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Russie politics

Pour Amnesty International,
Assange n'est pas un prisonnier politique

Karine Bechet-Golovko

Mardi 11 juin 2019

Pour l'incontournable Amnesty International, donnant le la de la bonne conscience occidentale, Julian Assange n'est pas un prisonnier politique. En effet, quelle idée ? Il n'a pas été contraint de se réfugier pendant des années dans une ambassade à Londres en raison de ses idées et cette ambassade n'a pas été contrainte de le donner en raison de ses idées. Alors pourquoi le défendre ?

Si vous aviez encore des illusions au sujet de l'impartialité de cette organisation ...

Alors que la presse relaie à loisir et satiété l'information selon laquelle Amnesty International demande de ne pas extrader Assange vers les Etats-Unis, les journalistes passent sous silence le refus opposé par cette organisation à reconnaître Assange comme un prisonnier de conscience, en en faisant un banal violeur et se félicitant que la Suède relance l'enquête :

Les accusations de viol devraient toujours être traitées avec le plus grand sérieux. Il est crucial que les allégations visant Julian Assange fassent l’objet d’investigations dignes de ce nom, dans le respect des droits du plaignant et de la personne ciblée par l’enquête.  

Discrètement, en petits caractères en fin du texte, sans vouloir trop froisser, mais pour sauver la face, il est ajouté cette phrase :

« Nous demandons aux autorités suédoises et britanniques de ne pas extrader ni renvoyer de toute autre manière Julian Assange aux États-Unis, où le risque est bien réel qu’il subisse de graves violations des droits humains. »

Discrètement, car cela intervient au moment où les Etats-Unis ont décidé de poursuivre Assange pour espionnage, et ainsi de retenir 17 nouvelles charges contre lui, démultipliant par là même les années de réclusion et niant à Assange le statut de journaliste. C'est plus commode. Et Amnesty ne voudrait surtout pas gêner. Rassurez-vous, elle ne gêne pas.

Donc, un courrier particulièrement sec est envoyé au Comité de défense de Julian Assange, avec cette formule lapidaire :

«Le cas de Julian Assange est un cas que nous suivons de près, mais sur lequel nous ne travaillons pas activement. Amnistie internationale ne considère pas Julian Assange comme un prisonnier de conscience».

Ce n'est qu'un détail. L'histoire est faite de détails. Et celui-ci est particulièrement révélateur du niveau de la "bonne conscience" occidentale. De la force de ses principes. De son hypocrisie ...

 

 

   

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Source : Russie Politics
http://russiepolitics.blogspot.fr/...

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