Russie politics
Russie : CNN "Very Fake News"
tente de se refaire une virginité
Karine Bechet-Golovko
Mardi 27 juin 2017
Comme dans la propagande islamiste selon
laquelle au Paradis d'Allah après chaque
rapport sexuel les femmes redeviennent
vierges, CNN tente de sortir du dernier
scandale qui a obligé la chaîne à
retirer un lien impliquant le staff de
Trump avec la Russie. L'hystérie
mondiale anti-Trump et anti-Russie
commence à devenir dangereuse ... pour
le business. Donc de nouvelles règles -
passablement rigides - sont mises en
place par la chaîne elle-même dès qu'il
s'agit de la Russie. Quand
l'incompétence et la bêtise se disputent
la première place. Les
références répétées aux "sources
anonymes " de CNN dès qu'il s'agit de la
Russie sont devenues un symbole dans les
réseaux sociaux anglo-saxons :
La goutte d'eau qui
a fait déborder le vase de la
désinformation fut l'article publié par
CNN affirmant l'implication de A.
Scaramucci avec des officiels russes,
raison pour laquelle il est sous enquête
du FBI. Des "sources anonymes" en
étaient certaines.
Scaramucci a immédiatement réagit,
le soi-disant Fond russe caché restait
très flou et CNN s'est excusé et a
retiré l'histoire qui, soi-disant, "ne
correspondait pas à la ligne
éditoriale".
Il faut dire que le
thème de la Russie dépasse largement
CNN. Tous les médias semblent contaminés
et jouent à qui mieux mieux. Washington
Post et AFP ne sont que certains de ces
joueurs.
Une enquête
"indépendante" interne s'oriente vers la
direction de CNN et les journalistes
s'occupant de la Russie. Il faut dire
que l'affaire Scaramucci n'est pas le
premier grand scandale de la chaîne:
The network was
forced to rewrite
a story earlier this month that
claimed former FBI Director James Comey
would refute Trump’s claim that Comey
had informed him three separate times
that he was not the subject of an FBI
investigation. In fact, Comey’s
testimony confirmed Trump’s account. All
four bylines, including that of anchor
Jake Tapper and chief political analyst
Gloria Borger, were originally removed
from the rewritten story but were later
added back in after an inquiry from The
Daily Caller.
Maintenant, tout
article visant la Russie devra passer
deux niveau d'autorisation:
“No one should
publish any content involving Russia
without coming to me and Jason,”
CNNMoney executive editor Rich Barbieri
said in an email obtained
by BuzzFeed. “This applies to
social, video, editorial, and
MoneyStream. No exceptions.” The “Jason”
referred to in the email is a vice
president at CNN, according to BuzzFeed.
Donc, CNN
renforce son contrôle sur la publication
des articles concernant la Russie, de
tous les articles sur la Russie,
autrement dit la chaîne n'aurait plus
confiance en la qualité de travail de
ses journalistes, qui ne suivraient pas
toujours la "ligne éditoriale"...
A-t-on vue plus
grande absurdité ! La ligne éditoriale
de la presse américaine et européenne
est très simple, devenue même simpliste
: russophobe. Mais les journalistes ont
entrepris leur mission salvatrice avec
trop d'enthousiasme et la surproduction
de fausses informations, fake news,
devient un danger pour la réputation de
ces médias comme CNN, The Washington
Post ou autres, qui ont fait l'histoire
du journalisme. Il faut donc calmer
l'ardeur journalistique. La propagande
demande beaucoup de talent, sinon elle
est perceptible pour un oeil non averti
et devient contre-productive.
Notre époque, si
elle déborde d'ardeur et d'activisme,
manque désespérément de talent et de
finesse.
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