Russie politics
Le Fake de l'attaque chimique de
Douma
que la presse française ne veut
pas voir
Karine Bechet-Golovko
Jeudi 19 avril 2018 Alors que de plus
en plus de voix s'élèvent pour remettre
très sérieusement en cause l'existence
même de la soi-disant attaque chimique à
Douma dans la Ghouta Orientale, les
experts de l'OIAC semblent être les
seuls à ne pas entrer dans la zone
concernée, l'ONU ne leur donnant pas le
feu vert pour des raisons de sécurité -
qui tombent à pic.
Remise en
question de l'existence même d'une
attaque chimique à Douma
Les
journalistes russes, qui eux se sont
rendus sur place les premiers, sans
aucune complication pour leur santé,
après avoir discuté avec les habitants,
ont pu déclarer que personne n'était au
courant d'une quelconque attaque
chimique.
En faisant des
recherches, ils ont retrouvé des
personnes travaillant à l'hôpital,
dénonçant la mise en scène par des
caméramans et des inconnus criant à
l'attaque chimique, versant de l'eau sur
les patients présents, mettant à l'écart
les médecins de l'hôpital et partant
ensuite lorsque ceux-ci devinrent trop
insistants pour examiner les soi-disantes
victimes. Pas de corps, pas de victimes.
La Russie a promis de faire venir ces
témoins à la prochaine réunion de
l'OIAC.
Mais cela va encore
plus loin. Les journalistes russes ont
retrouvé le petit garçon,
Hassan, qui nous a été présenté
comme la victime innocente du "boucher-Assad".
Or, rassurez-vous, lui aussi se porte à
merveille, il n'a jamais été victime.
Sauf de troubles intérêts Occidentaux.
Il a entendu qu'il
fallait se rendre à l'hôpital, il y est
allé, on lui dit de participer à la mise
en scène en contre-partie de nourriture.
La bonne conscience occidentale
appréciera le cynisme.
«Nous étions
dans un sous-sol. Maman m’a dit qu’il
n’y avait rien à manger et qu’on
mangerait demain. Nous avons entendu des
cris dans la rue, on criait "Allez à
l’hôpital". Nous avons accouru à
l’hôpital et dès que j’y suis entré,
on m’a attrapé et on a commencé à
m’asperger d’eau. Ensuite, on nous a mis
sur des lits à côté d’autres personnes»
Quand le père a su
que son fils était hospitalisé, il a
accouru et a appris la vérité:
«Quand j’ai
appris que mon enfant était à l’hôpital,
j’ai demandé de m’absenter de mon
travail pour y aller. J’ai fumé dehors,
je n’ai rien senti. Je suis entré à
l’hôpital et j’ai vu ma famille. Les
extrémistes ont donné des dattes, des
biscuits et du riz aux participants à ce
tournage avant de nous laisser rentrer
chez nous. Mon enfant se portait
parfaitement bien», a indiqué l’homme.
Même les
journalistes américains qui se rendent,
eux, à la différence des experts de
l'OIAC, à Douma doivent bien reconnaître
que selon les témoignages de la
population, il n'y a eu aucune attaque
chimique. Voir sur
Fox News.
Où sont les
journalistes français?
Des experts de
l'OIAC qui ne se pressent pas
Pendant ce
temps-là, on apprend que les experts
devant déterminer s'il y a ou non eu une
attaque chimique ne peuvent arriver à
Douma, sont bloqués à Damas, car il y a
eu des tirs (quel hasard!) sur les
envoyés de
l'ONU devant vérifier la sécurité
sur place et donner le feu vert. Que,
évidemment et O surprise, ils ne donnent
pas.
Ce qui n'empêche
pas la presse française de répéter à
loisir la même fable des 40 morts, il
faut bien justifier l'activisme de notre
grand Jupiter national. Et sans un mot
sur ces témoins dérangeants, remettant
directement en cause l'existence de
l'attaque chimique, l'on apprend que les
metteurs en scène, à savoir les
Casques blancs, sont en contact avec
ces experts de l'OIAC et leur ont même
indiqué où se trouvaient les "corps". Et
les déclarations de ces ONG sont très
importantes pour pouvoir envers et
contre tout affirmer la culpabilité d'Assad,
puisqu'ils commencent à affirmer que de
toute façon la Russie et la Syrie
font disparaître des preuves et que de
toute manière les prélèvements sur place
ne sont pas si importants que cela ...
Ainsi, sans le
dire, c'est la Russie et la Syrie qui
sont accusées d'empêcher les experts de
venir faire leur travail et non pas les
extrémistes, dont les Casques blancs
font partie, et leurs protecteurs
Occidentaux, qui ont peur que la vérité
n'éclate au grand jour. Ils préparent
donc le terrain: si les experts ne
trouvent rien, c'est parce que le
terrain a été "nettoyé", mais nous avons
les déclarations des "médecins" de ces
ONG, donc tout va bien. Même si les
médecins de l'hôpital ont déjà déclaré
qu'il n'y avait aucune trace chez les
patients d'attaque au chlore ou à toute
autre substance.
Si des corps sont
retrouvés, à l'endroit indiqué par les
Casques blancs qui travaillent avec les
extrémistes, sachant que des
laboratoires souterrains chimiques ont
été retrouvés dans les sous-sols
d'immeubles à Douma après leur
libération par l'armée syrienne, il
serait intéressant de savoir d'où ils
viennent ... Les Occidentaux
iraient-ils jusqu'à massacrer
massivement aux substances chimiques des
civils pour justifier la chute d'Assad
et l'avènement des extrémistes
pro-occidentaux en Syrie?
PS: Un
nouveau groupuscule islamiste se
renforce sur les ruines de l'état
islamique dans le Nord-Ouest de la
Syrie, pendant que l'attention est
détournée par le scandale des armes
chimiques.
PPS: Des
groupes extrémistes dans le Sud de la
Syrie, liés à Al Nusra, veulent créer
une
enclave autonome sous le Haut
Patronage des Etats-Unis.
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dossier Syrie
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