Hommage à Raja
Méziane, el-fehla, la chanteuse du hirak,
reconnue à l'échelle internationale et
blacklistée par les médias officiels de
son pays. Interviewée par la BBC et
d'autres chaînes internationales et
interdite d'antenne en Algérie. Elle a
su allier l'art de la chanson qu'elle
personnifie à l'amour de son pays. Ses
paroles sont un cataclysme qui galvanise
les hirakistes: "le mépris règne, la
justice est perdue, le coup de téléphone
l'a égarée" dit-elle avec sa voix
unique. Elle dénonce l'injustice mais
donne l'espoir:" le combat continue, oua
chiata yaftirou". Elle célèbre les
prisonniers d'opinion arbitrairement
incarcérés par pharaon: "asbar ya wlidi,
rabbi mal bekri dar el mout likoul
fer3oune". Il n'y a pas de révolution
sans art. Le hirak a ses artistes, donc
le hirak est une révolution. L'émeute
peut échouer, le soulèvement peut être
écrasé, mais pas la révolution. C'est le
message qui ressort des chansons de Raja
Méziane qui, en arabe darja, en
tamazigh, en français et en anglais
chante le désespoir et l'espoir de sa
génération. C'est le nouveau beau visage
de l'Algérie longtemps caché par ceux du
patibulaire Saidani et le répugnant Ould
Abbès. Les jeunes qui l'écoutent et qui
la suivent voient dans sa beauté la
beauté de leur pays. En écoutant Raja
Méziane et en constatant l'écho qu'elle
a eu parmi les jeunes, on se dit: ce
pays a de l'avenir. Aid moubarek Raja,
aid moubarel aux prisonniers dont tu
chantes la noblesse, aid moubarak à tes
fans qui sont des millions.
Abonnement newsletter:
Quotidienne -
Hebdomadaire
Les avis reproduits dans les textes
contenus sur le site n'engagent que leurs auteurs.
Si un passage hors la loi à échappé à la vigilance
du webmaster merci de le lui signaler. webmaster@palestine-solidarite.org