Accueil Luc Michel Dossiers Auteurs Communiqués Agenda Invitation à lire Liens Ressources
Dernières mises à jour Les rapports du CPI Le Hamas Les vidéos BDS Ziad Medoukh Centre de la Paix Gaza Université al-Aqsa Gaza Qui? Pourquoi?

Google
sur le web sur Palestine Solidarité

 

 
Centre Palestinien
d'Information



WAFA




JP - INFOS sur VK


Sur FB


 
Invitation à lire





BDS



Solidarité



Produits palestiniens



Eurasie-Afrique


 
En direct d'Iran



Agence syrienne



Agences Russes




 
Radio Chine

Internationale
 
Palestine Solidarité
sur Facebook



Palestine Solidarité
sur VKontakte



 


   


Algérie

"Algérie mon amour" ou "Hirak mon amour"

Lahouari Addi

Jeudi 28 mai 2020

Les pages Facebook se sont enflammées après la diffusion du documentaire diffusé le 26 mai sur France 5. Une majorité de commentaires étaient défavorables au documentaire qui aurait, pour eux, déformé la nature de la contestation du 22 février. Si le documentaire n'avait pas suscité une telle vague d'indignation, j'aurais dit que le hirak est fini. Ce n'est pas le cas. Il y a eu certes des mots excessifs, des accusations non fondées, mais dans l'ensemble, je trouve que cette levée de boucliers est saine. Elle dit que le hirak ne se réduit pas à l'aspiration de la liberté sexuelle, même si elle est légitime. Elle dit que la liberté individuelle ne se réduit pas à la consommation d'alcool ou de drogue. Au fond, ce que disent ces commentaires, c'est que le hirak n'est pas une contestation d'un ordre moral socialement hypocrite. En France, aux Etats-Unis, etc. l'ordre moral aussi est socialement hypocrite. Le hirak n'est pas un Mai 68 d'un pays du Sud arriéré. C'est une contestation d'un régime politique hostile à la première des libertés: la liberté politique.
Il me semble que le commentaire qui résume bien ce sentiment est le suivant:
"Le but du Hirak n’est pas la libération sexuelle (elle est déjà légale) ni la libération des mœurs (elle est largement entamée) en Algérie (sinon le régime aurait cédé depuis longtemps) le but du hirak c’est une transition politique vers un régime démocratique respectant les libertés des citoyens (qui ne peut être réduite à une liberté d’expression, de boire, de rêver et de fumer). Le documentaire rate complètement cette question politique, il est est donc hors sujet par rapport au hirak.
J’ai été touché par certains personnages et par leurs parcours, mais ce n’est pas assez pour construire un narratif et traiter une problématique !Je conseille au journaliste un stage chez Amos Gitaï (je ne sais pas s’il voudra de lui par contre !) pour les fondamentaux d’un film documentaire".
Ce commentaire, assez représentatif des autres commentaires, est d'une pertinence qui montre que le hirak a un objectif clair: la deuxième phase de la construction de l'Etat après celle de l'Indépendance qui l'a limité à être un guichet administratif.

 

 

   

Le sommaire de Lahouari Addi
Le dossier Algérie
Les dernières mises à jour



Source : La page FB de l'auteur
https://www.facebook.com/...

Abonnement newsletter: Quotidienne - Hebdomadaire
Les avis reproduits dans les textes contenus sur le site n'engagent que leurs auteurs. 
Si un passage hors la loi à échappé à la vigilance du webmaster merci de le lui signaler.
webmaster@palestine-solidarite.org




Ziad Medoukh

Analyses et poèmes
 
Université al-Aqsa

Activités
 
Toumi Djaidja

Analyses

René Naba

Analyses
 
Serge Grossvak

Analyses

Hadassah Borreman

YECHOUROUN

Karine Bechet-Golovko

Analyses
 
Bruno Guigue

Analyses

Gabriel Hagaï

Analyses

Mikhaïl
Gamandiy-Egorov

Afrique-Russie
 
Luc Michel

Analyses

Robert Bibeau

Analyses
 
Salim Lamrani

Analyses
 
Manlio Dinucci

Analyses
 
Mohsen Abdelmoumen

Analyses
 
Sayed Hasan

Analyses et traductions
 
Lahouari Addi

Analyses
 
Israel Shamir

Analyses
 
Le Saker

Analyses