Analyse
Wikipedia contre ma
véritable biographie
Israel Adam Shamir
Israel
Adam Shamir
Lundi 5 octobre 2020 Israël Adam
Shamir, 9 janvier 2020
Allez-vous un jour
voir cette bio reprise par des
journalistes, cher lecteur ? Il y a peu
de chances... Wikipédia contrôle le
marché de la bio ; et Google livre la
version de Wikipédia en pâture à la
foule. Et Wikipédia et Google sont
contrôlés par les personnes contre
lesquelles je me bats depuis de
nombreuses années. Ces gens ne
prétendent pas être justes. Ma bio selon
Wiki est un travail fait à coups de
hache ; de nombreuses tentatives pour
remettre les pendules à l'heure ont
échoué [Voir mon article "Wikipedia
ou le chaos contrôlé", un bilan de
2008]. Vous pouvez consulter sur Wiki six
grandes pages d'archives sur ma
personne et ma trajectoire, mais qui ne
sont jamais prises en compte dans la
notice officielle, ce qui prouve
que vous ne pouvez pas gagner, dans ce
jeu tordu. Quoi qu'il en soit, si vous
voulez savoir qui je suis, voici un bref
rapport véridique, mis à jour au premier
jour de l'an 2020 à Jaffa, en
Israël/Palestine.
Qui est Israël
Shamir
Israël Shamir (72
ans) est un écrivain spécialiste des
questions internationales, un dissident
de longue date, un penseur spirituel et
politique radical, un spécialiste de la
Bible et du judaïsme, qui écrit
principalement en anglais et en russe.
Ses commentaires sur les évènements au
fil des semaines et leur signification
profonde sont publiés sur le site
The Unz Review, sur ses
propres sites www.israelshamir.net puis www.israelshamir.com [outre
d'innombrables reprises]. Ils sont
également rassemblés dans quatre livres,
Galilee Flowers [L'Autre
visage d'Israël, éd Alqalam, Paris
2003], Our Lady of Sorrow [Notre-Dame-des-Douleurs,
BookSurge 2004], [Pardes, inclus
dans le volume La Bataille du
Discours] Cabbala of Power et
Masters of Discourse [réunis dans
La Bataille du Discours,
BookSurge 2008]; ces ouvrages sont
disponibles en anglais, français,
allemand, espagnol, russe, arabe,
norvégien, suédois, italien, hongrois,
etc. Un quatrième volume, en français,
intitulé Au nom du Christ (Paris,
2018, éd. Sigest), rassemble sa
production autour des questions
religieuses de 2002 à 2018.
Son livre Le
Pin et l'olivier est disponible en
russe et en français (éd. Oser dire). Il
existe un certain nombre recueils de ses
essais publiés en russe, en français et
en espagnol.
Il est également un
traducteur scientifique et littéraire
prolifique. Il a traduit et annoté les
œuvres cryptiques de S.Y. Agnon, le seul
écrivain hébreu lauréat du prix Nobel,
de l'hébreu original vers le russe
(publié et réédité de 1973 à 2007). En
2006, sa gigantesque traduction annotée
d'une histoire hébraïque de la
Renaissance,
Sefer Yohassin (Le Livre du
lignage), a été publiée en anglais. Il a
traduit en russe une Histoire
scientifique des guerres israélo-arabe (History
of Arab-Israeli Wars) de Chaim
Herzog. Shamir a traduit en russe l'Odyssée,
certains chapitres de l'Ulysse
de Joyce, et en russe aussi, un écrivain
israélien moderne, Gabriel Moked. En
2016,a été publiée sa reconstitution de
la Genèse, autrement dit l'original
hébreu perdu de la traduction grecque du
2e siècle avant J.-C., la Septante.
Israël Shamir est
un dissident ; il était dissident en
URSS dans sa jeunesse, car il appelait à
la démocratie ; il est un dissident en
Israël, car il appelait à la pleine
jouissance des droits des Palestiniens ;
il est un dissident mondial, car il
appelle au démantèlement du Nouvel Ordre
Mondial et de l'Empire Américain.
Il a trois fils ;
il partage son temps entre Jaffa, une
petite ville balnéaire
palestinienne/israélienne,
Saint-Pétersbourg en Russie, et un
minuscule village suédois à Bergslagen.
Trajectoire
Shamir est né en
1947 à Novossibirsk, en Sibérie. Il
s'est installé en Israël en 1969, a
servi comme parachutiste dans l'armée et
a combattu pendant la guerre de 1973.
Après la guerre, il s'est tourné vers le
journalisme et l'écriture, son premier
emploi étant à la Radio israélienne. En
1974, il se trouve en Asie du Sud-Est.
En 1975, Shamir a rejoint la BBC et
s'est installé à Londres. En 1977-79, il
vit au Japon. Après son retour en Israël
en 1980, Shamir a écrit pour les
quotidiens israéliens Haaretz et
Al Hamishmar, et il a été le
porte-parole de la Knesset pour le parti
socialiste israélien (Mapam).
En 1989 - 1992,
Shamir réside à Moscou et assiste à la
transition de l'URSS vers le chaos
post-soviétique. À cette époque, il
était reporter pour Haaretz ; il
a été licencié pour avoir appelé au
retour des réfugiés palestiniens dans
leurs foyers en Israël/Palestine. En
1993, il est retourné en Israël. La
Palestine, sa triste histoire et son
paysage enchanteur restent son sujet le
plus important. Ses vues ont été
résumées dans Le pin et l'olive,
l'histoire de la Palestine/Israël,
écrit dans son russe natal et publié en
1986 (réédité en 2004, 2008, 2011, 2015,
2019 en russe, deux fois traduit et
publié en français) ; ce livre est
devenu un ouvrage-culte pour ses
lecteurs russes. Sa thèse principale :
Les Juifs d'Israël devraient vivre en
communion avec les Palestiniens de
souche et apprendre d'eux comment
s'intégrer dans le paysage.
La deuxième
Intifada palestinienne a poussé Shamir à
écrire en anglais. Ses textes hautement
politiques et poétiques, centrés sur la
Palestine, se sont répandus comme une
traînée de poudre sur Internet. Shamir
propose une solution simple à la crise :
l'égalité des droits ;
un homme, une voix ; un État pour
l'ensemble de la Palestine/Israël. Cette
idée a suscité un énorme intérêt aux
États-Unis et ailleurs. Bouleversés par
cette réponse, les sionistes ont lancé
une campagne publique contre Shamir, le
qualifiant d'"antisémite, négationniste
de l'Holocauste, néo-nazi suédois, pas
juif du tout".
Shamir a
écrit:
La bataille
finale s'est déroulée sur le site
Wikipédia, où ils ont décidé de faire de
moi un imposteur néo-nazi suédois, au
lieu de l'écrivain israélien que je suis
vraiment.
Pendant toute la
durée de cette bataille, je vivais dans
ma maison de Jaffa, recevant des
visiteurs sans fin, donnant de
nombreuses interviews, allant au
travail, voyant des gens - mais j'aurais
aussi bien pu être mort. Je me sentais
comme Doc Daneeka, un personnage de
Catch-22 de Joseph Heller, qui avait
été déclaré mort lorsque l'avion qu'il
était censé piloter a été abattu. "Je
suis vivant !" criait-il. "Ici, nous
avons un papier qui dit que vous êtes
mort", lui répondait-on. Sa femme avait
"hérité" de ses biens, il avait été rayé
des listes, on a cessé de le nourrir, et
même ses amis et camarades se sont mis à
prendre des airs soupçonneux lorsqu'ils
le rencontraient. C'est le pouvoir d'un
document d'apparence officielle - ou
d'une page web bleue avec des
hyperliens. C'est ainsi que j'ai appris
le terrible pouvoir d'une encyclopédie :
elle ne reflète pas le monde, mais crée
plus exactement le monde. Wiki est lié à
des milliers de sites ; que vous
regardiez answers.com ou un site en
langue arabe anglaise, vous serez
redirigé sur Wiki avec ses mensonges.
Si une
encyclopédie dit que je suis un
antisémite néo-nazi suédois, on ne peut
rien y changera. Je pourrais crier toute
la journée : "Regardez, je suis ici, à
Jaffa", mais ils me répondraient : "Ici,
nous avons un document officiel qui dit
que vous n'y êtes pas". Si demain ils
décident de faire de toi un petit homme
vert de Mars, ils y réussiront aussi. Et
alors, même tes amis chercheront dans
ton dos la soucoupe volante
incontournable.
En 2002, il a été
reçu dans l'église chrétienne orthodoxe
de Jérusalem et de Terre Sainte, où il a
été baptisé Adam par l'archevêque
Theodosius Attalla Hanna. Il a écrit à
propos de cet événement :
[Je suis] membre
de l'Église grecque orthodoxe de
Jérusalem, car bien que né juif, j'ai
été baptisé cette année, par la grâce du
Christ, dans la merveilleuse ancienne
cathédrale de Mar Yakoub, l'ancien siège
de Saint Jacques, frère de notre
Seigneur et premier évêque de Jérusalem.
Elle est adjacente au Golgotha et à la
grande église de la Résurrection, et
c'est l'église d'origine de la
communauté orthodoxe palestinienne
arabophone locale. J'ai été baptisé dans
les anciens fonts baptismaux byzantins
octogonaux profonds dans lesquels tant
de saints et d'évêques de la ville
sainte ont été baptisés. Ma peau sent
encore le toucher de l'huile d'olive et
de la myrrhe, douce, souple, parfumée,
même si c'était il y a plus d'un an.
J'ai été oint
avant l'immersion totale, et l'eau des
fonts baptismaux je l'ai ressentie comme
de l'huile d'olive précieuse, cette
substance principale de la Terre Sainte.
J'ai été amené dans l'église par
l'archimandrite Attalla Hanna, le père
Théodose, le plus haut prêtre
palestinien natif de l'Église mère, qui
a été libéré de sa captivité. Au lieu
d'Israël, le père des Juifs, on m'a
donné le nom d'Adam, le père de tous les
hommes. Il était midi quand je suis
sorti dans l'atrium, me sentant comme un
marié le jour de ses noces, et j'ai été
accueilli par les cloches de l'église du
Saint Rédempteur. Cela m'a rappelé ce
rêve de Théodore Herzl, de faire entrer
les Juifs dans l'église à midi en
faisant sonner toutes les cloches. Les
moines et les paroissiens m'ont béni en
me disant "mabruk" et je me sens
vraiment très béni de rejoindre mes
frères et sœurs palestiniens dans leur
église. (Voir Au Nom du Christ,
p. 14-15)
Famille et
enfance
Shamir est issu
d'une famille juive traditionnelle et
libérale. Ils étaient Hassidiques;
originaires de Galicie du côté de son
père, et de Lettonie (Litvak Mitnagdim)
du côté de sa mère. Son
arrière-grand-père a vécu et est mort à
Tibériade, en Palestine. Son fils, un
rabbin, a fondé des synagogues à
Trondheim, en Norvège, et à Stockholm,
en Suède. Le grand-père de Shamir était
professeur de mathématiques.
La mère de Shamir,
Esther (95 ans), vit dans une colonie
juive en Cisjordanie ; elle était
militante du parti nationaliste
israélien, après avoir été une refusenik
connue et une militante sioniste. Son
frère Julius, l'oncle de Shamir, avait
été un célèbre soldat de la Seconde
Guerre mondiale et le rédacteur en chef
d'un magazine littéraire.
Le père de Shamir,
Joseph, originaire de Brno, membre du
mouvement socialiste sioniste
Hashomer Hatzair, s'est retrouvé en
URSS après le début de la Seconde Guerre
mondiale. En 1948, il s'est porté
volontaire pour aller combattre en
Israël dans la première guerre
israélo-juive, et sa lettre aux
autorités soviétiques contenant cette
demande a été publiée. En 1950-1955, il
est emprisonné au goulag et meurt en
1959.
Shamir est diplômé
de la prestigieuse et très sélective
École de physique et de
mathématiques de l'Université d'État de
Novossibirsk, à l'Academgorodok, qui se
trouve aux abords de Novossibirsk ; il
participe au mouvement dissident et aux
activités sionistes clandestines. Il
fait du droit pendant trois ans, mais il
est expulsé de l'luniversité pour sa
campagne de soutien à Andreï Sakharov.
Il quitte alors l'URSS pour Israël.
Une fois installé
là-bas, il suit des cours de droit et de
relations internationales à l'université
hébraïque de Jérusalem et fait des
reportages pour la radio israélienne.
Encore jeune, il s'engage dans l'armée
israélienne ; il se porte volontaire
pour être parachutiste, et combat en
1973, d'abord contre l'Égypte. Son unité
avait été parachutée derrière les lignes
ennemies, et avait pris le
Djebel Ataqah et la position du
"kilomètre 101", sur l'autoroute Le
Caire-Suez. Ils avaient atteint la
position la plus proche du Caire
conquise par les Israéliens, un lieu de
négociations israélo-égyptiennes.
Après le désengagement convenu, l'unité
de Shamir avait été transférée sur le
front syrien, dans la soi-disant "enclave"
à 40 km de Damas.
L'enclave se
trouvait en face du nord du Golan, avec
une largeur de 20 kilomètres (12 milles)
et une superficie totale de 400
kilomètres carrés (150 milles2).
La région était constituée de nombreux
petits villages syriens ainsi que d'un
cône volcanique et du sommet du mont
Hermon. L'enclave se trouvait à une
distance de 40 kilomètres de Damas.
Shamir y a servi
jusqu'au désengagement et à la fin de la
guerre.
Vie
professionnelle
Après la guerre,
Shamir a été politiquement actif dans
l'extrême gauche israélienne et a
soutenu Tekhelet-Adom, Moked, Ratz et
Mapam ; il a donc probablement été le
seul ancien dissident soviétique à
devenir dissident en Israël également.
En 1974, Shamir
quitte Israël pour l'Asie du Sud-Est, où
il fait des reportages au Laos, au
Cambodge et au Vietnam. En 1975, il
rejoint la BBC et vit à Londres pendant
deux ans ; de 1977 à 1979, il vit au
Japon, puis, en 1980, il revient en
Israël et devient le porte-parole du
groupe parlementaire Mapam, tout en
écrivant pour Al HaMishmar et
Haaretz. À cette époque, Shamir
découvre par lui-même la Palestine et
les Palestiniens, et il écrit Le Pin
et l'Olivier (1986), le récit de ses
voyages à dos d'âne parmi les villages
palestiniens.
La première
Intifada avec ses énormes pertes
palestiniennes e choque profondément ;
il repart en Russie, et il est témoin
des changements rapides du régime
soviétique au régime post-soviétique. Il
est très déçu par l'évolution de la
situation. Il voulait que la Russie
devienne libre et démocratique, mais il
ne s'attendait pas à ce que le peuple
soit spolié et que le tissu sophistiqué
de la vie soviétique disparaisse. Il
écrit une suite à La Ferme des
animaux (la fable d'orwell), une
histoire chaleureusement accueillie par
Noam Chomsky. Ce fut le début de son
amitié avec le professeur du
Massachusetts.
Avec le début de la
seconde Intifada en 2001, Shamir a
commencé à écrire en anglais pour un
public international, se révélant être
un écrivain idiosyncrasique (une
émanation du terroir
israélo-palestinien) avec une profonde
compréhension des courants souterrains.
Antisémitisme
Israël Shamir avait
nié l'existence même de l'antisémitisme
irrationnel et primordial des païens. Il
pense que le judaïsme existe, et que la
politique juive existe bel et bien ; ce
qui est une platitude commune pour un
Israélien et une pensée interdite pour
les gens en dehors d'Israël. Il pense
que la politique juive n'est pas
toujours bénéfique pour les gens
ordinaires, qu'ils soient juifs ou non.
Il pense qu'Israël, l'État juif, est la
quintessence des attitudes juives dans
ses aspects positifs et négatifs. Il
soutient l'assimilation, les mariages
mixtes, la conversion comme choix
légitime d'une personne, alors que ces
choix ont été condamnés par le discours
juif dominant.
Négation de
l'Holocauste
Désireux de
marginaliser Shamir, ses ennemis l'ont
décrit comme un "négationniste de
l'Holocauste", ce qui est un crime en
Israël et dans certains autres pays. Il
a toujours rejeté cette accusation.
Shamir refuse - non pas l'Holocauste,
mais le culte de l'Holocauste qui en est
venu à hériter de la place de la
religion en Israël et en Occident.
Shamir a écrit : "Je nie sa
signification religieuse salvatrice,
impliquée dans le terme même
d'"Holocauste" ; je nie son unicité
métaphysique, je rejette le culte
morbide de l'Holocauste et je pense que
tout homme craignant Dieu, juif,
chrétien ou musulman, devrait le rejeter
comme Abraham a rejeté et brisé des
idoles".
Israël Shamir
rejette le concept de "génocide",
inventé en 1945. Il a écrit contre des
idées telles que le "génocide" arménien,
ukrainien, cambodgien. Il rejette le
récit [occidental officiel] du goulag et
des "millions de morts de Staline".
Réfugiés
palestiniens
Shamir a appelé à
al-Awda, au retour des réfugiés
palestiniens en Israël/Palestine. Ces
derniers et leurs enfants devraient être
autorisés à rentrer et à recevoir la
citoyenneté d'Israël/Palestine.
Cependant, il n'est pas favorable à une
restitution massive des biens
palestiniens spoliés, car trop de temps
s'est écoulé depuis le déracinement des
Palestiniens. Il n'appelle certainement
pas au déracinement des Israéliens,
qu'ils soient juifs ou non.
Wikileaks
Shamir a été un
journaliste associé à Wikileaks. Il
avait accès aux câbles du Département
d'Etat reliés à l'ex-URSS et à d'autres
régions. Dans ses publications des
câbles, faites principalement via le
Russian Reporter et le
Komsomolskaya Pravda, en russe et
sur Counterpunch.com en anglais,
il a
essayé de contrecarrer les moyens
sournois de confiscation et de
publication manipulée mis en œuvre par
le Guardian et le NY Times,
entre 2010 et 2012.
Il a écrit : "Le
Guardian recoupe et déforme les
câbles afin de protéger ses lecteurs des
remarques peu flatteuses sur le
comportement de ses entreprises à
l'étranger. Le Guardian a
délibérément coupé des portions de
câbles publiés pour cacher des preuves
de corruption". Pour en savoir plus sur
la distorsion du message de Wikileaks
par les médias libéraux,
cliquez ici.
Depuis lors, il
écrit en anglais et en russe ; ses
articles en anglais sont publiés sur
Unz.com, ses articles en russe sur
RT.com et sur KP.ru.
Un programme
progressiste
Shamir a écrit des
articles chaleureux et positifs sur
Cuba, l'Iran, le Venezuela, la Corée du
Nord, le Vietnam et d'autres pays
attaqués par l'Empire dirigé par les
Etats-Unis. Il a soutenu Jeremy Corbyn.
En Israël, Shamir a appelé à voter pour
les communistes. Dans le contexte russe,
il a soutenu M. Grudinine (communiste)
contre M. Poutine.
Shamir a approuvé
l'intervention russe en Syrie, et
déploré le coup d'Etat de 2014 en
Ukraine.
Gauche et droite
Cependant, Shamir
n'est pas un gauchiste orthodoxe, car il
a appelé à une liaison étroite entre
l'extrême droite et l'extrême gauche
contre le centre libéral. Il est
définitivement contre la politique
identitaire s'appuyant sur les minorités
et l'activisme en faveur de l'égalité
des sexes, la diversité raciale et
l'immigration de masse. Contrairement à
la gauche de l'establishment, il n'a
jamais écrit contre la Chine, l'Iran, la
Russie de Poutine, les talibans, etc. Il
n'aime pas du tout la gauche et la
droite interventionnistes [dites
humanitaires]. Il n'est pas non plus un
partisan de la laïcité. Shamir croit au
communisme chrétien, avec une pleine
reconnaissance de la Tradition et une
vive sympathie pour l'Église. (Voir
Au Nom du Christ, cit.)
La paix, pas la
guerre
Shamir est un
partisan du mouvement pour la paix ; il
a appelé au démantèlement de l'OTAN
après le démantèlement du traité de
Varsovie, à la paix entre la Russie, les
États-Unis et la Chine ; contre
l'agression américaine en Iran, en Irak,
en Afghanistan et ailleurs.
Écrire en vérité
Bien qu'il ait des
opinions bien définies, Shamir estime
qu'il est de son devoir de rapporter la
vérité, et toute la vérité dans la
mesure où il peut la saisir. Il ne veut
pas manipuler le lecteur, et lui laisse
toujours le choix, pour finir.
Source:
https://www.unz.com/ishamir/wikipedia-vs-my-real-biography/
Traduction: Maria
Poumier
Joindre l'auteur:
israelshamir@gmail.com
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