PANAMZA
Affaire Bourarach :
l’incroyable mensonge des frères Lampel
Hicham Hamza
Canal de l'Ourcq,
Bobigny, le 31 mars 2010
Mardi 24 mars 2015
INFO
PANAMZA. Durant le procès relatif à la
mort de Saïd Bourarach, vigile retrouvé
mort dans le canal de l'Ourcq après une
course-poursuite, les accusés ont
affirmé n'avoir aucun lien avec le «
sionisme » et la Ligue de défense juive.
Leur passé prouve le contraire.
* Un homme poursuivi par quatre
agresseurs et retrouvé mort dans un
canal, le
corps recouvert de 38 hématomes et du
gaz lacrymogène dans les poumons.
* Une magistrate chargée de
l'instruction et
cajolée par un défenseur radical de
la
Ligue de défense juive.
* Des
médias qui édulcorent
le caractère criminel de l'acte (réduit
à une simple "noyade" résultant
d'une obscure
"pression psychologique") et qui
évacuent d'emblée -à l'instar de la
magistrate- l'éventuelle motivation
raciste des agresseurs (mention spéciale
à Julien Muchielli, journaliste au
Dalloz Actualité, qui
suggère aujourd'hui que les traces
d'hématomes pouvaient avoir été
antérieures).
Tels sont les trois principaux
éléments de l'affaire Saïd Bourarach,
survenue le 30 mars 2010, à Bobigny.
Le mardi 17 mars 2015, le procès
s'ouvrait.
Quatre hommes avaient auparavant
été mis
en examen pour "violences
volontaires ayant entraîné la mort sans
intention de la donner, avec usage ou
menace d'une arme". L'un d'entre
eux, dénommé Lucien Dadoun, ne s'est pas
présenté à l'audience. Cet homme -dont
Bakchich avait divulgué (en mai
2010) l'appartenance à un groupe
Facebook dénommé "Sioniste et fier"- est
aujourd'hui réfugié en Israël.
Les trois autres mis en examen se
nomment Dan Lampel, Michaël Lampel et
Dan Sellam (respectivement défendus par
les avocats Paul
Le Fèvre, Francis
Spizner et Anne
Freyssinier).
/...
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