Analyse
Les rapaces adorent les confinés
Israël Adam Shamir
Dimanche 10 mai 2020 Il y a des gens qui
aiment l'isolement et la clôture. Le
milliardaire juif David Geffen en fait
partie. Il a posté la photo ci-dessus de
son yacht sur les médias sociaux en
disant "Isolé dans les Grenadines pour
éviter le virus, j'espère que tout le
monde est en sécurité." C'est
probablement très différent de votre
confinement, et sûrement différent de la
clôture imposée à une famille de cinq
personnes vivant dans un bidonville,
dans leur petit de deux pièces. Mais les
gens très riches, eux, y sont habitués.
Ils ne vont jamais à Walmart. Tout ce
qu'ils achètent leur est livré. Ils
voyagent en jet privé. Ils n'ont jamais
serré la main d'un étranger. Ils vivent
dans des résidences fermées. Ils sont
naturellement auto-isolés.
Pour eux, le
confinement signifie une nouvelle
prospérité. Si vous en êtes à votre
dernier dollar, vous serez probablement
ravis d'apprendre que les milliardaires
américains ont ajouté 280 milliards de
dollars à leurs comptes grâce au
confinement, et qu'ils en valent
maintenant 3,3 trillions. Ils aiment
tellement le confinement qu'ils
considèrent les opposants comme des
tenants de la suprématie blanche et des
"nazis", la pire étiquette qu'ils
puissent imaginer.
L'état d'urgence
sanitaire, c'est trop bon, pour ceux qui
ont la responsabilité des populations.
Ils s'empressent de faire adopter des
règlements, s'emparer de terres,
constituer des gouvernements, créer la
"nouvelle normalité", éliminer nos
droits, le tout en utilisant le virus
comme justification. Même si la
mortalité saisonnière de nombreux pays
est tombée en dessous des chiffres de
l'année dernière, ils nous menacent déjà
d'une deuxième vague.
Trop c'est trop, écrivais-je il y a
quinze jours, mais ce n'est toujours pas
suffisant pour certains. Le monde sort
lentement, trop lentement, de l'ère
glaciaire du confinement, car il y a des
forces qui veulent que la fête continue
toujours. Quelles que soient les
indications et contre-indications
médicales: les objectifs sont
politiques.
L'aspect médical de
la crise du Corona n'est pas
particulièrement impressionnant. Nous
savons maintenant que le virus est parti
pour rester parmi nous; aucun pays ne
pourra y échapper éternellement. Avec ou
sans confinement, il y a des gens qui
vont mourir, mais qu'elles puissent au
moins mourir en liberté. Prenons le cas
du Royaume-Uni. Ils se sont précipités
dans leur confinement sur les conseils
du Dr Ferguson. Maintenant, ils ont plus
de morts que la Suède qui n'avait pas de
confinement du tout (Royaume-Uni - 384
morts par million, Suède - 244 morts par
million). En outre, la Grande-Bretagne
est maintenant en proie à une grave
récession, la pire depuis 300 ans selon
la Banque d'Angleterre, conséquence
directe du confinement.
Le gouvernement
britannique n'aurait pas du écouter le
tristement célèbre Dr Ferguson. Il s'est
trompé bien des fois auparavant, et il
se trompe encore aujourd'hui. Regardez
la liste de ses précédentes
recommandations :
En 2002, Ferguson a prédit 150 000 décès
dus à la maladie de la vache folle, mais
il n'y a eu que 177 décès.
En 2005, Ferguson a affirmé que jusqu'à
200 millions de personnes pourraient
succomber à la grippe aviaire, mais
seulement 282 personnes sont mortes de
la maladie dans le monde entre 2003 et
2009.
En 2009, Ferguson et son équipe
impériale ont prédit que la grippe
porcine entraînerait la mort de 65 000
personnes au Royaume-Uni. Au final, la
grippe porcine a tué 457 personnes au
Royaume-Uni.
Pourquoi les
Britanniques ont-ils choisi ce faux
prophète de malheur comme guide ? Pour
la même raison que d'autres pays
européens sont entrés dans le maelström
des fermetures, détruisant leurs propres
industries et causant la détresse de
millions de personnes : ils ont été
convaincus ou poussés par le consortium
mondial des médias libéraux, l'outil des
Deep Pockets, des rapaces aux
poches profondes.
Pourquoi la Suède
a-t-elle refusé de se soumettre ? Ils
ont eu de la chance. Les médias libéraux
de Suède sont principalement concentrés
dans les mains de la famille Bonnier.
Ils sont extrêmement riches et
puissants. Ils aiment souligner leur
origine juive, au moins depuis 1944,
quand ils l'ont fait pour effacer les
relents de leur collaboration avec
l'Allemagne nazie. Voilà à quoi ça leur
sert maintenant : chaque fois qu'ils
sont condamnés pour leur mainmise sur 80
% de la presse écrite suédoise, les
Bonnier crient à l'antisémitisme, et les
critiques se dispersent dans la honte.
Rassurez-vous, les journaux et les
magazines de Bonnier ont effectivement
appelé au verrouillage du pays.
Seulement voilà, la
presse écrite n'est pas si influente de
nos jours en Suède, par rapport à la
télévision. Il y a quelques années
(2005-2007), les rusés Bonnier ont
acheté TV4 pour quelques centimes de
dollar, dans le cadre du schéma habituel
des privatisations crapuleuses. L'année
dernière, ils ont succombé à la cupidité
et l'ont revendue à l'État (par
l'intermédiaire d'une société publique)
avec un bénéfice énorme. L'accord a été
conclu en décembre 2019. Et soudain, la
crise du virus a surpris les médias
libéraux sans qu'ils aient à disposition
leur propre chaîne de télévision ; et
l'État a vaincu la presse écrite en
utilisant le pouvoir de TV4. C'est la
raison principale pour laquelle la Suède
a réussi à s'en tenir à son modèle libre
de lutte contre les maladies, sans
confinement.
Cela n'a pas été
facile ; la pression sur la Suède était
exceptionnellement forte. Les médias
main stream ont publié des milliers
d'articles dans lesquels ils prédisaient
que les Suédois allaient mourir en masse
à cause du virus. Les Suédois ont été
vilipendés pour avoir sacrifié leurs
personnes âgées. Rien de tout cela
n'était vrai, mais depuis quand la
vérité interfère-t-elle avec la
machinerie de la propagande ?
Aujourd'hui, alors que les voisins de la
Suède commencent tardivement à ouvrir
leurs écoles, on peut dire que la Suède
a fait le bon choix. Même la stricte OMS
l'a admis : "La Suède représente un
modèle d'avenir... si nous voulons
revenir à une société dans laquelle nous
n'ayons pas d'enfermement". Même le
principal journal libéral israélien
Haaretz a publié un long article du
virologiste Eyal Shahar, intitulé "La
Suède prouve que le monde a fait fausse
route". Il faut garder à l'esprit
qu'Israël a connu un confinement très
strict. Même le New York Times a
publié un article de Tom Friedman
suggérant que nous aurions dû suivre le
modèle suédois.
Les experts suédois
pensent qu'il n'y a pas d'autre moyen de
vaincre le virus : il faut s'habituer à
vivre avec pour longtemps, comme nous
vivons avec d'autres virus. Le
confinement est inacceptable quelle
qu'en soit la durée; il ne peut que
retarder votre rencontre avec le virus,
à moins que vous ne puissiez vous
retirer de la société comme Howard
Hughes. Nous devons donc continuer à
vivre sans avoir recours à des
extrêmités telles que le confinement.
Cependant, au
Royaume-Uni, comme aux États-Unis, les
médias libéraux sont tout-puissants. Ils
appartiennent aux "Poches profondes" qui
sont tout aussi puissantes que l'État
profond. La destruction des économies,
le chômage et la récession sont tous des
facteurs positifs pour les Poches
profondes. Les gouvernements seront
contraints d'emprunter ou de vendre des
actifs, et les rapaces sont prompts à
prêter de l'argent et à acheter des
actifs. Partout dans le monde, cette
récession provoquée artificiellement va
enfoncer les États et les citoyens dans
l'endettement, et pendant des années,
ils rembourseront l'argent emprunté avec
intérêts et intérêts composés aux
Deep Pockets anglo-américains.
Il y avait un homme
qui aurait pu faire échouer ce projet au
Royaume-Uni ; il s'appelait Jeremy
Corbyn, mais, comme vous le savez, il a
perdu la direction de son parti
travailliste suite à des accusations
d'antisémitisme. Et le Premier ministre
actuel, M. Johnson, a accepté le
verrouillage de l'accès à l'information
exigé par les Deep Pockets.
Maintenant, le pic
du virus est pratiquement passé, comme
d'habitude pour les maladies
saisonnières. Cependant, les tests se
poursuivent sans relâche, pour provoquer
une auto-réalisation. Plus vous
effectuerez de tests, plus vous
découvrirez de porteurs de virus. Ce
n'est pas très important, ni pertinent
d'ailleurs : la Suède a échappé aux
tests de masse. Mais en confondant les
termes "infecté", "porteur" et "malade",
les adeptes de la quarantaine peuvent
affirmer que la pandémie continue de se
propager. Pour améliorer leurs scores,
ils fournissent des tests pré-infectés.
Sachez, pour commencer, que de nombreux
kits de test se sont révélés avoir été
infectés par le virus corona.
Oui, en Tanzanie,
ils ont décidé de tester les tests sur
une chèvre, un agneau et une papaye. Il
s'est avéré que la chèvre et la papaye
souffraient du coronavirus, selon les
tests. Cette histoire anecdotique montre
que grâce aux tests, on peut prolonger
les confinements indéfiniment.
Aux États-Unis, les
Deep Pockets et le Deep State sont unis
dans leur rêve de détrôner le président
Trump. Ils ont échoué avec leur
RussiaGate, ils ont échoué avec leur
tentative de destitution, et le COVID
est leur dernier espoir. Ils clament
qu'il n'a pas réussi à sauver les
États-Unis du virus, que tous les décès
à New York sont de sa faute. Un
éditorial du Boston Globe a
déclaré que Trump a "du sang sur les
mains" à cause du coronavirus. Comme ces
campagnes médiatiques laissent de marbre
l'électorat, ils ont l'intention de
nuire à l'économie en prolongeant le
confinement, pour faire en sorte que
même les Sans dents (les "déplorables")
refusent de voter pour Trump lors des
prochaines élections de novembre.
Aux États-Unis, la
bataille pour la levée du confinement ou
son maintien est essentiellement une
bataille pour ou contre Trump, bien que
les deux parties utilisent des arguments
quasi médicaux. Un observateur de la
politique terrienne basé sur Mars
pourrait supposer que les libéraux
voudraient l'ouverture, alors que les
conservateurs préféreraient maintenir le
confinement. En pratique, c'est
l'inverse. Les libéraux veulent que le
verrouillage dure pour toujours. Il est
évident que les libéraux représentent
l'élite riche et les cols blancs de la
nouvelle économie ; ils peuvent
travailler à domicile, ils ne perdent ni
argent ni emploi tant que dure la
quarantaine. Les "déplorables", eux
risquent fort de se retrouver sur la
paille.
Une solution, ce
pourrait être la rupture de l'Union. Il
n'y a plus de raison pour que New York
et le Dakota du Nord, le Kansas et
Washington restent unis, car ils ont des
tendances et des aspirations très
différentes et antagonistes. Certains
États libéraux aimeraient rester dans
leur rêve de confinement à jamais ;
d'autres préféreraient se libérer du
joug fédéral. Cette solution, certains y
pensent depuis longtemps : Le New
York Times a un jour demandé à ses
lecteurs : "Comment aimeriez-vous vivre
dans la nouvelle nation de
Nouvelle-Angleterre ? tandis que
Californiens et Texans jouent
périodiquement avec l'idée de
l'indépendance. Si Trump gagne en
novembre, les libéraux risquent de se
diviser ; si Trump perd, les États
rouges pourraient faire sécession. Une
telle rupture serait une bonne solution
pour les Américains des deux côtés, et
ce serait une très bonne solution pour
l'humanité en général car elle
manifesterait l'effondrement des rêves
de Tour de Babel des mondialistes.
Dans l'ancienne
URSS, le Belarus et son président de
tous les défis, M. Loukachenko, ont fait
preuve d'une grande indépendance. Ce
pays plutôt petit de dix millions
d'habitants a suivi le modèle suédois
avec de très bons résultats : 13 morts
par million contre 21 par million chez
son voisin, la Pologne verrouillée. Le
Belarus a célébré Pâques avec ses
églises ouvertes, et ils ont commémoré
le jour de la Victoire en Europe, avec
la seule parade militaire de tout
l'espace post-soviétique. Prudent, M.
Poutine a autorisé la fermeture des
églises à Pâques et a annulé la parade
militaire - son événement favori depuis
vingt ans. La prudence est une bonne
qualité chez un dirigeant, mais l'audace
est plus excitante et porteuse.
En Russie, c'est le
maire de Moscou, Sergey Sobyanin, qui a
mené la campagne de bouclage. Ses
mesures strictes n'ont pas été
reproduites ailleurs en Russie, malgré
ses admonestations. À Moscou, il faut un
laissez-passer avec un code QR pour
quitter son domicile et utiliser les
transports publics. Vous n'êtes pas
autorisé à vous promener dans la forêt
"pour prévenir les incendies". Une
personne de plus de 65 ans n'est pas
autorisée à sortir du tout "pour
prévenir les infections", comme si elle
n'avait pas plus de chances de mourir
par manque d'air frais et d'exercice
dans son minuscule logis de l'époque
soviétique. Les familles ne sont pas
autorisées à se promener avec leurs
enfants, mais les travailleurs invités
d'Asie centrale sont autorisés à
travailler dans la construction et
ailleurs. (Heureusement, la rigueur des
lois russes est atténuée par une
faiblesse chronique dans leur
application, comme l'avait souligné
l'auteur russe Shchedrin il y a 150
ans).
Sobyanin utilise
également le verrouillage pour son
propre profit : sautant par-dessus les
consultations avec les citoyens, il a
accéléré une grand vague d'expropriation
et de privatisation de terres communales
auparavant utilisées à des fins
récréatives. Il est si actif dans
l'extension des restrictions que de
nombreux Russes soupçonnent qu'il espère
remplacer Poutine à la tête de l'État.
(Poutine a autorisé les maires et les
gouverneurs à décider par eux-mêmes
comment et quand lever les
restrictions). Les Russes qui ont
l'esprit conspirationniste pensent que
Poutine a déjà perdu son pouvoir, ce qui
est quand même loin d'être vrai.
Peut-être que les Moscovites ont tenté
de protester, mais le verrouillage rend
cela impossible à la grande satisfaction
des responsables en poste.
C'est vrai pour
d'autres pays également. Comme entre les
cow-boys et les Indiens, nous nous
sommes battus férocement, en grinçant
des dents et en nous égratignant jusqu'à
ce que la nounou intervienne et impose
la paix aux nations en guerre de notre
jardin d'enfants. Avez-vous remarqué
qu'avec la crise du Corona, la culture
actuelle des révolutions a disparu
comme par magie ? Les Gilets Jaunes ne
défilent plus à Paris, les
révolutionnaires de Hong Kong ne cassent
plus les distributeurs automatiques. À
Beyrouth, la forte vague révolutionnaire
s'est éteinte. En Afrique du Sud, le
gouvernement a interdit l'alcool et le
tabac, mais grâce au confinement, il n'y
a pas de protestations. En Angleterre,
la police a interrompu une manifestation
pacifique en faveur de Julian Assange,
parce que contraire aux règles de la
quarantaine. C'est une incitation
supplémentaire à faire durer la crise
du virus, pour les dirigeants.
Au-delà de ces
considérations pratiques et politiques,
le confinement conduit à un nouveau
style de vie, à une "nouvelle
normalité". Plus le verrouillage dure
longtemps, plus cette solution finale a
des chances de se concrétiser.
Maintenant on
entrevoit le plan, tel que tracé par les
Deep Pockets. Nous enfermer dans des
cellules individuelles, communiquant par
le biais de l'électronique. Ensemble et
seuls à la fois. Pas de mariage, pas de
famille, pas de religion. Juste la
télévision, le chat en ligne et le porno
gratuit. Toute chose emballée dans du
plastique. Le rationnement, la
privatisation et les Ausweiss mettront
fin à l'encombrement des rues et des
parcs. Chaque conducteur sera suivi, les
rations attribuées seront vérifiées, les
permis contrôlés, la situation
professionnelle scrutée, les opinions
politiques vérifiées, le casier
judiciaire régulièrement vérifié,
l'utilisation du temps libre dûment
contrôlée et revérifiée en temps réel.
Les abus seront notés et affecteront le
budget mensuel pour le rationnement du
conducteur. La présence de la police
sera généralement invisible, car elle
compte sur les frais et les amendes pour
maintenir l'ordre. Même pour faire du
vélo il faudra être propriétaire
enregistré, avec une assurance, un
permis et un dispositif de repérage.
Finis les
déplacements, pour nous. Les gens très
riches retrouveront leur possession
solitaire de Venise, de la Côte d'Azur,
et de toutes les autres destinations
d'élite si inopinément gâchées par le
tourisme de masse. A nouveau, les beaux
sites vont retrouver leur enchantement
du XIXème siècle. Voyager est un luxe,
et les gens ordinaires ne méritent pas
le luxe. Ils ont essayé de nous en tenir
à l'écart en rendant les voyages aussi
désagréables que possible avec les
fouilles corporelles, mais cela n'a pas
suffi. Si cette pandémie mondiale ne
nous arrête pas, ils vont tout
simplement nous couper les vivres. Vous
aimeriez, vous, que des hordes
d'Allemands ivres, d'Indiens arrivistes
et de Chinois impénétrables envahissent
vos plages préférées et vos refuges de
montagne cachés ? Les riches non plus,
et ce sont eux qui font les règles. Nous
aurons besoin d'un visa et d'un permis
pour aller partout, et nos déclarations
d'impôts devront justifier pleinement
nos dépenses. Et si vous n'êtes pas
assez riche, on vous refusera un visa,
même si vous avez économisé pour des
vacances à l'étranger comme le font les
élites.
Cette tendance
existe aussi en Russie. Les Russes ont
cessé de délivrer des passeports et ont
fermé les frontières. Un citoyen russe
ne peut plus du tout aller à l'étranger
; les bi-nationaux et les étrangers
peuvent partir mais ils ne peuvent pas
revenir. La porte-parole du ministère
russe des affaires étrangères, Mme
Zakharova, a déclaré dans une interview
que les voyages à l'étranger étaient
réservés aux personnes riches et bien
informées, et non aux gens ordinaires
qui ont du souci à se faire avec leur
prêt hypothécaire (elle a ensuite
affirmé qu'elle avait été mal comprise).
Pour le moment, cette ambition n'est pas
très pertinente, parce que la majorité
des destinations est fermée à la
circulation. On n'est même pas autorisé
à traverser le pont entre la Suède et le
Danemark. On va voir si ça continue...
Nous sommes
maintenant à une croisée des chemins
historique. Le choix est ouvert, et il
peut aller dans plusieurs sens en
fonction des efforts que nous ferons
aujourd'hui. Nous pouvons finir comme
des non-entités plastifiées, contrôlées,
numérisées ; nous pourrions devenir des
cobayes pour les expériences de Bill
Gates sur les vaccins ; nous pourrions
flamber dans un holocauste nucléaire,
mais nous pouvons aussi devenir des
personnes libres. Il existe de
nombreuses façons d'être libre, et la
chose la plus importante pour nous est
probablement de préserver la pluralité
des choix. Ne pas succomber à l'Empire,
rester libre. Des États nombreux, des
cultures diverses, c'est important et
nécessaire pour la planète Terre, tout
comme plusieurs compartiments sont
indispensables, pour un sous-marin. Tant
que cette variété sera préservée, nous
serons libres de comparer et de décider
ce qui est le mieux pour nous. Ne mettez
pas tous vos œufs dans le même panier.
La question de la
foi - ne lisez pas ce qui suit si la
religion vous agace.
Au-delà des faits
et des affirmations scientifiques, il y
a le point de vue religieux. La première
victime du bouclage a été l'Église.
Partout où le pays était cadenassé, les
églises l'ont été aussi. Même lorsque
les magasins et les usines ont été
rouverts, les églises sont restées
fermées. Les princes de l'Église ont
collaboré à la fermeture universelle. Le
pape de Rome a célébré Pâques seul à
Saint-Pierre, les patriarches de Moscou,
de Constantinople et de Jérusalem ont
célébré leurs Pâques sans fidèles. Les
musulmans font de même : La Mecque est
fermée, Médine est fermée, Al Aqsa de
Jérusalem est fermée. Les fêtes de
Pâques et le Ramadan se sont passées
sans les gens, comme si le service divin
était juste aussi important que le
baseball...
C'est probablement
le plus grand succès de Satan depuis la
Crucifixion. C'est la grande apostasie,
comme cela avait été prophétisé. Nous ne
pouvons pas encore mesurer le résultat
de ce méga-événement, mais certaines des
personnes qui se cachent derrière le
confinement en sont certainement
conscientes. Ce n'est pas une
coïncidence si Bill Gates a choisi le
numéro 666 pour son brevet, qu'il a
demandé de tamponner (tatouer) tous les
hommes avec un sceau invisible, comme le
suggérait la prophétie.
Mais nous ne sommes
pas réduits à l'impuissance. Le
Ministère de la justice a été mobilisé
par le président Trump pour soutenir
l'ouverture des églises. Les églises et
les fidèles sont dociles, tandis que ses
ennemis sont effrontés. Les fidèles
devraient être plus insistants, à moins
que nous n'acceptions que notre foi
disparaisse ou prenne une place très
modeste à côté d'autres divertissements.
Les exemples de l'Église de Suède et de
l'Église du Belarus prouvent qu'il était
possible d'observer Pâques. C'est notre
faute si cela ne s'est pas fait partout.
La promotion de
PornHub dénote l'empreinte clairement
satanique de l'enfermement. L'amour
entre l'homme et la femme tel qu'il a
été instauré par Adam et Eve est le
premier grand mystère. La Cabbale juive
le considère comme le plus important.
Non seulement les relations entre
personnes du même sexe sont pécheresses,
mais elles portent atteinte à la
structure même de notre monde et à sa
relation avec le Tout-Puissant. Les
cabalistes disent que l'union sexuelle
de l'homme et de la femme, du mari et de
sa femme, est une image miroir de
l'amour divin. L'enfermement des gens
dans leur maison, l'interdiction du
rapprochement, la promotion de la
pornographie, sont autant d'attaques
intentionnelles contre un pilier très
important de l'humanité et de sa
relation avec Dieu. Il faut en finir
avec ces attaques le plus
rapidement possible afin que nos fils et
nos filles puissent à nouveau s'élancer
vers leurs bien-aimés.
Ouvrir les églises
et permettre aux gens de se rencontrer
et de se réunir n'est pas seulement
important, c'est primordial pour sauver
l'humanité d'une seconde Chute.
Israel Shamir peut
être joint à l'adresse suivante :
adam@israelshamir.net
Article rédigé avec
l'aide de Paul Bennett et publié pour la
première fois dans
The Unz Review.
Traduction: Maria
Poumier
Le sommaire d'Israël Shamir
Le
dossier Covid-19
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