lutte des moustadaafine contre les moustakbirine.

Si ce dernier terme, d’origine coranique peut être traduisible en français par les arrogants, il diverge de celui des impérialistes par le fait qu’il ramène surtout à l’état d’âme qui motive ces derniers: leur sentiment de supériorité et leur volonté de soumettre les autres.

Alors que le premier, le terme moustadaafine,  lequel n’équivaut pas tout-à-fait au mot opprimés, emprunté à la mouvance de gauche, inclut implicitement dans sa définition , en plus de l’oppression subie par les arrogants, un effort de leur part d’affaiblir les oppressés, en leur ôtant leur atouts de force.
Et c’est là que réside tout le mystère de cette terminologie, et sa force aussi.

Elle montre le chemin du salut : pour contrer ces moustakbirines, les moustadaafine doivent à tout prix bâtir tous les atouts de force qu’ils voulaient leur usurper. Cela a été le credo le plus cher au cœur des dirigeants de la RII. Ni Est ni Ouest fut son moteur Son application n’est rien d’autre que l’acquisition de l’indépendance avec un grand I. Dès le début, l’objectif suprême de l’Iran a été de bâtir un Etat indépendant, dans tous les domaines, scientifique, technologique, nucléaire, culturel, médical, pharmaceutique…

Sur le plan militaire surtout, où la priorité a été  donnée au made in Iran, sans rejeter pour autant l’aide d’Etats tierces.  L’embargo militaire imposé à la RII pendant la guerre des 8 années l’a confirmée davantage. Il en a découlé un arsenal balistique, qui ne cesse de montrer ses exploits. C’est une source de fierté pour tous les Iraniens, d’autant qu’il éloigne le spectre de la guerre contre leur pays.

L’indépendance économique est aussi primordiale.  Son mode opératoire principal a été de mettre  fin à l’unicité économique prônée par les occidentaux dans les pays du Tiers-Monde pour faciliter leur soumission, en réduisant la dépendance à l’encontre des hydrocarbures et en diversifiant les ressources dans le but en premier de subvenir aux besoins de la population.

Et pour clore toutes ces indépendances, une indépendance mère qui les régit toutes : la politique. Elle s’est illustrée par un système qui est propre à la RII, basé sur un mélangé entre une notion islamique qu’elle a conçue et développée, la Wilayat al-faquih, le pouvoir sage religieux, issu de la grande classe thélogique. Il supervise et guide les institutions républicaines, deuxième aile du pouvoir, similaires à celles mises en œuvre dans les démocraties. L’arbitrage du guide empêchant entre autre la confiscation des pouvoirs par les plus puissants: les internes et les externes en particulier.

De cette combinaison d’indépendances, il en a découlé que les tentacules de l’impérialisme américain en Iran ont été coupées les unes après les autres. La première démarche a été, rappelons-le,  la fermeture de l’ambassade des USA à Téhéran. La tête de l’hydre. Sans sa décapitation, tous les efforts d’indépendance auraient été dissous.
C’est peut-être ce qui manque aux autres pays hostiles à la suprématie américaine.  Ils en savent beaucoup sur les activités des ambassades US qu’ils abritent dans leur pays.

Source: Divers

 

 

   

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Source : Al Manar
http://french.almanar.com.lb/...

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